Tchad : la SNE réclame plus de 100 milliards de FCFA à l’Etat (Enquête)

Des factures impayées de la Société nationale d’électricité (SNE) par les structures de l’Etat et ses démembrements plongent la société dans une léthargie financière. La SNE attend de son propriétaire, l’Etat, plus de 100 milliards de francs CFA. Dans le cadre du dossier consacré à cette société, voici ce qui résulte de l’enquête sur les créances de cette société.

L’Etat, l’unique actionnaire de la Société nationale d’électricité (SNE), s’avère aussi être le mauvais payeur. Fin août 2017, les impayés de l’Etat et ses démembrements s’élèvent à plus de 91 milliards Fcfa. Les 15% de ce montant sont dus à l’inaccessibilité de certains édifices publics ou l’absence de compteurs sur des points de livraison. Ce montant ne fait qu’accroître depuis lors d’un milliard de franc CFA par mois.

En plus de l’administration publique qui arrive en tête avec sa lourde consommation non honorée, ce sont les démembrements de l’Etat qui ont une autonomie de gestion qui refusent de payer leurs factures d’électricité.

LIBELLÉ SOLDE
HOPITAL MODERNE (Renaissance)  1 105 954 029 Fcfa
HOPITAL DE LA MERE ET DE L’ENFANT 1.630.998.745 Fcfa
HOPITAL GENERAL DE REFERENCE 974.726.343 Fcfa
ASSEMBLEE NATIONALE 2.165.218.913 Fcfa
COURS SUPREME 439.970.118 Fcfa
SOTEL TCHAD 1.990.741.155 Fcfa
STATIONS DE POMPAGE (STE) 11.593.745.624 Fcfa
MUSEE et BIBLIOTHEQUE NATIONALE 1.143.247.917 Fcfa
ABATTOIRS FRIGORIFIQUE DE FARCHA 645.451.900 Fcfa
LABORATOIRE DE FARCHA 831.225.094 Fcfa
TOTAL 22.521.279.838 Fcfa

L’Assemblée nationale doit 2 165 218 913 Fcfa, l’hôpital de la Renaissance 1 105 954 024 Fcfa, l’hôpital de la Mère et de l’Enfant 1 630 998 745 Fcfa, l’Hôpital général de référence nationale 974 726 343 Fcfa, la cour suprême 439 970 118 Fcfa, la Sotel Tchad 1 990 741 155 Fcfa, les stations de pompages de la société tchadienne des eaux (STE) 11 593 745 624 Fcfa, le Musée national et la Bibliothèque nationale 1 143 247 917 Fcfa, l’abattoir frigorifique de Farcha 645 451 900 Fcfa, le laboratoire de Farcha 831 225 094 Fcfa. Le total cumulé des impayés de ces institutions s’élève à 22 521 279 838 Fcfa.

L’Etat et ses démembrements, le plus gros client de la SNE, consomme environ 40% de la production électrique. Cependant, les paiements au titre du trésor public se font rares et pendant des années. Et même, en cas de paiement, le recouvrement de cette somme reste toujours un chemin de croix pour la SNE. Rien qu’au premier semestre 2017, à N’Djamena, l’État a consommé pour 5 154 618 691 Fcfa. En considérant ses consommations en provinces, l’État fait en moyenne un milliard FCFA de consommation par mois. En 2018, sur les 15 milliards consommés par l’Etat et facturé par la SNE, aucun franc n’a été payé.  Pour 2019, sur plus de 13 milliard prévus au titre de consommation d’électricité par l’Etat et ses démembrements, seulement 1,2 milliards ont été annoncés pour être versés à la société.

Rien que pour 2019, une dette de plus de 12 milliards vient s’ajouter à la créance de l’Etat. Et dans les démembrements de l’Etat, la SNE ne peut pas couper l’électricité parce que ce sont des lieux hautement stratégiques. Par exemple, il est inadmissible que le courant soit coupé dans un hôpital, car, la vie des citoyens en dépend. Il en est de même pour la STE, qui alimente à travers sa consommation d’électricité, toute la ville en eau. Tout comme les autres institutions de l’Etat notamment l’Assemblée nationale où toutes les grandes décisions pour le devenir du pays sont prises. Le seul pouvoir qui s’offre à la SNE c’est de faire de relance de paiement pour que ces démembrements de l’Etat puissent payer leurs factures d’électricité. En effet, le secteur électrique étant hautement stratégique, l’Etat doit non seulement payer ses factures, mais aussi investir sur les ouvrages de production, de transport et de distribution électrique ainsi que sur la ressource humaine. L’Etat, étant le propriétaire de l’entreprise, se doit d’assurer la couverture électrique du territoire en faisant un investissement conséquent. Or jusqu’aujourd’hui le Tchad ne dispose que d’une seule centrale de production digne des temps modernes notamment celle de Farcha. En terme de couverture de la desserte, aucune ville du Tchad n’est totalement couverte même la capitale N’Djamena.

Tchad : la famille de Rozi Barkai demande que la lumière soit faite sur son assassinat

La famille du cadre de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Rozi Barkai, assassiné par les éléments de la garde républicaine, dans la nuit du dimanche 07 avril, exige toute la lumière sur les circonstances de l’assassinat.

Le représentant de la communauté Donza, Brahim Issa Galmaye, dont est issu le chef du service trésorerie-paierie de la CNPS, Rozi Barkai qui a été froidement assassiné par les éléments de la garde républicaine en faction devant le palais présidentiel dans la matinée du dimanche 7 avril 2019, exige que toute la lumière soit faite sur les circonstances de l’assassinat de la victime pour que justice soit rendue. L’oncle de la victime a accordé un entretien exclusif au média confrère Alwihda Info.

Le véhicule de marque Camry de couleur blanche a reçu 33 impacts de balles d’armes de guerre, tirées par des éléments de la garde républicaine. Huit balles ont atteint Rozi Barkai.

Voici le résumé de l’entretien mené par le média Alwihda Info.

Alwihda Info : Que s’est-il passé exactement hier soir avec votre neveu ?

Brahim Issa Galmaye : Sincèrement dit, nous ignorons beaucoup de choses sur le décès tragique de M. Rozi Barkai. On a appris comme tous les autres en début de matinée vers 5 heures. On nous a fait savoir qu’il était mort et qu’il est à la morgue. Nous, nous sommes précipitamment rendus à la morgue. Il avait un corps criblé de plusieurs balles. Il a succombé apparemment suite à ces blessures.

J’ai personnellement appelé le commissaire central qui m’a dit que Rozi Barkai est mort et qu’il n’y a rien d’autres comme explication à nous donner. J’ai insisté auprès du commissaire central pour savoir ce qui s’est exactement passé. Il a fini par dire que ce sont les militaires de la sécurité présidentielle qui ont abattu Rozi Barkai et qu’il n’y a rien d’autres à dire encore à ce sujet.

