Tchad : l’archevêque de N’Djamena n’a pas eu de tête à tête avec le PCMT

D’après le vicaire général de l’archidiocèse de Ndjamena, Mgr Mbairabe Tibingar Samuel, il s’agit d’un fake news tendant à la désinformation. Il a fait une mise au point ce 31 août 2022.

Le vicaire général de l’archidiocèse de Ndjamena décide de mettre fin à la rumeur selon laquelle, l’archevêque de N’Djamena a décidé d’annuler la décision du retrait des travaux du DNIS, suite à un entretien avec le PCMT. Il dément à travers une mise au point : « Depuis le 29 août 2022, circule les réseaux sociaux la rumeur selon laquelle l’archevêque métropolitain de Ndjamena aurait eu un entretien avec le PCMT en tête-à-tête et à la suite de quoi l’archevêque aurait annulé la déclaration annoncée pour l’après-midi. Ce n’est ni plus ni moins un fake news tendant à la désinformation et cela nécessite une mise au point. »

« L’archevêque n’a jamais été invité par le PCMT pour un « tête-à-tête ». Comment e PCMT pourrait-il donc faire pression sur lui pour renoncer à la déclaration ? », S’interroge Mgr Mbairabe Tibingar Samuel. Pourtant la déclaration attribuée à l’archevêque devait se faire en assemblée plénière si l’on avait accordé un temps de parole aux leaders religieux.

En conséquence, l’archevêque invite les journalistes à faire leur travail avec professionnalisme et à ne pas tomber dans la recherche du sensationnel au détriment de la vérité. Ce serait : « tordre le cou à un si noble métier ». I1 les assure de sa prière et les bénit tous.

Tchad-suspension du dialogue: le président du présidium fait la cour aux contestataires

Le président du présidium, Gali Ngothé Ngata, en accord avec la plénière a suspendu les assises du dialogue national inclusif et souverain. Il entend réunir toutes les corporations à la table des échanges.

Gali Ngothé Ngata recueille déjà beaucoup d’avis favorables après son installation le 29 août 2022. Il a décidé de faire les choses à sa manière pour donner au dialogue son caractère inclusif et souverain. Le premier acte fort qu’il pose après son installation est un fort rappel à l’ordre. « Nous ne travaillerons plus jamais avec du retard. Je considère que tous ceux qui seront dans la salle à l’heure représenteront les absents et nous commencerons les travaux», a déclaré Gali Ngothé Ngata.

Ensuite, il a décidé de suspendre les travaux jusqu’au vendredi 2 septembre 2022. Il entend mettre sur pied un comité ad-hoc pour engager des négociations avec Wakit-Tamma, les Transformateurs et les mouvements rebelles et les autres corporations qui ont boycotté le DNIS. Pour le président du présidium, toutes les entités doivent être représentées à ces assises qui définiront l’avenir du Tchad.

Tchad : le Patronat demande la suspension des travaux pour apaiser les tensions

Des premiers gestes qui ont séduit et suscité la réaction du président du FACT, Mahamat Mahdi Ali. « Je ne sais pas si l’on peut trouver mieux que lui dans la salle», a laissé entendre le leader de ce mouvement politico-militaire, en parlant de son ex enseignant. « Il était mon professeur, il est d’une droiture qui n’a aucune contestation, les conditions où le climat dans lesquels il est, j’espère que ça va mener à afficher et à s’épanouir pleinement de toutes ses qualités et facultés. », Ainsi s’est exprimé Mahamat Mahdi Ali, dans le Réseau des citoyens. Le souhait des internautes est de voir les conditions des contestataires respectées pour un dialogue franc.

Les assises reprennent le 2 septembre 2022 à 9 heures précise.

Tchad : les Ordres nationaux professionnels entendent se retirer du dialogue en cours

Tchad : le Patronat demande la suspension des travaux pour apaiser les tensions

Le Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT), dans un communiqué de ce mardi 30 août 2022, demande la suspension du dialogue national inclusif et souverain, en cours au Palais de la culture.

Après avoir soutenu l’initiative d’organisation le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), et représentant le secteur privé, le CNPT demande sa suspension. Le patronat critique : « le caractère insuffisamment inclusif du DNIS ». D’abord la non-participation d’importants partis politiques et organisations de société civile ayant posé des conditions, également le rejet des propositions relatives au règlement intérieur et à la désignation d’une équipe du présidium non consensuelle et rejetée  par la majorité des participants.

Le patronat dénonce également : « L’insuffisance de consensus sur le contenu du règlement intérieur, et son adoption, au demeurant de façon impertinente ».

« Le CNPT estime que la mise en place du Présidium dans le tohu-bohu et au détriment de l’esprit du consensus prôné par le règlement intérieur annihile tout l’espoir que le Secteur Privé avait mis dans ces assises », regrette Bichara Doudoua, président du Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT).  Pour le Patronat Tchadien, les conditions d’un dialogue sincère, serein et fructueux ne sont pas réunies.

Tchad : dialogue national inclusif et souverain, le présidium contesté

Tchad-Covid19 : 49 cas positifs signalés en une semaine

Malgré la restauration des mesures barrières et le port obligatoire du masque de protection, le nombre de cas positifs au Covid-19 augmente. 49 cas ont été signalés le 29 août 2022.

Dans le cadre de la mise à jour hebdomadaire de la pandémie à Covid-19, la Coordination Nationale des Actions de Lutte Contre la Covid-19, fait savoir sur 746 échantillons analysés en une semaine, 49 cas positifs sont confirmés. Notamment 47 dans la capitale N’Djamena et deux autres cas dans la province du Mandoul. 94 malades sont actuellement sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 est de 7536 répartis dans 23 provinces dont 193 décès.

La Coordination Nationale des Actions de Lutte Contre la Covid-19 invite la population à se faire vacciner et à respecter les mesures barrières.

Me Frédéric Nanadjingué, nouveau président du Réseau des Unions et Associations des Jeunes Avocats des Barreaux

Le jeune avocat tchadien a été porté à la tête de cette institution africaine à l’issue du 2ème Congrès, le 26 août 2022, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Du 24 au 26 août 2022, la ville de Kinshasa en RDC, a abrité la 2ème édition des Universités du jeune avocat. Le Congrès était placé sous le thème : « le jeune avocat face au marché des nouveaux droits ». Une délégation de jeunes avocats tchadiens a pris part aux assises. A l’issue de l’assemblée générale élective, le président des jeunes avocats du Tchad, Me Frédéric Nanadjingué, a été président du Réseau des Unions et Associations des Jeunes Avocats des Barreaux (RUBAC).

Me Frédéric Nanadjingué va diriger cette institution pour un mandat de deux ans. Cette désignation fait suite à la tâche qu’il accomlpli depuis qu’il a pris les rênes de l’Union des jeunes avocats du Tchad.

Pour mémoire, Me Frédéric Nanadjingué est président de l’Union des jeunes avocats du Tchad (AJAT), en février 2022.

Tchad : Des fidèles catholique menacent quitter les assises

Ils l’ont laissé entendre à l’issue d’un point de presse organisé ce lundi 29 août 2022, à la Conférence épiscopales du Tchad. Les leaders catholiques dénoncent des incongruités au cours des assises.

Les laïcs catholiques ont fait une communication relative à l’inconformité constatée au cours des travaux du dialogue national inclusif et souverain (DNIS). Pour avoir accueilli les activités avec, espérance et sérénité, l’union est désagréablement surprise de l’avancée de pourparlers au Palais de la culture de N’Djamena. L’Union des mouvements et associations des Laïcs du Tchad (UMALEC), critiquent les comportements de certains groupes qui tendent à : « imposer leur hégémonie d’une part, et à dénaturer la souveraineté des assises».

Le porte-parole de l’UMALEC, Djimhodoum Edmond exige ainsi, la suspension du dialogue national inclusif et souverain. Et dénonce, l’adoption au forceps par la présidence du Codni des projets du règlement intérieur, la publication du présidium non consensuel violant la souveraineté et la sincérité du dialogue. « A ces jours, l’inclusivité prônée tarde à se concrétiser », a déclaré le porte-parole de l’union.

