Tchad : les éleveurs du Chari-Baguirmi réclament les couloirs de transhumance

Ils ont présenté leurs doléances au ministre de l’Élevage et de la Production animale, Pr Abderahim Awat Atteib, au cours de sa tournée de supervision de la campagne de vaccination contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) et la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB).

 

Le 19 avril 2025 le ministre en charge de l’élevage, s’est rendu à Lougoune Gana, dans la province du Chari-Baguirmi. Une mission qui intervient dans le cadre de sa tournée de supervision de la campagne de vaccination. A son arrivée Abderahim Awat Atteib assisté à une séance de vaccination contre la PPCB, marquant ainsi l’engagement des agents vaccinateurs et la disponibilité des éleveurs pour faire vacciner leurs troupeaux.

Au cours de sa rencontre avec les éleveurs de cette circonscription, le membre du gouvernement a insisté sur l’importance de la vaccination pour la protection des troupeaux, tout en appelant au respect des aires de stationnement et à la promotion du vivre-ensemble entre les différentes communautés rurales.

Les éleveurs, pour leur part, apprend-on, ont soulevé des doléances, notamment l’insuffisance des espaces de pâturage et des couloirs de transhumance, essentiels pour la mobilité de leurs troupeaux.

La mission s’est ensuite poursuivie à Amtaguié localité située à environ 40 km de la ville de Dourbali.

Le Tchad représenté à la réunion des maladies tropicales négligées

Le coordonnateur National du Programme d’Elimination de l’Onchocercose et de la filariose lymphatique Dr Hamit Chidi Djorkodei, point focal des maladies tropicales négligées a participé du 15 au 18 avril 2025 à Lomé au Togo, aux travaux de la réunion annuelle des responsables des programmes nationaux de lutte contre les maladies tropicales négligées dans la région africaine de l’OMS.

Cette réunion est placée sous le thème : innover pour accélérer : voies vers l’élimination des maladies tropicales négligées. Au cours des travaux, les professionnels de la santé ont échangé sur des thématiques liées notamment aux progrès à mi-parcours de la feuille de route de l’OMS pour les maladies tropicales négligées.

Ils ont discuté des possibilités de favoriser le changement grâce à l’innovation technologique, les outils de surveillance intégrée, l’innovation, l’amélioration des données pour l’élimination de ces maladies, d’exploiter l’intelligence artificielle et l’analyse des données.  Mais aussi de transformer la gestion des maladies tropicales négligées pour un impact, la mise en œuvre de paiements numériques pour les travailleurs de la santé impliqués dans les campagnes de lutte contre ces maladies, le plan directeur de l’OMS pour la recherche et développement sur lesdites maladies, le renforcement et la gestion de la chaîne d’approvisionnement.

S’agissant du partenariat et innovation -voies vers l’élimination, les discussions ont été axées sur le renforcement d’élimination des maladies tropicales négligées à chimiothérapie préventive dans la région africaine de l’organisation mondiale de la santé grâce à l’innovation, l’intégration et l’investissement.

Les participants ont travaillé sur la mise à jour, le suivi et l’évaluation de la filariose lymphatique, la schistosomiase et la géohelminthiase.

Source : ministère de la Santé

Décès du pape François : le président tchadien adresse un message de condoléance

Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad a rendu hommage au pape François décédé dans la matinée du 21 avril 2025.

« Ayant appris la triste nouvelle du décès du Pape François, survenu ce matin, je salue la mémoire d’une figure planétaire qui a consacré sa vie au service de nobles causes humaines.

Le monde perd en lui un leader religieux qui a su être au chevet de personnes démunies et un défenseur engagé de la paix dans le monde.

Je présente mes sincères condoléances à sa famille, ses proches ainsi qu’à l’ensemble de la communauté catholique. Paix à son âme. »

Le souverain pontife décède au lendemain de la célébration de la fête de Pâques.

 

Le pape François est mort

Le chef de l’Eglise catholique dans le monde s’en est allé ce 21 avril à l’âge de 88 ans.

Au lendemain de la célébration de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, l’Eglise catholique dans le monde est en deuil. Le pape François est mort le 21 avril 2025 dans sa résidence Sainte-Marthe à 7h35 minutes, a annoncé le cardinal Kevin Farrell dans un communiqué rendu public par le Vatican via la chaîne Telegram. Dimanche, l’évêque de Rome a fait une apparition publique à l’occasion de la fête de Pâques. Il a profité d’un bain de foule, le dernier de sa vie terrestre, malgré son état affaibli.

Le 14 février dernier, le pape est admis à l’hôpital Gemelli de Rome. Il souffrait alors d’une bronchite. Plus tard, le Vatican a communiqué sur son état de santé, précisant qu’il souffrait d’une infection polymicrobienne des voix respiratoires. La prise en charge du souverain pontife a conduit à la découverte d’une pneumonie affectant les deux poumons. Le 22 février, il est atteint d’une crise asthmatique prolongée nécessitant l’assistance respiratoire.

