Santé Hissène Habré : Fatime Raymonde déplore le refus à l’accès aux soins à son mari

L’épouse d’Hissène Habré, l’ex-président du Tchad accuse l’administration pénitentiaire de ne pas permettre à son mari de se soigner.

Depuis la mi-novembre, l’état de santé de l’ancien président tchadien, âgé de 77 ans, est au cœur d’un bras d’une polémique entre sa famille et les autorités sénégalaises. Selon son épouse, Fatime Raymonde Habré, l’ex-chef d’Etat a fait une chute le 16 novembre dernier, au cours de laquelle il a eu une fracture du bras. Elle accuse l’administration pénitentiaire de refuser l’accès aux soins à son mari, incarcéré dans un pavillon spécialement aménagé de la prison du Cap Manuel.

On se souvient aussi que quelques jours plus tôt, des proches de Habré avaient assuré que son état de santé n’était plus compatible avec la détention. Des informations que les autorités sénégalaises ont démenties.

Rappelons que, Hissène Habré est détenu à Dakar depuis sa condamnation, en mai 2016, à la réclusion à perpétuité, notamment pour crimes contre l’humanité.

Lutte contre le paludisme : Mahmoud Youssouf Khayal entend multiplier les stratégies

Le ministre de la santé publique a annoncé l’utilisation de gros moyens pour affronter cette maladie qui fait des ravages en république du Tchad.

Le ministère de la santé publique a tenu sa réunion mensuelle mardi 26 novembre 2019. Il s’est agi de faire de tour des maladies qui font la résistance au Tchad. Le paludisme, est l’une de celles-la qu’il faille regarder de près. Mahmoud Youssouf Khayal, a annoncé employer de grands moyens pour affronter le paludisme. Pour lui, « les moustiquaires ne règlent pas le problème, donc il faut commencer par l’assainissement. C’est un combat qui concerne tout le monde ».

Le ministre Mahmoud Youssouf Khayal également annoncé l’introduction prochaine du vaccin contre le paludisme au Tchad comme dans l’ensemble des pays francophones et lusophones.

L’efficacité de cette expérimentation et des nouvelles mesures seront un soulagement pour les tchadien.

Tchad : les députés votent une loi sur un contre de partage de la production du pétrole

Mardi 27 novembre, les élus du peuple ont adopté le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production pétrolière entre le Tchad et la Société Ewaah Investors Limited.

Ledit projet de loi dont le contrat a été signé le 6 septembre dernier à N’Djamena, a été adopté à 113 voix pour, 06 voix contre et une abstention.

La plénière, présidée par le président de l’Assemblée nationale Haroun Kabadi, a eu lieu en présence du ministre du Pétrole, des mines et de l’Energie, Mahamat Hamid Koua et de la ministre secrétaire générale du Gouvernement, chargée des relations avec l’Assemblée nationale, Mariam Mahamat Nour.

Bon à savoir, la société Ewaah entend investir dans le secteur pétrolier tchadien et explorer de nouveaux blocs pétroliers. Le contrat de partage de production devra permettre un transfert du savoir-faire au profit des agents de l’Etat et de la Société des hydrocarbures du Tchad.

Combats contre les djihadistes : l’engagement des militaires tchadiens divise l’opinion publique

Le président Idriss Déby Itno a donné son accord pour mettre le paquet sur le fuseau centre, accompagné des militaires de l’opération Barkhane.

Le Tchad a déployé 1.450 soldats au Mali sous le pavillon de la Mission de l’ONU (Minusma), 5.000 autres soldats font partie de la Force conjointe du G5 Sahel, active sur la frontière nigéro-tchadienne.

Une partie de la population tchadienne s’interroge sur le coût humain et financier de l’engagement militaire tchadien dans le Sahel.

Cette décision du chef de l’État tchadien divise la classe politique. Certains saluent cette action alors que pour d’autre c’est un sacrifice inutile.

Pour Abderamane Djasnabaye, le coordonnateur des partis alliés à la majorité présidentielle « le Président Déby a pris une bonne décision. C’est un panafricaniste confirmé. Nous devons réagir en solidarité et faire en sorte que ce fléau qui gangrène l’Afrique (l’extrémisme islamiste) soit combattu et complètement éliminé sur le terrain ».

« Nous ne pouvons pas développer l’Afrique avec des problèmes d’insécurité. Ensemble, nous allons faire en sorte que cette question soit enrayée dans notre zone pour nous permettre de nous développer et vivre en paix. », conclut Abderamane Djasnabaye.

