AfroCan 2019 : le Tchad obtient son ticket pour les quarts de finale

À la première édition de l’AfroCan au Mali, le Tchad se qualifie en quart de finale en battant l’Égypte.

Les Sao version Basketball créent la sensation au Mali. S’imposant contre les pharaons d’Égypte (98 – 96), ils sont qualifiés pour les quarts de finale de l’AfroCan qui déroule dans la capitale malienne, Bamako. Ils affronteront, pour leur prochain match les Léopards de la République démocratique du Congo.

Un exploit de l’équipe nationale de basketball fortement salué sur les réseaux sociaux : « Nous sommes fiers de vous ! Allez les Sao ! Bravo les guerriers ! Félicitations les Sao » peut-on lire. Les internautes tchadiens croient à une potentielle qualification en finale. « Nous avons de la potentialité pour jouer la finale et la gagner » affirme un supporter. La qualification des Sao a déclenché une vive émotion à N’Djamena, la capitale tchadienne.

Le Tchad avait perdu ses matchs de groupe contre le Maroc et l’Angola. Les Marocains avaient gagné la rencontre dans la douleur (80 -75). Le champion incontesté de l’Afrique, l’Angola a défait difficilement le Tchad (95 – 83). Les Sao sont qualifiés en quart de finale à la différence des points malgré leur défaite.

L’AfroCan est à sa première édition, une nouvelle formule de la compétition. Elle se déroule du 19 au 28 juillet à Bamako au Mali. En effet, le Tchad fait partie des meilleures nations de basketball du continent. Il est classé 12 selon la confédération africaine de basketball.

Tchad : trois ONG forment sur le dispositif minimum d’urgence en santé de reproduction

Aux fins de prioriser la santé sexuelle et reproductive en temps de crise, les ONG Care, IRC (Internationale Rescue Commitee) et l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) organisent un atelier de formation.

Selon les termes de référence, cet atelier de formation vise à  contribuer à la prise en compte des droits à la Santé sexuelle et de reproduction (SSR) dans la réponse aux urgences et catastrophes afin de réduire la morbidité et mortalité des personnes affectées.

Durant cinq jours, ces participants seront outillés pour former dans leurs ressorts sur le dispositif minimum d’urgence en santé de reproduction (DMU).

Selon la directrice pays de Care au Tchad, Gladys Archange Guerrier, le choix porté sur cet aspect relève de son reclassement en second rang lors des crises humanitaires. « Le volet santé de la reproduction est souvent laissé en second rang. Trop souvent, en situation de crise humanitaire, l’accent est porté surtout sur la construction d’abris, la distribution de vivres, les premiers secours et les actions de santé primaire », a-t-elle souligné.

En effet, lors des situations de crise, les femmes et les filles sont les premières victimes de violences basées sur le genre notamment de viols qui engendrent souvent des infections sexuellement transmissibles (IST), des grossesses non désirées et des avortements, a-t-elle fait remarquer.

Raison pour laquelle la santé sexuelle et reproductive (SSR) doit faire partie intégrante de la réponse  globale en matière de santé en situation de crise humanitaire, souligne le document de référence.

Dans ce contexte, Care et IRC accompagnent le gouvernement tchadien aux fins de mettre en place des actions pertinentes afin de prévenir les conséquences sanitaires que pourraient engendrer une situation de crise chez les adolescentes et les femmes et de réduire ainsi le taux de morbidité, de mortalité et d’invalidité chez ces catégories.

Les actions visant à prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles et en gérer les conséquences, prévenir la morbidité et la mortalité dans le domaine de la santé reproductive, réduire la transmission du VIH et prévoir l’apport de services complets de santé reproductive lors des premières phases des situations d’urgence sont coordonnées et regroupé dans le Dispositif Minimum d’Urgence (DMU).

Les résultats attendus de cet atelier s’articulent autour de ces points :

– Acquisition des connaissances et aptitudes en ce qui concerne le DMU

– Mise en place d’un groupe de travail DMU au niveau national impliquant les principaux intervenants en SSR

– Développement d’un plan de contingence SSR au niveau national.

Tchad : Idriss Déby ordonne l’intégration à titre exceptionnel à la fonction publique des médecins

A cette demande, le ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a signé le 18 juillet, une correspondance adressée à quatre départements ministériels.

Le chef de l’État, Idriss Déby Itno a instruit à titre exceptionnel l’intégration des médecins à la fonction publique. C’est sur cette instruction du président de la République  que ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a signé le 18 juillet, une correspondance quatre ministres.

Il a ainsi demandé au ministre de la Fonction publique et ceux des Finances, de l’Enseignement supérieur et de la Santé publique de prendre des dispositions nécessaires pour « immédiatement » intégrer à titre exceptionnel des médecins formés aussi bien au Tchad qu’à l’extérieur notamment les 133 jeunes diplômés de Cuba.

Tchad : des slameurs tchadiens écrivent du slam en langue maternelle

C’est le résultat d’un apprentissage au cours d’un atelier qui s’est achevé vendredi 19 juillet par un mini concert de restitution à la maison de la culture Baba Moustapha.