Tchad : dialogue national inclusif et souverain, le présidium contesté

D’autres parts, les chrétiens  catholiques décrient l’absence des mouvements sociaux politiques du front intérieur et d’une partie des politico-militaires aux assises. Egalement, la célérité avec laquelle le Codni conduit les travaux. Pour l’UMALECT, ça ne tient pas compte de nombreuses démarches menées par les religieux visant à obtenir la participation de tous les acteurs dans le cadre de l’inclusivité.

C’est pourquoi l’Union exhorte vivement la Présidence du CODNI à suspendre les travaux afin de favoriser la réussite des efforts de médiations en cours. Faute de quoi, elle se réserve le droit, d’adopter une position des laïcs catholiques respectant la justice, l’équité, l’égalité citoyenne et la sincérité. « Au pire des cas, nous serons dans l’obligation de nous retirer du
processus. »

L’UMALECT est composée de l’Union des cadres chrétiens du Tchad ; du RAJA-Tchad Réseau des anciens jecistes d’Afrique, section du Tchad; et de l’UFCCT, Union des femmes chrétiennes catholiques du Tchad.

Tchad : les Ordres nationaux professionnels entendent se retirer du dialogue en cours

CHAN-Algérie 2023 : « Rien n’est fini pour le Tchad » Mahamat Alamine Abakar

Malgré la défaite 2-1, au stade Hamadou Ahidjo de Yaoundé contre l’équipe A’ de la RDC, tout n’est pas perdu pour les poulains de Mahamat Alamine Abakar.

Les Saos du Tchad, version A’, se sont inclinés le 28 août 2022 face à la République démocratique du Congo, au stade Hamadou Ahidjo de Yaoundé. Match comptant pour la première manche des tours préliminaires du CHAN Algérie 2023. La rencontre était pleine d’émotions, avec des supporteurs tchadiens enflammés.

Durant toute la première partie, les Saos du Tchad ont subi le match face à des Léopards habitués aux compétitions d’envergure. Le but congolais inscrit à la 17ème minute. Le gardien de but tchadien, Oumar Yangassou ne s’est pas montré convainquant sur le coup. Les  Léopards de la RDC prennent le dessus jusqu’à la 41ème minute de jeu avec un deuxième but. Ils vont dominer la partie jusqu’à la fin de la première partie.

Rentrée en jeu du Tchad

De retour des vestiaires, les joueurs tchadiens étaient très motivés. Le coach tchadien, Mahamat Alamine Abakar effectue trois remplacement qui changer la donne. Avec les entrées de Karim Mahamat Yaya, Heissein Ousman Hassan, et Abdel-Aziz Makine, la sélection tchadienne reprend largement le dessus. Une faute sur l’attaquant Bakhit Djibrine Bakhit dans la surface de réparation va permettre au Tchad de réduire le score. Le pénalty est transformé par Djoeta Frédéric. L’avant-centre Bakhit Djibrine Bakhit a été très performant durant la rencontre. Mais beaucoup de déchets ont été constatés dans l’ensemble.

« A la première partie, on ne retrouvait pas nos repères », explique le sélectionneur en conférence d’après match. Il explique que, dans la première partie, ses joueurs ne se sont pas retrouvés dans leur façon de jouer. « On a pas pu vraiment poser le ballon », a déclaré Mahamat Alamine Abakar. « Vu l’ampleur du jeu, à la deuxième partie nous avons changé la tactique du jeu », souligne le sélectionneur. « Rien est impossible », assure le coach tchadien.

Le match retour est prévu le 4 septembre 2022 à Kinshasa

Tchad : un groupe rebelle capture 8 militaires tchadiens dans le Tibesti

Le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), groupe rebelle non-signataire de l’accord de Doha attire l’attention sur des attaques avec l’armée dans le Tibesti.

« Un groupement tactique du mouvement a pris le contrôle de la base avancée numéro quatre de l’armée du régime à la sortie Est de Wour », fait savoir le CCMSR dans un communiqué du 28 août 2022. L’accrochage a eu lieu à Wour, dans la province du Tibesti. D’après le mouvement, huit militaires ont été arrêtés et faits prisonniers de guerre, ainsi que 2 véhicules gros porteurs récupérés. « Ces prisonniers seront traités conformément à la troisième convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. », assure les rebelles. Ils précisent qu’ils sont toujours présent en territoire tchadien et garde trois points d’appui dans la région du Tibesti.

Ils contredisent ainsi le porte-parole du gouvernement. Dans une précédente communication, Abderaman Koulamallah indiquait que : «Nous avons surveillé ces colonnes avec nos avions. Deux véhicules porteurs d’eau ont été interceptés. On n’a pas voulu faire d’accrochage, on les a accompagné et ils sont sortis du territoire tchadien depuis plusieurs jours.» Pour le ministre de la Communication, tout est calme dans la province du Tibesti.

Toutefois, le CCMSR regrette que, l’aviation française continue de survoler ses positions malgré les mises en garde.

Tchad : dialogue national inclusif et souverain, le présidium contesté

Le présidium proposé par le comité d’organisation du dialogue national et inclusif est contesté par les participants. Suite aux tensions qui ont suivi l’annonce les travaux ont été interrompus.

Certaines organisations de la société civiles, des leaders politiques et l’organisation des jeunes contestent le présidium proposé par le CODNI. Ils ont laissé entendre qu’ils n’accepteront pas : « cette machination MPS/CMT ». A savoir l’ancien parti au pouvoir et le Conseil militaire de transition.

D’après le leader du Front populaire de libération du Sud (SPLS), Takilal Ndolassem les propositions faites par la plénière n’ont pas été prises en compte. La première proposition était composée de 500 noms. Certains noms qui sont revenus à plusieurs reprises dans les propositions ne faisaient pas partie de la liste, indiquent les contestataires.

« Nous rejetons en bloc le Présidium qui a été mis en place. Ça fait une semaine qu’on a dit que le CODNI ne devrait pas mettre en place le dialogue. C’est la même machination, le même forum que 2018 et 2020 qui va se répéter ici. Nous vous prenons tous à témoin et ils assumeront toutes les conséquences de cet échec », déclare Siddikh Abdelkerim Haggar, leader du Comité d’harmonisation.

Tchad : Dialogue national inclusif, les travaux se poursuivent au Palais de la culture

Voici le présidium proposé par le CODNI

  • Président : Gali Gatta Ngothé
  • 1er vice-président : Abderahim Biremé Hamid
  • 2e vice-président : Mahamat Allahou Taher
  • 3e vice-présidente : Marie Yodamné
  • 4e vice-président : Mahamat Hamid
  • 5e vice-président : Ziansing Léon
  • Rapporteur général : Limane Mahamat
  • Rapporteur général 1er adjoint : Armand Djegoltar
  • Rapporteur général 2e adjoint : Zenab Mahamat Adoum
  • Rapporteur général 3e adjoint : Mbaïremtar Prosper
  • Rapporteur 4e adjoint : Yalngar Sadjina Déba
  • Trésorier général : Soudan Kadjonka
  • Trésorière générale adjointe : Mme Amine Aché
  • 1er conseiller : Pr Facho Balaam
  • 2e conseiller : Ousmane Bizenbidy
  • 3e conseiller : Mahamat Egrey
  • 4e conseillère : Mme Koulakou Kram Mega
  • 5e conseillère : Mme Zenab Béchir
  • 6e conseiller : Ben Barka Tahir Goumbal
  • 1er carillonneur : Abakar Dangaya
  • 2e carillonneur : Amouna Adissoubi.

Tchad : les Ordres nationaux professionnels entendent se retirer du dialogue en cours

L’Afrique dotée d’une stratégie pour la sécurité sanitaire

Le nouveau plan d’action vise à réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.Conscients des effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19 sur des systèmes de santé fragiles, les ministres africains de la Santé ont adopté une nouvelle stratégie pour transformer la sécurité sanitaire et la riposte aux urgences dans la Région au cours des huit prochaines années.