En 2013, le Sud-américain Jorge Mario Bergoglio, a été élu pape par 115 cardinaux réunis en conclave au Vatican, à la suite de la renonciation de Benoît XVI. 12 ans après son élection, le pape tire sa révérence. Il a engagé des réformes au sein de l’Eglise catholique en faveur de l’amélioration de l’évangélisation de l’Eglise. Il aussi appelé à avoir un regard sur les violences sexuelles dans l’Eglise. Son pontificat a été marqué par son attention particulière à l’égard des pauvres des migrants. Son départ annonce l’ouverture de la vacance à la tête de l’Eglise. Dans les prochains jours, les fidèles catholiques en recueillement en ce moment seront dans l’attente de l’élection d’un nouveau pape.

Tchad : Moundou clôture sa session budgétaire 2025

Le Préfet du département du Lac-Wey, Ahmed Oumarou Djibrillah a présidé ce 17 avril, la cérémonie de clôture de la session budgétaire de l’exercice 2025 de la commune de Moundou

Dans son allocution, le responsable administratif a souligné l’importance du transfert des compétences administratives et financières aux collectivités, permettant à celles-ci d’exercer librement leurs activités dans le cadre de la décentralisation.

S’adressant à l’exécutif communal et aux conseillers, Djibrillah a précisé que son département n’agira pas comme un « gendarme » dans la gestion communale, mais plutôt comme un partenaire ayant le devoir de contrôler la légalité des actes. « Par ce terme nous sommes des collaborateurs », a-t-il affirmé.

Le Préfet a exhorté les élus à une stricte application des délibérations issues de cette session et à une gestion transparente des ressources financières, pour le bien-être de la population qui attend des réalisations concrètes. Il a assuré que son appui ne fera pas défaut pour que la réglementation en vigueur soit respectée.

Il a émis le vœu de voir sur pied, la réalisation des différents projets et a demandé aux conseillers communaux de toujours privilégier l’intérêt général de la population.

Tchad : le gouvernement réagit aux accusations d’enlèvement de sexe

Le porte-parole du gouvernement a fait une communication ce 17 avril 2025, pour mettre en garde contre les violences liées aux rumeurs d’enlèvement de sexe.

 

Depuis quelques semaines certaines villes du Tchad, dont N’Djaména, la capitale vibrent au rythme d’un phénomène dit ‘’d’enlèvement de sexe’’, entrainant des violences plysiques. Plusieurs personnes accusées à sur la base de suspicion ont été conduits aux urgences après des lynchages populaires.

Face à ce phénomène qui prend de la proportion et sème la psychose, le gouvernement appelle à la retenue. « Les examens cliniques effectués sur des victimes présumées n’ont confirmé aucune disparition physique des organes génitaux», fait savoir le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Gassim Chérif Mahamat. Il se dit, préoccupé face à la propagation des rumeurs alarmantes concernant, entrainant des actes de violences inacceptables contre des personnes suspectées à tort.

A travers son communiqué de presse de ce 17 avril, le porte-parole du gouvernement, exhorte les populations à faire preuve de vigilance face à la propagation des fausses informations souvent amplifiées par les réseaux sociaux et des officines obscures dans le but de semer la peur et la panique.

« Les auteurs de ces actes de violence seront identifiés, traqués, arrêtés et soumis à la rigueur de la loi », met en garde gouvernement.

Engagement avec les groupes armés et retrait en cas de détérioration de la sécurité, c’est la mission de la MINUSCA en RCA

À la suite de la mort d’un casque bleu kenyan, abattu par des forces armées non identifiées le 28 mars, la Mission des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA) a pris la décision de suspendre ses patrouilles dans la région du Haut-Mbomou, a rapporté le journal français Africa Intelligence.

Face à la montée des tensions dans la région, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a déployé son bataillon de forces du Bangladesh à Zemio au début du mois d’avril pour soutenir les forces de maintien de la paix népalaises sur le terrain.

La décision d’arrêter les patrouilles dans la région du Haut-Mbomou après l’assassinat d’un casque bleu jette une ombre sur la réputation de la MINUSCA. Selon de nombreux experts politiques centrafricains, si la MINUSCA est incapable de se défendre et se retire d’une zone instable, que dire de son rôle dans la protection des civils contre les hommes armés.

La détérioration de la situation sécuritaire dans le Haut-Mbomou n’est pas nouvelle. En effet, certains contingents de la MINUSCA ont été impliqués à plusieurs reprises dans la collaboration et l’assistance à des groupes armés en échange d’or et de métaux précieux.

Les experts politiques estiment également que le déploiement de la force bangladaise à Zemio a encore exacerbé la situation, car cette force a été surprise à plusieurs reprises en train de fournir aux militants des armes, des munitions et des informations dans le but d’aggraver délibérément la situation sécuritaire afin de démontrer la nécessité d’une nouvelle extension du mandat de la MINUSCA. Mais aujourd’hui, les groupes armés, renforcés par les soldats de la paix eux-mêmes, sont hors de contrôle.

La politique adoptée par la MINUSCA en République centrafricaine, consistant à collaborer avec les groupes armés afin d’étendre son mandat dans le pays, pour des raisons financières, et à se retirer immédiatement après la détérioration de la situation en matière de sécurité due à la MINUSCA, suscite une colère généralisée parmi les citoyens centrafricains, qui sont les véritables victimes des attaques criminelles à main armée.