L’atelier des vers et des proses a tenu ses promesses après trois mois d’échanges et d’apprentissage. En effet, lors du concert de restitution qui s’est déroulé le 19 juillet à la maison de culture Baba Moustapha de N’Djamena, le public a vécu cette expérience unique.

Témoignages des slameurs

L’atelier a été une expérience tout aussi unique pour ses participants qui ont découvert un autre atout. «Je n’avais jamais pensé écrire dans ma langue. J’avais des amis quand qui me demandaient d’écrire en langue. Quand j’écrivais, c’était difficile de savoir à quelle ethnie j’appartenais. Je trouvais ça tellement bizarre mais grâce à cet atelier j’ai pu écrire couramment en ma langue et je me suis dévoilée et ça m’a vraiment fait du bien. C’était vraiment une belle expérience », souligne Akegodet Kadadet Grace, slameuse.

« C’était un plaisir pour moi de participer à l’atelier des vers et de proses. Moi je suis un autodidacte, je n’ai pas eu une formation au départ. C’est d’abord une passion, j’ai commencé sans connaître les B.A-Ba. Il me fallait un cadre pour approfondir ce que je savais déjà faire. Cet atelier nous a permis de rehausser notre niveau en écriture, ça nous a aidé aussi surtout à écrire des textes en nos langues. », a affirmé le slameur NLK

Pour NLK, de telles initiatives devraient se perpétrer, pour que le slam tchadien rayonne. Un souhait que Say Baa l’un des initiateurs des Vers et des proses a sûrement déjà exaucé car en ce moment un autre atelier similaire se tient à la maison de quartier de Chagoua. Mais cet atelier est animé par tous les slameurs du collectif Tchad slam.

« Je suis partagé entre plusieurs émotions. Au début Il y avait beaucoup d’interrogations et de doutes mais les participants nous ont fait confiance. Globalement on a fait un petit pas parce que cet atelier porte une marque assez particulière : les slam en langue. C’est dans l’optique de vulgariser nos langues nationales parce que personne ne viendra le faire à notre place. C’est le plus valu de cet atelier là. Maintenant c’est un soulagement », explique le slameur Say Baa.

La série d’atelier des Vers et des proses est l’initiative de deux jeunes slameurs, Say Baa et Fanny d’Or. Elle a débuté le 3 mai et se tient tous les 1er et 3e vendredi du mois. Lors de ce concert de restitution au cours duquel dix participants ont mis en pratique ce qu’ils ont appris pendant trois mois, un “open mic” ou micro libre a permis aussi au public de s’essayer au slam.

Les initiateurs Des vers et des proses ont par ailleurs lancé un appel au don de livre. « On s’est rendu compte que de nombreux lycées de N’Djamena n’ont pas de bibliothèque. Il faudrait que nous en tant que slameur osons faire quelque chose. Faut pas tout attendre du gouvernement. Ce projet est simple, si une personne à un vieux livre, un vieux journal, que ce soit des romans, des livres pédagogiques, qu’il soit généreux, qu’il nous le remette pour pouvoir faire un don, au lycée », explique Say Baa.

Tchad : Oxfam ouvre une banque à céréale à Koulkoulaye

Cet établissement va permettre à la population de faire le stock de céréale pour faire face à la période de soudure.

Financée par l’union européenne à travers le projet Résilience et Adaptation aux Variabilités climatiques pour une Sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Tchad.

Cet établissement a été construit par l’ONG Oxfam avec des matériaux durables qui fait office de la banque céréalière du village Koulkoulaye dans le département de Mangalmé, province du Guera.

Appelé magasin communautaire de stockage, le bâtiment permet à la population du village de faire le stock de céréale pour faire face à la période de soudure. Chaque crédit de céréale fait à un villageois donne lieu à un remboursement avec un surplus de 5 coros à la récolte.

« Nous avons fait une donation de 300 sacs de céréales, 230 sacs ont été donnés en crédit. Le crédit a fait un intérêt de 28 sacs plus 30 corots de 2,5kg. 70 sacs ont vendus et apporter ma somme d’un million et quelques. La somme a permis d’acheter 88 sacs de céréales. Oxfam a fait une donation de 75 sacs de céréales pour renforcer le stock », nous explique l’assistant sécurité alimentaire de la base d’Oxfam de Mangalmé, Ngartonon Memhorngar.

Côté bénéficiaire, c’est un sentiment de satisfaction. Car, en période de soudure, ils peuvent prendre en crédit le sac de céréale et rembourser à la récolte.

« Même si le projet prend fin, nous allons continuer avec la banque céréalière parce qu’elle nous permet de se prendre en charge et éviter la famine à nos familles », confie Ibrahim Adam, le secrétaire général du comité de gestion.

Tchad : un conflit entre un agriculteur et un éleveur fait 6 morts et 15 blessés

La dispute entre les deux hommes s’est produite samedi  20 juillet, à Tchiré II, dans le département de la Tandjilé.

