Tchad : la présidence donne des instructions pour contrer les inondations à N’Djamena

Suite aux inondations qui ont causé d’énormes dégâts dans la cité capitale le 1er août 2022, les maires de la ville de N’Djamena ont été convoqués à la présidence de la république.

Le secrétaire général de la présidence de la république, Dr David Houdeïngar Ngarimaden, a interpellé les maires de la ville de N’Djamena, au sujet des inondations dans la ville. C’était une réunion d’urgence en présence du ministre de l’Administration du territoire, des Infrastructures et des Affaires foncières et du délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena.

Le secrétaire général à la présidence, fait savoir qu’un montant de 48,1 milliards a été débloqué en 2020, à l’effet d’ : « entreprendre des travaux nécessaires pour limiter les conséquences futures liées aux inondations ». Cet argent permettait d’ : « d’initier plusieurs projets et marchés de construction des ouvrages, de drainage, de curage et de collecte des ouvrages existants ainsi que la maintenance des stations de pompage». David Houdeingar regrette que, malgré cela, la ville capitale est confrontée aux mêmes problèmes.

A cet effet, il demande aux maires de N’Djaména et responsables des ministères concernés par la question de travailler en synergie pour remédier à la situation de façon définitive.

Tchad : Deux brigands arrêtés à N’Djamena (Police)

La direction de la police nationale, annonce que deux brigands ont été arrêtés le 31 juillet 2022, dans le 5ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

« Deux brigands opérant dans le 5ème arrondissement ont fait face aux éléments de la Police Nationale après avoir réussi à arracher quelques objets de valeurs aux mains des paisibles citoyens », fait savoir la police. La note indique c’est après une courte poursuite que les éléments de la Police ont réussi à encercler « les brigands » au quartier Ridina (Mandjakolé).

« Les deux brigands armés ont refusé de se rendre et ont attaqué les forces de Police. Se sentant en danger, celles-ci ont répondu en légitime défense en blessant l’un au niveau de la jambe gauche et l’autre au niveau des bras avant de les maîtriser. »

Les deux hommes sont admis à l’hôpital où ils reçoivent des soins. « Ils répondront de leurs actes devant la Justice après leur sortie de l’hôpital. », poursuit le communiqué.

Par ailleurs, la DGPN met en garde les : « malfaiteurs qui continuent de perturber la quiétude des paisibles citoyens de cesser immédiatement avec cette pratique. » Et invite la population à une étroite collaboration afin de mieux lutter contre ces hors-la-loi.

Tchad : les médias privés réclament le versement de l’aide à la presse

Les responsables des médias privés revendiquent, le versement de dix ans d’arriéré de l’aide à la presse. Ils interpellent le gouvernement et à la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel.

Réunis ce lundi 1er août 2022, les patrons des médias privés ont évoqué les problèmes auxquels ils sont confrontés et le blocus du gouvernement et l’autorité de régulation. Cette concertation intervient deux semaines avant l’ouverture des travaux du dialogue national inclusif.

 Les représentants de la presse privée ont discuté de l’aide à la presse, la participation de la presse privée au dialogue national inclusif et le retrait de la fiche imposée par la HAMA. Ils regrettent que depuis dix ans, le gouvernement ne verse pas l’aide destinée à la presse. Ainsi, ils exigent le versement sans délai de l’aide à la presse et de tous les arriérés des années précédentes.

Même l’aide financière promise par le comité d’organisation du dialogue national inclusif n’a pas été versée. « En outre, le comité a promis accompagner les médias privés financièrement avant, pendant et après le dialogue, malheureusement jusqu’à nos jours rien de concret n’est sorti de cette promesse. » Les médias privés demandent la clarification sur leur participation au dialogue, également le paiement de la subvention allouée.

Tchad : une petite fille meurt dans les inondations à Goz Beïda

La saison pluvieuse 2022 a débuté avec son lot de travers. Des inondations sont constatées dans plusieurs parties du pays. Celle du 29 juillet a emporté une fillette de 10 ans à Goz Beïda.

Comme chaque année depuis des lustres, les eaux de pluies au Tchad ne cessent de créer tristesse et désolation au sein des familles. Depuis quelques jours, les inondations sont constatées dans l’ensemble du pays. Plusieurs maisons détruites des biens matériels et des réserves d’aliments emportés.