Je ne suis pas du tout convaincu de son explication. J’ai contacté le directeur de la Sécurité publique qui m’a dit que c’était une mort accidentelle, survenue certes mais qu’il ignore beaucoup de choses sur les circonstances exactes de sa mort. Il a promis de saisir le commissariat de la sécurité publique de la police nationale qui assurait la permanence générale de la ville de N’Djamena. Il s’agit du CSP 17 qui était de garde cette nuit.

J’ai saisi le procureur de la République qui s’est fait représenter par l’un de ses adjoints qui est venu à la morgue de l’Hôpital général de référence nationale (HGRN). Le procureur Bremé est reparti après son constat pour aller chercher d’amples informations auprès du commissariat de la sécurité présidentielle. Nous ignorons beaucoup de choses et les circonstances de son assassinat sont très floues. Il y a beaucoup de zones d’ombre qui méritent d’être éclairées.

Vous confirmez que l’incident a eu lieu devant la présidence de la République ? Qui sont les éléments de la garde présidentielle qui ont effectué les tirs mortels sur Rozi Barkai ?

Brahim Issa Galmaye : Oui. Son véhicule a heurté apparemment une dalle de l’ancien siège de la Caisse nationale des retraites du Tchad (CNRT), non loin du ministère du Plan et de la Coopération. La victime a réussi à stabiliser son véhicule depuis l’ex-CNRT et continuait son chemin pour rentrer, tout en essuyant des tirs des éléments de la garde présidentielle en faction devant le Palais, avant de s’immobiliser devant la porte principale de la Présidence. Rozi Barkai ne s’est pas arrêté quand les militaires tiraient sur lui. Sa voiture a enregistré à peu près 33 impacts de balles, c’est ce que nous avons eu à identifier formellement.

Que réclame la famille de la victime ?

Brahim Issa Galmaye : Que justice nous soit rendue parce que nous ne comprenons pas les circonstances exactes de sa mort. Il faut que toute la lumière soit faite et que les circonstances de son assassinat soit éclairées.

Tchad : des étudiants manifestent pour revendiquer le paiement de la bourse

En effet, ces jeunes réclament le paiement de trois ans d’arriérés de bourse qu’ils n’auraient jamais reçu.

La manifestation se fait ressentir depuis cette matinée devant le ministère de la Santé, dans le 8ème arrondissement de la capitale.

Ces dizaines d’étudiants de l’Ecole Nationale des Agents Sanitaires et Sociaux (ENASS) manifestent à cause de la non-perception de leur bourse.

Tchad : Say Baa et Fanny d’Or, les slameurs de la rue

Slamer dans la rue, une première au Tchad. Initié par deux slameurs tchadiens, Say Baa et Fanny d’Or, le slam dans la rue est en phase test devant les établissements de la capitale tchadienne. L’acte 1 de cette scène a été produit devant le lycée technique commercial fraco-anglais dans le 7ème arrondissement.

Vulgariser le slam, tel est l’objectif du slam dans la rue. Art peu connu du grand public et qui manque de spectacle, le slam fait du chemin pour sa valorisation et sa vulgarisation.  Le projet du slam dans la rue vient apporter sa pierre à l’épanouissement de ce genre musical au Tchad. «  On considère le slam comme une récitation mais en réalité, on fait aussi du show », a déclaré Say Baa, le slameur.

L’éducation, la paix, la solidarité, l’amour, la violence faite aux femmes à la place de la jeune fille dans la société sont entre autres les thématiques que traitent les initiateurs du projet slam dans la rue à travers leurs textes. « Faire connaître le slam à toutes les femmes mais les faire aimer la chose est l’une de nos ambitions », déclare Fanny D’or, l’une des initiateurs du projet.

Encore à ces débuts, l’initiative est déjà fortement louée. Pour Sylvia, élève au Lycée technique commercial Franco, en voyant les deux slameurs en « plein soleil d’avril » déclamer leurs textes prouve l’importance de la chose. « J’ai aimé les textes et l’engagement des organisateurs. Si le slam n’est pas important, ils ne seront pas sous ce soleil. Et ça me tente d’apprendre », ajoute-t-elle.  Un avis que partage Ali, élève en classe de G2 dans le même lycée.

Il faut souligner que le festival N’djam s’enflamme en slam a été un tremplin dans la valorisation du slam au Tchad. Le prochain acte du slam dans la rue aura lieu sur une grande artère de la ville de N’Djamena afin d’atteindre plus de cible.

Tchad : Young diplomats célèbre la journée mondiale du sport pour le développement et de la paix

Dans le cadre de la journée mondiale du sport pour le développement et de la paix, l’organisation Young diplomats en collaboration avec la fédération tchadienne de football ont organisé un semi tournoi de football le 05 avril, à l’académie football de Farcha Milezi.

Cette journée mondiale du sport pour le développement et de la paix initiée par les Nations-Unies a été célébrée pour la première fois en 2014. Elle célèbre le rôle du sport dans le développement, la cohésion sociale, la réunification du peuple dans le monde, la coexistence pacifique pour les pays du sahel.

À travers cette journée, Young diplomats cherche à éveiller les consciences, apporter également sa contribution pour l’achèvement des objectifs du millénaires.

Selon le directeur région Afrique de Young diplomats, Zackaria Idriss, « L’objectif de cette journée est de développer le sport en faveur des jeunes, promouvoir la tolérance et le respect des autres cultures parmi. Les valeurs essentielles promues par les participants incluent l’amitié, l’honneur, la dévotion, la paix, le genre, la victoire, la tradition, la justice, l’égalité et la santé. »

C’est ainsi que l’organisation Young diplomats se propose de célébrer la journée mondiale du sport pour le développement et la paix par les conférences-débats portant sur le thème : « l’importance du sport pour l’achèvement des objectifs du millénaire des pays en voie de développement », des jeux-concours portant sur la jeunesse, des animations artistiques suivi d’un tournoi de football.

La finale de ce semi tournoi a remporté par l’Equipe Tolérance. Ce match a été une belle façon de célébrer et promouvoir la journée internationale du sport pour le développement et la paix instaurée par les Nations-Unies. Young diplomats est une organisation diplomatique non gouvernementale qui a pour mission de façonner, d’aiguiser et d’inspirer une nouvelle génération de dirigeants internationaux éclairés.

Tchad : les forces de l’ordre de la ville de Sarh reçoivent des motos

Les forces de défense et de sécurité de la ville de Sarh ont été équipées en début de semaine dernière en moyens roulants afin de renforcer les patrouilles et la sécurité des personnes et des biens. Dix motos ont été remises aux bénéficiaires par le Gouverneur de la province du Moyen-Chari, Abadi Sayir Fadoul.

Ces engins roulants permettront aux forces de défense et de sécurité de mieux se déployer dans les départements de Barh Kôh et de Grande Sido, notamment pour démanteler les réseaux de malfaiteurs et voleurs de bétails.

Le déplacement dans certaines zones est inaccessible en véhicule, contrairement aux motos qui sont plus adaptées à l’état de certaines pistes. « Par rapport à la situation de vols qui prévaut dans la Grande Sido, l’Etat vient de nous acheter dix motos qui vont être restituées aux deux départements. Notre profond souci est de pouvoir entretenir ces motos. Si aujourd’hui on achète ces motos, c’est d’abord pour garantir la sécurité des citoyens, sans oublier leurs biens », a déclaré le Gouverneur de la province du Moyen-Chari, Abadi Sayir Fadoul.

