Tchad : la nouvelle ministre du commerce prend fonction

Achta Djibrine Sy a prêté serment comme ministre du Développement industriel, commercial et de la Promotion du Secteur privé ce lundi 19 août 2019.

La prestation de serment a eu lieu à la cour suprême en présence du chef de l’Etat, chef du gouvernement Idriss Deby Itno. Huit jours après sa nomination, Achta Djibrine Sy, a pris fonction.

C’est le seul ministre dont la prestation de serment a été retardée (le 19 août 2019). Les autres ministres nominés ont été installés le 13 août dernier. Aucune explication n’a été donnée pour justifier ce retard.

Enseignement supérieur : 19 établissements privés fermés par le gouvernement

Après une décente sur le terrain, le ministre de l’enseignement supérieur a décidé de fermés 19 de ces instituts.

C’est par un arrêté signé le 19 août 2019, par Dr Houdeingar David Ngarimaden que ces 19 établissements privés d’enseignement supérieur seront fermés. Les motifs qui ont été évoqués sont entre autres la cessation d’activité ; l’insuffisance et/ou l’inexistence des infrastructures et équipements pédagogiques ; l’absence totale du corps enseignant permanent ; le non-respect des textes réglementaires et faux et usage de faux.

Selon l’article 2 de l’arrêté signé par le ministre David Houdeingar, les établissements concernés ne peuvent plus recruter de nouveaux étudiants à partir de l’année académique 2019-2020, et disposent d’un délai d’un mois à compter de la notification, pour déposer auprès de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS) tous les procès-verbaux des délibérations des examens de fin d’année depuis leur création.

La liste de ces établissements:

  1. Antenne AVD-Kélo ;
  2. Centre Supérieur des Sciences et Techniques pour le Développement (CSSTD) N’Djamena ;
  3. Ecole Supérieure d’Informatique et d’Electronique (EIE), antenne de Moundou;
  4. Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration (ESCA) de N’Djamena;
  5. ESPRIT de Laï ;
  6. Ecole Supérieure de Technologie, de Management ct de Gestion (ESTMG) de N’Djamena ;
  7. Institut de Formation en Administration des Sciences Techniques (FAST) de N’Djamena ;
  8. Institut Polytechnique Industriel (IPt) de N’Djamena ;
  9. Institut Supérieur des Sciences, d’Administration et d’Informatique Appliquée (ISADIA) de N’Djamena ;
  10. Institut Supérieur de Formation Professionnelle et d’Encadrement (ISFPE) de N’Djamena ;
  11. Institut d’Encadrement Supérieur en Génie Civil (IESGC) de N’Djamena ;
  12. Institut des Sciences et Techniques Appliquées (ISTA) de N’Djamena ;
  13. Institut Supérieur des Sciences Appliquées (ISTAP) de N’Djamena ;
  14. Institut Supérieur de l’Eau et de l’Environnement (ISEE) de N’Djamena ;
  15. Institut Supérieur Polyethnique La Référence (ISPR) de N’Djamena ;
  16. Institut Cheikh IJDEMI ;
  17. Institut Supérieur Polytechnique (ISP) de Moursal ;
  18. Institut Supérieur Polytechnique- La Sorbonne (ISP-S) de N’Djamena ;
  19. Institut Supérieur des Etudes et Techniques Agricoles et d’Economie Rurale (ISETAER).

Tchad : plus de 3 000 fonctionnaires seront privés de leur paie du mois d’août

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social a adressé une correspondance à son collègue des Finances et du Budget de suspendre les salaires de 3 356 agents.

Le service de la solde serait en train de rayer de la liste de paie ces agents de la fonction publique dans le cadre de l’assainissement du fichier. Ils viennent s’ajouter aux 1 904 agents qui s’étaient vus en février dernier, leurs salaires coupés pour faux diplômes.

Selon la correspondance du ministre de la Fonction publique, ces 3 356 agents ne se sont pas présentés auprès du cabinet d’audit des diplômes, après plusieurs relances. Ce sont 10 ministères qui sont concernés.

Il y a 2 648 agents du ministère de l’éducation nationale, 192 de la Santé publique, 172 des Finances et du Budget, 154 de l’Administration du Territoire, 140 de la Jeunesse, du Tourisme et de la Culture et cinq autres ministères.

Tchad : Idriss Deby Itno proclame trois mois l’Etat d’urgence à Ouaddaï et le Sila

Le président de la République après avoir séjourné pendant deux jours dans ces provinces, a décidé de proclamer l’état d’urgence.

La décision du chef de l’Etat Idriss Deby a été prise au cours d’une réunion qu’il présidait. Celle-ci arrive à cause des conflits inter communautaires qui sévissent à Ouaddaï et le Sila.

A Goz Beida, chef-lieu de la province de Sila, le président de la République Idriss Deby Itno a rencontré les leaders religieux, les jeunes leaders des associations de la société civile et les forces de défense et de sécurité.

Il a déploré les conflits inter communautaires que vivent les provinces dans ces deux zones. Idriss Deby a suspendu les chefs de Mouro et celui de Dadjo, les deux cantons qui sont les théâtres d’affrontement.

Le chef de l’État a également interdit la circulation des motos à savoir le Sila et le Ouaddaï.

Lutte contre l’apatridie au Tchad : le HCR entend réduire le phénomène

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), en partenariat avec le ministère de la Justice, a organisé au Cefod, une journée de sensibilisation des acteurs de la société civile tchadienne sur la lutte contre l’apatride.

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés s’est vue confier par l’Assemblée générale des Nations unis le mandat de coopérer avec les gouvernements pour prévenir et réduire l’apatridie de même que protéger des droits des personnes apatrides. C’est dans ce cadre que la représentation du HCR au Tchad a organisé ce 15 août cette journée de sensibilisation des acteurs de la société civile tchadienne sur la lutte contre l’apatride.

La journée vise à sensibiliser tous les acteurs sur les risques d’apatridie et la nécessité de résoudre les situations de risque d’apatridie existantes.

L’apatridie par définition est la condition d’une personne qui n’est reconnue par aucun État comme son citoyen. De ce fait, un apatride est une personne qu’aucun État ne reconnait comme son ressortissant par application de sa législation. C’est donc une personne sans nationalité.

Pour le représentant du HCR au Tchad, Mbili Ambaoumba « le crédo du HCR aujourd’hui est qu’ensemble, nous pourrons éradiquer l’apatridie d’ici 2024. Seulement pour parvenir à cet objectif, il revient d’abord aux différents gouvernements d’opérer des reformes juridiques et politiques nécessaires sur la question d’apatridie ».

Il est indispensable sur le plan national que le Tchad fournisse plusieurs efforts face au défi que connait le système national d’état civil et l’accès aux documents d’identité. A ce jour, il faut relever tout de même que quelques projets ont été réalisés en matière de lutte contre l’apatride.

Au titre de ces efforts, l’on peut citer la décision de rendre gratuite la délivrance des jugements supplétifs aux enfants réfugiés nés au Tchad entre 2002 et 2015 et à risque d’apatridie. Il y a également la délivrance de plus de 60 000 actes de naissances aux enfants dans le cadre du projet d’appui à la citoyenneté et de la prévention de l’apatridie.

Tchad : deux journalistes accusés de diffamation

Martin Inoua Doulguet et Abderaman Koyom, respectivement directeurs de publication du journal Salam Info et Le Moustik sont déférés ce 16 août à la maison d’arrêt de N’Djamena.

La nouvelle est tombée, Martin Inoua Doulguet et Abderaman Koyom sont inculpés pour diffamation. Ils ont été convoqués par le procureur de la République ce matin du 16 août 2019.  Les deux directeurs de publication se sont présentés et le parquet les a notifié qu’ils ont diffamé une ancienne ministre.

Ils seraient aussi tombés sous le coup de la loi de la cybercriminalité.

Tchad : vers la création d’une police sanitaire

Le projet de décret y réfèrent a été examiné et adopté à cet effet lors du conseil des ministres, tenu le 15 août 2019.

Le gouvernement tchadien entend se doter d’une police sanitaire. Cette initiative viendra assurer la protection de la population. C’est en présence du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, que le projet de décret est examiné et adopté à cet effet lors du conseil des ministres, tenu le 15 août 2019.

Le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement de la police sanitaire en République du Tchad faisait partie des quatre autres projets de textes examinés et adoptés au conseil des ministres.

La police sanitaire aura pour objectif de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations par le renforcement des textes législatifs et réglementaires dans les domaines les plus sensibles. Il s’agit notamment de : l’hygiène de l’habitat, l’hygiène environnementale, les établissements scolaires et sanitaires, les voies et places publiques, les marchés, la pollution en milieu naturel, la vente illicite des médicaments, tabac et autres substances dangereuses.

« Pour plus d’efficacité et pour une meilleure protection de la vie de la population, cette police sanitaire qui est une innovation que les autorités veulent apporter au secteur de la santé, regroupera plusieurs ministères et institutions du pays en vue de fusionner les énergies » explique le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hisseine, au cours du compte rendu du conseil.

Tchad : Idriss Déby Itno promet l’intégration de 20 000 diplômés 2020

Une annonce faite à l’occasion de la cérémonie de présentation officielle des médecins tchadiens formés au Cuba.

Ce sont 20 000 diplômés en chômage qui seront intégrés dans la fonction publique en 2020. C’est la promesse faite par le président de la république tchadienne, Idriss Déby Itno, à l’occasion de la cérémonie de présentation officielle des médecins tchadiens formés au Cuba ce 16 août 2019.

Idriss Déby Itno l’a d’ailleurs prescrit au ministre de la Fonction publique. Le chef de l’Etat a annoncé la levée du gel d’intégration à la Fonction publique.

Tchad : le CPRAD/T vole au secours des débrouillards

Depuis plusieurs années, le centre soutient plusieurs jeunes issus des couches défavorisées. Il facilite leur insertion socio-économique et culturelle par la création des activités génératrices.

Le centre pluridisciplinaire pour la recherche et l’action en matière de développement du Tchad (CPRAD/T) est créé en 2012. Il situé au quartier Diguel dans le 8e arrondissement dans la capitale. Ce centre offre une possibilité aux personnes venues du monde rural d’avoir une activité.

Ces jeunes pour la plupart sont venus des régions du Guéra, de Batha, du Lac, du Kanem, du Hadjer-Lamis et du Barh el Gazal, les deux Logones ainsi que du Moyen-Chari pour bénéficier de l’appui du centre en logement, en encadrement et un appui aux activités génératrices de revenus.

Pour faciliter leur insertion socio-économique, CPRAD/T a mis à leur disposition des porte-tout à long et court bras. Ces personnes démunies manient ces porte-tout pour exercer quelques activités génératrices pour pouvoir se prendre en charge.

Les porte-tout à court sont déployés pour offrir un service logistique à la population N’Djamenoise. Ces jeunes sont visibles dans les marchés de la ville avec les porte-tout colorés en vert. Pour les porte-tout à long bras, ils sont utilisés pour vendre de l’eau dans les ménages.

Ces moyens de transport étaient au prix de 500 à 1 000FCFA journalier. Mais pour soutenir ces jeunes, le centre les met à leur disposition au prix de 300 FCFA. En plus de cela, ceux qui sont sans abri sont logés dans le centre.

Un bénéficiaire du centre interrogé par Tchadinfos.com fait savoir qu’il réside à N’Djamena depuis quatre grâce aux moyens mis à la disposition des jeunes par le CPRAD/T.

Les œuvres du centre sont plus visibles dans les marchés de Dembé, Diguel Angabo et Walia .

Une assistance à la gente féminine.

Le centre soutient aussi les activités des femmes démunies, ces dernières sont en majorité les veuves et les filles mères qui se lancent dans la vente des nourritures dans les carrefours la nuit. Pour cela, une équipe les appuie avec un service logistique à bas prix. Ces femmes finissent leurs activités tard. Donc à la fin, les porteurs du CPRAD/T viennent les aider à rentrer leurs matériels.

Un nouveau local pour couvrir le 9e arrondissement.

Les demandes se font de plus en plus pressantes et le local du centre à Diguel est incapable de satisfaire toutes ces demandes.   L’ambition du CPRAD/T c’est d’agir ensemble avec ces jeunes pour une transformation multidimensionnelle dans leurs communautés respectives sans exclusion. Le centre s’est procuré un nouveau local au quartier Walia. Pour le moment, le terrain est en train d’être aménagé pour prendre en charge 50 jeunes démunies avec leurs porte-tout.

Par ailleurs, Dr Apollinaire Rititingar avoue que le centre est manqué de partenariat de même de financement. Le centre qu’il dirige ne vit de ses ressources personnelles. Si les autorités et les ONG en charge peuvent voler au secours de ces jeunes qui ont besoin d’une assistance, plaide-t-il.

Tchad : la nouvelle ministre de la formation professionnelle prend fonction

Chamsal-Houda Abakar Kadade a été installée dans ses nouvelles de ministre de la Formation professionnelle et des Petits métiers, ce mercredi 14 août 2019.

Nouveau défi pour Chamsal-Houda Abakar Kadade. Vingt-quatre (24) heures après sa prestation de serment, la ministre a été installée ce matin au ministère de la Formation professionnelle et des Petits métiers.

Elle vient remplacer à ce poste Madjidian Padja Ruth, qui a passé 16 mois à la tête du département en charge dudit ministère. C’est le 11 août dernier que, Chamsal-Houda Abakar Kadade a été nommée à la suite d’un remaniement du gouvernement.  La ministre sortante présidera désormais les réunions au ministère de la Production, de l’Irrigation et des Équipements agricoles dont elle a été secrétaire d’état à l’agriculture en 2013.

Une fois installée, Chamsal-Houda Abakar Kadade a interpellé ses collaborateurs à travailler en symbiose pour l’atteinte des objectifs que s’est fixé le ministère. « La mission qui m’est confiée en me portant à la tête de ce ministère dans le cadre de la glorieuse marche vers un Tchad dans lequel le combat pour parvenir à l’autonomisation de la femme est devenu une lutte collective », a dit la ministre.