La Stratégie régionale pour la sécurité sanitaire et les urgences 2022-2030, a été adoptée lors de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tenue du 22 au 26 août 2022 à Lomé, au Togo. Elle a pour objectif de réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.

« La Covid-19 rappelle à la Région africaine la nécessité d’accorder la priorité à la construction de systèmes de santé résilients capables de fournir des soins de santé de qualité tout en faisant face à des urgences de santé publique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

Elle a souligné qu’il y a de plus en plus une prise de conscience de la montée de la menace que représentent les urgences sanitaires pour les économies du monde et les sociétés. « Ceci, a indiqué Dr Moeti, souligne la nécessité d’une approche +Une seule santé+ et d’investir dans la prévention et la préparation à ces urgences. En investissant maintenant, nous pouvons prévenir un effondrement économique et social dans le futur ».

L’OMS estime que jusqu’à quatre milliards de dollars américains, provenant de sources internationales et domestiques, sont nécessaires chaque année pour entièrement financer les principales capacités de sécurité sanitaire en Afrique et mieux se préparer à la prochaine pandémie. Ceci représente environ 3 dollars par personne et par an.

C’est pourquoi, la nouvelle stratégie inclut des mécanismes de renforcement des partenariats et de la collaboration multisectorielle, en s’assurant d’un investissement soutenu et prévisible et en réaffectant des ressources dédiées à l’éradication de la polio et de la Covid-19, afin de soutenir des investissements stratégiques dans les systèmes et les outils d’urgences de santé publique.

En adoptant cette stratégie, les pays africains ont convenu d’atteindre, d’ici à 2030, 12 objectifs qui renforceront leurs capacités à prévenir, à se préparer, à détecter et à répondre aux urgences sanitaires. Ainsi, 80 % des États africains doivent disposer d’un financement prévisible et durable de la sécurité sanitaire, 90 % doivent mobiliser une réponse efficace aux urgences de santé publique dans les 24 heures suivant leur détection et tous les pays doivent disposer de 80 % de districts sanitaires dotés de programmes fonctionnels de prestation de services et de programme d’amélioration de la qualité.

« Cette stratégie est le fruit de consultations approfondies avec les ministères africains de la santé et d’un éventail d’autres institutions, d’acteurs techniques et de partenaires partout sur le continent », a ajouté la patronne de l’OMS Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Lors des assises de Lomé, les ministres africains de la Santé se sont accordés à faire preuve de volonté politique et à fournir un leadership technique, à mobiliser des ressources domestiques et externes, à fournir les ressources humaines et logistiques adéquates pour mettre en œuvre la stratégie, ainsi qu’à renforcer le mécanisme de coordination « Une seule santé » et les capacités aux niveaux national et décentralisé.

Tchad : la HAMA met en garde contre les dérapages des émissions interactives

La HAMA prévient les médias audiovisuels publics et privés sur les risques de dérapage dans les émissions interactives en cette période du Dialogue national inclusif.

A travers un communiqué de presse de ce 26 août 2022, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), interpelle les radios et télévisions privées et celles du service public à prendre toutes les dispositions requises pour prévenir les risques de dérapage dans l’organisation des émissions interactives pendant cette période du Dialogue National Inclusif et Souverain.

Le régulateur des médias rappelle tous les medias audiovisuels concernés à plus de professionnalisme dans la maîtrise des thèmes proposés et la conduite des émissions dans le respect du code d’éthique et de déontologie du journaliste tchadien, des lois qui encadrent le secteur de l’information et de la communication au Tchad ainsi qu’au respect des cahiers des charges qui lient chacun à la HAMA.

La HAMA invite à : « l’application stricte de différentes dispositions précédemment rappelées. »

Tchad : Dialogue national inclusif, les travaux se poursuivent au Palais de la culture

Les premiers points des activités du dialogue national inclusif ont déjà été abordés. La proposition du règlement intérieur a été présentée le 25 août 2022 par le comité d’organisation.

Les travaux du dialogue national inclusif et souverain se poursuivent à l’ancien palais du 15 janvier en l’absence des Transformateurs, du Fact et des membres de la plateforme Wakit Tamma. Pour la deuxième journée, les participants se sont penchés sur l’adoption du règlement intérieur.  L’adoption dudit document est prévue ce vendredi 26 août 2022.

Les quatre titres ont d’ores et déjà été examinés. Il s’agit entre autres, des dispositions générales, de l’organisation et du fonctionnement du dialogue national inclusif et souverain, du déroulement des travaux du Dialogue national inclusif et souverain et des dispositions diverses et finales.

Après avoir adopté le règlement intérieur, l’Assemblée plénière procèdera à la mise sur pied du présidium. Il sera composé de 21 membres, chapeauté par un président.

Tchad : reprise des travaux du dialogue national inclusif et souverain

Tchad : les Ordres nationaux professionnels entendent se retirer du dialogue en cours

Placés au balcon du Palais de la culture, où se déroulent les travaux du dialogue national inclusif et souverain, la confédération constituée des Ordres nationaux professionnels ne se sent pas très impliquée.

 

C’est dans une note adressé au président du comité d’organisation du dialogue national inclusif et souverain que les présidents des Ordres nationaux professionnels ont manifesté leur ras-le-bol. Ils estiment qu’ils ne sont pas assez valorisés ni impliqués dans les activités. «

Cependant, nous avons constaté que la place réservée aux Ordres Nationaux Professionnels au balcon d’une part et d’autre part leur rang protocolaire ne sont pas de nature à leur permettre d’apporter des contributions techniques significatives lors de ces assises. », Peut-on lire dans la note.

Ils demandent aux organisateurs d’ : « instruire les services du Protocole de remédier à cet état de fait en replaçant les Ordres Nationaux Professionnels au sein de la salle principale et dans le cœur du débat. » « L’importance de nos métiers, et notre qualité d’organes consultatifs du Gouvemement à travers les différents Départements Ministériels requièrent notre présence dans toutes les instances y compris le Présidium. », poursuivent les présidents des ordres nationaux.

« Les Ordres Nationaux Professionnels se réservent le droit de se retirer du dialogue en cas de non satisfaction. Le CODNI en assumera l’entière responsabilité. » met en garde la confédération

Les signataires

Le document a été signé par

  • L’Ordre national des médecins ;
  • L’Ordre national des pharmaciens ;
  • L’Ordre national des techniciens de la santé ;
  • L’Ordre national des administrateurs de santé ;
  • L’Ordre national des vétérinaires ;
  • L’Ordre national des avocats ;
  • L’Ordre national des notaires ;
  • La Chambre nationale des huissiers-commissaires de justice du Tchad ;
  • L’Ordre national des experts comptables ;
  • L’Ordre national des architectes du Tchad ;
  • L’Ordres national des ingénieurs civils du Tchad.

 

Tchad : le concours interne d’entrée au second cycle de l’ENASS ouvert

Un communiqué officiel du ministère de la Santé publique, ouvre le concours d’entrée au second cycle de l’Ecole Nationale des Agents sanitaires (ENASS), pour le compte de l’année 2022-2023.

Ce concours concerne les écoles provinciales de Santé de Biltine, d’Abéché, de Moundou et de Sarh. Les épreuves se dérouleront dans ces quatre centres. Le nombre total de places est fixé à 255 pour l’ensemble du pays. Soit, 155 places pour la section des infirmiers diplômés d’Etat (1DE) et 100 places pour la section des Sages-femmes Diplômées d’Etat (SFDE).

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes, avoir accompli au moins cinq (5) ans d’ancienneté dans le grade d’Agent et ou Agent technique de sante accoucheuse de la FID au

1er janvier 2022. Faire l’objet d’un avis favorable du Chef hiérarchique.