Les responsables de la sécurité ont été appelés à respecter les instructions adressées aux préfets des départements de Barh Kôh et de Grande Sido.

Tchad : 77% des prisonniers de la maison d’arrêt de Pala libérés

Au total, 88 des 114 condamnés de la maison d’arrêt de Pala, ont bénéficié de la grâce présidentielle, soit 77% des détenus, tandis que les 26 autres détenus encore incarcérés ont bénéficié d’une réduction de peine.

Le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi ouest, Weiding Assi Assoue a présidé la semaine dernière la cérémonie de remise de peine aux prisonniers de la maison d’arrêt de Pala. Les détenus libérables ont été réunis au Tribunal de grande instance de Pala, habillés à l’identique d’un polo à bandes blanches et noires. Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Pala, Adil Mana Bachar, a procédé à la lecture du décret portant remise de peine.

« Le chef de l’Etat tire le droit de dispositions constitutionnelles qui annoncent que le Président de la République dispose de la faculté de pardonner à tout être humain qui est jugé. Ces textes ne consacrent pas l’impunité. Au contraire, ils garantissent la justice », a précisé le procureur de la République.

Le gouverneur de la province a conseillé aux 88 personnes libérées de faire usage de la force de leurs bras pour travailler la terre et gagner honnêtement leur vie. « Vous avez dans cette province beaucoup de choses à entreprendre, surtout dans cette contrée où la province offre autant d’emplois, même ne serait-ce que pour aller dans les champs miniers, rendu possible dans tous les départements de la province du Mayo-Kebbi Ouest, ou encore solliciter les crédits de l’ONAPE pour l’agriculture par exemple, le terrain est favorable », a déclaré le Général Weiding Assi Assoue.

Les détenus libérés ont exprimé leurs profonds remerciements aux autorités. Ils ont chacun reçu leur ordre de remise en liberté. Le chef de l’Etat a accordé le 4 mars dernier une remise de peines à tous les condamnés, par un décret n° 290.

Tchad : la CASAC appelle au changement de comportement pour la préservation de la paix

La coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne  (CASAC)  a organisé une campagne de sensibilisation dimanche le 07 avril, au Palais du 15 janvier de N’Djamena. La question de la préservation de la paix au Tchad a été le leitmotiv de cette rencontre de sensibilisation.

La grande salle de spectacle du Palais a fait son plein œuf le 7 avril 2019. C’est en présence des jeunes venus de dix arrondissements de N’Djamena, qui résume le Tchad en miniature, que la campagne de sensibilisation pour la paix et la stabilité a été organisée. Ces jeunes, scandant et chantant vive la paix, dans une ambiance électrique, sont l’image d’un peuple dévoué à la cause de la paix.

En organisant une telle campagne, la CASAC veut mettre en avant les valeurs de la paix sans lesquelles le développement ne peut être possible. « Est-il besoin de rappeler les vertus de la paix, quand on sait que sans elle, aucun développement ne verra le jour ? La paix vaut autant que toutes les autres contingences, c’est pourquoi, nous demandons  à tout un chacun de prêcher perpétuellement les valeurs de paix partout où il se trouve », a déclaré Mahamoud Ali Seid, président de la CASAC.

Le président de la CASAC n’a pas manqué d’interpeller le peuple tchadien au changement de comportement pour faire régner dans les différents milieux de vie. « Les Tchadiens et les Tchadiennes sont tous interpellés par rapport au changement de comportement et à l’éveil des consciences qui seront indiscutablement le soubassement salvateur du Tchad de demain. Nous devons aussi tous réfléchir à nous détacher des idées préconçues et stéréotypées, et nous devons aussi changer d’approche. »

Par cette action, la CASAC réaffirme son engagement à soutenir toutes les initiatives relatives à la paix au Tchad. Par ailleurs, la CASAC apporte son soutien au gouvernement dans sa quête de paix.

 

Tchad : plus de 2 500 candidats composent l’examen de certification des diplômes de santé

Les étudiants des écoles privées et publiques de santé ont composé samedi le 06 avril, l’examen national de certification des diplômes professionnels des agents sociaux et sanitaires. Cet examen est une innovation du ministère en charge de la santé depuis quelques années.

Ils sont plus de 2 600 candidats qui ont composé, le 06 avril,  l’examen national de certification des diplômes professionnels des agents sociaux et sanitaires sur toute l’étendue du territoire national. Ce sont les infirmiers d’Etat, les agents techniques de la santé et autres travailleuses et travailleurs sociaux qui composent cet examen.

Sarh, Biltine, Moundou, Abéché et N’Djamena sont entre autres les cinq centres où l’examen se déroule. A N’Djamena, c’est le secrétaire d’Etat à la Santé publique, Mahamat Nour Wadak, qui a lancé les épreuves. Selon lui, le choix de ces centres consiste à faire preuve de la transparence. « C’est un concours est un passage obligé pour tous les étudiants des écoles de la santé du pays, s’ils veulent avoir des diplômes digne de ce nom », déclare Nediguim Issaka Abdel, coordinateur national des écoles de santé  au Tchad. En plus de valoriser les diplômes, l’examen national de certification des diplômes professionnels des agents sociaux et sanitaires donne enfin une certaine crédibilité aux écoles privées de santé qui ne cessent d’être décriées par rapport à la qualité de leur formation.

 

Tchad : quand la couverture santé universelle devient une charge lourde à porter

En prélude de l’édition 2019 de la journée mondiale de la santé, une conférence a été organisée le samedi 06 avril 2019, par la cellule interministérielle de coordination de la stratégie nationale de la couverture sanitaire universelle au Cefod, sous le thème : « Couverture santé universelle : défis et perspectives ».

C’est depuis 2011 que l’on cherche à l’appliquer au Tchad mais sa réalisation n’est pas chose aisée. Le pays reste jusqu’à présent sans couverture santé universelle. Pourtant l’urgence est signalée. Rares sont les citoyens qui ont accès aux services de soins de qualité. Selon les chiffres du ministère de la Santé publique, sur 1 000 naissances au Tchad, l’on compte 102 décès. Mais cela n’est qu’un cas illustratif.

Le développement d’un pays passe nécessairement par la santé de ses populations, telle est l’idée qui a amené l’Organisation mondiale de la santé à accompagner les pays en voie de développement comme le Tchad dans la réalisation de la couverture de santé universelle. « La couverture de santé universelle répond à un objectif de politique, de santé et de développement d’un pays », explique le directeur général du ministère de la Santé, Rohinga Laou Ndodou, lors d’une conférence organisée ce 06 avril en prélude à la journée mondiale de la santé.

Les obstacles liés à la couverture santé universelle au Tchad

Au Tchad, la plupart des localités ne disposent pas de centre de santé. Malgré les efforts fournis par le gouvernement depuis quelques années, la situation reste toujours alarmante et l’on ne cesse de parler de l’iniquité dans les structures de soin. La prise en charge sanitaire des populations pauvres est un grand défi pour le pays. « L’hôpital n’est pas fait pour nous les pauvres », disent habituellement la majorité des tchadiens.