Les faits sont survenus dans la journée du samedi 20 juillet aux environs de 14 heures. Un éleveur était de passage avec ses troupeaux. Pendant qu’il parcourait les champs, il a rencontré un agriculteur qui se trouvait dans son champ. Celui-ci (l’agriculteur),  aurait demandé à l’éleveur de veiller à ce que ses troupeaux, ne détruisent pas les plantes.

Pour le chef du village de Tchiré II, Barka Banga, le conflit serait parti de dispute entre les deux hommes. « Ils étaient en pleine discussion et subitement l’éleveur a enlevé un couteau et poignardé l’agriculteur » explique-t-il.

Plusieurs autres personnes se seraient retrouvées impliquées dans cette affaire. Ceci a créé une bagarre générale qui a coûté la vie de 06 personnes et d’une quinzaine de blessés.

Tchad : les artistes soutiennent les victimes du régime de Hissein Habré

Un groupe d’artistes ont manifesté leur soutien ce matin aux victimes de l’ancien président Hissein Habré devant le siège de l’association desdites victimes.

Dès 6 heures, un groupe d’artistes tchadiens et quelques activistes de la société civile ont pris d’assaut l’avenue Pascal Yoadoumnadji, précisément devant le siège de l’association des victimes du régime de Hissein Habré. Sifflets à la bouche, pancartes et casseroles à la main, les artistes se sont mis à la place des victimes pour manifester leur solidarité.

« Pour moi, je manifeste en tant qu’un citoyen concerné et artiste engagé. Il faut une participation de tout un chacun pour que le gouvernement puisse entendre. Le Tchadien a besoin d’une grande sensibilisation pour connaître ses problèmes. On est fer de lance de la nation donc  il faut qu’on participe à la chose du pays », a soufflé l’artiste N2A Teguil.

Cette manifestation de soutien des artistes aux victimes du régime Habré va se poursuivre jusqu’au soir du 19 juillet. S’il faut le souligner, depuis un certain temps, les victimes réclament l’exécution de la justice sur la réparation en manifestant tous les jours devant leur siège.

Cuba : fin de formation en médecine pour 133 Tchadiens

La cérémonie de remise de diplômes de doctorat en médecine à ces lauréats tchadiens a eu lieu ce jeudi 18 juillet 2019.

Arrivés aux termes de leur étude, 133 Tchadiens de la 1ère promotion de la faculté de médecine de l’université des sciences médicales de la Havane ont obtenu leur parchemin de fin de formation en médecine, ce jeudi 18 juillet 2019.

Cette cérémonie de remise de diplômes de doctorat en médecine aux 133 lauréats tchadiens de la 1ère promotion de la faculté de médecine de la Havane au Cuba s’est déroulée en présence du ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr David Houdeingar Ngarimadem.

C’est dans le souci d’assurer une santé de qualité à tous les Tchadiens et d’améliorer les conditions de travail aux jeunes que le gouvernement de la République du Tchad a octroyé des moyens financiers pour la formation des jeunes médecins tchadiens généralistes.

Tour préliminaire de la Can 2021 : le Tchad affrontera le Libéria

La nouvelle a été donnée suite au tirage au sort des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations Cameroun 2021 qui a eu lieu ce 18 juillet en Egypte.

L’assemblée générale de la Confédération africaine de football (Caf) tenue ce jeudi 18 juillet 2019 a été marquée à la fin par le tirage au sort des tours préliminaires. Les pays mal classés jouent le tour préliminaire en octobre prochain. Les Sao du Tchad affronteront le Libéria.

Le vainqueur de ce match rejoindra la poule A, composée du Mali, de la  Guinée et la Namibie.

Le Tchad a été suspendu de toutes les compétitions africaines depuis deux ans. La sanction a été levée en mai 2019. Ce qui a permis au pays de Toumaï de revenir au-devant de la scène.

Tchad-Hadj 2019 : plus de demandes que prévues

La Commission permanente enregistre un surplus de 1 700 demandes de pèlerinage.

Le nombre des pèlerins au Hadj 2019 a augmenté de 1 700 candidats au lieu de 5 000 comme prévu par la Commission permanente du Hadj.

Selon le président de la Commission permanente du Hadj, Idriss Dokony Adiker, il n’y avait pas assez d’engouement au départ. Et brutalement, à 10 jours du premier vol, un surplus de 1 700 candidats a été enregistré. Pour juguler la situation, la commission a loué trois bâtiments de plus pour recevoir les 1 000 pèlerins supplémentaires.

« Nous n’avons pas encore trouvé une solution idoine pour les 700 qui restent mais nous allons tout faire pour qu’aucun Tchadien ne puisse échouer à effectuer cette noble mission qui est le pèlerinage » rassure le président de la Commission permanente.

Pour rappel, les vols pour la ville sainte auront lieu du 28 juillet au 03 août 2019. Les pèlerins doivent être à N’Djamena au plus tard le 15 juillet pour faciliter les procédures liées au visa et à leur encadrement.