Tchad : reprise des travaux du dialogue national inclusif et souverain

Les travaux du dialogue national inclusif et souverain viennent de reprendre, ce mercredi 24 août après trois jours de suspension. Le projet de règlement intérieur a été remis aux participants.

Ouvert le 20 août dernier, le dialogue national inclusif et souverain a repris ce 24 août 2022 au Palais du 15 janvier. Après une brève prise de parole de certains participants, le Comité d’organisation a procédé à la lecture des grandes articulations du projet de règlement intérieur. Ledit règlement a été remis aux participants dans un kit. L’examen de ce projet de règlement intérieur se déroulera demain après que les participants aient pris connaissance du contenu. Après l’examen, ils procéderont à la validation du règlement intérieur.

Certains participants ont regretté dès l’entame des travaux, l’absence des membres du FACT et de certains partis politiques de l’opposition.

Après l’évaluation et l’adoption du règlement intérieur, l’étape suivante sera la mise sur pied du présidium.

Les participants au dialogue national jouissent d’une immunité de poursuite. Toutefois, des sanctions graduelles sont prévues par la police de gestion des travaux, fait savoir le comité d’organisation du dialogue national inclusif et souverain.

Tchad : la marche du Syndicat national des enseignants communautaires interdite

Un arrêté du ministre de la Sécurité public du 23 août 2022, interdit la marche pacifique du Syndicat national des enseignants communautaires, prévue jeudi 25 août 2022.

La marche dite pacifique de l’Union des Syndicats du Tchad et le Syndicat National des Enseignants Communautaires et Contractuels du Tchad prévue pour jeudi 25 août n’aura pas lieu. Elle a été interdite par le ministre en charge de la sécurité.

D’après le membre du gouvernement, la demande n’a pas respecté le délai légal de dépôt qui est de cinq (5) jours francs au minimum, portant autorisation des marches et manifestations publiques. L’arrêté indique que, la demande a été déposée au Cabinet du Ministère juste ce 22 août 2022.

Par ailleurs, l’UST, à l’issue d’une assemblée générale annonce un préavis de grève de six jours. L’union demande, la suspension de 30% d’impôts des travailleurs du secteur privé et de les aligner au même pourcentage que ces du secteur public. Egalement une augmentation de salaire de 50% à tous les agents des secteurs public et privé pour faire face à la situation sociale.

La France salue l’ouverture du dialogue national inclusif et souverain au Tchad

A travers un communiqué du 23 août 2022, la France se dit disponible à accompagner le processus de transition en vue de permettre le retour à l’ordre constitutionnel au Tchad.

La France salue l’ouverture, samedi dernier à N’Djamena, du dialogue national inclusif et souverain. Il s’agit d’une étape majeure pour la transition tchadienne, en vue de définir un nouveau contrat social au bénéfice de tous les Tchadiens.

La France appelle tous les acteurs tchadiens qui ont vocation à rejoindre cette concertation sur l’avenir du pays à y participer, et toutes les parties prenantes à faire preuve d’esprit de responsabilité pour en garantir le succès.

Avec l’ensemble des partenaires internationaux du Tchad, la France rappelle sa disponibilité à continuer d’accompagner le processus de transition en vue de permettre le retour à l’ordre constitutionnel et la tenue d’élections libres et transparentes.

Tchad : la mairie de N’Djamena lance une opération de démoustication

Dès ce mercredi 24 août 2022, la mairie de N’Djamena procède à la démoustication de la ville. Elle consiste à éliminer, par fumigation, les moustiques et insectes volants.

Dans le souci de limiter la prolifération des moustiques dans la Ville de N’ Djaména, le maire de la commune de la ville de N’Djamena, informe la population, procède au lancement d’une opération de démoustication. Elle consiste à éliminer, par fumigation, les moustiques et insectes volants, et ce, de 18 h 00 mn à 22 h 00 mn.

A cet effet, il invite les détenteurs de gargote, restaurant, grillade et autres, se trouvant aux abords des rues de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les nourritures. Ceci est aussi valable, pour les ménages qui sont invités à couvrir les jarres et aliments.

Tchad : « Moussa Faki s’est doublement trompé », Abdoulaye Sabre Fadoul

L’ancien ministre de la Santé publique et ex directeur adjoint du cabinet civil, Abdoulaye Sabre Fadoul, critique le discours du Moussa Faki, à l’ouverture du dialogue national inclusif le 20 août dernier.

Moussa Faki s’est doublement trompé : d’une part, il a cru que nos mentalités étaient enfin prêtes à digérer toutes les sémantiques ; d’autre part, il a minimisé le pouvoir du ventre et de la méchanceté humaine qui allait pousser tous les opportunistes à jouer aux vierges effarouchées auprès du Prince.

Nous sommes nombreux à avoir servi aux côtés du Maréchal avec fierté, dignité et patriotisme dans les limites propres à l’homme. Toutefois, sans jamais renier notre âme, la lucidité et la bonne foi imposent d’assumer et défendre le bilan, avec son actif et son passif, surtout dans les circonstances présentes où l’autocritique est également un élément de la thérapie de groupe. Alors, foutons la paix au défunt Maréchal et arrêtons d’instrumentaliser sa mémoire dans le seul but de légitimer des postures hypocrites comme si le passé d’un homme devait anesthésier son cerveau et annihiler son discernement. Si tous ceux qui ont servi le pays ces 30 dernières années devraient se taire, il n’y aurait presque personne pour l’ouvrir.

Nous sommes nombreux à soutenir le PCMT qui accomplit vaillamment sa périlleuse mission nonobstant les courants contraires dont les plus dangereux sont les artificiels initiés par ceux qui n’ont que la « courtisanerie » et la délation comme faire-valoir. Le vrai soutien, entier et sincère, est celui qui est porté par un minimum d’honnêteté intellectuelle et morale, jamais par la complaisance assassine et le goût diabolique pour la « fitna ». En tout état de cause, il n’y a pas meilleur juge que l’histoire, et l’histoire de demain est en train de s’écrire aujourd’hui.

Par ailleurs, je constate avec amusement que, depuis le fameux discours de Moussa Faki (apprécié par certains et critiqué par d’autres), les affaires sont florissantes pour une certaine presse, Jeune Afrique en tête, qui devient opportunément le porte-parole des éternels « chasseurs des ambitions » pour qui les ambitions sont licites pour certains et défendues pour d’autres.

Que ceux-là soient rassurés : le jour où Abdoulaye-sabre décidera d’être au service d’une quelconque ambition, sienne ou autre, ils n’auront pas à deviner ses intentions qu’il rendra publiques par sa voix et ses publications. Dieu merci, je pense disposer du minimum de courage nécessaire pour assumer au grand jour mes écrits, mes choix et mes convictions, quoiqu’ils m’en coûtent. Ce jour n’est pas encore arrivé car mon engagement présent est déjà pris sans ambiguïté. Un engagement entier et désintéressé, mais dans le respect, la vérité et la loyauté au pays, sauf, peut-être, si Dieu cessait d’être demain l’unique pourvoyeur des subsistances de ses créatures. Fidélité à l’un, solidarité avec l’autre.

Lire aussi :       Tchad : « Il est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions», Moussa Faki Mahamat

Tchad-Covid-19 : le port du masque de nouveau obligatoire

Le port du masque de protection contre le Coivid-19 est de nouveau obligatoire au Tchad. La décision a été prise ce mardi 23 août 2022, par le ministère de la Santé publique.

A travers un communiqué, le Coordinateur nationale adjoint des Actions de lutte contre la Covid-19 réitère les mesures de lutte contre la pandémie à coronavirus au Tchad. Il fait savoir que la mesure fait suite à l’augmentation de la situation épidémiologique cette dernière semaine du mois.

En effet dans la mise à jour de la situation épidémiologique hebdomadaire, publié le 22 août 2022, 33 cas positifs ont été signalés. La ville de N’Djamena seul a enregistré 32 cas, l’autre cas a été signalé dans la province du Mandoul. Ainsi : « toutes les mesures de prévention contre cette maladie, surtout le port de masque et la distanciation sociale doivent être respectés. », prévient le ministère de la Santé.