Cependant, une partie de la population n’approuve pas l’engagement des militaires tchadiens sur des théâtres d’opération à l’étranger. « On a perdu beaucoup de nos jeunes, de nos enfants pour des choses inutiles. L’armée est faite pour la défense de la patrie. Même si c’est une mission onusienne, il faut des garanties pour qu’en cas de décès, les enfants de la victime soient dédommagés. Chaque jour, les radios annoncent qu’un tel a été tué, qu’un tel autre a été égorgé mais on est incapable d’assurer la sécurité chez nous. Est-ce que la sécurité des autres vaut plus que la sécurité des Tchadiens ? », s’interroge Rassou Gagué qui a perdu deux de ses frères, des militaires tués en opérations contre les djihadistes au Mali.

Succès Masra, leader du parti  « Les Transformateurs », un parti d’opposition, soupçonne le président Deby de faire de la lutte contre le terrorisme un moyen pour s’éterniser au pouvoir.

« Que notre pays contribue à la lutte contre le terrorisme en soit n’est pas une mauvaise chose, mais ça ne doit pas se faire en sacrifiant nos enfants qui sont pour certains très jeunes », insiste-t-il.

« Ce serait indécent de se faire une renommée politique sur la mort de ces enfants. Utiliser la question sécuritaire comme un argument pour rester éternellement au pouvoir c’est non seulement indécent mais c’est un piège dans lequel il est en train de plonger notre pays », soutient le jeune opposant.

Le Tchad est engagé dans la lutte contre le terrorisme en Afrique depuis 2013. Un engagement militaire qui aurait coûté au trésor public tchadien plus 300 milliards de francs

Tchad : 154 magistrats ont été intégrés à la fonction publique

C’est magistrats sont tous des lauréats de l’Ecole nationale de formation judiciaire (ENFJ).

Ce sont au total 154 magistrats tous des produit de l’ENFJ, qui ont été intégrés à l’issue d’une assemblée générale qui a eu lieu le 23 novembre dernier à N’Djamena. Le président du syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT), Taoka Bruno, s’est réjoui mardi 26 novembre 2019.

Le SYAMAT félicite au président de la République Idriss Deby pour « son investissement personnel dans l’aboutissement de cette intégration ».

Le syndicat exhorte les autorités à « faire davantage pour la primauté de l’Etat de droit ».

Assemblée nationale : Mahamoud Youssouf Khayal répond aux députés

Le ministre de la Santé publique a pris part à la session plénière ce lundi 25 novembre 2019.

Le professeur Mahamoud Youssouf Khayal, ministre de la Santé publique, a été interpellé par les députés sur le système de santé au Tchad où il a apporté plusieurs clarifications.

D’autres questions plus spécifiques ont été posées au ministre de la Santé publique, notamment le recrutement des médecins spécialistes, le manque de déontologie chez un grand nombre de médecins, l’incompétence, la négligence dangereuse de certains d’entre-deux causant ainsi beaucoup de décès, et le coût de la santé au Tchad.

Tchad : où faire une réclamation TuiFly ?

Il est possible de recevoir une indemnisation grâce à la législation en place qui a mis un système qui permet d’indemniser les clients dont le vol a été perturbé.

Votre vol TuiFly est annulé ou retardé ? Ne vous inquiétez pas. Conformément aux exigences de la loi, vous pouvez recevoir une indemnisation grâce à la législation en place qui a mis un système qui permet d’indemniser les clients dont le vol a été perturbé. Alors, si vous vous retrouvez dans cette situation, vous n’avez qu’à vous adresser au service d’une entreprise spécialisé pour obtenir ce qui vous revient de droit. Retrouvez ci-après un lien permettant de déposer un dossier pour une réclamation Tuifly pour se faire indemniser après des perturbations tel des retards, annulations, etc…

Que faire en cas de vol retardé ou annulé TuiFly?

Peu importe le motif du voyage, un vol annulé ou retardé est toujours frustrant. Pour tout passager aérien qui voyage depuis ou vers un pays membre de l’Union européenne, le règlement n ° 261/2004 prévoit un traitement spécial en cas de vol perturbé. Pour avoir une suite à votre réclamation TuiFly, assurez-vous de l’éligibilité de votre cas. Les vols concernés sont ceux internes à l’UE. Autrement dit, il faut que l’aéroport de départ et d’arrivée soit situé dans l’UE. De même, la compagnie aérienne concernée soit basée dans l’UE.