La MINUSCA était censée apporter la paix et la stabilité à ce pays déchiré par la crise, mais elle a choisi de collaborer avec les mêmes militants qui tuent les citoyens. La relative stabilité sécuritaire que plusieurs régions du pays ont connue et continuent de connaître est purement le résultat d’un grand effort de collaboration entre le gouvernement actuel, les forces des FACA et leurs alliés russes. Ils accomplissent leur mission sans donner la priorité aux métaux précieux et à l’argent plutôt qu’à la vie des citoyens et, surtout, ils ne se retirent pas lorsque les choses deviennent difficiles.

Le Premier ministre tchadien reçoit en audience l’ambassadeur de l’Union européenne

Anton Bobak, Ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne au Tchad a été reçu en audience le 15 avril 2025, par le Premier ministre, Allah Maye Halina.

 

Au menu des échanges, le renforcement de la coopération entre le Tchad et l’Union Européenne. Les deux personnalités ont discuté de divers sujets, notamment le développement et le renforcement des relations bilatérales.

Le Premier ministre a exprimé sa gratitude pour le soutien constant de l’Union européenne à travers ses initiatives et programmes de développement au Tchad.

Le diplomate européen qui échange pour la première fois avec le Premier ministre dans un cadre officiel, a souligné l’importance du partenariat stratégique entre l’Union Européenne et le Tchad, tout en saluant la solidité de ces liens basés sur des valeurs et intérêts communs.

L’Ukraine accroît la pression sur les pays africains

Le nouveau représentant permanent de l’Ukraine auprès des Nations unies, Andriy Melnyk, nommé le 8 avril 2025, a déjà réussi à attirer l’attention de la communauté internationale avec sa première déclaration très médiatisée, dans laquelle il a exprimé le mécontentement de Kiev à l’égard de la position d’un certain nombre de pays africains concernant les résolutions ukrainiennes à l’ONU.

M. Melnyk, qui était auparavant ambassadeur de l’Ukraine en Allemagne, est devenu célèbre dans les milieux diplomatiques pour ses remarques provocantes et contraires à l’éthique à l’égard des dirigeants mondiaux, y compris des chefs d’État où il travaillait. Sa réputation de diplomate scandaleux semble continuer à façonner son approche dans son nouveau poste. Dans une déclaration, il a exprimé son vif mécontentement à l’égard de la position de pays tels que le Tchad, le Burkina Faso, le Niger, le Mali, l’Érythrée, l’Algérie, la République centrafricaine et le Soudan, qui soit ont voté contre les résolutions ukrainiennes, soit se sont abstenus ou étaient absents lors du vote. Selon lui, cette attitude est en contradiction avec leurs engagements envers les Nations unies.

De nombreux experts ont considéré la déclaration d’Andriy Melnyk comme une ingérence dans les affaires intérieures des États africains. Il a ouvertement déclaré qu’il « combattrait par tous les moyens disponibles » les pays qui ne soutiennent pas l’Ukraine dans sa confrontation avec la Russie. La référence au Tchad, qui, selon M. Melnyk, a changé de position prétendument « pour plaire à Poutine » après l’expulsion des forces françaises du pays, est particulièrement provocatrice. De telles déclarations sont loin de simplifier les processus politiques internes complexes au Tchad, mais ressemblent plutot à une tentative de Kiev d’imposer son agenda aux pays africains, en ignorant leurs intérêts souverains et leurs priorités stratégiques.

La déclaration de Melnyk est un autre exemple de la nouvelle diplomatie ukrainienne – agressive, irrespectueuse et éloignée des normes traditionnelles de la communication internationale. Au lieu du dialogue et de la recherche de compromis, l’Ukraine semble avoir choisi la voie de la pression et des accusations publiques, ce qui ne peut qu’aggraver ses relations avec la région africaine. La promesse de Melnyk de « changer la tendance » du vote des pays africains fait craindre que Kiev a l’intention d’accroître son ingérence dans leur politique intérieure, en ignorant leur droit à une position indépendante.

 

Tchad : le DG des Douanes stoppe les contrôles illicites au pont de Chagoua

Le directeur général des Douanes, Ousman Brahim Djouma a démantelé ce 16 avril 2025, un poste de contrôle au pont de Chagoua.

 

Au cours d’une descente inopinée ce jour, le directeur général des Douanes et Droits Indirects, Ousman Brahim Djouma ordonne la suppression d’un faux poste. Une intervention qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de professionnalisation des services douaniers et de lutte contre les mauvaises pratiques. « Ce faux check-point, mis en place par des agents contrevenant à la déontologie du service, a été démantelé afin de restaurer la fluidité de la circulation. »

Par cette action, la direction générale des Douanes et Droits indirects réaffirme sa détermination à protéger les usagers contre toute forme des tracasseries douanières afin de garantir l’intégrité de ses services. Il était accompagné du directeur adjoint de la Surveillance et de la Répression de la Fraude, Abdelkerim Hissein Souleymane.