« Par contre le port des masques demeure obligatoire dans les lieux publics et lors des attroupements. », insiste le communiqué.  La Coordination conseille par ailleurs, la vaccination contre la Covid-19 pour toute la population.

Conflit transfrontalier : le Tchad et le Soudan signent un accord de réconciliation

Suite à l’incident sanglant survenu à la frontière, les deux pays ont signé ont signé un procès-verbal de réconciliation. Le conflit a opposé les éleveurs tchadiens et soudanais le 4 août 2022.

En ce début de mois d’août, plusieurs personnes, tchadiennes et soudanaises sont morts dans un conflit intercommunautaire. D’après l’armée tchadienne le problème serait parti de : « l’enlèvement de cinq têtes de chameaux en territoire tchadien par des citoyens soudanais, ce qui a dégénéré en affrontements lors de la poursuite par les propriétaires».

Ce sont les deux commandants de la force mixte Tchad-Soudan qui ont signé l’accord de réconciliation, prévoyant le paiement du prix du sang (Dia) et la restitution des animaux enlevés en marge des affrontements.

D’après les clauses de l’accord, la partie tchadienne paye le prix de sang de 18 soudanais tués, 108 millions de Fcfa. Le Tchad doit également restituer 55 chameaux enlevés. Le Soudan quant à lui doit payer le prix du sang de 9 éleveurs tchadiens, soit 54 millions de Fcfa. Et restituer trois chameaux.

Au Tchad la justice interdit à Yaya Dillo d’exercer au nom du parti PSF

Le président du Tribunal de grande instance de N’Djamena, Mahamat Saleh Adoum Dabara ordonne à Yaya Dillo Djerou Betchi, la cessation de toutes activités au nom du Parti socialiste sans frontières (PSF).

Pour la justice tchadienne, le sieur Yaya Dillo Betchi doit cesser de mener les activités au nom du parti socialiste sans frontières. Cette décision fait suite à une requête de Dinamou Daram, fondateur du PSF. Dans un élan de démocratie, ce dernier a cédé son fauteuil de président à Yaya Dillo pour occuper le poste de vice-président.

Sauf que les deux hommes entrent en conflit plus tard et créent deux factions du parti.

Les faits se déroulent comme suit, le 30 mai 2022, Yaya Dillo a radié du PSF, 10 membres du bureau exécutif pour haute trahison, dont son vice-président Dinamou Daram. Le poste de vice-président a également été supprimé.

Le jour d’après, le 31 mai 2022, l’autre faction du parti, sous l’égide de Dinamou Daram, a organisé un congrès dans la ville de Bongor pour destituer, Yaya Dillo Djerou Betchi de la présidence du parti.

Le combat ne s’arrête pas à ce niveau, Dinamou Daram va introduire une requête en justice pour signaler que le parti ne reconnait pas Yaya Dillo comme président du parti. Dans les détails, il explique, qu’après la désignation de Yaya Dillo à la tête du parti, ce dernier devait subir une enquête de moralité dans un délai de trois mois avant d’être reconnu officiellement président du PSF. Mais la procédure n’a pas été respectée. Au regard de tout cela, le juge a estimé que le mis en cause n’a pas qualité à diriger la formation politique.

« La requête nous parait fondée sur les motifs liés à l’urgence et le péril qui procèdent de ce que des actes sont posés au nom du Parti Socialiste Sans Frontières (PSF) par sieur Yaya Dillo Djerou Betchi alors même que ledit parti ne le reconnait plus comme étant son Président National », peut-on lire dans l’ordonnance du président du Tribunal de grande instance de N’Djamena.

Lire aussi : Tchad : Yaya Dillo destitué du parti Socialiste sans frontières

Tchad : la plateforme des diplômés en instance d’intégration indignée

Les lauréats de la plateforme des diplômés en instance d’intégration à la Fonction publique dénoncent l’incohérence dans le processus de recrutement.

C’était au cours d’un point de presse organisé ce lundi 22 août 2022. Cette communication de la plateforme fait suite à la publication de la deuxième vague d’intégration à la Fonction publique, le 19 août dernier. Ces lauréats font savoir que le ministère de la Fonction publique ne tient pas compte de la plateforme des diplômés en instance d’intégration, dans le processus de recrutement. Or ce sont eux qui manifestent régulièrement dans les rues. Adissou Dibam, coordonnateur de la plateforme regrette que cette promesse du président du Conseil militaire de transition ne leur profite pas.

Pour lui, il est clair que la plateforme des diplômés en instance d’intégration est lésée et marginalisée par les instances en charge des recrutements. Il dénonce également l’incohérence dans les derniers arrêtés d’intégration.

Le coordonnateur Adissou Dibam, demande au président du Conseil militaire de transition le de faire pression sur le ministre en charge de la Fonction publique afin de respecter les compromis qui ont été dégagés en date du 24 mai 2022 lors de leur rencontre à la primature et à prendre sa responsabilité pour instaurer l’équité et la justice dans le traitement des dossiers par rapport aux critères bien définis ce jour.

Pour la plateforme, si rien n’est fait d’ici trois jours, il convoquera ses relais dans les 23 provinces à descendre dans les rues.

Tchad : « Il est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions», Moussa Faki Mahamat

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat s’adressait ainsi à l’occasion de l’ouverture du dialogue national inclusif et souverain, le 20 août 2022.

J’éprouve un immense plaisir de me trouver aujourd’hui devant vous à l’occasion de cette rencontre historique visant à ouvrir une nouvelle ère pour le Tchad. Je ressens également une profonde émotion de revivre, près de trois décennies plus tard, dans cette même salle, les souvenirs émouvants de ma participation, à un autre âge, à la Conférence Nationale Souveraine de 1993.

C’est l’occasion pour moi de saluer la mémoire de toutes les grandes figures de la politique tchadienne aujourd’hui disparues, mais dont nous n’oublions pas les interventions passionnantes et passionnées, ni la remarquable contribution à ladite Conférence.

Je viens aujourd’hui vous apporter les salutations fraternelles et les souhaits de l’Union africaine pour un succès éclatant de vos assises.

L’espoir de toute l’Afrique est de vous voir, enfin sortis, de votre sempiternelle crise, des risques de fragmentation et de misère politique, économique, sociale, morale, culturelle et intellectuelle.

Le prédialogue que l’Etat du Qatar a, si généreusement abrité et facilité, avec une louable patience fut une remarquable contribution pour préparer vos assises d’aujourd’hui. C’est le lieu pour moi de renouveler à l’Etat du Qatar et en particulier à l’Emir Tamin ben Hamad al Thani nos vifs et sincères remerciements.

Le mérite revient surtout au Président du Conseil Militaire de Transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno ainsi qu’au gouvernement dont les efforts ont été constants dans la préparation de ce Dialogue.

Cependant, je ne peux que regretter ici l’absence à ces assises de plusieurs acteurs politiques, sociaux et politico-militaires. L’Union africaine n’insistera jamais assez sur le caractère inclusif et consensuel du processus de transition au Tchad.

C’est pour cette raison que j’appelle, les uns et les autres, au dépassement pour s’inscrire dans cette logique d’inclusion et de réconciliation véritables. Il n’est donc pas trop tard pour ces acteurs absents de se joindre au dialogue afin de l’enrichir de leur contribution. Il est également sage et souhaitable que les participants continuent de   s’ouvrir sans réserve aux absents.

Avant de continuer, je voudrais préciser que je m’adresse à vous à cet instant, à un double titre : celui de Président de la Commission de l’Union africaine, mais aussi en ma qualité d’enfant de ce pays qui partage avec chacun de vous les souffrances endurées par le passé, les inquiétudes du présent et l’espoir d’un avenir meilleur.

C’est pourquoi, j’utiliserais dans mon propos indistinctement les pronoms ‘vous’ et ‘nous’ pour exprimer cette ambivalence.

