Cameroun : le Cabinet civil et le gouvernement rassurent sur l’état de santé du président Paul Biya

Le ministre de la Communication et le ministre directeur du Cabinet civil de la présidence de la République ont réagi à la montée des rumeurs et des inquiétudes.

Le président de la République du Cameroun n’est ni malade, ni décédé comme l’ont annoncé « des personnes malveillantes » ou « des chaînes de télévision en quête d’une certaine reconnaissance au sein de l’opinion publique ». C’est ce qu’affirment le directeur Cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo et le Porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi. Dans deux communications rendues publiques le 8 octobre, les deux personnalités rassurent l’opinion sur l’état du chef de l’Etat.

« Le Cabinet civil de la présidence de la République tient à rassurer tous nos compatriotes ainsi que la communauté internationale sur l’excellent état de santé d chef de l’Etat qui travaille et vaque à ses occupations à Genève d’où il n’est jamais parti depuis son arrivée en provenance de Beijing ». Le président de la République a quitté la République populaire de Chine le 8 septembre dernier. Il y a pris part au sommet de la coopération Chine-Afrique. Un mois après, le chef de l’Etat n’a pas donné de ses nouvelles. D’où les spéculations et rumeurs à quelques mois de l’élection présidentielle.

Pour sa part, « le gouvernement de la République affirme sans ambages que ces rumeurs relèvent du fantasme et de la pure imagination de leurs auteurs et entend ici y apporter un démenti formel (…) Le gouvernement tient à faire savoir qu’au lendemain du sommet Chine-Afrique auquel il a pris une part active, le chef de l’Etat s’est accordé un bref séjour privé en Europe. Pour autant, il demeure, comme de coutume, et où qu’il se trouve, attentif à l’évolution de la vie nationale ». Ainsi, le Porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi va plus loin. « Le chef de l’Etat se porte bien et rejoindra le Cameroun dans les tout prochains jours ».

A côté de cette sortie du gouvernement, le parti politique dont le chef de l’Etat est le président, le RDPC, a communiqué via les réseaux sociaux. Le secrétaire à la communication, le ministre d’Etat Jacques Fame Ndongo et le secrétaire général adjoint, le ministre Grégoire Owona ont démenti les rumeurs du décès du chef de l’Etat. Les deux responsables du parti proche du pouvoir ont condamné ces annonces et appelé les institutions à sanctionner les auteurs.

Tchad : le gouvernement renforce la réglementation du travail

Le 2 octobre 2024, une circulaire du ministre de la Fonction Publique et de la Concertation Sociale, Abdoulaye Mbodou Mbami, a mis en lumière la nécessité pour les entreprises et les ONG opérant au Tchad de respecter les lois en matière de travail, d’emploi, et de sécurité sociale.

 

La circulaire souligne les manquements observés dans plusieurs structures concernant des textes législatifs fondamentaux, tels que le décret portant approbation des nouvelles grilles de salaires et le Code du Travail, qui protège les représentants du personnel.

Pour assurer la mise en conformité, le ministre a annoncé la création de brigades mixtes de contrôle. Composées d’agents de l’Inspection du Travail, de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, de l’Office National pour la Promotion de l’Emploi, ainsi que de représentants syndicaux, ces brigades seront déployées à N’Djamena et dans les provinces pour vérifier l’application effective des lois en vigueur.

Cette initiative vise à renforcer la protection des travailleurs et à garantir un environnement de travail respectueux des droits fondamentaux, tout en appelant les employeurs à se conformer aux réglementations nationales.

Le ministère met ainsi en garde contre les conséquences du non-respect des textes, qui pourraient inclure des sanctions administratives et juridiques.

 

Tchad : un cadre du PSF arrêté pour tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême

Le gouvernement annonce qu’une tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême a été fomentée par le secrétaire chargé des finances du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), ce qui a conduit à son arrestation.

Dans un communiqué produit ce mercredi 28 février 2024, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, indique que c’est un responsable du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), qui est derrière l’attaque orchestrée à la Cour suprême le 19 février dernier.

Tchad : vandalisme à la Cour Suprême, le président de transition instruit de retrouver les coupables

Cependant, ajoute le porte-parole du gouvernement, la situation a pris une tournure dramatique avec une attaque délibérée des complices de cet individu, menée par les éléments du PSF et à leur tête le président de ce mouvement, Yaya Dillo, contre les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité de l’Etat (ANSE), occasionnant plusieurs morts. Les forces de l’ordre ont immédiatement réagi avec efficacité pour déjouer cette attaque, caractérisée par un amateurisme déconcertant.

Toutefois, le ministre de la Communication se veut rassurant : « la situation est désormais totalement sous contrôle grâce à l’intervention rapide et efficace des forces de défense et de sécurité. Les auteurs de cet acte ont été arrêtés ou sont recherchés et seront poursuivis conformément à la loi. Le gouvernement tient à rassurer la population tchadienne et l’invite à vaquer normalement à ses occupations », écrit Koulamallah.

Le gouvernement promet, un bilan de l’attaque à communiquer ultérieurement.

Tchad : le Premier ministre présente le programme de son gouvernement au CNT

Succès Masra devant les conseillers nationaux ce jeudi 18 janvier 2024, pour président le programme du tout premier gouvernement de la 5ème République du Tchad.

 

Le Premier ministre Succès Masra a fait le panorama de des maux qui sévissent dans chaque ministère. Mais avant, il s’est mis à genoux devant les conseillers nationaux, pour demander pardon pour toutes les fautes commises dans le passé.  «  Me voici à genoux devant vous pour demander au nom de tous les gouvernements antérieurs pardon », s’exclame Succès Masra.

« Cette équipe gouvernementale ici devant vous est une équipe de mendiants de l’espoir, pour que le type de sourire que nous avons vu il y a quelques jours sur le visage des enfants reprenant le chemin de l’école soit un sourire ininterrompu. », enchaine le premier ministre de transition.

L’ancien cadre de la BAD va également remercier le président de transition, Mahamat Idriss Deby : «  Permettez-moi ensuite de rendre hommage, pour l’en remercier, au Président de la République pour la grandeur d’homme d’État engagé pour un Tchad réconcilié. Cette grandeur d’homme d’Etat a été le déclencheur de l’accord de réconciliation de Kinshasa sans lequel je ne serais pas ici avec vous.»

