Tchad : Mahamat Idriss Deby rend hommage aux électeurs rendus aux urnes le 6 mai

Au lendemain de l’élection présidentielle qui marque la fin de la transition, Mahamat Idriss Deby, candidat de la coalition pour un Tchad Uni, rend hommage aux électeurs.

 

« Alors que le processus de transition vit ses derniers jours avec la phase électorale ultime en cours, je tiens à prendre un moment pour rendre un hommage mérité au peuple tchadien qui s’est rendu dans les urnes en masse et dans le calme afin de désigner son dirigeant.

Cette sérénité cristallise à merveille la maturité démocratique du peuple souverain du Tchad.

J’exprime ma profonde gratitude envers les membres de l’ANGE, les observateurs, les délégués, les organisations de la société civile, les bénévoles, les journalistes, les candidats et tous les acteurs impliqués dans cette belle réussite.

En ma qualité de chef suprême des armées, j’adresse une mention spéciale aux Forces de Défense et de Sécurité pour avoir su et pu assurer l’ordre et la sécurité. Elles ont veillé jour et nuit sur la sécurité partout dans notre pays et à toutes ses frontières.

Cela sans oublier les efforts sécuritaires exceptionnels fournis pour assurer la sécurité des meetings, des votants, des acteurs impliqués et de l’ensemble des candidats individuellement et collectivement.

Vivement que cet état d’esprit puisse prévaloir jusqu’à la fin du processus électoral et que cela puisse constituer un tournant en matière d’enracinement de la culture démocratique au Tchad. »

 

Tchad : militaire tué dans un bureau de vote, un cadre la coalition pour un Tchad Uni explique les circonstances

Un militaire chargé d’assurer la sécurité dans un bureau de vote a été mortellement poignardé le 6 mai 2024, à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddai.

 

L’incident s’est produit dans bureau de vote du septième arrondissement de la ville d’Abéché. La victime, Hamza Tahir Abdallah, militaire de la Direction Générale de la Réserve Stratégique (DGRS) a été mortellement poignardée à trois reprises par un électeur. Notamment à l’épaule et à la tête. Il va rendre l’âme à l’hôpital dans lequel il a immédiatement été conduit pour les soins médicaux.

La version du chef de mission provinciale pour la coalition pour un Tchad Uni. « Alors qu’un individu s’est présenté en retard et a voulu éviter les files d’attente, un membre des forces de l’ordre a voulu le rappeler au respect des rangs, cet individu a sorti une arme blanche par laquelle il a administré plusieurs coups de couteau à l’agent de sécurité qui a succombé de suite de ses blessures. », explique Abderahim Bireme Hamid. Il ajoute qu’il n’y a eu aucune dispute ni altercation entre les forces de sécurité et la population à propos de cet incident.

Le Procureur de la République a été saisi et le présumé auteur du crime est arrêté et remis à la police judiciaire pour plus d’enquête.

Présidentielle au Tchad : un électeur mortellement atteint par balle à Moundou

C’est le premier incident majeur signalé depuis l’ouverture des bureaux de vote ce lundi 6 mai. A Moundou, dans la province du Logone Occidental, un électeur a été tué par balle.

 

Neratar Enock, est le nom de la victime. Il laisse sa vie au moment où des millions d’électeurs à travers le monde se rendent dans les urnes pour désigner leur futur président. D’après les premières informations, tout est parti d’une montée de tension au bureau de vote de l’école Belle Vue, au quartier Guelkoura dans le troisième arrondissement de la ville de Moundou.

D’après certains témoignages, quelques personnes sont arrivées au bureau de vote avec l’intention de voter de force, sans présenter leurs cartes d’électeurs. Les membres du bureau de vote et certains électeurs présents se sont opposés. Une altercation est née a opposé les différentes parties. C’est ainsi que l’agresseur a sorti une arme à feu et la victime, Neratar Enock a été atteint mortellement.

Certains citoyens dénoncent l’indifférence manifeste des forces de l’ordre au moment des faits. Même l’arrivée du gouverneur sur les lieux n’a pas pu apaiser les tensions. Il a fallu faire recours au gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Le corps de la victime a été transféré à la morgue de Moundou.

Tchad : l’ANSICE met en garde contre la propagation de fausses nouvelles sur la présidentielle

Dans l’intention de protéger les citoyens contre les menaces numériques, l’Agence Nationale de Sécurité Informatique et de Certification Électronique (ANSICE) va en guerre contre la propagation des fausses nouvelles.

 

Le directeur général de l’ANSICE, Abdelkerim Issa Orozi Batil, alerte sur les risques liés à la propagation de fausses informations, fabriquées de toutes pièces, et portant notamment sur les candidats, les sondages, les résultats électoraux, l’identification des votants, l’intimidation des électeurs, les déclarations manipulées et les fausses nouvelles sur les partis politiques.