Mesdames, Messieurs,

Mes chers compatriotes,

Tous ceux qui ont assisté à la Conférence nationale souveraine se rappellent qu’à l’ouverture de celle-ci, des armes ont été brulées pour symboliser la volonté de mettre définitivement fin au recours aux armes comme moyen de conquête et de conservation du pouvoir.

Cette Conférence a rassemblé, je le rappelle, tous les partis politiques, toutes les corporations, toutes les tendances de toutes les obédiences, venues de toutes les régions du pays. Elle a passé au crible la gestion de tous les régimes, de Tombalbaye à Deby, en passant par Malloum, Goukouni et Habré.

Elle a adopté un Cahier des charges qui prévoyait entre autres l’élaboration et l’adoption des textes fondateurs, dont une nouvelle constitution, un code électoral et une charte des partis politiques. En dépit de l’incontestable succès de la CNS, la crise a perduré. Elle s’est même accentuée, car le sang n’a pas cessé de couler.

Il est profondément regrettable de constater qu’après trois décennies, nous nous retrouvons dans les mêmes, voire pires conditions de tension et de recours à la force et à la violence pour tracer nos trajectoires politiques et pour écrire l’histoire de notre pays.

Trente ans après, nous voilà de nouveau revenus à la case départ pour un autre dialogue sensé réconcilier les tchadiens et bâtir un Tchad nouveau. Espérons que cette fois sera définitivement la bonne.

Vous voici à nouveau face à vous-mêmes, face à cet éternel témoin, l’histoire ; cette histoire immuable et changeante que penseurs, philosophes, artistes et autres orfèvres du temps ont adulée autant que redoutée.

 La voici aujourd’hui, à nouveau, à votre écoute attentive, elle qui, ces derniers soixante ans, vous a tant provoqués, déroutés, aveuglés, pris de court, et parfois failli vous anéantir. Vous voilà aujourd’hui devant elle pour vous juger et vous sentencier.

Dans ses turpitudes comme dans vos interminables corps à corps avec elle, l’histoire, une fois encore vous rassemble, non pour cette sempiternelle œuvre de Sisyphe à laquelle nous a habitués l’évolution politique du Tchad, mais pour l’élaboration d’un solide contrat à durée illimitée d’un Tchad de justice, de paix et de progrès.

En effet, combien de dialogues avons-nous organisé ? des accords signés ? Combien de réconciliations et de retrouvailles avons-nous célébré ?

A combien de trahisons, d’abandon et de rupture de ban avons-nous assisté ?  Je serais, comme chacun de vous, incapable d’en dresser l’inventaire.

 Je sais seulement avec certitude que nous tous ici dans cette salle, avons assez de voir le Tchad en crise. Les Tchadiens de l’intérieur comme ceux de la diaspora en ont assez de la guerre. Tous nos amis dans le monde en ont également assez de nous voir continuer de livrer cette si peu glorieuse image du beau pays de Toumai.

Les tchadiens ont montré une incomparable capacité d’endurance et de résilience face à toutes les épreuves qui ont jalonné l’histoire de leur pays et affecté leur vie quotidienne. Ils aspirent plus que jamais à être gouvernés autrement. Ils veulent enfin vivre et s’épanouir dans un État ou le travail, la justice, l’abondance, la quiétude, la tolérance et la joie seront désormais leur quotidien.

Sachez tenir compte de cette profonde et légitime aspiration.

Mes chers compatriotes

Comment oublier que notre joie de devenir indépendant n’a été que si éphémère ?

Le régime de parti unique a été imposé et le pluralisme interdit deux ans seulement après l’indépendance. Le drame de Mangalmé suivi de peu par la création du Frolinat donnèrent le signal de l’accélération des évènements. Le pays entra alors dans le cycle infernal de violences jusqu’aujourd’hui.

Combien de rebellions, combien de mouvements, tendances et groupes armés ont-ils été créés au Tchad ?

Combien de vos enfants sont morts dans la vanité, par la vanité, pour la vanité, l’absurde et l’absurdité ?

Combien de mères sont devenues veuves et d’enfants devenus orphelins depuis la première rébellion jusqu’à celle qui a emporté feu Idriss Deby Itno, paix et félicité sur lui.

Le sort de la plupart des dirigeants du Tchad illustre bien la longue tragédie vécue par notre pays. Les deux Présidents qui ont le plus longtemps gouverné, NGarta Tombalbaye et Idriss Deby Itno, ont connu une fin tragique. Tous les autres, à l’exception de Lol Mahamat Choua – Dieu ait son âme – ont vécu longtemps en exil.

Ce parcours de notre pays, singulier autant que funeste par moment, interpelle chacun de nous.

Il est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions et la préférence de la force comme voie archaïque d’accès au pouvoir et de conservation de celui-ci. Il n’y a point de salut, ni gloire, ni prospérité pour la nation tchadienne dans une voie pavée de haine, de luttes barbares, de douleurs, de destruction et de trépas.

La résurrection du communautarisme est un vrai cancer pour ce pays connu jusqu’à une époque récente, pour la cohabitation pacifique de toutes ses communautés.

Aucune communauté, aucun groupe, aucun parti ne peut désormais à lui seul prétendre gouverner ou diriger ce pays.

Aucune entité, quels que soient sa force, ses ambitions, ses atouts actuels ou potentiels ne peut prétendre gouverner seul ce vaste pays, complexe, divers et diversifié. Votre grand défi aujourd’hui est de construire le vrai consensus national avec intelligence, fraternité, respect, équité et justice.

N’écoutez pas les faussaires invétérés en sociologie de la haine.

N’écoutez pas ceux qui cherchent à vous diviser en chrétiens et musulmans, en citadins et ruraux, en agriculteurs et éleveurs, en ethnies et tribus rivales, se regardant éternellement en chiens de faïence, dents et griffes sorties pour mordre et manger la chair du voisin.

N’écoutez pas ceux qui vous disent que l’honneur, la dignité et la gloire sont dans la revanche, la vendetta et le droit du sang.

Ceux-là vous ont menti, vous ont trompé, vous ont vendu des illusions et des chimères de lendemains meilleurs.

Et puis, réfléchissons ! Pendant soixante ans, nous avons directement ou indirectement expérimenté ces voies de l’erreur, de la déroute morale et de la perdition nationale. N’est-il pas dès lors temps d’explorer une nouvelle voie, de nouvelles pistes pour le futur ?

La rationalité et la sagesse ne nous laissent point d’échappatoire. Ce dialogue National inclusif et souverain nous en donne l’occasion.

اخواني

‎اخواتي

‎لا خلاف في ان البلاد تتوفر علي مقدرات هائلة دون ان يستفيد منها السواد الاعظم من شعبنا

‎ما السبب؟ انه بكل بساطة سوء الحكامة…

‎سوء الحكامة في اصلاح بني الدولة العصرية و اللامركزية, سوء الحكامة في منظور التنمية و اصلاح الادارة , سوء الحكامة في بناء الجيش الوطني الجمهوري المنسجم، سوء الحكامة في بناء نظام الفة و انسجام بين مكونات شعبنا، سوء الحكامة في تسيير المال العام، سوء الحكامة في الصفقات العمومية، سوء الحكامة في مكافحة الرشوة و الفساد المالي، سوء الحكامة في مكافحة الغش و السرقة و التبذير الفاحش.

‎سوء الحكامة في تسيير ديمقراطيتنا و الاخفاق في وضع اسس دولة القانون و سيادته و بناء نظام عدلي و قضائي مستقل و ذي مصداقية…سوء الحكامة في تنظيم انتخاباتنا تنظيما نزيها… سوء الحكامة في تنظيم الحريات العامة

‎سوء الحكامة في احترام التوازنات الاجتماعية و كفاح الاقصاء و عدم المساواة بينها، سوء الحكامة في توزيع الثروات ، سوء الحكامة في تحديد و احترام الاولويات، سوء الحكامة في التخطيط و الرقابة و متابعة التنفيذ ، سوء الحكامة في الاعتماد علي الكفاءات الوطنية المومنة بالوطن والمجربة، سوء الحكامة في تسيير النظام القضائي و الصحي و التعليمي و الجبائي و البيئي..