Des missions

Sur le plan sanitaire, le nouveau premier ministre améliorer le plateau technique dans les hôpitaux. Pour lui, il est admissible que des compatriotes sont évacués à l’étranger pour les soins de santé. « D’ici deux ans, nous allons mettre en place un plateau technique et voir tous les Tchadiens se soigner sur place même les membres du gouvernement.».

« Comment demander aux compatriotes de faire confiance au système de santé dont nous avons la responsabilité, si nos enfants à nous les privilégiés, sont évacués, pendant que la vaste majorité se meurt ici. », s’interroge le Premier ministre.

Pour le chef du gouvernement : « la pire des indignités pour un être humain, c’est de mourir de faim et cette 5ème République, si nous la voulons utile pour tous, nous devons au moins permettre aux tchadiens de manger à leur faim. »

Succès Masra entend également ramener les compagnies aériennes qui ont quitté le pays.

Le sport n’est pas en reste. Dans le programme du gouvernement il est prévu le développement du sport du Tchad pour compatir à l’extérieur.  « Nous rêvons tous de la participation de notre équipe à la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du monde dans les sports rois. Nous allons commencer à travailler pour que la prochaine rediffusion de ces compétitions par l’ONAMA voient les tchadiens chanter la Tchadienne dans les écrans. »

La session extraordinaire du CNT de ce jour était présidée par, le premier vice-président Mahamat Saleh Maki. 164 conseillers nationaux sur 196 ont pris part à la plénière.

Tchad : la presse au cœur des préoccupations du gouvernement

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement d’Union Nationale, Saleh Kebzabo, a offert un déjeuner aux patrons de presse et responsables des organisations faîtières de la presse tchadienne, hier mardi 10 octobre 2023, dans un Hôtel de la place.

Ce cadre inédit de rencontre décomplexé et sans tabou, a été agrémenté par la présence des membres du Gouvernement, du Président de la Haute Autorité des Media et de l’Audiovisuels (HAMA) et des membres du cabinet (du Président & du Premier ministre).

Ce moment convivial d’échanges, avait pour objectif de permettre au Chef du Gouvernement de s’imprégner personnellement des difficultés auxquelles font face les médias et les journalistes dans l’exercice de leur métier, mais aussi de rappeler le rôle déterminant que jouent ces derniers dans le processus de la refondation de notre pays, le Tchad.

Le Chef du Gouvernement a salué à sa juste valeur, les efforts consentis par les médias dans la promotion de la cohésion sociale et du bien vivre-ensemble. Il reconnaît que  » pratiquer le journalisme dans un pays en quête de stabilité politique et sociale comme le nôtre est périlleux ».

En sa qualité de journaliste et d’ancien patron de presse, le Premier Ministre Saleh Kebzabo a indiqué qu’il mesure les charges qui pèsent sur les responsables des médias avec les conditions difficiles de travail (difficultés sécuritaires, économiques, matérielles, et surtout la sempiternelle question d’accès à l’information) auxquelles ils font face.

A cette occasion, les responsables des organisations faîtières se sont relayés tour à tour sur la tribune pour poser quelques doléances au premier ministre.

En réponse, le Chef du Gouvernement d’Union Nationale Saleh Kebzabo, a rassuré ses interlocuteurs que le Gouvernement est engagé à solutionner tous les problèmes qui entravent le bon fonctionnement des médias au Tchad, notamment la problématique d’accès à l’information, l’aide à la presse et surtout la sécurité physique des journalistes.

Le Premier ministre a enfin exhorté ses interlocuteurs à être des journalistes responsables et de qualité, respectant le code d’éthique et de la déontologie qui régit ce noble métier.  » Cessez d’être des journalistes d’intimidation et des prédateurs. Au-delà de la traditionnelle mission de fournir des informations à vos lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, vous devez nous aider dans ce processus de la refondation de notre pays », a-t-il indiqué.

Source : Primature

Tchad : le gouvernement et le comité d’autodéfense de Miski signent la paix

D’après la présidence de la République, un accord de paix a été scellé entre le comité d’autodéfense de Miski et le gouvernement, le 8 janvier 2023.

Dans un communiqué publié ce lundi 9 janvier 2023, le porte-parole de la Présidence du Tchad, Brah Mahamat, indique que le gouvernement tchadien et le comité d’autodéfense de Miski sont arrivés à s’entendre.

« Un accord de paix a été scellé le 8 janvier 2023… aplanissant ainsi les divergences et les malentendus qui ont eu cours à ce jour », informe-t-il. Depuis près de six ans, cette zone aurifère est défendue par un comité d’autodéfense qui empêche à l’Etat d’y accéder aux fins d’exploitation des ressources du sous-sol.

Cet accord de paix, poursuit, est la réitération de la volonté des deux parties, exprimée en novembre 2019. « Elle a été simplement revisitée et entérinée », précise Brah Mahamat. L’accord consacre la paix définitive dans cette partie du territoire, soulighne-t-il.

En vertu de cet accord, le gouvernement « travaillera à la pacification de la zone, à poser les jalons du développement qui fait cruellement défaut, le tout pour faire jouir de façon équitable les ressources disponibles ».

 

Tchad : démission du Premier ministre, le gouvernement va gérer les affaires courantes

Le secrétariat général du gouvernement exhorte les membres du gouvernement à assurer les affaires courantes jusqu’à la mise sur pied du gouvernement d’union national.

Le Premier ministre Pahimi Padacké Albert a déposé le 11 octobre 2022, sa démission ainsi que celle de son gouvernement. Une décision qui intervient au lendemain de l’investiture de Mahamat Idriss Deby, président de la transition. Pour la deuxième phase de la transition qui va durer 24 mois, soit deux ans, le nouvel homme fort a annoncé la mise en place d’un gouvernement d’union national.

Pour la continuité du service de l’Etat, le ministre secrétaire général du gouvernement, Haliki Choua Mahamat demande aux membres du gouvernement : « d’assurer les affaires courantes jusqu’à la mise en place du nouveau gouvernement d’union nationale.»