Dans le communiqué qu’il produit un communiqué ce 6 mai 2024, jour de l’élection présidentielle, il interpelle les propagateurs de fake news. Le patron de l’ANSICE, convoque la loi relative à la Cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité, qui prévoit des sanctions sévères pour la diffusion de fausses informations et la manipulation de l’opinion publique.

« Il est impératif de vérifier attentivement les informations avant de les partager et de se référer uniquement aux sources officielles telles que l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE). En outre, il convient de rappeler les bonnes pratiques pour se protéger contre les fakes news vérifier systématiquement les sources, faire preuve de discernement, consulter uniquement les canaux officiels et signaler toute fausse information aux autorités compétentes sans la propager », préconise l’Agence.

Tchad : les dix candidats et les électeurs se rendent aux urnes pour choisir le futur président

Une forte mobilisation est observée dans les différents bureaux de vote ce lundi 6 mai 2024. Les 10 candidats en lice et des millions d’électeurs sont en train d’accomplir leur devoir citoyen.

 

Au Tchad et dans la diaspora, ce sont plus de 8 millions d’électeurs qui se rendent aux urnes pour désigner, celui qui aura la responsabilité de gouverner le pays pendant les cinq prochaines années. Ce scrutin marque la fin de la transition entamée en avril 2021, suite à la mort d’Idriss Deby Itno au front. Le Maréchal avait été atteint au lendemain d’une présidentielle qui lui donnait vainqueur.

Ce jour les Tchadiens se rendent de nouveau aux urnes, mais cette fois avec des candidats différents qui ont su imposer leurs marques pendant la campagne. Pendant 21 jours, chacun des 10 candidats a sillonné plusieurs circonscriptions du pays pour présenter son projet de société.

D’après certains observateurs, c’est la première fois, depuis 1960, que les Tchadiens s’intéressent à la politique avec un tel engouement.

Dans les bureaux de vote ce 6 mai, des gens se bousculent pour se rendre à l’isoloir. Dans les bureaux ou des dispositions ont été prises, des longues files d’attente sont observées. Non sans oublier les cordons de sécurités que forment les éléments de maintien de l’ordre avec l’appui des forces de défense et de sécurité.

Les candidaits en lice pour cette présidentielle qui va marquer un tournant décisif pour le Tchad sont entre autres, Mahamat Idriss Deby ; Succès Masra ; Albert Pahimi Padacke ;  Alladoum Djarma Baltazar ;  Lydie Beassemda ; Théophile Bongoro Bebzouné ; Brice Mbaïmon Guedmbaye ; Nasra Djimasngar ; Mansiri Lopsikreo et Yacine Abdramane Sakine.

 

Le Tchad progresse dans la Liberté de la presse selon Reporters Sans Frontières (RSF)

Dans son classement mondial de la liberté de la presse 2024, l’organisation Reporters Sans Frontières indique que le Tchad a progressé dans la promotion de la liberté de la presse.

« Alors qu’en 2024, plus de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes, RSF alerte sur un phénomène d’ampleur révélé par le Classement de la liberté de la presse 2024 : la baisse de l’indicateur politique, un des cinq de l’Index. Les États et des forces politiques, quel que soit leur bord, jouent de moins en moins leur rôle dans la protection de la liberté de la presse. Cette déresponsabilisation va parfois de pair avec une remise en cause du rôle des journalistes, voire une instrumentalisation des médias dans des campagnes de harcèlement ou de désinformation. Le journalisme digne de ce nom est au contraire la condition d’un système démocratique et de l’exercice des libertés politiques. », souligne RSF.

Toutefois, l’organisation note une progression au Tchad. Le pays de Toumai occupe la 96ème place en matière de liberté de la presse dans le classement 2024 contre 109 en 2023.

Le classement a été fait à l’occasion de la célébration, ce 3 mai 2024, de la Journée mondiale de liberté de la presse.

Tchad : validation du plan stratégique national de lutte contre le paludisme

Les travaux de l’atelier de validation du plan stratégique national de lutte contre le paludisme pour la période 2024-2028 se sont tenus le 02 mai 2023.

 

Ce plan a été évalué en 2023 dont les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces ont été dégagées et des recommandations formulées. Il a été recommandé, l’élaboration d’un nouveau plan stratégique national 2024-2028 prenant en compte les insuffisances et les leçons apprises du précédent plan et l’intégration des stratégies novatrices de lutte contre le paludisme.

La première copie dudit plan est soumise à l’appréciation des participants en vue d’améliorer le contenu, de compléter les informations et d’apporter leur contribution pour rendre plus concis le document.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou a rappelé que le paludisme demeure la première cause de mortalité au Tchad et constitue un important obstacle dans la croissance économique et sociale. C’est à ce titre que le gouvernement déploie des efforts dans la lutte contre cette maladie a-t-il fait remarquer.

Il a mentionné que le Gouvernement sous l’impulsion du président de Transition Général Mahamat Idriss Deby Itno, a inscrit la santé parmi les priorités de développement du pays. Pendant cette phase, un accent particulier est mis sur la prévention et la lutte contre les maladies.