Si les conditions sont remplies, vous pouvez prétendre à une indemnisation pour vol retardé ou annulé. Il suffira alors de contacter le service client de la compagnie aérienne pour soumettre votre réclamation. Dans les normes, votre indemnisation doit vous parvenir au bout de quelques jours. Mais, dans la plupart des cas, la procédure est fastidieuse et chronophage. Si vous n’avez pas beaucoup de temps libre, vous finirez par abandonner la réclamation.

Le recours à une entreprise spécialisée dans la défense des droits des passagers aériens

Vous avez un cas de vol annulé ou retardé avec TuiFly et vous ne disposez pas du temps nécessaire pour suivre votre réclamation ? N’hésitez pas à déléguer vos pouvoirs à une société spécialisée comme Indemniflight. Ce choix vous permet en effet de mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir rapidement ce qui vous revient de droit. En général, l’expertise des organismes spécialisés dans la lutte pour la défense des droits des passagers aériens permet d’obtenir un aboutissement favorable pour la réclamation.

De manière générale, la procédure se déroule en trois étapes. Dans un premier temps, le professionnel contacté se chargera de vous aider à monter un dossier. Il vous suffira de fournir un certain nombre d’informations liées à votre vol. Souvent, un modèle de formulaire est mis à votre disposition pour vous permettre de bien constituer le dossier. Ensuite, il sera fait une étude permettant de voir si vous remplissez toutes les conditions pour être éligible à une réclamation TuiFly. S’il le faut, des juristes qualifiés peuvent intervenir pour vérifier la conformité du dossier constitué. Après ces deux premières étapes, la société adresse un email à la compagnie aérienne en question pour lui soumettre votre réclamation.

Dans la plupart des cas, le litige est réglé à l’amiable. Mais, parfois, certaines compagnies essaient de trouver des justifications pour ne pas dédommager les clients victimes d’un vol retardé ou annulé. Lorsque les raisons avancées par la compagnie aérienne sont jugées infondées, la société chargée de suivre la procédure de réclamation n’hésitera pas à saisir le tribunal. Elle se fait souvent appuyer par des avocats experts en transport aérien pour faire valoir vos droits.

Combien de temps faut-il pour recevoir son indemnisation ?

Une fois que vous confiez votre réclamation TuiFly à une société spécialisée, cette dernière agit en tant qu’intermédiaire pour défendre vos droits. En général, le temps nécessaire pour recevoir votre indemnisation dépend des circonstances et de l’organisation mise en place par la compagnie aérienne. Selon le cas, la réclamation peut aboutir au bout de quinze jours ouvrés. Mais, dans des cas plus complexes, il faut compter 12 à 24 mois pour obtenir gain de cause. C’est généralement le cas, lorsqu’il faut par exemple faire intervenir un avocat externe et indépendant pour défendre votre cas dans le cadre d’une procédure judiciaire.

Peu importe la durée de la procédure, vous pouvez compter sur le savoir-faire de la société contactée pour faire valoir vos droits de passagers aériens. Si la procédure paraît parfois chronophage, il est possible d’obtenir votre remboursement le plus rapidement possible en collaborant avec des professionnels qualifiés. Ils proposent généralement un calculateur automatique qui permet d’avoir une idée de l’indemnisation que vous pouvez percevoir.

À quel montant s’attendre pour une réclamation TuiFly ?            

Dans le cas d’un retard de vol par exemple, vous pouvez prétendre à une indemnité dont la valeur varie entre 250 et 600 euros. Précisons toutefois que la compagnie aérienne TuiFly peut parfois réduire le montant de l’indemnisation de moitié. C’est généralement le cas avec les vols long-courriers ayant subi un retard compris entre 3 heures et 4 heures. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, le montant à percevoir dépend plus de la distance du voyage que du prix d’achat du billet d’avion. Quel que soit le type de compagnie aérienne en jeu, vous pouvez faire une réclamation pour faire valoir vos droits. En France, le délai prévu pour soumettre la demande de dédommagement est de 5 ans. En Belgique, ce délai est réduit à un an seulement.

Si le retard d’un vol doit vous amener à passer la nuit à l’aéroport pour décoller le lendemain, c’est la compagnie aérienne qui prend en charge toutes vos dépenses supplémentaires. Elle s’occupera particulièrement de votre hébergement et de votre restauration. À noter que les frais de téléphone sont également à sa charge. Dans de telles situations, les compagnies sérieuses proposent des bons d’achat que vous utiliserez dans les boutiques de l’aéroport. Dans le cas contraire, vous devez régler les factures vous-même en attendant de vous faire rembourser plus tard par la compagnie.