Tchad : le ministre des Affaires étrangères quitte le gouvernement

Chérif Mahamat Zene, ministre tchadien des Affaires étrangères vient d’annoncer sa démission du gouvernement. Un poste qu’il occupe depuis le 02 mai 2021, au sein du gouvernement de transition.

« Je vous informe par cette lettre de ma décision de démissionner de mes fonctions de ministre des Affaires Etrangères que j’exerce depuis le 02 mai 2021, au sein du gouvernement de Transition. » C’est par ces mots que Chérif Mahamat Zene, annonce sa démission au président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno dans la lettre du 19 septembre 2022.

Le ministre démissionnaire explique quelques mois, son engagement et sa volonté de servir son pays son contrariés par des initiatives et actions parallèles de certains membres du cabinet du chef de la junte et du gouvernement. Chérif Mahamat Zene confie que ces manœuvres sont instruites par le chef de la junte à son insu. « Ces initiatives et interférences répétitives et intempestives ne visent qu’à entraver l’exercice de mes fonctions et empiéter sur les prérogatives qui sont celles de mon département, telles que définies dans le Décret N°O58/PCMT/PMT/2021 du 15 juin 2021, portant structure générale du Gouvernement et attributions de ses membres. »

Chérif Mahamat Zene refuse dès lors d’être un simple figurant. « Devant une situation aussi malsaine que confuse et inacceptable, entretenue à dessein, et dépouillant le département que je dirige de toutes ses prérogatives, et me réduisant a un simple figurant, il ne me parait ni opportun, ni responsable de continuer à occuper mon poste. »

Tchad : le gouvernement autorisé à légiférer par voie d’ordonnance

Le président du Conseil militaire de transition, a promulgué ce lundi 4 juillet 2022, la loi habilitant le gouvernement à légiférer par voie d’ordonnance.

En marge de la première session ordinaire du 30 juin 2022, le Conseil national de transition (CNT) a adopté une ordonnance habilitant le gouvernement à légiférer par ordonnance en période de vacance de la chambre qui tient lieu de parlement.

Le CNT délègue ce pouvoir à l’exécutif pour permettre la continuité du service pendant les vacances allant du 1er juillet au 31 août 2022.  Toutefois, le gouvernement a l’obligation transmettre les ordonnances pour ratification sous peine de caducité.

Cette loi d’habilitation s’applique à toutes les matières relevant du domaine de la loi.

Tchad : affrontements sanglants de Kouri Bougoudi, le gouvernement réagit

Des vidéos choquantes font le tour de la toile depuis le 22 mai 2022. On aperçoit de ces images, les corps sans vie de dizaines de personnes alignés les uns après les autres et un autre groupe brulant dans un feu vif.

Plusieurs médias et réseaux sociaux ont relayé ces contenus choquants. Il s’agirait selon ces sources, des vidéos des affrontements meurtrières entre les communautés Tamas et Arabes. Lesdits affrontements ont commencé dans la nuit du 22 mai dernier, sur le site d’orpaillage de Kouri Bougoudi, dans le Tibesti.

Selon plusieurs médias, les militaires sont à instigateurs de ce drame. Les mêmes sources parlent également d’au moins 200 morts et des centaines de blessés.

Le gouvernement par le biais du ministre de la Communication, Abderaman Koulamallah, rejette en bloc toutes les informations qui y circulent. Il s’agit selon lui, d’une désinformation.

Ainsi qu’une : « mission a été dépêché sur le terrain aux fins d’évaluer la situation et ramener le calme dans cette zone frontalière de la Libye. Afin de ne pas céder à la désinformation.» C’est du moins ce qu’a affirmé le ministre de la communication. Jusqu’ici aucun bilan officiel sur le drame n’a encore été donné.

Toutefois, le porte-parole du gouvernement indique, que c’est un conflit opposant des groupes d’orpailleurs entre eux et qui se serait soldé par des pertes en vies humaines et plusieurs blessés.

 « La mission dirigée par le ministre de la Défense fera le point sur la situation exacte. » Ce n’est qu’à l’issue de cette mission, que le gouvernement pourra donner la bonne information sur le déroulement de ces événements.

Quant à l’implication des militaires, le ministre de la Communication est ferme : « les forces de défense et de sécurité ne sont, en aucun cas, concernées par ces conflits qui n’opposent que des bandes d’orpailleurs entre elles. »

Le directeur de cabinet civil adjoint de la présidence de la république, dénonce une tentative de récupération. « Des groupuscules en débande depuis des lustres essayent de récupérer cette tragédie purement communautaire, en donnant des chiffres farfelus, et des informations erronées. », écrit Abdelnasser Garboa sur sa page Facebook.

Tchad : affrontements dans le massif du Tibesti

Tchad : les mouvements armés exigent la libération des manifestants du 14 mai

Les leaders de groupes rebelles, en pourparlers à Doha, exigent la libération des manifestants contre la France, arrêtés à l’issue des marches des 14 et 15 mai 2022

Dans un communiqué du 21 mai 2022, les patrons de groupes rebelles participant aux négociations de paix tchadiennes à Doha, interpellent sur l’arrestation arbitraire des manifestants. D’après eux : « les manifestants sont venus exprimer leurs revendications légitimes conformément au principe du droit et à la liberté d’expression qui est garanti par la Constitution. » Ils réclament ainsi, la libération des prisonniers transférés à la maison d’arrêt de Moussoro dans ce cadre.

Les politico-militaires condamnent également l’usage excessif de la force contre les manifestants pacifiques, et : « l’incident mortel survenu dans l’enceinte de l’Université roi Fayçal ainsi que la perte de la main droite d’un lycéen. » Ils précisent qu’ils soutiennent, les revendications légitimes exprimées par les manifestants à travers tout le pays.

Par ailleurs, ils invitent les manifestants à faire preuve de retenue et éviter tout acte incivique, notamment la destruction des propriétés publiques ou privés.

« Nous soulignons que dans notre projet d’accord, figure l’exigence de mettre fin à toute forme de répression des manifestations pacifiques et la libération de tous les prisonniers de guerre et prisonniers politiques sans condition », peut-on lire dans le communiqué.

Les patrons des groupes armés pensent que, les agissements du gouvernement ayant conduit å l’arrestation des manifestants et leur déportation ne favorisent pas un climat serein pour la poursuite des négociations de paix et la tenue du dialogue national inclusif et souverain à N’Djamena.

