L’annonce a été faite à Abu Dhabi au cours des travaux de la 10ème assemblée générale de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables et du 7ème cycle de la facilité de projet IRENA/ADFD.
Le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFD) a annoncé lundi l’allocation d’environ 105 millions de dollars à huit projets d’énergies renouvelables dans les pays en développement.
Au Tchad, le prêt ADFD de 15 millions de dollars contribuera à la construction d’une centrale solaire de 6 Mw. Le projet devrait bénéficier à plus de 215 000 personnes dans six villes.
Des projets vont également être financés à Antigua-et-Barbuda, au Burkina Faso, à Cuba, aux Maldives, au Népal, à Sainte-Lucie et à Saint-Vincent-et-les Grenadines.
Le ministre de l’Energie et du Pétrole, Mahamat Hamid Koua et l’ambassadeur du Tchad aux Emirats Arabes Unis, Zakaria Idriss Déby ont défendu le dossier du Tchad après trois heures d’échanges.
« Le gouvernement de la République du Tchad a considérablement amélioré le cadre juridique, institutionnel et réglementaire, libéralisant ainsi complètement ce secteur afin d’attirer un grand nombre de partenaires techniques et financiers, en vue de son développement », a déclaré le ministre de l’Energie et du Pétrole, Mahamat Hamid Koua, au cours des assises.
« Les nouvelles dispositions fiscales qui ont été prises au Tchad en matière d’énergies renouvelables, n’existent presque nul par ailleurs car le gouvernement a décidé d’exonérer de droits de douanes tout ce qui est énergies renouvelables. En plus de ça, des entreprises qui s’installeront et ceux qui auront des projets vont être exonérées de tout une batterie d’impôts pendant cinq ans », a ajouté le ministre.
Mohammed Saif Al Suwaidi, directeur général de l’ADFD, a déclaré que cette annonce « réaffirme les efforts majeurs des Émirats arabes unis et de l’ADFD pour lutter contre les effets du changement climatique en stimulant un développement robuste dans le secteur mondial des énergies renouvelables. L’attachement du Fonds à cette priorité a amélioré les perspectives de croissance à long terme et produit des avantages socioéconomiques pour des millions de vies, conformément aux objectifs nationaux des pays bénéficiaires. »
Plus de 1500 délégués de plus de 160 gouvernements, le secteur privé et la société civile se sont réunis du 11 au 12 janvier 2020 à Abu Dhabi pour discuter des principaux problèmes de la transition énergétique mondiale et tracer la voie à suivre pour l’Agence IRENA.