En plus du nombre insuffisant des structures sanitaires, il y a le problème de conscience professionnelle et de compétence des professionnels de la santé. « Ici au Tchad, je connais les médecins qui sont plus agressifs que les maladies elles-mêmes », témoigne un citoyen.

Des efforts sont à signaler

En dépit de ces problèmes qui obstruent la réalisation de la couverture de santé universelle au Tchad, il faut cependant savoir que le pays a pu faire des efforts pour permettre aux populations démunies d’avoir accès aux soins améliorés. Ces efforts sont visibles dans le traitement du VIH, de la tuberculose et du paludisme, etc. Mais comment faire pour que tous les citoyens aient accès aux services de santé de qualité demeure un grand défi pour le pays. La résolution de ce défi signifie la mise en application de la couverture santé universelle au Tchad.

 

Tchad : les cadres des ministères formés à la protection de l’environnement par l’UICN

Les cadres du ministère en charge de l’Education  nationale et ceux de l’Environnement, des Eaux et de la Pêche sont formés, à travers un atelier qu’organise l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) du 4-5 avril, pour être des formateurs au sujet de l’éducation au changement climatique pour le développement durable.

C’est à la faveur d’un atelier de formation des formateurs qui se tient du 4 au 5 avril, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Amélioration  de l’information, éducation et communication des populations rurales et périurbaines à l’adaptation aux changements climatiques » que les cadres du département en charge de l’Education nationale et les techniciens de l’environnement entendent renforcer leurs capacités.

Organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ces assises visent à outiller les participants au sujet de l’éducation environnementale qui fait suite au processus d’élaboration du manuel d’éducation au changement climatique pour le développement  durable au Tchad, conçu pour la cause.

A la fin de cette  formation, les participants qui sont en majorité des enseignants des lycées, collèges et du primaire seront amenés à améliorer les méthodes d’apprentissage et d’enseignement aux enfants et aux jeunes, la nature et les enjeux liés au changement climatique.

Tchad : validation du bilan des activités économiques présenté par l’INSEED

L’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques a présenté, au cours d’un atelier, le bilan des activités économiques des trois  dernières années du Tchad. Ce bilan des comptes nationaux 2017 a été validé par l’assemblée.

Ouverts par le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla, les travaux de l’atelier de validation des comptes nationaux définitifs 2017, présentés par l’INSEED, visent  à dresser le bilan des activités économiques des trois dernières années afin de mettre en balance les avancées, les failles, les perspectives, et d’avoir un regard prospectif dans le processus entamé par l’INSEED depuis quelques années.

« Un grand chantier est ouvert dans le cadre de la production des fonds nationaux. Ces travaux exigent des données de qualité par branche d’activité, secteur institutionnel en terme de production, de consommation, d’investissement, d’importation, d’exportation et d’emploi », a déclaré Nour Goukouni Nour, directeur général de l’INSEED. Une baisse de 1,9% de l’économie tchadienne a été constatée en 2017, après une décroissance de 2,6% enregistrée en 2016. Cette situation s’explique en partie par les faibles performances du secteur primaire (-4,1%) et tertiaire (-1,1%). En revanche, le secteur secondaire a enregistré une croissance de 2,5%.

« L’INSEED s’est engagé à rattraper le retard accusé dans la production de ces comptes. Cet engagement soutenu par les plus hautes autorités du pays a permis d’arriver à ces résultats », a souligné le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla. D’après lui, pour mieux estimer la contribution de chaque secteur à l’économie, il est indispensable que tous les secteurs puissent fournir les données nécessaires. Les techniciens en charge de la comptabilité des différents ministères sectoriels ont apporté des éclaircissements afin de parvenir à une meilleure harmonisation des comptes.

Des défis en matière de comptabilité 

D’après le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, plusieurs chantiers s’inscrivant dans un schéma de la maitrise du contexte macroéconomique sont actuellement en cours. Il s’agit notamment des travaux liés au changement de l’année de base et du passage au système de comptabilité national. Ces travaux qui sont soutenus  techniquement et financièrement par la Banque mondiale et le FMI demandent la participation de tous les acteurs fournisseurs et utilisateurs des données.

Tchad : les Sao dames joueront leur qualification face aux Algériennes à N’Djamena

L’équipe nationale de football, version féminine, participe aux éliminatoires des Jeux olympiques de Tokyo 2020. Elle jouera son match retour à N’Djamena le 09 avril, après avoir perdu le match allé à Alger.

Les dames Sao affrontent les fennecs algériens, le 09 avril à N’Djamena.  Une confrontation qui s’inscrit dans le cadre des éliminatoires des jeux olympiques de Tokyo, Japon 2020.

À N’Djamena, au stade Idriss Mahamat Ouya, elles recevront les Algériennes comptant pour le match retour. Déjà à l’aller, les dames Sao ont perdu (2- 0) face à leur adversaire. Un résultat jugé passable à N’Djamena.

Les joueuses auront pour mission de renverser la tendance à ce match.  Principalement, il faudra faire concéder à l’équipe algérienne (3 – 0) buts sans encaisser le moindre but pour se qualifier directement.

Un défi possible d’après le staff tchadien qui croit aux talents des dames Sao.

Musique : l’artiste Melodji en concert ce soir à l’Institut Français du Tchad

Mais en prélude au lancement de son deuxième album, Melodji sera en concert ce vendredi 5 avril à l’IFT (Institut français du Tchad). A cet effet, elle a livré une interview menée par Tchadinfos et repris par journaldutchad.

Bonjour Melodji, parlez-nous un peu de cet album qui va sortir.

Bonjour ! C’est mon deuxième album, il est intitulé « Dream » et il sortira entre fin avril, début mai. Il n’y a pas encore de date. L’album a été enregistré à N’Djamena, Paris et Yaoundé. Il nous a fallu presque un an.

Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour ce deuxième album ?

J’ai attendu longtemps par rapport aux moyens d’abord parce que je n’ai pas assez de moyens pour faire mon deuxième album et je n’avais pas de producteur. J’ai rencontré mon nouveau producteur, c’est lui qui m’a aidée à faire mon album. Sur le premier album, je me suis débrouillée seule pour le faire mais maintenait avec la crise ce n’est pas évident. Tu ne peux pas être seule pour faire de la musique. Dieu merci j’ai un nouveau producteur et un nouveau manager. C’est peut-être eux que j’attendais pour ce nouvel album.

Qu’est-ce que vous nous proposez de nouveau dans cet album ?

J’ai changé vraiment de style. Avant j’étais plus dans de la musique traditionnelle mais dans cet album, mes mélomanes trouveront du RnB, de la Soul, du Reggae. Je mélange tout. En fait, dans mon nouvel album, tout le monde peut s’y retrouve. Des jeunes peuvent s’y retrouver, des personnes âgées aussi.

Pourquoi avoir opté pour ce changement de style ?