Tchad : le gouvernement signe un pacte social avec les syndicats

Les organisations syndicales du Tchad et le gouvernement ont signé un pacte social de trois ans, le 04B octobre 2021. C’est dans l’optique d’améliorer les conditions de travail que cette initiative est prise.

Les parties signataires du pacte s’engagent à respecter mutuellement les engagements. D’avoir une communication et des échanges constants. De mettre en place des supports de suivi et d’évaluation, sur la base d’un plan d’actions déclinant les objectifs et les responsabilités de chaque intervenant. Et de mettre à la disposition des différents acteurs, des moyens financiers et matériels conséquents.

Le pacte est signé par les ministres des Finances et de la Fonction publique avec les syndicats. Notamment, la plateforme syndicale revendicative, la plateforme syndicale pour le dialogue et la CLTT. Ainsi, le gouvernement s’engage à :

  • payer les arriérés de 2018 en octobre 2021 pour tous les ministères ;
  • prendre des dispositions pour procéder aux rappels de salaires des médecins et autres agents de l’Etat intégrés et affectés dans les différentes localités du pays à raison de 50% en octobre 2021 et 50% en décembre 2021 ;
  • payer régulièrement et à terme échu les frais de transport ;
  • prendre toutes les dispositions pour établir en avril 2022, un plan d’apurement des arriérés dus par l’Etat à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ;
  • mettre en place dès octobre 2021 une commission technique paritaire en vue de l’immatriculation obligatoire et systématique des agents contractuels des services publics à la CNPS ;
  • payer les arriérés de 2019 en décembre 2021 pour le secteur éducatif (Education nationale, enseignement supérieur, culture et sports et formation professionnelle), le secteur de la santé et de l’action sociale et en avril 2022 pour le reste des ministères ;
  • finaliser le reversement des enseignants scientifiques contractuels de l’Education nationale à la Fonction publique ;
  • payer les arriérés de 2020 en juillet 2022 pour tous les ministères ;
  • payer les reliquats des arriérés de 2016 et de 2017 en septembre 2021 pour tous les ministères ;
  • éviter pendant la période du pacte social tout recours unilatéral aux mesures quelconques de réduction, de suspension ou suppression des avantages acquis des travailleurs ;
  • procéder à la relecture de la loi portant réglementation de la grève ;
  • faire appliquer dans les entreprises et sociétés exerçant au Tchad le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG, fixé à 60.000F)
  • organiser dans un délai de deux ans maximum les états généraux de l’Administration publique.

Tchad : panique à N’Djamena, le gouvernement appelle au calme et à la sérénité

Le déploiement des chars et des équipements de l’armée dans la capitale N’Djamena a créé un vent de panique cette matinée du lundi 19 avril 2021 dans la capitale N’Djamena.

Suite à la débandade et la psychose que cela a créée au sein de la ville, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Chérif Mahamat Zene rassure : « qu’il y’a absolument rien à craindre ». « Je tiens, par ma voix à rassurer qu’il n’y a rien, absolument rien, qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux. J’appelle donc au calme et à la sérénité », écrit le porte-parole du gouvernement sur ses différents comptes.

Il invite ainsi les populations qui craignaient l’entrée des éléments du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), au calme. Pour les autorités tchadiennes, « c’est juste une mesure de dissuasion en prélude à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle ce soir par la CENI ».

Toutefois, plusieurs personnes ont fui les rues pour se cacher dans leurs domicile, d’autres ont dû da traverser le pont de Walia pour trouver refuge de l’autre côté.

L’ambassade de France au Tchad, par voie de communiqué informe à ses ressortissants que : « le dispositif mis en place ce matin à N’Djamena est une mesure de précaution, à usage dissuasifs, sans qu’une menace particulière pèse sur la capitale ».

Tchad : incursion dans le Tibesti, le gouvernement assure que tout est sous contrôle

Le ministre de la communication fait savoir que l’armée tchadienne a entièrement repris le contrôle Zourké dans le Tibesti,  des mains des forces armées en provenance de la Libye

Le porte-parole du gouvernement, Chérif Mahamat Zene indique dans un communiqué que, les rebelles tchadiens en provenance de la Libye sont mis en déroute par l’armée de l’air tchadien. « Ils sont en débandade et pourchassés par nos vaillants forces de défense et de sécurité », confirme la note.

Il attire l’attention de la communauté internationale sur le fait que : « plusieurs colonnes de véhicules, lourdement armés, en provenance de la Libye, ont fait une incursion à l’intérieur du Tchad pour attaquer le 11avril aux environs de 18 heures le poste frontalier de douane de Zouarké. »

Le ministre note que c’est : « suite à la pression de la communauté internationale exigeant le départ de tous les mercenaires étrangers à la solde des fractions libyennes pour stabiliser la Libye, une grande partie de mercenaires tchadiens s’est aventurée à rentrer en profondeur, en contournant toutes les garnisons militaires du Tibesti. »

« Depuis ce matin, ils sont fixés et traités par l’aviation de l’armée de l’air tchadienne. Ils sont en débandade et pourchassés par nos vaillantes forces de défense et de sécurité. Un bilan exhaustif des opérations militaires sera communiqué », affirme le communiqué.

Le  gouvernement du Tchad condamne, une fois de plus, « cette énième tentative de déstabilisation du Tchad à partir de la Libye, après celle de l’ensemble du Sahel enclenchée en 2011 dans le sillage de la chute du régime de Kadhafi ».

Tchad : un complot visant à arracher la CTDDH à ses responsables légitimes, inquiète

Un complot du gouvernement serait en cours pour ôter la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) des mains de ses responsables légitimes. C’est du moins ce qu’il en ressort du communiqué publié ce 2 décembre

Dans un communiqué de presse de la CTDDH rendu public ce mercredi, Secrétaire à l’Encadrement et à la Formation aux Droits de l’Homme, Abbas Alhassan dénonce un complot à l’encontre de sa formation. « La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) informe l’opinion nationale et internationale qu’un complot ourdi à un très haut niveau contre la CTDDH est en cours d’exécution. » D’après lui, « une pseudo assemblée générale sera bientôt organisée par des usurpateurs à la solde du gouvernement avec des individus qui n’ont jamais été membres de cette organisation », laquelle viserait à placer un ancien conseiller du SG écarté, Mahamat Nour Ibedou

« C’est ainsi qu’un ancien conseiller du Secrétaire Général de la CTDDH exilé en France vient d’être rappelé par le gouvernement qui a facilité son retour au pays grâce à un laissez-passer consulaire délivré par l’Ambassade du Tchad en France, afin de remplacer Mahamat Nour Ibedou avec l’aide de tout le système étatique. C’est désormais l’état tchadien qui s’est mis à combattre les membres de la CTDDH et le Secrétaire Général », informe le communiqué.