Le 29 juillet dernier une petite fille d’environ 10 ans a été emportée par les eaux de pluie à Goz Beïda, province du Sila. Depuis lors, ses parents sont inconsolables.

D’un autre côté, les habitants affectés par le sinistre ont trouvé refuge dans les établissements scolaire. Car les maisons sont inondées et inaccessibles. Les populations demandent de nouveau de l’aide au gouvernement pour faire face à cette situation.

Tchad : fermeture de l’usine de production de la farine Yes

Une décision du ministre du Commerce et de l’Industrie, instruit la fermeture l’usine de production de la farine Yes et interdit sa commercialisation.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, à travers une note du 28 juillet 2022, demande au directeur de la société CPL Transformation de mettre la clé sur le paillasson. Moussa Batraki interdit la commercialisation de la farine de maïs, issue de cette entreprise sur toute l’étendue du territoire national, en attendant les résultats de la contre-expertise diligentée par les services compétents.

Le ministre fait savoir que cette mesure fait suite à une réunion qui a eu lieu le 27 juillet autour du premier ministre Pahimi Padacké Albert relative à la qualité de la farine de maïs produite par la société.

La polémique sur le danger de la farine Yes alimente les débats sur la toile depuis quelques semaines. D’après le Centre de contrôle de qualité des denrées alimentaires (CECOQDA), ce produit contient des substances cancérigènes. Ce qui expose les consommateurs à un risque de maladie.

Tchad : trois millions de FCFA à chaque parti politique pour préparer le dialogue

En vue du dialogue national inclusif en perspective, Mahamat Idriss Deby demande au ministre des Finances de remettre à chaque parti politique un montant de trois millions pour se préparer.

La date du 20 août 2022, est maintenue pour la tenue des assises du dialogue national inclusif, réitère le président du Conseil militaire de transition.  Mahamat Idriss Deby a fait cette déclaration à l’issue d’une concertation avec les leaders des partis politiques. Les consultations se sont tenues ce jeudi 28 juillet 2022 à la présidence de la république.

Mahamat Idriss Deby  instruit le ministre des Finances et du Budget de régler les droits légaux dus aux partis, soit un montant de : « 3 millions de Francs CFA à chaque parti politique. » Cette somme leur permettra notamment de : « mieux préparer le dialogue national inclusif ».

Le chef de la junte apprécie le rôle des formations politiques dans le processus de transition. C’est : «grâce au travail de tous les partis politiques représentés ou non dans ces instances, que le dialogue se construit progressivement. C’est par des propositions, des contrepropositions, des critiques et des invectives, des échanges et des réflexions que le dialogue national inclusif est devenu une réalité à portée de main pour le Tchad et les Tchadiens. » Cette déclaration du PCMT est suivi d’une promesse de financement pour les préparatifs.

 « Je tiens à souligner que le gouvernement est instruit de n’écarter aucun parti politique dans le processus de participation au dialogue national inclusif », poursuit le chef de la transition. Il ajoute que, durant la transition, dix nouveaux partis politiques ont été créées. «Je souhaite à ces nouvelles formations politiques un franc succès dans leurs projets et activités » a déclaré le PCMT.

Il est à préciser que le parti Les Transformateurs a boycotté ces consultations entre la junte et les responsables de partis politiques.

Tchad : le ministère de l’Education veut promouvoir le bilinguisme dans les écoles

Des discussions sur l’application du bilinguisme dans le système éducatif ont regroupé les responsables du ministère de l’Education nationale et quelques experts.

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion de la citoyenneté, M. Mog Nan Jimonta, a reçu le mercredi 27 juillet 2022, une délégation de l’Union générale des institutions d’appui à la langue arabe au Tchad. La délégation a été conduite par son président Dr Hasaballah Mahdi Fadla. Les deux parties ont discuté avec de l’application du bilinguisme en Le système Éducation.

Selon le président de l’Union, la question du bilinguisme était l’un des sujets de la deuxième conférence des présidents d’Union dans les régions, tenue du 23 au 26 juillet 2022 dans notre. Les membres de son organisation ont recommandé que les résultats de leur deuxième conférence soient remis au ministre.