Parce que je vise l’international (Rires). Quand tu fais la musique traditionnelle, oui c’est bien, c’est beaucoup apprécié ailleurs. Par exemple lors des festivals où je suis invitée à prester, les gens aiment parce que c’est du jamais vu. Mais la nouvelle tendance, beaucoup d’artistes l’adoptent donc je m’y suis mise aussi parce que je veux aussi être dans cette tendance. Juste mélanger de style et sortir un peu de ma zone de confort pour voir ce que ça donne.

Il y a quand même des titres d’inspiration traditionnelle dans cet album ?

Oui. Dans cet album on trouve tout. J’ai proposé une palette de musique traditionnelle et moderne.

Pour finir, pourquoi vous n’étiez pas présente lors du concert de votre groupe « Matania » ?

C’est parce que j’ai été nominée pour les Canal d’or, je devais y aller. Elles m’ont appelée et je leur ai dit que je devais aller au Canal d’or. Je prépare mon album et mon concert. Alors qu’elles me laissent le temps de faire tout ça peut-être que je serais là la prochaine fois.

 

Tchad : le ministère de l’Elevage interdit la vente illicite des produits vétérinaires animaliers

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Gayang Souaré a tenu le mercredi 3 avril la 9ème réunion mensuelle sur la santé animale, en présence des techniciens du département et des partenaires.

Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour : le compte-rendu de la 8ème réunion mensuelle sur la santé animale, la présentation de la situation zoo-sanitaire du mois de mars et la présentation des actions mises en œuvre qui découlent de la précédente réunion sur la santé animale.

La directrice des services vétérinaires, Dr. Nodjimadji Rirabé, a fait un exposé de la situation sanitaire devant les participants. Les multiples campagnes de sensibilisation initiées en faveur des éleveurs ont porté leurs fruits, la situation étant désormais « sous contrôle ».

La vente illicite des produits vétérinaires demeure une préoccupation majeure, selon un rapport du ministère. Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Gayang Souaré a appelé à la fermeté face à cette situation. Il a précisé qu’une situation probante des établissements de vente des produits vétérinaires doit être faite, (que) des missions d’inspection et de contrôle seront organisées dans tout établissement qui n’est pas en règle dans les normes et (que) les établissements dont les ouvertures ne sont pas effectives verront leur agrément retiré.

Une sensibilisation accrue pour la vaccination

L’Etat et ses partenaires ont lancé des campagnes de vaccination afin de protéger les troupeaux mais font face aux réticences de certains éleveurs.  La Banque mondiale, à travers le Projet régional d’appui au pastoralisme, a mis en place des campagnes de vaccination au Tchad pour protéger les troupeaux d’animaux contre les maladies et renforcer le secteur de l’élevage.

Des fausses rumeurs

Des fausses rumeurs ont circulé selon lesquelles les vaccins tueraient les animaux. Le président de la Confédération interprofessionnelle de la filière élevage a démenti ces informations et a rassuré les éleveurs que les vaccins ne présentent aucun danger pour la santé des animaux.

Tchad : les Saveurs du Sahel primé meilleur projet du hackaton vert

La finale du programme de l’Innovation verte, initiée par Smart village, s’est jouée ce jeudi entre 5 porteurs de projet. Le projet les Saveurs du Sahel a été retenu comme meilleur projet de ce hackaton vert par le jury.

Durant deux semaines, ils sont été coachés par l’incubateur Wenaklabs. Cette finale fait suite au green hackaton qui s’est joué du 5 au 7 mars dernier. Pour cette dernière phase de la compétition, cinq projets, tous bio, ont été retenus. Il s’agit des projets :

  • Toumna qui consiste à transformer l’ail sous différentes formes (poudre, pâte, huile) afin d’assurer une disponibilité continue de ce produit saisonnier ;
  • Rizipisciculture qui est un projet à la fois agricole et halieutique. Il est question de cultiver du riz saisonnièrement et faire l’élevage des poissons.
  • Ganoune leci, porteur d’une source d’énergie bio à l’aide des déchets ménagers.
  • Saveurs du Sahel, prometteur de la transformation de la viande fraiche en viande sèche.
  • life qui est un projet qui porte sur l’assainissement dans la ville de N’Djamena avec pour innovation une application permettant de notifier aux éboueurs que les bacs à ordures  sont déjà pleins.

A la délibération du jury, c’est le projet Saveurs du Sahel qui a été élevé à la première du podium suivi de Rizipisciculture et de Ganoune leci. Le premier a empoché un chèque d’un million, le deuxième, cinq cent mille et le troisième deux cinquante mille.

Le programme de l’Innovation verte, selon sa promotrice, Safia Mahamat, consiste à bien manger, bien vivre et créer de l’emploi. Rendez-vous est pris pour 2020 pour une nouvelle compétition.

 

Tchad : l’Egypte dotera l’Hôpital Général de référence nationale de nouveaux équipements

En visite au Tchad, le secrétaire général du ministère de la Santé publique égyptienne a annoncé tenir une partie des promesses faites au Tchad en dotant l’hôpital général de référence nationale des machines d’hémodialyse. Cette dotation entre dans le cadre de la coopération entre le Tchad et l’Egypte.

Suite à la visite officielle effectuée en mars 2019 à l’hôpital général de référence nationale par le ministre égyptien des investissements et le deuxième vice-ministre de la santé publique, l’Egypte veut bientôt doter cet hôpital de nouvelles machines d’hémodialyse.

C’est la délégation égyptienne venue à N’Djamena le 03 avril et conduite par le secrétaire général du ministère de la Santé publique, Mohamed Gad, qui a annoncé la nouvelle au chef du département de la santé publique du Tchad, Aziz Mahamat Saleh. Mohamed Gad est accompagné par deux experts du foie.

La promesse concernant les nouvelles machines n’est qu’une partie des promesses faites par le vice-ministre égyptien de la Santé publique à N’Djamena. Dans le cadre du projet baptisé PDT Alsissi, l’Egypte prévoit un appui en charge des hépatites virales, un renforcement et équipement du bloc technique du service d’ophtalmologie mais aussi l’accès aux médicaments contre les hépatites virales et la formation du personnel. Pour la concrétisation de toutes ces promesses, les Etats tchadien et égyptien procéderont à la signature d’un accord dans les prochains jours.

Tchad : la Société Nationale d’Electricité se retrouve dans une mauvaise passe énergétique

L’énergie au Tchad reste encore dans un état embryonnaire. Le pays manque d’énergie électrique pour son industrialisation. Zoom sur un secteur électrique porteur d’emploi et de richesse.

L’électricité au Tchad demeure toujours un luxe. Le taux de pénétration jusque-là dans le pays est estimé entre 4 et 5% pour l’ensemble du territoire national. La société nationale d’électricité (SNE), de la scission de la société tchadienne des eaux et d’électricité (STEE), qui elle-même tire son origine de la société équatoriale d’énergie électrique (SEEE) de 1949, conçue pour une population à nombre réduit, peine à satisfaire le besoin national. A nos jours, la SNE ne couvre que 13 localités du pays dans 12 provinces sur les 23 que compte le Tchad. Au cours d’une journée porte ouverte qu’elle a organisée la semaine dernière à l’attention des députés, la société a fait état de toutes ses difficultés.