Le SG Abbas Alhassan  déclare que la CTDDH reste toujours déterminée à mener le combat contre l’arbitraire, l’injustice et à défendre les opprimés. Il prend à : « témoin l’opinion nationale et internationale contre cette forfaiture flagrante qui se déroule sous ses yeux. » la CTDDH se réserve le droit d’engager une action judiciaire contre l’État Tchadien devant les Instances juridictionnelles internationales.

Tchad : la CASAC invite la justice à se saisir des initiateurs du Forum citoyen

La coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (CASAC) a organisé un point de presse le 29 novembre 2020 pour dénoncer l’intention d’organiser un Forum citoyen

Au cours de sa communication relative du Forum citoyen prévu du 27 au 29 novembre, le président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid a traité les initiateurs de ce rassemblement de « vendeurs d’illusions ». Il demande au gouvernement d’engager des poursuites judiciaires contre ces derniers. La CASAC déclare que le Forum citoyen vient s’opposer au Forum national inclusif dont les résolutions sont cours d’adoption. Mahamoud Ali Seid a noté que tous les tchadiens épris de paix ont émis des propositions en vue de la reforme institutionnel au deuxième Forum national inclusif.

Estimant que les intentions des promoteurs du Forum citoyen sont anticonstitutionnelles, le président du CASAC demande au gouvernement de traquer les initiateurs de ce forum devant la juridiction afin de préserver la paix. Il fait usage de : « pseudos chefs de minuscules partis politiques, prétendus responsables d’organisations de la société civile affiliés à des mouvements armés et des personnes en mal de popularité » pour désigner les initiateurs du Forum citoyen. Pour Mahamoud Ali Seid, ce sont des hors-la-loi.

« Le Tchad est un pays démocratique. Mais cette démocratie n’est pas un synonyme de désordre. Ces hors-la-loi doivent être appréhendés, traqués et traduits devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent de leurs actes. Car notre pays vient de loin. Nous devons préserver les acquis que nous avons aujourd’hui. Notre pays le Tchad aspire depuis une décennie à la paix et il devient alors conséquemment impératif de protéger, voire de chérir cette paix retrouvée », conclut-il.

Précisons, le Forum citoyen prévu du 27 au 29 novembre, est une initiative de certains partis politiques et mouvements de la société civile pour mettre autour d’une table les tchadiens léser au Forum national inclusif. »

Tchad : le gouvernement consulte les grévistes

Une rencontre entre les membres du gouvernement et la plateforme syndicale revendicative s’est tenue le 27 octobre 2020. Elle fait suite à l’observation de la grève d’avertissement entamé par les travailleurs du secteur public

Une grève générale est observée sur l’ensemble du territoire tchadien depuis le 28 octobre 2020. C’est une grève d’avertissement de trois jours, du 27 au 29 octobre 2020. Elle a été précédée d’un préavis de 6 jours donné par la plateforme syndicale revendicative qui regorge entre autres, l’UST, CIST, SYNECS, et SYMET. Les organisations syndicales ont décidé d’offrir un service minimum dans les hôpitaux.

Les grévistes  revendiquent le respect des engagements contenus dans l’accord du 9 janvier 2020. Précisément la levée du gel des effets financiers des avancements et reclassements et le payement des frais de transport de 2016-2019. La plateforme regrette que le gouvernement n’ait pas honoré à ses engagements.

La rencontre a été dirigée par Kalzeubé Payimi Deubet, ministre secrétaire général à la présidence de la République. Il a invité la plateforme à lever le mot d’ordre de grève. Il fait savoir les frais de transport seront payés avant décembre. Le secrétaire général à la présidence estime que cette grève ne devrait pas avoir lieu. Selon lui les points de revendication sont progressivement satisfaits et les parties doivent aboutir à un pacte social.

A l’issue des échanges avec le secrétaire générale à la présidence, le ministre des finances et du budget et le ministre de la fonction publique, la plateforme syndicale revendicative a fait savoir qu’elle adoptera une position commune sur les actions à venir depuis sa base avant de rendre compte.

Tchad : la confédération des travailleurs interpelle le gouvernement sur sa situation

A travers un communiqué rendu officiel le 28 septembre 2020, la Confédération libre des travailleurs du Tchad (CLTT) exhorte le gouvernement à agir le plus tôt possible afin d’améliorer la situation sociale des travailleurs

La confédération a dans sa note fait des prescriptions. Elle fait savoir que si ces recommandations ne sont pas appliquées,  elle se verra dans l’obligation de mener des actions syndicales d’envergures.

Ces recommandations sont entre autres ;

  • Le versement de quatre mois d’arriérés de salaires des médecins stagiaires, nouvellement intégrés ainsi que du personnel soignant malgré leur détermination et le risque encouru pendant la période de Covid-19 ;
  • La prise en compte des revendications des agents des Impôts et taxes concernant les produits des amendes et pénalités ;
  • Le versement des indemnités de déplacement des membres de la Commission Administrative Paritaire du Ministère de l’Education Nationale bloquant la gestion des carrières des enseignants depuis 2016:
  • Le versement des primes de transport des agents de l’Etat de 2016 et 2019:
  • Le respect de la levée du gel des effets financiers des avancements et reclassements contenue dans le Protocole d’accord du 09 janvier 2020 ;
  • Le versement des droits des travailleurs et travailleuses des institutions dissoutes telles que la Primature, le Collège de Contrôle et de Surveillance des revenus pétroliers.

Le non –respect de ces revendications peuvent impacter sur l’année scolaires qui se prépare et sur le fonctionnement de l’administration publique en générale, a précisé le communiqué qui porte la signature du secrétaire général de la CLTT, Brahim Saïd.