‎سوء الحكامة في تكوين الشباب و دفعه الي ريادة البلاد… سوء الحكامة في تمكين النساء تمكينا اقتصاديا و ماليا و اجتماعيا و سياسيا .. سوء الحكامة في صياغة سياسة ثقافية بوضع نظام متفق عليه و في مكانة اللغات في نظامنا التعليمي و الاداري

‎او ليس من حق الشعب التشادي ان يخاطب – معاتبا – نخبته التي فرطت في واجباتها و مصالحه الحساسة و انا من بينها دون اية محاولة للتهرب من مسؤولياتي في ذلك؟

‎او ليس من حق هذا الشعب العظيم ان يصرخ في وجه النخبة و هي تجتمع اليوم هنا و يقول كما قال الخليفة عمر بن عبد العزيز لحاكم العراق

‎ » قد كثر شاكوك و قل شاكروك فاما اعتزلت و اما اعتزلت

Chers frères et sœurs,

Le changement de notre gouvernance, de la doctrine et de nos méthodes de gouvernement, de la structure des forces politiques et sociales, appelées à porter de tels changements sont des questions existentielles.

La paix, la stabilité, la survie du Tchad sont à ce prix. C’est l’unique voie pour couper court aux graves divisions, aux menaces de chaos, aux règlements de compte, aux rebellions, à la guerre civile.

Je crois dans mon intime conviction que le Président Idriss Deby Itno était dans cette logique. Le témoignage que je vais vous livrer ici l’atteste.

Le 15 Avril 2021, j’étais convié à un iftar par feu le Maréchal Idriss Deby Itno en même temps que plusieurs personnalités, notamment l’ancien Président Goukouni Wedeye, le Président de la Cour Suprême, Samir Adam, l’ex Président de la HAMA Dieudonné Ben Djonabaye, l’ancien Président de la CNDH, Djidda Oumar et quelques Officiers généraux. Après la prière du Maghreb, le Président sortit un téléphone sur lequel il nous montra les positions des colonnes rebelles au Nord et à l’Ouest de Faya Largeau.

Il nous dit que ces colonnes se dirigent vers le Kanem.

Il ajouta tristement que « le sang va couler, je ne veux plus que le sang des Tchadiens coule encore »

S’adressant à un des Généraux présents, il lui demanda : « est ce que vous avez pris contact avec ces jeunes ».

« On a essayé, mais sans suite », répond le général.

L’aversion du Président Idriss Deby itno pour le sang, le combat meurtrier et la guerre était palpable ce soir- là.

Il était pourtant d’un courage et témérité légendaires. La mort et les risques de mort étaient ses meilleurs compagnons. Il avait une intime relation avec eux. Pourtant son aversion pour la guerre et le sang était à son comble.

Puissent son sang et le sang de centaines et de milliers d’autres tchadiens nous inciter à tirer la seule et vraie leçon de notre histoire qui vaille : enterrer la hache de guerre et se tourner résolument vers la réconciliation, la paix, l’harmonie et la démocratie.

C’est le seul authentique horizon de la rédemption, de la renaissance, et de l’émergence.

Vous voulez décider dans le sens de l’histoire et dans l’intérêt supérieur du peuple tchadien ? Alors décidez dans ce sens. Vous voulez continuer à tourner en rond ? Alors allez-y, têtes baissées à faire comme avant, ignorant les exigences d’une population longtemps silencieuse. C’est si simple et si terrifiant à la fois.

L’Union Africaine ne peut rien contre votre volonté, ni contre la volonté d’aucun peuple africain. Elle peut simplement vous accompagner dans vos choix lorsqu’ils sont en conformité avec ses principes et décisions. Mais dans la voie de votre ressaisissement et de votre sursaut sincère et patriotique, elle est prête à tout mettre en œuvre pour le salut de votre grand pays et de son merveilleux peuple.

La mise sur pied du groupe de contact international pour accompagner votre transition est une initiative que nous avons la ferme intention d’amplifier par son élargissement à de plus en plus d’acteurs et segments de la communauté internationale. Il vous revient cependant d’inventer les positions et comportements aptes à nous faciliter cette mobilisation d’une communauté internationale aujourd’hui, quasi unanime, sur un cheminement respectueux des principes fondamentaux auxquels le peuple tchadien est si profondément attaché, lui qui a tant consenti pour leur émergence et leur consécration.

حفظ الله تشاد و سلامة تشاد

و سدد خطي بنيه الي الرشاد

Tchad : tueries dans le Logone oriental, une vingtaine de personnes déjà aux arrêts

Au moins neuf personnes dont une femme et un enfant ont péri dans des tueries le 19 août 2022. Les faits se déroulent à Bembaigne, dans le canton Padzangué, province du Logone oriental.

Dans la journée du dimanche 20 août 2022, le gouverneur de la province du Logone oriental, Abdelkerim Seid Bauche, a fait une communication relative au drame de samedi dernier dans le département des monts de Lam. Au cours du point de presse organisé à sa résidence, le numéro 1 de la province confirme que neuf personnes ont réellement été tuées.

Quant aux causes, le gouverneur fait savoir que, que la dévastation des champs n’est pas à l’origine de cet incident. Les causes exactes ne sont pas encore connues, a souligné le gouverneur. Pour le gouverneur, il est clair qu’il ne s’agit pas d’un conflit agriculteurs  contre éleveurs.

Au moins une vingtaine de personnes de personnes a déjà été arrêtée et des enquêtes se poursuivent. «Dès les premières heures du drame, nous avons envoyé les forces de défense et de sécurité pour rétablir l’ordre, éviter des débordements, procéder à des enquêtes et éventuellement interpeller les présumés responsables des massacres. »

Tchad: lancement du dialogue national inclusif sans le Fact

Plusieurs fois repoussé, le dialogue national inclusif souverain s’est ouvert ce samedi 20 août au Tchad en présence de plusieurs figures politico-militaires.Le dialogue national inclusif tchadien devrait aboutir à l’organisation d’élections démocratiques pour le retour des civils au pouvoir. Pendant trois semaines au palais de N’Djamena, la capitale, quelque 1400 délégués, membres de syndicats, de partis politiques et du Conseil militaire de transition (CMT) vont entamer des discussions sur la réforme des institutions et une nouvelle Constitution. A travers différentes commissions, ils évoqueront aussi les questions liées à la paix et des libertés fondamentales avant de soumettre leurs propositions à un référendum.

Cette grande concertation entre les acteurs politico-militaires du Tchad, a été longtemps voulu par Mahamat Idriss Déby Itno, arrivé au pouvoir en avril 2021 à la tête d’un Conseil militaire de transition (CMT) après la mort de son père Idriss Déby, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant trente ans. Pour lui, ce dialogue avec l’opposition doit permettre le retour du pouvoir aux civils dans un délai de 18 mois, renouvelable une fois.

Plusieurs chefs de groupes rebelles sont arrivés à N’Djamena ces derniers jours. Ils sont des dizaines de leaders, tous signataires de l’accord de paix conclu en début de semaine dernière à Doha au Qatar. Il s’agit entre autres de Mahamat Nouri et Timan Erdimi, deux figures de la rébellion tchadienne rentrées jeudi dans la capitale après plus de quinze ans d’exil. Ils ont été accueillis à l’aéroport par une foule de proches et de sympathisants. Tous deux appellent à un vrai dialogue qui instaurera définitivement la paix dans le pays.

Toutefois, le dialogue se tient en l’absence du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), l’un des principaux groupes rebelles à l’origine de l’offensive qui a coûté la vie à l’ancien président tchadien Idriss Déby. Non signataire de l’accord de Doha, le Fact avait laissé entendre qu’il ne participera pas à ce dialogue « biaisé d’avance ».