Dr Hasaballah Mahdi Fadla a confirmé que le système éducatif souffre de l’application du bilinguisme et a pris une part de responsabilité à certains enseignants arabophones dans cette situation. Il regrette que ces enseignants n’aillent pas dans leurs lieux d’enseignement et dans certaines régions du pays. Ces localités souffrent pourtant de grave pénurie d’enseignants arabophones

Le Président de l’Union des institutions arabes de soutien au Tchad Dr. Hasballah Mahdi Fadla a fait remarquer qu’il y a aussi certains directeurs d’école qui entravent l’enseignement de la langue arabe dans leurs institutions. Pour ces cas, il suggère au ministère de conclure un accord avec son organisation, afin de travailler en coopération pour promouvoir le bilinguisme en le pays Darce.

Le ministre Mog Nan Jimonta a exhorté l’Union générale des institutions d’appui à la langue arabe au Tchad à éduquer les enseignants de leurs devoirs, afin de contribuer activement à la promotion du bilinguisme.

Tchad : la magistrature militaire recrute les auditeurs de justice et les greffiers

Un concours de recrutement de 20 auditeurs de justice militaire et 10 greffiers militaires est lancé par la direction de la justice de l’état-major général des armées.

Le ministère de la Défense nationale, des anciens combattants et victimes de guerre lance un concours de recrutement de jeunes tchadiens des deux sexes. Il s’agit de 20 places pour les auditeurs de justice, pour une formation de deux ans, 2022-2024. Et 10 places pour les greffiers militaires, 2022-2023. Les dossiers de candidature doivent être déposés à la direction de la justice militaire de l’état-major général des armées du 25 juillet au 6 août 2022.

Les candidats auditeurs de justice militaire doivent être âgés de 26 à 40 ans au plus, être titulaires d’au moins un diplôme de maîtrise en droit. Et remplir les conditions d’aptitude physique et mentale exigées par le service de l’emploi.

Les greffiers doivent être âgés de 22 à 40 ans et être titulaire d’un diplôme de licence en droit et/ou son équivalent.

Tous les candidats doivent jouir de tous leurs droits civiques et être de bonne moralité.

Tchad : Sept présumés malfrats capturés dans la province du Ouaddaï

Dans la province du Ouaddaï sept présumés malfrats ont été présentés à la presse. Ils ont été arrêtés au cours des opérations des forces de maintien de l’ordre de la circonscription.

Les services du gouvernorat, à travers une publication de ce jeudi 28 juillet 2022, fait savoir que sept (07) présumés malfrats tombés dans les mailles des éléments de la Police Nationale ont été présentés à la presse locale.

« C’était en présence du Gouverneur de la Province du Ouaddaï Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh et plusieurs autres personnalités de la place », peut-on lire

La police a pu mettre la main sur les objets volés notamment : un véhicule Toyota pick-up, des téléphones portables et bien d’autres objets de valeur.

Le Gouverneur du Ouaddaï a salué le travail abattu par les éléments de la police nationale d’Abéché ayant permis de mettre la main sur ces bandits qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens.

Le Tchad devient membre de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire

L’accord a été signé ce mercredi 27 juillet 2022, à Jeddah au siège de l’institution. Le Tchad est désormais membre de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire (OISA).

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Tchad auprès du royaume d’Arabie Saoudite S.E.M. Zakaria Fadoul Kittir, par ailleurs représentant permanent auprès de l’Organisation de la Coopération Islamique a opposé sa signature pour le compte du Tchad, à Jeddah au siège de ladite Organisation, le Statut de membre de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire (OISA). Cet événement a eu lieu en présence de S.E. l’Amb Hissein Brahim Taha, Secrétaire Général de l’OCI.

Le siège de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire est basé en République de Kazakhstan. Cette organisation est une branche spécialisée de l’Organisation de la Coopération Islamique qui a pour objectifs :

-Résoudre les problèmes de fourniture de nourriture économiquement plus abordable à la population des pays islamiques, en fonction de leurs conditions naturelles et climatiques et de leur situation géographique ;

-Créer les itinéraires de transport et de logistique les plus avantageux pour réduire au minimum le coût des approvisionnements en nourriture pour les pays membres de l’OCI ;

-Stabiliser les prix des denrées alimentaires par la création et la gestion de fonds communs pour l’alimentation.

L’OISA mettra également en œuvre des programmes humanitaires sur la base des demandes pertinentes du Secrétariat général de l’OCI.

 (Source OISA).