Tchad : un don d’une valeur de 17,5 millions en faveur des sinistrés

Dans le cadre du soutien aux victimes des inondations, les membres du gouvernement ont apporté leur soutien estimé à 17 500 000 au ministère de la santé publique et de la solidarité nationale

Pour soutenir les sinistrés des inondations, les membres du gouvernement ont offert des nattes, des couvertures et des bâches. La valeur de ces matériels est estimée à 17,5 millions de FCFA. La cérémonie de remise a eu lieu dans les locaux de l’Office nationale de la sécurité alimentaire (ONASA).

Remettant ces matériels aux responsables du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale, Lucie Beassoumda, ministre secrétaire générale du gouvernement a indiqué que le gouvernement reste très sensible aux couches vulnérables en cette période de pluies. Cet apport vient alléger la souffrance des sinistrés, ajoute-elle.

Le secrétaire d’État à la santé et à la solidarité Dr Djiddi Ali Sougoudi après avoir reçu les kits a relevé qu’ils viennent renforcer la capacité de prise en charge des sinistrés. Il a rassuré que la sous-commission mettra tout en œuvre pour la gestion équitable de ce don.

 

Tchad : le gouvernement et le Fagace renforcent leur coopération

Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) et le gouvernement  ont tenu une rencontre ce 8 août pour trouver les moyens devant répondre aux besoins des opérateurs économiques

Placé sous le thème : «Financement de l’économie tchadienne : quel rôle pour le Fagace », la rencontre s’est déroulée au siège de la BEAC de N’Djamena. Elle fait suite à la journée de promotion du Fagace. Présidée par la secrétaire d’Etat aux finances et au budget, Ndolenodji Alixe Naimbaye la réunion d’échanges techniques a connu la participation du gouvernement, des banques et des autres institutions financières.

Elle est placée sous le signe Placée sous le signe du renforcement de la coopération entre le Fonds et la République du Tchad. D’où la présence des partenaires économiques et des autorités politiques du Tchad.

La présente mission marque un tournant décisif dans les relations entre le Fonds et la République du Tchad. A travers les axes de développement conjointement retenus, et le Comité de suivi à mettre en place l’objectif majeur du Fonds est non seulement de renforcer la coopération avec le Gouvernement mais aussi de mieux répondre aux besoins essentiels des opérateurs économiques tchadiens afin, d’accélérer l’exécution des projets de développement, d’approfondir le dialogue avec le secteur privé, la société civile et les autres partenaires techniques et financiers, fait savoir le ministère des finances et du budget.

 

Tchad : Saleh Kebzabo condamne les manœuvres du gouvernement pour interdire sa marche

Le président de l’Union pour le développement et le renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo a précisé dans un communiqué ce 24 août qu’il ne renoncera pas à sa marche pacifique pour dénoncer les enlèvements contre rançon dans la province du Mayo Kebbi Est.

« Nous irons au contact des populations comme prévu », peut-on lire sur sa page Facebook le 22 août dernier. Il est revenu dessus ce jour à travers un communiqué dans lequel il fait savoir que le gouvernement a lâchement décidé d’interdire les marches que l’UNDR comptait organiser, pourtant dans le respect des lois et mesures officielles. L’UNDR a également dénoncé les « façons arrogantes » d’interdire toute sorte d’expression populaire et met en garde le gouvernement contre une explosion sociale difficile à maitriser.

Le parti politique d’opposition souligne qu’il est contre l’enlèvement des citoyens contre rançon dans le Mayo-Kebbi Est. Laquelle situation est récurrente depuis quelques années sans qu’une solution ne soit trouvée par les autorités en charge de la sécurité. De plus, le communiqué fait état de suspicion de complicité des forces de l’ordre. Il souligne qu’environ 50 millions de FCFA ont été extorqués à la population de ladite province cette année. A cela s’ajoute, les cas de pertes en vies humaines et des traumatismes causés à la population.

La marche pour la paix et la sécurité de l’UNDR fait savoir Saleh Kebzabo doit être organisée à Fianga, Pala, Lagon et Léré. Dans le communiqué, il s’interroge sur la crainte du ministre de l’intérieur, auteur de l’interdiction « sans raison » de la « marche symbolique pour demander plus de sécurité et de paix ».

L’UNDR estime que cette marche, au lieu d’être interdite, devrait être encadrée par les forces de l’ordre.

Tchad : des avocats s’insurgent contre la privation d’internet

Les défenseurs de la loi,  Me Frédéric Nanadjingue et Me Maxwell Loalngar ont organisé un point de presse le 4 août 2020, pour dénoncer la restriction d’accès aux réseaux sociaux à N’Djamena et la coupure d’internet dans le Tchad profond.

Ils font savoir que c’est une « violation de la liberté d’expression, de communication et d’information constitutionnelle consacrée ». Ainsi que des droits élémentaires du consommateur tchadien, protégé par la loi n°005/PR/2015. Les avocats estiment que l’Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique et (ANSICE) et l’agence nationale de sécurité (ANS) doivent user des mécanismes légaux et adaptés pour traquer les promoteur de la haine raciale, ethnique, tribale, religieuse, du terrorisme et l’usurpation de titre dans le cyber espace. « Cependant, en lieu et place de leur identification et de leur poursuite judiciaire, le gouvernement a arbitrairement décidé de ladite mesure hautement impopulaire », notamment la privation d’internet dans tout le pays, déplorent-ils.

Les protecteurs des droits de citoyens accusent les opérateurs de téléphonie mobile d’être de mèche avec le gouvernement pour priver le citoyen de son besoin élémentaire d’information.  Ils prennent à témoin, l’opinion nationale et internationale. Les défenseurs des droits regrettent que les opérateurs : « tenus à l’égard de leurs abonnés par les devoirs d’information et de loyauté », sont prompts à appliquer les mesures de restriction. « La violation de cette obligation légale les rend complices de cette injustice », ajoutent-ils

Toutefois, indiquent les avocats : « nous interpellons le gouvernement à prendre ses responsabilités face à la mauvaise utilisation des réseaux sociaux par l’entremise de l’ANSICE et de l’appareil judiciaire ; plutôt que de priver tous les citoyens quant à la jouissance de leur droit et liberté fondamentaux, en ce temps de la COVID 19 où communiquer entre les proches dispersés par les diverses mesures barrières est devenu une nécessité impérieuse ».