Dabsou Guidaoussou de dire que malgré tous les efforts engagés, la lutte contre le paludisme reste un défi de taille ainsi que l’insuffisance des ressources et le manque d’un mécanisme efficace de collecte et d’analyse des données à tous les niveaux.

Échéance électorale au Tchad, le barreau apporte quelques précisions sur le plan juridique

Au sujet de l’actualité liée à l’élection présidentielle du 6 mai prochain et ses corollaires, le Barreau du Tchad appelle au respect du droit et des droits humains dans leur ensemble.

Dans ce moment crucial de la vie de la nation marquée par la campagne électorale en cours et les échéances qui se pointent, le Barreau du Tchad rappelle à tous les acteurs et à la population, le respect du droit et des droits humains dans leur ensemble. Le Barreau dans son communiqué du 2 mai 2024, fait rappelle que dans le préambule de la Constitution, le peuple tchadien a réaffirmé son attachement aux principes des droits de l’Homme tels que définis par la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’Homme et la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples. Aussi, la loi fondamentale reconnait, la primauté des instruments juridiques internationaux ratifiés par le Tchad.

« La Constitution prône l’indépendance, l’impartialité, l’intégrité, la transparence et le professionnalisme de l’ANGE dans l’exercice de sa mission et que cette institution n’entretient aucun lien hiérarchique avec les autres institutions de l’Etat. »

A l’organe en charge des élections, le Barreau l’exhorte, y compris chacun de ses membres, à se conformer à sa mission et de l’exercer en toute indépendance, impartialité, transparence, intégrité et professionnalisme comme lui recommande la loi.

Aussi, le Barreau du Tchad souligne que les interdits doivent être ceux cités expressément par la loi électorale et non des suppositions.

Tchad : la Banque mondiale débloque 150 millions de dollars pour soutenir les agro-entrepreneurs

La Banque mondiale a approuvé un financement de l’Association Internationale de Développement (IDA), de 150 millions de dollars pour soutenir le Tchad à améliorer la résilience, la compétitivité et l’inclusion des chaines de valeur agricoles.

 

Le Projet d’agrobusiness et de transformation rurale inclusive au Tchad (ProAGRI) financera le renforcement institutionnel des agences gouvernementales clefs en vue d’un soutien efficace aux agro-entrepreneurs. Il s’agit notamment de l’appui à la mise en œuvre de réformes pour améliorer l’environnement des affaires, le renforcement des capacités techniques. Il s’agira également de la construction, la réhabilitation et l’accréditation d’infrastructures résilientes au climat avec notamment des laboratoires pour le contrôle de la qualité des semences de variétés améliorées, sanitaire et phytosanitaire des produits agricoles et agro-alimentaires afin d’améliorer la compétitivité des produits agricoles tchadiens sur le marché national et international.

Il est prévu le renforcement des capacités des acteurs du secteur privé et de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat (CCIAMA) pour favoriser et accélérer la création et la croissance des agro-entreprises ; et l’appui à la création et la capitalisation d’un Fonds National Semencier pour une gestion plus durable du secteur semencier tchadien.

La BM indique que ce projet va aussi soutenir le renforcement du conseil agricole à travers la diffusion et l’adoption des technologies agricoles améliorées et intelligente face au climat.

 « Le projet va bénéficier à la fois aux réfugiés et leurs communautés d’accueil en réduisant l’ampleur et les coûts futurs de la distribution de l’aide alimentaire et en améliorant la sécurité alimentaire locale par le renforcement de la production agricole locale », dit Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « L’intégration des communautés d’accueil en tant qu’agents économiques dans le développement des chaînes de valeur agricoles réduira le fardeau des agences humanitaires et les frictions potentielles entre les populations locales et les réfugiées sur l’accès aux ressources naturelles de production », ajoute-t-elle.

« Ce projet maximisera les synergies avec le portefeuille de la Banque mondiale au Tchad, en s’appuyant sur les réalisations dans la diffusion des technologies agricoles améliorées résilientes au climat des chaînes de valeur des oléagineux (sésame et arachide), du maïs, et du poisson. Le projet appuiera également les chaines de valeur de la volaille, de la mangue et des dattes », a ajouté pour sa part, Rasit Pertev, Représentant Résident de la Banque Mondiale au Tchad.

 

Une délégation tchadienne participe à la 57e session de la Commission Population et Développement

La mission est pilotée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Mahamat Assouyouti Abakar.

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Mahamat Assouyouti Abakar, conduit une délégation à la 57e session de la Commission Population et Développement qui se tient du 29 avril au 03 mai 2024 à New York au siège des Nations unies.

Cette rencontre coïncide avec le 30e anniversaire de la Conférence Internationale sur la Population et Développement tenue en 1994 en Egypte.

L’objectif de cette session est d’évaluer et mettre en œuvre le programme d’action de la Conférence Internationale sur la population et le Développement et de sa contribution au suivi et à l’examen de l’Agenda 2030 pour le développement durable au cours de la décennie d’actions et de résultats en faveur du développement durable.