Malgré tout, Mahamat Idriss Déby Itno avait lancé mercredi 10 août, à la veille du 62e anniversaire de l’accession du Tchad à la souveraineté internationale, un nouvel appel aux groupes « politico-militaires, encore sceptiques, à reconsidérer leur position » sur le dialogue national inclusif souverain.

« Aujourd’hui, plus que jamais, nous serons face à notre responsabilité devant l’histoire. La responsabilité de parler de questions longtemps évitées ou considérées comme taboues. La responsabilité de prendre des décisions difficiles pour enfin écrire ensemble la plus belle page de l’histoire du Tchad. Je lance, une fois de plus, un sincère appel à l’endroit de nos frères politico-militaires, encore sceptiques, à reconsidérer leur position, en vue de saisir cette opportunité historique d’un nouveau départ pour notre cher et beau pays », invite le jeune général.

Tchad : l’UST demande d’aligner les travailleurs du privé au même pourcentage qu’au public

L’Union des syndicats du Tchad annonce qu’elle tiendra son assemblée générale demain samedi, 20 août 2022. Plusieurs points de la vie sociale sont au programme.

Après le mot d’ordre de trois jours de l’UST, l’union annonce une assemblée générale demain samedi 20 août 2022, jour d’ouverture du dialogue national inclusif et souverain. L’Union des syndicats du Tchad émet d’ores et déjà quelques exigences.

Elle demande la restitution des milliards détournés par des personnes proches du pouvoir. Pour l’UST, cet argent doit être reversé au dans les caisses du Trésor public. Elle exige  également que les fonds retenus des travailleurs pendant la période des 16 mesures soient remboursés.
L’UST va plus loin en demandant, la suppression pure et simple 30% d’impôts des travailleurs du secteur privé. Et dans la même logique d’aligner au même pourcentage que ces du secteur public.
Elle souhaite une augmentation de salaire de 50% à tous les agents des secteurs public et privé pour faire face à la situation sociale.

Pour mémoire, l’Union  a demandé d’observer une grève de trois jours à partir du 17 août dernier dans tout le pays avec service minimum dans les hôpitaux.

Le Tchad et l’UNICEF en quête des solutions contre la malnutrition

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a reçu ce vendredi 19 août 2022, le représentant de l’Unicef au Tchad Jacques Boyer.

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux institutions.

La vaccination, la lutte contre la malnutrition, les perspectives de la consolidation des actions et la promptitude dans la réalisation des activités ont dominé l’entrevue.

Le représentant de l’Unicef a rassuré le ministre que son organisation est disposée à accompagner les services de santé dans l’accomplissement de leurs taches selon les accords établis.

Dr Abdel-madjid Abderahim a pour sa part mis l’accent sur la franche collaboration, le suivi régulier des activités et le respect des engagements pour plus de succès dans le partenariat.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a exigé des techniciens la célérité et la rationalité dans la réalisation des activités.

Il a encouragé les services concernés à raffermir les liens pour mieux communiquer afin de répondre aux sollicitations des populations.

Source : ministère de la Santé

Tchad : évaluation du projet de lutte contre des maladies animales transfrontalières

Il s’est ouvert le 17 août 2022, l’atelier pour examiner les projets de textes de base et le plan stratégique 2023-2027 du Centre régional de santé animale pour l’Afrique centrale (Crsa-Ac)

Le ministre tchadien de l’Elevage et des Productions Animales Dr Abderahim Awat Atteib a ouvert à N’Djamena, un atelier de deux jours pour examiner les projets de textes de base et le plan stratégique 2023-2027 du Centre Régional de Santé Animale pour l’Afrique Centrale (CRSA-AC).

Cet atelier est organisé par la Commission de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale et en collaboration avec le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales, à travers le Projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique Centrale, quatrième phase.

Faisant l’historique de cette intuition qui remonte en 2015, le Coordonnateur de la Cellule Technique du CRSA-AC Dr Bouzabo Patchili, a évoqué quelques difficultés qui ont entassé l’état d’avancement de la mise en route du CRSA-AC. Il s’agit notamment de la crise de Covid-19, mais surtout le faible niveau de communication avec les services techniques de la CEEAC, en période de réforme de ses textes organisationnels et institutionnels.

Pour le Coordonnateur Régional du Projet REDISSE IV Dr Ludovic Fiomona, le choix du CRSA-AC vise à renforcer les capacités opérationnelles de l’institution régionale notamment son rôle de coordination et de suivi des questions de santé animale pour une meilleure contribution à la mise en place du dispositif de lutte contre les maladies animales transfrontalières, y compris les zoonoses.

Dr Hiver Boussini, Représentant du Bureau Interafricain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) souligne que cet atelier est une démonstration de l’engagement et de l’intérêt qu’accorde le Gouvernement du Tchad au secteur des ressources animales, surtout à la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire et sanitaire.

Le Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale(OMSA) Dr Karim Toumkara rassure quant à lui, de l’accompagnement de son organisation dans le cadre de leur mandat qui consiste à améliorer la santé Animale à l’échelle mondiale.

Selon le Commissaire en charge de l’Environnement, des Ressources Naturelles, de l’Agriculture et du Développement Rural à la CEEAC Son Excellence M. Honoré Tabuna, la mise en place du CRSA-AC permet à la CEEAC de se doter d’un outil puissant de surveillance et de contrôle des maladies prioritaires par le biais d’adoption, d’élaboration et de mise en application des normes dans le domaine de la santé animale et de la santé publique vétérinaire.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Elevage et des Productions Animales Dr Abderahim Awat Atteib a déclaré que cet atelier couronnera l’effort du Tchad dans la mise en route de cette institution, qui est d’une importance capitale, non seulement pour la coordination de la lutte contre des maladies animales y compris les zoonoses dans la sous-région, mais aussi pour les missions qui lui sont assignées.

Dr Abderahim Awat Atteib espère qu’aux termes de cet atelier, des dispositions seront prises par la CEEAC pour accélérer l’opérationnalisation effective du CRSA-AC.

Le ministre en charge de l’Elevage a conclu son discours, en remerciant la CEEAC, ses partenaires habituels (l’UE, la FAO, l’OMS, le BIRA-UA et l’OIE) ainsi que le Gouvernement du Tchad qui a assuré le fonctionnement de la cellule jusqu’à ce jour.

Plusieurs Participants nationaux et internationaux ont pris part à ce colloque. Il s’agit entre autres des Experts de cette Commission, des Hauts Responsables en charge des services vétérinaires des Etats membres de la CEEAC ainsi que des Partenaires Techniques clés du CRSA-AC.

Source : MEPA

Tchad : une deuxième vague des diplômés intégrée à la fonction publique

Ce vendredi 19 août 2022, les noms de la deuxième vague des diplômés recrutés à la fonction publique seront affichés. Il s’agit de ceux issus des écoles professionnelles des secteurs de l’Education et de la Santé.

Dans un article publié par Tchadinfos, dans la matinée du 19 août 2022, « la deuxième vague des intégrations à la fonction publique est sortie. D’après le journal, l’arrêté d’intégration a d’ores et déjà été signé et sera affiché ce jour. « Les diplômés intégrés sont ceux que des lauréats des écoles professionnelles des secteurs de l’Education et de la Santé. »

Le 30 juin dernier, le ministre de la Fonction publique, confirmait que 416 lauréats de la première vague ont été intégrés. Il s’agissait des diplômés de différentes écoles de formation des instituteurs bacheliers et instituteurs adjoints. Ces derniers avaient reçus les félicitations du président du Conseil militaire de transition.  « Brillante carrière à chacun d’entre eux dans les différentes entités de l’administration publique. » avait écrit le chef de la junte.

Pour rappel, c’est en mars 2022, que le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno a instruit le recrutement de 5000 jeunes diplômés à la fonction publique.

Tchad : 416 diplômés intégrés à la Fonction publique sur 5000 promis