 

Tchad : voici le nouveau gouvernement d’Idriss Deby Itno

Dans la soirée du mardi 14 juillet 2020, le Chef de l’Etat Idriss Deby a procédé au remaniement du gouvernement. Des nouveaux ministres ont intégrés l’équipe, d’autres sont sortis, Deby a également fait appel à des anciens ministres

Par décret n°1572/PR/2020 portant remaniement du gouvernement tchadien, le président de République a réorganisé son équipe de 35.

Ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République : Kalzeubé Payimi Deubet

Ministère des Affaires étrangères : Amine Abba Sidick

Ministre de la sécurité publique et de l’immigration : Mahamat Tahir Orozi

Ministre de l’Administration du territoire et des Collectivités autonomes : Mahamat Ismael Chaibo

Ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement : Mahamat Zene Cherif

Ministre délégué à la Présidence, chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre : Mahamat Abali Salah

Ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale : Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul

Ministre de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits humains : Djimet Arabi

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : David Houdeingar Ngarimaden

Ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale : Dr. Issa Doubragne

Ministre des Finances et du Budget : Tahir Hamid Nguilin

Ministre des Postes et de l’Economie numérique : Dr. Idriss Saleh Bachar

Ministre des Infrastructures et des Transports : Ahmat Abakar Aguid

Ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique : Aboubakar Assidick Tchoroma

Ministre de l’Energie : Mme. Ramadou Mahamat Outoin

Ministre de la Fonction publique, du Dialogue et de l’Emploi social : Ali Mbodou Mbodoumi

Ministre de la Formation professionnelle et des Métiers : Mme. Achta Ahmat Breme

Ministre du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du secteur privé : Lamine Moustapha

Ministre de l’Hydraulique urbaine et rurale : Mme. Tahani Mahamat Hassan

Ministre de la Jeunesse et des Sports : Outoin Mohammed Dounga Christian

Ministre du Pétrole et des Mines : Oumar Torbo Djarma

Ministre de l’Aménagement du territoire, du développement de l’Habitat et de l’Urbanisme : Mme. Amina Ehemir Torna

Ministre de l’Agriculture : Abdoulaye Diar

Ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale : Selgué Nandé

Ministre de l’élevage et des Productions animales : Ahmat Mahamat Béchir

Ministre de l’Environnement et de la Pêche : Brahim Mahamat Djamaladine

Ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat : Patalet Geon

Ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance : Amina Priscile Longoh

Ministre secrétaire générale du gouvernement, chargée des relations avec l’Assemblée nationale et de la Promotion du bilinguisme dans l’administration : Mme. Mariam Mahamat Nour

Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères : Mme. Eveline Fakir

Secrétaire d’Etat à la Santé et à la Solidarité nationale : Dr. Djiddi Ali Sougoudi

Secrétaire d’Etat à l’Education nationale et à l’Education civique : Moustapha Mahamat Talgo

Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget : Alix Naimbaye

Secrétaire d’Etat à l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale : Dr. Abderahim Younous

Secrétaire générale adjointe du Gouvernement : Mme. Lucie Beassemda

Tchad-coronavirus : les éditeurs réclament un meilleur traitement

Une rencontre ce samedi 16 mai, a permis de passer au crible la situation des journaux et sites d’information privés du Tchad en cette période de coronavirus.

Les responsables de l’Association des Editeurs de la presse privée du Tchad (AEPT), du Patronat de la Presse Tchadienne (PPT), et de la Convention des Entrepreneurs de la Presse Privée du Tchad (CEPPT) ont tenu une réunion le samedi 16 mai 2020 à N’Djaména. La rencontre a permis de passer au crible la situation des journaux et sites d’information privés du Tchad en cette période de crise sanitaire liée à la Covid-19.

Les trois organisations s’indignent du comportement des membres de l’ancienne Cellule de veille et de sécurité sanitaire qui n’ont pas accordé une attention particulière à la presse tchadienne. Selon elles, la presse dans son l’ensemble, fait un travail remarquable dans la lutte contre la Covid-19.

A cet effet, l’AEPT, le PPT et la CEPPT demandent au comité de crise mis en place à travers le décret N°1001/PR du 15 mai ce qui suit :

  • L’implication des organisations des patrons et éditeurs de la presse dans la commission communication du comité de crise sanitaire ;
  • La dotation en matériels de sécurité sanitaire à toutes les rédactions de N’Djaména et des provinces ;
  • La subvention exceptionnelle aux organes de presse du Tchad pour leur permettre de faire face à la crise économique;
  • L’autorisation spéciale de circuler à l’intérieur du pays et les badges pour la collecte des informations et la distribution des journaux ;
  • La subvention des produits de la presse (journaux) aux bénéficiaires (lecteurs).

Dans l’espoir que leur appel soit entendu, les organes membres des trois organisations entendent continuer leur travail dans la mesure du possible. Au cas contraire, ils prendront des mesures adéquates allant jusqu’à la cessation du travail.

Tchad : Hissein Tahir Sougoumi quitte le gouvernement

Le Chef de l’Etat a mis fin aux fonctions du secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification du développement, Hissein Tahir Sougoumi, ce mardi 17 décembre 2019.

Un an et six mois, c’est le nombre de temps qu’a fait Hissein Tahir Sougoumi au poste de son secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification du développement. Le président de la république a mis fin à ces fonctions ce mardi 17 décembre 2019.

Jusqu’ici les raisons de l’éviction d’Hissein Tahir Sougoumi du Gouvernement demeurent inconnues. Mais il faut tout de même dire que lundi dernier, lui et le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne ont été brièvement placé en garde à vue dans les locaux des renseignements généraux. Ils regagner leur domicile puis leur bureau mardi matin. Les deux hommes repondaient à une convocation de la police judiciaire suite à une enquête de l’Inspection générale des finances (IGE) sur de présumés « détournements des deniers publics ».

L’on se demande si son départ du gouvernement n’aurait pas un rapport avec cette garde à vue. Rappelons que, Hissein Tahir Sougoumi a intégré le premier Gouvernement de la 4ème République au terme du remaniement du 18 juin 2018, avant de prêter serment trois jours plus tard devant la Cour suprême.