Des centrales électriques dont même le constructeur et la marque ne sont plus sur le marché. La centrale de Djambal-Bahr qui livre jusque-là à peu près 2 mégawatts est en place depuis 1963. Les montants injectés annuellement pour son entretien dépassent même ce qu’elle produit comme rendement. Un autre générateur installé sur le même site en 2000 offre plus de 4 mégawatts. Et un producteur indépendant vend à la SNE 16 mégawatts. La seule centrale qui répond aux normes internationales, construite par la SNE, est installée à Farcha. Elle a la capacité de production de 81 mégawatts, mais ne fournit actuellement que 61 mégawatts. A côté de ces centrales, la raffinerie de Djarmaya et la société Aggreko injectent plus de 60 mégawatts. Malgré tout, la société éprouve d’énormes difficultés.

Des créanciers insolvables. Des installations difficiles d’accès pour faire de prélèvement sur les compteurs qui représentent à peu près 15% de l’ensemble des abonnés. La fraude qui ruine la société l’empêchant ainsi de s’étendre correctement. Un coût de production plus cher que le prix de vente, avec une vente à perte.

 

Tchad : la mairie de N’Djamena ordonne le retrait des véhicules en mauvais état du transport commun

Le maire de la ville de N’Djamena, Saleh Abdelaziz Damane, a ordonné, par un communiqué officiel signé le 1er avril, aux propriétaires des véhicules servant au transport en commun dont les organes ne sont pas en bon état de les retirer immédiatement de la circulation.

Ce sont les minibus et voitures servant au transport en commun dans la ville de N’Djamena qui sont visés par cette injonction du maire Saleh Abdelaziz Damane. L’ordre est clair, le retrait immédiat de tous les véhicules dont les organes ne sont pas en bon état au risque de les faire saisir par la police municipale et la compagnie de la circulation routière.

Par ailleurs, le maire rappelle que tous les véhicules utilisés comme taxi doivent être peints en jaune, avoir un numéro sur la portière et avoir également un insigne lumineux. Les propriétaires de véhicules qui ne respecteraient pas ces caractéristiques verront leurs moyens de locomotion saisis.

Tchad : la nouvelle équipe de la CENI prête serment devant la Cour suprême

La nouvelle composition de la commission électorale indépendante (Céni) a été renvoyée à ses fonctions, ce jeudi, à la Cour suprême. Cela s’est fait suite à une cérémonie de prestation de serment de ses nouveaux membres devant le président de la Cour suprême.

 « Je jure de respecter la Constitution, les lois et règlements qui encadrent les scrutins et d’adopter une attitude impartiale et objective dans l’exercice de mes fonctions », c’est en ces termes que la nouvelle équipe de la Céni a prêté serment ce jeudi 4 avril 2019, au siège de la Cour suprême.

Cette nouvelle équipe de la commission électorale a prêté serment en application de l’article 4 de la loi n° 030/2018 du 30 novembre 2018 portant création de cet organe. Elle a été nommée respectivement par décret n° 216 /PR/2019 du 21 février 2019 portant désignation des membres de la Céni et   décret n° 326 /PR/2019 du 27 mars 2019 pour le président de cette commission.

Ces 31 membres qui composent cette Céni auront pour mission d’organiser les élections en vue notamment les législatives et les communales. Sa tâche sera de superviser, contrôler le déroulement, de proclamer les résultats provisoires des élections et les autres opérations des échéances électorales.

Dans sa réquisition, le procureur général, Mahamat Abderaman a interpellé ces membres à être impartiaux pour ne pas favoriser l’un des partis aux dépens des autres. Il leur a signifié de ne pas faire intervenir des éléments affectifs ou personnels dans l’exercice de leur mission.

En effet, la désignation de cette nouvelle Céni reste très contestée par le camp de l’opposition démocratique.

 

Jeux Olympiques-2020 (Dames) : l’Algérie débute face au Tchad le 09 avril

Pour son baptême du feu, la sélection nationale veut prendre une marge sécurisante avant la manche retour qui aura lieu le 9 avril à N’Djamena (15 heures).

La sélection nationale algérienne de football (dames) entrera en lice aujourd’hui dans les éliminatoires des Jeux olympiques 2020 (Tokyo), avec la réception de son homologue tchadienne, dans le cadre du premier tour (aller) qui aura pour théâtre le stade Mustapha Tchaker de Blida à 18 heures.

Les Algériennes ont les moyens de passer sans encombre l’obstacle de l’équipe tchadienne, qui reste une modeste équipe. Mais, les partenaires de Sidhoum Assia doivent être vigilantes pour éviter toute surprise. Le sélectionneur national a convoqué 21 joueuses pour cette double confrontation. Le lendemain du match (vendredi), la sélection nationale s’envolera à destination de N’Djamena pour disputer la manche retour.

Tchad : le ministère de l’Economie lance la collecte des données de l’enquête EDS-MICS 2019

Le ministère de l’Economie et de la Planification du développement en partenariat avec l’Agence des Nations-Unies en charge de l’Enfance a procédé au lancement de la collecte des données de l’enquête EDS-MICS 2019.

Cette enquête sera réalisée par l’Institut national des statistiques et des études économiques et du développement et ses agents techniques. L’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) est un programme international d’enquête auprès des ménages élaboré et appuyé par l’UNICEF. Elle est conçue pour recueillir des estimations sur les indicateurs clés pour évaluer la situation des enfants et des femmes.

L’enquête EDS-MICS s’inscrit également dans la mise en marche d’une véritable révolution des données au Tchad. L’enquête va permettre la collecte des données, les transferts sociaux, la qualité de l’eau, les compétences fondamentales d’apprentissage (enfants de 7 à 14 ans), les capacités fonctionnelles des enfants et des adultes, le statut migratoire, l’utilisation de carburants et technologies propres entre autres, contribuant ainsi au suivi des Objectifs du Développement durable (ODD) et les indicateurs du développement pays.

Elle contribuera à :
• Combler certaines lacunes de données sociodémographiques au Tchad ;
• Apporter une modernisation de la collecte de données ;
• Appuyer le développement de nouvelles cibles et de nouveaux indicateurs.

L’enquête couvre 33 indicateurs ODD basés sur les ménages et avec plus de 100 indicateurs renseignés principalement sur la santé, la nutrition, le VIH, l’éducation, le WASH et les politiques sociales. L’enquête a un coût global de 1 819 973 316 FCFA.

Selon le représentant de l’Unicef, Dr Célestin Traoré, l’enquête vient à son heure pour appuyer le suivi des ODD dont l’agenda fixé engage à produire des produits indicateurs désagrégés au niveau national et provincial pour permettre de mieux cibler les politiques publiques, lutter plus efficacement contre les inégalités et les disparités et de suivre les progrès.