Malgré sa volonté de faire voyager ses clients dans les meilleures conditions, TuiFly est parfois confrontée à des situations qui lui font décaler ou annuler un vol. Dans l’un comme dans l’autre cas, vous avez la possibilité de faire une réclamation sur le site de la compagnie aérienne. Retenez cependant qu’il faut remplir les conditions pour obtenir une suite favorable à votre demande. Par ailleurs, pour simplifier la démarche et assurer un aboutissement heureux, vous pouvez confier votre cas à une société spécialisée dans la lutte pour la défense des droits des passagers aériens. Elle vous accompagnera efficacement tout au long de la procédure contre une rémunération estimée à 30 % de la valeur de l’indemnisation perçue.

Tchad : réunion de travail entre le ministre de la défense et le nouveau commandant de la CBLT

L’objectif de la rencontre est de présenter son plan de travail au ministre. Elle s’est déroulée en présence de plusieurs responsables militaires.

Le nouveau commandant de la Force mixte multinationale de la CBLT, le général de division Ibrahim Manu Youssouf, a rencontré ce matin le ministre en charge de la défense nationale et de la sécurité, le général de corps d’armée Mahamat Abali Salah.

Six jours après sa prise de service, le nouveau commandant de la force multinationale mixte de la CBLT, le général de division Ibrahim Manu Youssouf, franchit pour la première fois, le portail du ministère de la défense nationale. Il est venu présenter au ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des anciens combattants et victimes de guerre, son plan d’action en vue de recueillir des conseils et orientations.

Le 5ème commandant de la force de la CBLT a rassuré le ministre de sa détermination à travailler en synergie afin de mieux contrer les actions de la secte Boko Haram qui continue de faire parler d’elle dans le bassin du Lac Tchad.

Ibrahim Manu Youssouf a profité de l’occasion pour aviser le ministre de sa prochaine descente dans les différents secteurs du lac Tchad.

Le ministre Mahamat Abali Salah a loué la détermination des éléments de la Force multinationale mixte de la CBLT qui se sacrifie jour et nuit pour une paix certaine dans la sous-région. Il a également mis l’accent sur un travail de synergie.

Le chef du département en charge de la défense nationale et de la sécurité était assisté du chef d’état-major général des armés, le général de corps d’armée Tahir Erda Tahiro, son chef d’état-major particulier, le général de division Nguenguingar Madjita et son conseiller technique terre, colonel Ngaro Aidjo Amadou.

Tchad : 15 prisonniers tchadiens libérés en Guinée Équatoriale

Ces ressortissants tchadiens avaient été arrêtés depuis plus d’un mois lors d’un contrôle de document de séjour.

Ils ont été libérés, les quinze (15) tchadiens qui avaient été arrêtés en Guinée équatoriale, dans le cadre d’une vérification de leurs documents de séjour. L’annonce de leur libération a été faite par le ministère tchadien des Affaires Étrangères. Le ministère précise que ces ressortissants du Tchad sont libres depuis samedi 23 novembre dernier 2019.

« Cette libération est l’aboutissement des démarches diplomatiques entreprises au haut niveau au lendemain de leur arrestation », explique le ministère.

Le ministère a tout de même exhorté tous les tchadiens vivants à l’étranger à régulariser leur situation dans ces différents pays d’accueil.

Transport aérien : le prix du billet d’avion sera revu à la baisse

C’est une décision qui a été prise au cours de la rencontre entre le président Idriss Deby et les membres du gouvernement, lundi 26 novembre 2019.

La réduction des taxes d’atterrissage des avions et la baisse du prix du billet d’avion, les deux points étaient au centre de la réunion initiée par Idriss Deby. Il s’est agi au cours de ladite rencontre qui s’est tenue lundi 25 novembre entre le Chef de l’Etat, les membres du gouvernement et les responsables des services étatiques concernés par le transport aérien, de trouver comment appliquer ces mesures.

« La cherté du prix des billets d’avion est loin d’être la seule préoccupation des voyageurs. Le coût jugé exorbitant interpelle également le Gouvernement, en premier lieu Idriss Déby. Soucieux de faciliter la mobilité de ses concitoyens, notamment par le transport aérien, le président de la République a réuni autour de lui, membres du gouvernement et responsables des services étatiques concernés par la question », explique la Présidence.

Ces instructions seront très vites appliquées pour satisfaire les tchadiens.

« Les différents services concernées vont s’atteler pour que les nouvelles taxes soient appliquées dans une brève échéance. Au-delà des citoyens, c’est le secteur aérien au Tchad tout entier qui trouve en ces nouvelles mesures, une aubaine qui ouvre des perspectives prometteuses », assure le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Mahamat Tahir Rozi, le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale.