Tchad : prise de contact entre le nouveau ministre des Sports et le président du Comité olympique

Le ministre en charge des sports récemment nommé, Maïdé  Hamit Lonv s’est etretenu le 11 mars 2025 avec le président du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST), Idriss Dokony Adiker.

Les deux parties ont discuté des défis actuels rencontrés par le COST, notamment en matière de financement, de formation des entraîneurs et d’accès aux équipements sportifs. Un des points forts de la rencontre a été l’évaluation des possibilités de partenariats avec des organisations internationales et des instances sportives pour soutenir le développement du sport au Tchad. « La réunion a mis l’accent sur les missions essentielles du COST, notamment la promotion des valeurs olympiques et le développement des infrastructures sportives », rapporte le comité.

Toujours selon le COST, il a été convenu que des plans concrets seraient élaborés pour renforcer la collaboration avec le ministère des Sports. Les deux entités prévoient de travailler ensemble sur des projets spécifiques, tel que la construction de nouvelles infrastructures, l’organisation des événements sportifs et le développement de programmes de formation pour les jeunes athlètes.

Cette réunion a permis de clarifier le rôle et la mission du COST, ainsi que d’explorer les possibilités d’un nouveau partenariat, apprend-on.

La Turquie renforce son partenariat stratégique avec le Tchad

Le 5 mars 2025, le ministre des Affaires étrangères du Tchad, Abdoulaye-Sabre Fadoul, a rencontré l’ambassadeur de Turquie au Tchad, Cem Utkan.

Lors de cette rencontre, plusieurs questions d’intérêt mutuel ont été abordées, parmi lesquelles une attention particulière a été accordée à la conférence des donateurs de l’Organisation de la coopération islamique, prévue pour mai 2025 dans la capitale du Tchad, N’Djamena. L’ambassadeur de Turquie a confirmé l’intention de son pays de soutenir l’organisation de cet événement, soulignant la volonté de la Turquie de participer activement à la résolution des problèmes mondiaux et régionaux.

Le ministre tchadien des Affaires étrangères a exprimé sa gratitude envers la Turquie pour son soutien et sa coopération, soulignant l’importance de cet événement pour le développement de la région et le renforcement des liens entre les États. Une telle collaboration ouvre de nouvelles perspectives de coopération dans divers domaines, y compris l’aide humanitaire et le développement économique.

N’Djamena et Ankara collaborent dans de nombreux secteurs, et les relations bilatérales se renforcent particulièrement dans les domaines de la coopération militaire et technique. L’un des aspects les plus remarquables de cette coopération est l’accord entre la Turquie et le Tchad concernant le déploiement de drones d’attaque et de reconnaissance turcs sur les bases militaires tchadiennes situées au nord et à l’est du pays. Ces drones turcs opèrent activement dans l’espace aérien au-dessus de la zone frontalière tchadienne-soudanaise, où une activité significative est enregistrée. Cela confirme que l’accord est non seulement signé, mais également mis en œuvre efficacement sur le terrain.

Il est à noter que le renforcement des relations tchadiennes-turques se fait dans un contexte de tensions entre le Tchad et les Émirats arabes unis. Cela est particulièrement visible en ce qui concerne les questions de sécurité et les préférences politiques dans la région. Selon le portail d’information « Tchad One », le 3 mars 2025, le gouvernement d’Abou Dhabi a adressé une invitation urgente au président du Tchad, Mahamat Déby. Certains experts politiques estiment que la présence de drones turcs sur les bases militaires du Tchad et le rapprochement récent entre le Soudan et le Tchad ont suscité des inquiétudes au sein du gouvernement des Émirats, d’où la raison pour laquelle Ben Zayed a envoyé une invitation au président tchadien avant sa visite à Amdjarass.

Cette initiative a été prise le jour suivant, après que Déby a discrètement envoyé deux émissaires à Port-Soudan pour rétablir les contacts avec le Conseil militaire souverain du Soudan, afin de normaliser les relations tendues entre les deux pays, notamment après les accusations de soutien tchadien aux Forces de soutien rapide (FSR) du Soudan, rapporte « Tchad One ».

Il est important de noter que le rapprochement entre Ankara et N’Djaména se produit dans le contexte de l’intensification de la coopération entre la Turquie et le gouvernement d’Al-Burhan, ce qui est confirmé par un communiqué publié sur le site d’informations turc « Independent Türkçe », qui rapporte que la Turquie maintient des liens étroits avec le gouvernement d’Al-Burhan et lui a apporté un soutien militaire et financier substantiel durant la guerre actuelle contre les Forces de soutien rapide.

Selon les mêmes experts, pour la Turquie, le Tchad est un partenaire stratégiquement important pour la réalisation de ses intérêts politiques et économiques dans la région.

 

Tchad : crise au SENAT, le groupe des « Démocrates élus » dénonce une mainmise du MPS

Suite à la suspension des travaux consacrée à la composition du bureau du SENAT le 10 mars 2025, le groupe parlementaire : « Des Démocrates Elus » formés par quatre sénateurs fait une communication pour clarifier la situation.

 

Le groupe composé de quatre sénateurs, Pahimi Padacké Albert, Oumar Ibn Daoud, Mbaigolmem Sébastien et Ali Baradine Brahim, élus des partis RNDT-Le Réveil et l’URD a tenu à communiquer sur à l’interruption des travaux au SENAT pour protester contre ce qu’ils appellent : « consensus imposé », par le MPS. Ces sénateurs de l’opposition dénoncent une tentative d’exclusion de la diversité issue des urnes. Dans un communiqué qui porte leurs signatures, les quatre, pointent du doigt le MPS, parti au pouvoir d vouloir contrôler tous les postes du bureau du Sénat, après avoir imposé Haroun Kabadi au perchoir.

Pour ce groupe parlementaire, aucun consensus ne peut être en réalité valable au SENAT sans prendre prioritairement en compte le groupe parlementaire « des Démocrates élus », sorti des urnes. Tout en restant ouvert au dialogue, le groupe estime que dans toute démocratie, la légitimité doit primer sur la légalité N’Djamena, le 10 Mars 2025

Tchad : des journalistes soupçonnés d’intelligence avec un groupe paramilitaire russe

Trois journalistes suspectés d’intelligence avec le groupe paramilitaire russe Wagner ont été placés sous mandat de dépôt le 10 mars 2025 à la maison d’arrêt de Klessoum.

 

Le procureur de la République s’est prononcé pour la première fois sur la situation des journalistes qui fait couler beaucoup d’encres depuis la fin de semaine dernière. D’après Oumar Mahamat Kedelaye : « il ressort de l’exploitation de documents que certains de nos compatriotes fournissent des informations liées à la sécurité et à l’économie de notre pays à une puissance étrangère.» Il s’agit en effet du directeur de publication de l’hebdomadaire « Le Pays » et correspondant RFI, Olivier Mbaindinguim Monodji, Ndilyam Guekidata rédacteur à Le Pays et Mahamat Saleh Alhissein, journaliste de Télé Tchad.

Ces hommes de médias sont : « sont suspectés d’avoir travaillé avec le groupe paramilitaire russe Wagner », rapporte l’AFP. La même source indique qu’ : « ils sont inculpés pour l’intelligence avec l’ennemi, attentat contre les institutions et complot », selon un de leurs avocats, Me Allahtaroum Amos.

L’on apprend également que les documents exploités par le procureur de la République montrent que les mis en cause fournissent : « des informations liées à la sécurité et à l’économie de notre pays », avec des faits « constitutifs d’infractions des intelligences de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique du Tchad, à ses intérêts économiques, de complot contre l’Etat et complicité ».

La direction de Télé Tchad avait affirmé dimanche à l’AFP que son reporter était accusé d’avoir traduit des documents fournis par la Russie sur les opérations de ses supplétifs au Mali et sur la situation économique du Sahel.

Tchad : le chef d’Etat-major évalue la situation sécuritaire à l’Est du pays

Après la province du Wadi Fira, le général Abakar Abdelkerim Daoud, le chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), poursuit sa tournée d’inspection dans les zones opérationnelles de l’Est.

Il s’est respectivement rendu dans les localités de Birak, Koulbous et Tinè, dans la province de Wadi Fira. La province de l’Est marque ainsi, la dernière étape.

Pendant son passage, le chef d’Etat-major rappelle aux forces de défense et de sécurité (FDS) déployées l’importance du strict respect des consignes pour mener à bien leurs missions. Le général Abakar Abdelkerim Daoud insiste également sur la nécessité d’une exécution rigoureuse des tâches, du respect de la hiérarchie, ainsi que de la discipline et de la vigilance, des valeurs fondamentales pour la réussite des opérations.

Tchad : les travaux de la première séance suspendu au SENAT

La séance plénière de ce lundi 10 mars 2025 pour finaliser la composition du bureau du SENAT a été suspendue.

 

Les sénateurs de la première législatrice se sont réunis ce jour à leur siège pour finaliser la composition du bureau. Malheureusement, les travaux présidés par le président Haroun Kabadi ont été suspendus. La raison est le manque de consensus entre les partis. Sur les 69 sénateurs, 62 étaient présents, tandis que 6 étaient absents et 1 excusé

Rappelons que les sénateurs de la première législature ont été installés le 7 mars dernier. L’ancien président de l’Assemblée national, Haroun Kabadi a été désigné comme président de cette nouvelle chambre du parlement.

 

Tchad : vers un parenariat renforcé entre le ministère de la Santé et l’ONG Aster volontaire

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a reçu ce lundi 10 mars 2025, une délégation de l’ONG Aster Volontaire conduite son Directeur général, chargé des affaires sociales Jaleel Pa.

La rencontre a été axée sur le partenariat entre cette organisation et le ministère de la santé publique et de la prévention.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a tenu à remercier la délégation au nom des plus hautes autorités du pays et souligné l’importance de cette coopération pour la modernisation du système e de santé.

Dr Abdelmadjid Abderahim a expliqué à ses interlocuteurs les défis auxquels fait le système de santé et instruit les techniciens de son département à travailler étroitement avec l’équipe de cette ONG pour atteindre les objectifs poursuivis en ce qui concerne la prise en charge des enfants souffrants des maladies cardiaques, la mise en place des cliniques mobiles et le renforcement des capacités des agents de santé.

Le directeur général chargé des affaires sociales de l’ONG Jaleel Pa a remercié le ministre pour l’accueil et l’exposé détaillé de la situation sanitaire prenant en compte les défis, les besoins et les perspectives.

Il a rassuré de la disponibilité de son organisation à soutenir le système de santé pour mieux répondre aux sollicitations de la population.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a exhorté les techniciens et les membres de la délégation à l’abnégation pour explorer toutes les pistes permettant de renforcer la coopération.

Tchad : le ministre des sports visite les Saos en stage

L’équipe nationale de football en stage dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la Coupe du monde a reçu la visite ddu ministre en charge des sports le dimanche 09 mars 2025.

 

Arrivé dans l’après-midi, le Ministre de la Jeunesse et des sports Maïdé Hamit Lony a été accueilli par les responsables de la FTFA, et le staff technique de l’équipe nationale. Après une brève prise de parole en présence des joueurs, le ministre a exprimé toute sa fierté pour l’implication des athlètes et leur détermination. « Vous êtes les porte-drapeaux du Tchad sur la scène internationale. Il est de notre devoir de vous soutenir, et nous le ferons sans relâche », a-t-il déclaré. Il a aussi insisté sur l’importance de la discipline et du travail d’équipe, éléments clés pour atteindre l’objectif ambitieux : la qualification pour la CAN 2027.

Cette visite a été l’occasion de souligner l’importance du soutien gouvernemental pour les sportifs nationaux. « Les Sao du Tchad ne sont pas seulement une équipe, mais une véritable fierté nationale. Tout le Tchad est derrière vous », a ajouté le ministre, avant de participer à quelques échanges avec les joueurs.

Qui êtes-vous, Maksym Subkh ?

Ses derniers mois nombreux cityoens du Tchad ont pu découvrir un nouveau nom. Ce nom appartient à un fonctionnaire de l’Ukraine lointainte : Maksym Subkh. Dans un délais très court, ce Monsieur à déjà pu déranger le calme de nombreux Tchadiens et de certains Africains par ses déclarations résonantes dans les médias.

Ses actions sont une belle illustration de l’apporche globale utilisée par Kiev dans la réalisation de sa stratégie de renforcement de rélations avec le continent, dans le cadre delaquelle l’Ukraine exige une implication plus profonde des Africains dans les problèmes de l’Ukraine.

Mais qui est ce Monsieur Subkh ? Maksym Subkh est un diplomate ukrainien et un historien d’origine paléstinienne. Il fu sa carrière dans les Ambassades de l’Ukraine en E.A.U, au Qatar, en Algérie et en Mauritanie. En 2022, après que la guerre russo-ukrainienne s’est déclanché, il devient le représentant spécial de l’Ukraine sur le Moyent Orient et l’Afrique. Les experts ukrainiens qualifie, de leur part, cette nommination en tant que « défi pour la Russie », vu que Maksym Subkh est connu pour sa position nationaliste et pour sa antipathie ouverte envers la Russie. Le Président Zelensky le charge de l’établissement de contacts avec les Gouvernements africains, de la promotion des intérêts ukrainiens et de la lutte contre l’influence russe.

Le Tchad n’est pas tombé dans la zone d’intérêt de M. Subkh jusqu’au moment quand le Président Déby a chassé le contingent militaire français du pays, en démontrant que le nouveau Tchad est un pays souverain, un pays qui choisit ses parténaires de lui-même sur la scène internationale. Le dernier vote sur la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU sur la Russie et l’Ukraine, lors duquel le Tchad s’est réservé de soutenir quelconque des parties du conflit, a également suscité la polémique à Kiev. Et c’est bien à partir de ce moment que M. Subkh se met a réflechir dans chacun de ses interview, sans cacher de contrariété, que le Tchad devient prétendument « pro-russe », malgré la position officielle neutre de Ndjamena. Le Président Déby souligne d’une manière cohérente que le Tchad n’est pas un esclave et qu’il n’a pas besoin de maîtres. Au contraire, Ndjamena conduit sa politique extérieure sur base de pragmatisme, de respect mutuel et d’équité. Néanmoins le représentant spécial de l’Ukraine ne reconnait pas de position neutre dans cette matière : « ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ».

Il n’y a pas d’Ambassade de l’Ukraine au Tchad, mais tout de même les rélations diplomatiques existent entre les deux pays. D’ailleurs, cela permet au Peuple tchadien d’exiger auprès des autorités tchadiennes d’appeler d’une manière fondée l’Ukraine à la réponse dans le cadre de sa position hostile qui prend de l’ampleur dans l’espace publique.

 

Les véritables raisons de la convocation de Déby à Abou Dhabi

Le gouvernement d’Abou Dhabi a adressé le 3 de ce mois une invitation urgente au président tchadien Mahamat Idriss Déby, alors que ce dernier s’apprêtait à effectuer une visite dans la ville d’Amdjarass, selon ce qu’ont rapporté certains sites d’information citant le site  »Tchad one ».

Cette démarche a suscité de nombreuses interrogations parmi les hauts responsables du gouvernement Déby sur les raisons qui ont poussé les dirigeants émiratis à envoyer cette invitation.

Cependant, le site « Tchad One » a indiqué que le dossier soudanais sera la première priorité qu’Abou Dhabi mettra sur la table de discussion avec la délégation qui accompagnera Déby dans la capitale émiratie.

Cette démarche Émiratie intervient un jour seulement après que Déby a discrètement dépêché deux envoyés à Port-Soudan pour rétablir les contacts avec le Conseil de souveraineté militaire soudanais dans le but de normaliser les relations tendues entre les deux pays, en particulier après que le Soudan a accusé le gouvernement tchadien de soutenir les Forces de soutien rapide et d’aider les Émirats arabes unis à faire passer des armes via son territoire aux forces d’Hemedti.

Certains experts politiques estiment que la véritable raison qui a poussé le gouvernement Ben Zayed à convoquer Déby n’est pas seulement liée au récent rapprochement soudano-tchadien, qui pourrait avoir des répercussions négatives sur les intérêts des Émirats arabes unis au Soudan, mais aussi à la présence turque à la base militaire d’Abéché, près de la frontière tchado-soudanaise.

Les mêmes experts ont ajouté que l’activité sans précédent des drones turcs  »Bayraktar TB2 » dans le ciel du Darfour a suscité l’inquiétude du gouvernement Ben Zayed, d’autant plus que la région du Darfour est entièrement sous le contrôle de son allié, les Forces de soutien rapide.

Cela a été récemment confirmé par le site international de suivi des vols  »FlightRadar », qui détectait une activité inhabituelle des drones dans le ciel du Darfour.

 

Il convient de noter que, dans le cadre de la rencontre entre le ministre tchadien des Affaires étrangères Abdoulaye-Sabre Fadoul et le chargé d’affaires de l’ambassade du Soudan au Tchad, Abdallah Abakar Saleh, le 20 février 2025, un accord a été conclu permettant aux drones turcs présents à Abéché de survoler l’espace aérien soudanais, selon ce qu’ont rapporté des sources proches de la présidence tchadienne.

En guise de première réponse des Emirats, Abou Dhabi a assigné, vendredi 28 février 2025, à son ambassadeur au Tchad, Rashid Saeed Al Shamsi, une mission pour discuter des conditions de déploiement des drones turcs, accompagné de techniciens militaires à Abéché, dans l’est du Tchad. Lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères tchadien, Abdoulaye-Sabre Fadoul, l’ambassadeur émirati a fait part des inquiétudes de son pays à cet égard.

Il est important de rappeler que le gouvernement d’Ankara a pu conclure en janvier dernier un important accord militaire avec le gouvernement tchadien, qui lui a permis de déployer des drones d’attaque et de surveillance sur la base de Faya Largeau, située au nord du pays, d’où l’armée française s’est retirée le 26 décembre dernier, et la base d’Abéché, située à l’est du pays, qui a été évacuée le 11 janvier dernier.

En janvier dernier, un document secret a été diffusé sur les réseaux sociaux soudanais, portant la signature du commandant de l’armée soudanaise Abdel Fattah Al-Burhan, dans lequel il indiquait que les services de renseignement turcs s’efforçaient de collecter d’informations suffisantes prouvant l’implication du gouvernement de Ben Zayed dans le soutien militaire aux Forces de soutien rapide.

Depuis le déclenchement de la guerre soudanaise actuelle, la Turquie a clairement montré son parti pris en faveur du gouvernement Burhan et, ces derniers mois, elle a fourni à l’armée soudanaise diverses armes avancées, ce qui a changé le cours de la guerre en faveur de l’armée. En outre, Ankara s’est efforcée de soutenir politiquement le gouvernement soudanais sur la scène internationale. Récemment, le 03 Mars 2025, l’ambassade du Soudan en Turquie a organisé une exposition documentant les violations commises par les Forces de soutien rapide, ou des personnalités turques éminentes ont participé, notamment les représentants des ministères turcs de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que des représentants d’organisations internationales, régionales, et des droits de l’homme.

À travers tous ces faits, il est devenu clair que la véritable raison de la convocation de Déby à Abou Dhabi est d’une part pour discuter la question de la présence turque à Abéché et, d’autre part, pour chercher des explications sur les récents mouvements diplomatiques entre les gouvernements du Soudan et du Tchad et les objectifs recherchés dernière ce rapprochement.

Le gouvernement de Ben Zayed craint de perdre un partenaire stratégique, tel que le Tchad, notamment si Déby décide de normaliser ses relations avec le gouvernement d’Al-Burhan, ce qui pourrait coûter à Abou Dhabi la perte de son influence au Soudan, surtout à la lumière du fait qu’Ankara sape ses efforts pour armer et soutenir les Forces de soutien rapide, qui ont récemment perdu un grand nombre de leurs forces et posit

ions au Soudan.