En lançant officiellement l’enquête, le représentant du ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Ahmed Alkoudar Ali Fadel, secrétaire d’Etat aux Finances et du Budget, a justifié la volonté d’organiser cette collecte par la mise à jour des données fiables. « La mise en œuvre de l’enquête EDS-MICS 2019 dont nous lançons les activités de collecte des données sur le terrain, participe à la constitution des bases des données statistiques fiables et à jour, à la promotion une gouvernance et une gestion publiques dans la transparence et dans la confiance », a-t-il déclaré.

Tchad : l’Ecole nationale des Agents sociaux et sanitaires aura bientôt une section arabe

Le ministre de la Santé publique et le président du conseil supérieur des affaires islamiques se sont entretenus sur la coopération entre les deux institutions, ce mercredi. De cet entretien est né le projet de la création d’une section arabe à l’Ecole nationale des agents sociaux et sanitaires (ENASS).

Dans le secteur de l’éducation comme dans le secteur de la santé, l’apport des structures confessionnelles sont non-négligeables. C’est dans cette lancée que le chef de département de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh, a reçu ce 03 avril, le président du conseil supérieur des affaires islamiques, Mahamat Kiti Issa.

Au menu de leurs échanges : la coopération sanitaire entre le ministère de la santé publique et les institutions sanitaires confessionnelles du pays. Dans cette optique, « une filière de la section arabe sera créée à l’Ecole nationale des agents sociaux et sanitaires », a laissé entendre le ministre de la Santé publique.

Reconnaissant les efforts des institutions confessionnelles dans l’amélioration du bien-être de la population, Aziz Mahamat Saleh a promis d’appuyer les centres de santé confessionnelle avec les vaccins, médicaments et la formation du personnel.

 

Tchad : Papa Téra, le sexagénaire toujours actif dans la sphère culturelle tchadienne

A 66 ans, Téra Mbayaye alias Papa Téra fait toujours parler de lui dans le milieu culturel tchadien. Il est polyvalent et s’intéresse à tout ce qui a trait à la culture. Mais qui est donc ce sexagénaire aux multiples talents ?

C’est à l’âge de 10 ans qu’il a mis pour la première fois pieds à l’école. Arrivé en classe de 4e, il a décidé de tourner le dos à l’éducation scolaire. Aujourd’hui, âgé de 66 ans, ce vétéran de la musique tchadienne est bourré de talents. Si ses parents l’appelaient Téra Mbayaye, ses fans l’appellent affectueusement Papa Téra. L’homme a un parcours attrayant et atypique.

Ancien leader du groupe choc présidentiel

En 1983, il était membre de la troupe théâtrale Brahim Seid à Bodo, ce qui lui a permis de se familiariser très vite avec le public. Dès 1986, Téra Mbayaye a décidé de se lancer dans la musique en prenant la tête de l’orchestre oriental Star à Doba, dans la région du Logone oriental, située au sud du Tchad. Un an seulement après, soit en 1987, il a été appelé par l’ancien président Hissein Habré pour diriger le groupe choc présidentiel, comme animateur permanent.

C’est son engagement dans le groupe choc qui a fait naitre en lui un grand amour pour la musique. De 1986 à nos jours, l’homme a composé 150 chansons plus un album de 8 titres. Il nous fait un a cappella de l’un de ses titres.

Un conteur professionnel

Il n’est pas seulement musicien, il est aussi un grand conteur. « Je reste conteur, spécialiste des contes et légendes », dit-il avant de préciser « j’associe le conte à la musique ». Bien que la musique lui procure quelques avantages pécuniaires, ce sexagénaire a également des « à-côtés » qui lui permettent de vivre. « La musique ne nourrit pas son homme au Tchad…je ne compte pas tellement sur la musique », a-t-il l’habitude de dire.

Il est conteur à l’Institut Français du Tchad (IFT), à la radio FM Liberté et dans une école privée de la capitale mais pas seulement…

Papa Téra est aussi agriculteur et artisan

En plus de la musique et du conte, il consacre 3 jours par semaine pour s’occuper de l’agriculture, à 40 kilomètres de la ville de N’Djaména. Malgré son âge, Papa Téra ne semble pas être fatigué comme la plupart des hommes de troisième âge. « C’est surtout grâce à l’agriculture que je vis », confie-t-il.

Le maximum de ses moyens financiers provient de ses œuvres artisanales. Très organisé, ce mordu de la culture s’arrange à passer quelques temps dans son atelier de meubles rustiques où il fabrique des chaises, des bancs et tables à l’aide des feuilles mortes des rôniers.

Conscient que la musique tchadienne demeure toujours au niveau le plus bas et qu’elle permet pas à son homme de vivre, Téra Mbyaye pense former les jeunes en artisanat pour leur permettre de se prendre en charge.

Tchad : le gouvernement veut mieux anticiper les besoins post-catastrophes

Les travaux ont été ouverts par le directeur général du ministère de l’Administration du territoire, Mahamat Mbodou Abdoulaye. Ils visent à initier de nouvelles approches permettant de faire face à d’éventuelles catastrophes naturelles, notamment liées aux changements climatiques.

Le ministère de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, et la CEEAC organisent depuis ce lundi 1er jusqu’au 5 avril au Radisson Blu de N’Djamena, un atelier de formation sur l’évaluation des besoins post-catastrophes et le cadre de relèvement aux catastrophes. L’atelier s’inscrit dans le cadre du plan de développement des post-catastrophes initié par les Nations Unies.

Le représentant du secrétaire général de la CEEAC, Semingar Ngaryamngaye a estimé que la sous-région n’est pas à l’abri des catastrophes naturelles. « La CEEAC est profondément préoccupée par le nombre et l’ampleur des catastrophes survenues ces dernières années ainsi que par leurs conséquences dévastatrices. Elles ont occasionnées des pertes en vies humaines considérables ainsi que le déplacement des populations et causées un préjudice économique, social et écologique », a-t-il relevé.

D’après Mahamat Mbodou Abdoulaye, directeur général du ministère de l’Administration du territoire, « le Gouvernement a l’ambition que le Tchad soit, à travers cette équipe multi-sectorielle, mieux outillé à l’effet de valider la stratégie nationale pour la réduction des catastrophes en cours. C’est un outil fort de plaidoyer auprès de nos partenaires et qui demande la contribution multiforme et accrue de la part de tous les partenaires techniques et financiers pour relever les défis en matière de prévention et de gestion des catastrophes au Tchad ».

La coordination des Nations Unies pour la gestion des risques et catastrophes et l’Union européenne ont salué les efforts des pouvoirs publics en matière de gestion de crise. Ils ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner le Tchad face à ses défis humanitaires.

Tchad : le Festival International des Cultures Sahariennes rentré en gare

Après cinq jours d’intense manifestation, de festivités, de brassage culturel et ethnique, la 5ème édition du Festival international des cultures sahariennes (Ficsa) s’est achevée ce mardi 02 avril au village touristique d’Amdjarass avec des démonstrations de danses traditionnelles.

La mobilisation et l’engouement restent les mêmes. Comme à l’ouverture du Ficsa, toutes les délégations, représentant les 12 provinces du Tchad invités et les huit autres délégations venues des pays du Sahara ont presté tour à tour devant le chef de l’Etat, Idriss Deby Itno, en présence des hautes autorités et de tous les festivaliers.

Pendant les cinq jours, Amdjarass a vécu au rythme des animations culturelles et des sonorités du monde saharien. « Le Ficsa est un patrimoine de la nation » souligne la ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Mme Madeleine Alingué.

Les courses hippiques et des dromadaires, symbole de la puissance et de la bravoure des hommes sahéliens, ont mobilisé plus de 600 chevaux et dromadaires. Des ateliers sur la jeunesse face aux défis de développement ; la coopération sud-sud : les enjeux du vivre ensemble, la citoyenneté et le développement ont fait partie des activités du festival. Aussi, des produits naturels et artistiques de chaque terroir du Tchad ont été exposés.

Sur le plan économique, du transport à la restauration, la ville d’Amdjarass a enregistré une croissance de 30% selon le coordinateur du Ficsa, Abakar Rozzi Teguil. « C’est une source de création de richesse pour le Tchad », souligne-t-il.

Après la clôture du Ficsa dans la ville d’Amdjarass, une 2ème partie du festival commencera le 03 avril. C’est la caravane culturelle mobilisant plus de 30 véhicules en direction de la province de l’Ennedi-Ouest pour la découverte des merveilles touristiques du Tchad.

Economie : le Tchad valide ses comptes nationaux définitifs 2017

L’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques a organisé ce mardi 2 avril à N’Djamena, un atelier de validation des comptes nationaux définitifs 2017.

Les travaux ont été ouverts par le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla.

L’atelier visait à dresser le bilan des activités économiques des trois dernières années afin de mettre en balance les avancées, les failles, les perspectives, et d’avoir un regard prospectif dans le processus entamé par l’INSEED depuis quelques années.

« Un grand chantier est ouvert dans le cadre de la production des fonds nationaux. Ces travaux exigent des données de qualité par branche d’activité, secteur institutionnel en terme de production, de consommation, d’investissement, d’importation, d’exportation et d’emploi », a déclaré Nour Goukouni Nour, directeur général de l’INSEED.

Une baisse de 1,9% de l’économie tchadienne a été constaté en 2017, après une décroissance de 2,6% enregistrée en 2016. Cette situation s’explique en partie par les faibles performances du secteur primaire (-4,1%) et tertiaire (-1,1%). En revanche, le secteur secondaire a enregistré une croissance de 2,5%.  « L’INSEED s’est engagé à rattraper le retard accusé dans la production de ces comptes. Cet engagement soutenu par les plus hautes autorités du pays a permis d’arriver à ces résultats », a souligné le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du développement, Houlé Djonkamla.

D’après lui, pour mieux estimer la contribution de chaque secteur à l’économie, il est indispensable que tous les secteurs puissent fournir les données nécessaires. Les techniciens en charge de la comptabilité des différents ministères sectoriels ont apporté des éclaircissements afin de parvenir à une meilleure harmonisation des comptes.

Des défis en matière de comptabilité  

D’après le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, plusieurs chantiers s’inscrivant dans un schéma de la maitrise du contexte macroéconomique sont actuellement en cours. Il s’agit notamment des travaux liés au changement de l’année de base et du passage au système de comptabilité national. Ces travaux qui sont soutenus  techniquement et financièrement par le Banque Mondiale et le FMI demandent la participation de tous les acteurs fournisseurs et utilisateurs des données.

 

Tchad : la vaccination, un des défis à relever à l’Est du pays

A près de 1000 km à l’Est de la capitale N’Djamena, dans la province du Ouaddaï, maintenir la chaîne du froid pour les vaccins constitue un véritable défi.

Dinar Tchere est d’humeur bougonne. Le début de la session de vaccination a pris du retard. Dans son centre de santé d’Hilouta, dans la province du Tchad du Ouaddaï, il rassemble rapidement les vaccins dans une glacière avant de les embarquer à l’arrière du pick-up. Il faut vingt minutes de piste sablonneuse pour atteindre Agang, 400 habitants, le village cible du jour situé à plus de 950 km à l’est de la capitale N’Djamena et à une journée de voyage du premier tronçon goudronné.

« C’est ce que je craignais, la plupart des mamans sont parties au marché », peste M. Tchere en étendant une natte sur le sol, sous un manguier. Mais pourtant, une à une, des femmes accompagnées d’un ou plusieurs enfants commencent à arriver de tous les côtés. Il n’y a bientôt plus un centimètre libre sur la natte. Les glacières sont ouvertes et la session peut commencer. Pour se rassurer, Dinar Tchere touche du doigt la glace pour vérifier son état. Et pour cause : il fait déjà 40 degrés et les vaccins ne supportent pas la chaleur.

Tchad : la SRN annonce la reprise de l’approvisionnement en gaz butane

Les unités de production de la Société de Raffinage de N’Djamena (SRN), arrêtées  depuis le 23 février 2019 pour raison de maintenance générale, ont  redémarré depuis le 31 mars 2019. L’approvisionnement en produits pétroliers liquides se poursuit régulièrement sans interruption et celui du gaz butane commence à partir d’aujourd’hui.

Par un communiqué de presse, rendu public ce 03 avril 2019, la direction générale de la Société de raffinage de N’Djamena (SRN) informe que cette phase de maintenance générale a permis de procéder à l’inspection, la vérification, l’entretien et au changement  de  pièces des unités de production.

« La SRN remercie le gouvernement pour son appui sans faille tout au long de cette maintenance d’une part, et le peuple tchadien pour sa patience et sa compréhension d’autre part » souligne le communiqué.

La direction générale de la SRN indique en outre que, toutes les dispositions sécuritaires et environnementales ont été  mises en œuvre  pour aboutir au redémarrage de la Raffinerie qui s’est fait dans de bonnes conditions.

 

Tchad: bien que les recettes pétrolières sont en hausse, l’économie reste vulnérable

L’économie tchadienne reste vulnérable malgré une embellie du secteur pétrolier en 2018. C’est ce qu’a annoncé le FMI, à la fin d’une mission effectuée dans le pays d’Afrique centrale au cours du mois dernier.

D’après l’institution, l’économie du pays reste exposée à de nombreuses pressions, malgré les réformes mises en place par les autorités. En effet, malgré une reprise de la production pétrolière en 2018, le secteur non pétrolier n’a crû que de 0,5%, exposant encore plus le pays aux fluctuations des cours du pétrole. Ainsi, les recettes non pétrolières ont diminué en 2018, par rapport à 2017.

« La reprise économique continue d’être freinée par une importante dette intérieure et des fragilités structurelles sous-jacentes » souligne Said Bakhache, qui a dirigé la mission du FMI à N’Djaména.

L’augmentation de 90% des tarifs sur l’eau a par exemple entraîné une hausse de 4% du taux d’inflation moyen du Tchad en 2018, ce qui est au-dessus de la norme communautaire de la zone CEMAC (3%).

Cependant, pour 2019, l’institution table sur une croissance forte, tout en invitant les autorités à mieux développer le secteur non pétrolier. Pour cette année, l’économie devrait croître de 3,6%, contre une estimation de 3,5% en 2018.