Le chef de l’Etat n’a nommé aucun remplaçant à ce poste.

Tchad : l’Etat cède un terrain à la BDEAC pour la construction de son siège

Le gouvernement a adopté le projet de décret portant cession à titre gracieux à cette institution, ce jeudi 07 novembre, lors du conseil des ministres.

Jeudi 07 novembre, le Gouvernement a adopté en conseil des ministres, un projet de décret portant cession à titre gracieux au profit de la représentation de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) au Tchad. Ce terrain de 2000m2, est situé au quartier commercial, dans la commune du 2ème arrondissement de N’Djamena.

Cette cession à titre gracieux qui est sollicitée dans le cadre de l’accord de siège signé entre le Tchad et la BDEAC permet à la Banque qui est présentement en location à la charge de l’État, de construire son siège et une résidence pour son personnel, précise le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Tibesti : une rencontre annoncée entre chefs traditionnels et membres du gouvernement

La ville de Bardaï servira de cadre à une rencontre qui réunira les membres du gouvernement et les chefs traditionnels de Tibesti le vendredi 25 octobre 2019.

Les sujets à l’ordre du jour ne sont pas encore précisés, mais vue les évènements de ces derniers jours, la situation sécuritaire sera certainement au centre des échanges. Ladite rencontre regroupera le gouvernement, les autorités provinciales et leaders traditionnels des provinces du Nord du Tchad, plus précisément à Bardaï, chef-lieu de la province de Tibesti.

Lors de son séjour au Bourkou et à Tibesti, notamment à la frontière avec la Libye, le ministre délégué à la Présidence de la République, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des victimes de guerre et des anciens combattants, Mahamat Abali Salah, a demandé l’implication de toutes les autorités traditionnelles et différents acteurs à cette rencontre.

Du côté de Bourkou, Les chefs de canton se sont engagés à prendre part massivement à la rencontre du 25 octobre prochain, et ont d’ailleurs annoncé une campagne de sensibilisation.

« Nous pensons dans les jours à venir être le chef-lieu de la zone avec toutes les autorités traditionnelles, avec mon collègue de l’Administration du territoire pour qu’au moins, ce travail (de sécurisation de la zone, Ndlr) soit porté aussi par la population », a indiqué le ministre Mahamat Abali Salah.

Tchad : le M12R lance un ultimatum au gouvernement

Dans une déclaration faite mercredi 04 septembre, par son porte-parole, Natoi-Allah, le mouvement donne douze jours au gouvernement pour l’application de ses revendications.

Le « Mouvement des 12 revendications » (M12R) a lancé une pétition qui a déjà récoltée 12000 signatures. Ce groupe exige du gouvernement l’application de ses revendications. Comme l’indique le nom du mouvement, ce sont au total 12 réclamations.

Il s’agit entre autres de la récupération des deniers détournés par les cadres et certains commerçants du MPS ; l’éradication immédiate de la cherté de vie au Tchad ; le rétablissement de bourses des étudiants tchadiens ; la construction des centres de santé et l’intégration sans discrimination des jeunes diplômés à la fonction publique.

Le mouvement demande également la restitution des sociétés tchadiennes acquises au Franc symbolique ; le paiement de tous les coupons des retraités tchadiens ; le dédommagement des victimes du régime d’Hissein Habré et la démission des députés illégitimes et illégaux de l’assemblée nationale.

Le M12R donne 12 jours au gouvernement pour respecter ses doléances. « Nous sommes 12.000 tchadiens signataires de ladite pétition. Nous sommes fidèles aux présentes revendications et attendons une réponse favorable du gouvernement dans un délai de 12 jours. Passé ce délai, nous userons de nos droits légaux par des actions citoyennes (marche pacifique et sit-in) sur le plan national en tant que mouvement des 12 revendications », a déclaré le Natoi-Allah.

Natoi-Allah a demandé à toutes les représentations diplomatiques du Tchad de « ne pas financer le processus » et de ne  » plus croire à la présente CENI ni au CNDP ».

Tchad : l’Etat cède 4000 m2 de terrain à la société tchadienne SAFA

Le Gouvernement a adopté mardi le 26 mars, un projet de décret soumis par le ministère de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, relatif à la cession à titre onéreux au profit de la Société tchadienne SAFA, d’un terrain de 4000 m2.

L’adoption intervient au cours du conseil des ministres. Le terrain est à détacher du titre foncier n° 625, Section I, îlot 11, situé à l’actuelle Cité Internationale des affaires, commune du deuxième arrondissement à N’Djamena.

« La proposition de cession dudit terrain, se justifie par l’adéquation entre les activités envisagées par la société et celles programmées sur ce site. La société Safa s’engage à remplir toutes ses obligations », précise le porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Le ministre n’a pas donné de détails sur les activités envisagées par la société.

 

Tchad : « les jours non prestés par les grévistes ne seront pas rémunérés »

C’est qui ressort d’un communiqué du gouvernement tchadien publié mercredi 03 juillet 2018.

La loi n°032, portant sur le régime de la grève au Tchad en vigueur dans toutes ses dispositions depuis mercredi 4 juin 2018. C’est la quintessence d’un communiqué du gouvernement rendu publique dans la soirée du mardi 3 juillet.

Dans ce communiqué, le Gouvernement accuse la plateforme syndicale revendicative de maintenir les travailleurs dans une impasse totale par des propositions irréalistes et insoutenables. Pour le gouvernement, cette manière d’agir peu orthodoxe vise à saper le bon fonctionnement de l’Etat et à remettre en cause la trêve sociale issue de l’accord du 14 mars 2018.

Face à cette situation, le gouvernement informe l’opinion nationale de l’application stricte des dispositions législations, conventionnelles et règlementaires relatives à l’exercice du droit de grève et, notamment l’application de la loi 032/PR/2016 du 30 décembre 2016 selon les termes du communiqué. Aux termes de cette loi, “les journées non prestées pour cause de grève ne donnent pas lieu à la rémunération.

Toutefois dans le souci constant de préserver la paix sociale, le gouvernement reste ouvert pour un dialogue franc et constructif, précise le communiqué.