Tchad : une proposition de réaménagement du présidium est faite

Les travaux du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) ont repris ce 15 septembre 2022 en plénière. Le président du présidium a fait une proposition de réaménagement de sa direction.

Les assises reprennent ce jour au Palais de la culture de N’Djamena. Les différentes commissions thématiques présenteront leurs différents rapports. Mais avant, le président du présidium Gali Gatta Ngothé, propose une reconfiguration de son équipe. Le nombre de membres passe de 21 à 27.

Le présidium veut intégrer 6 nouveaux postes. Notamment 3 sièges pour les leaders religieux, 1 siège pour les leaders traditionnels, 1 siège pour les ADH, 1 siège pour les ordres professionnels et 1 siège pour les médias.

La suppression de la fonction de carillonneur est également envisagée. Ainsi, Abakar Dangaya et Amouna Ali Sougui occuperont desormais, les fonctions de 6e et 7e rapporteurs.

Ces changements, laisse entendre le président du présidium, vise à prendre en compte les réclamations de différentes corporations.

Tchad : la police entend mettre fin aux embouteillages à N’Djamena

Le directeur de la Police nationale, Moussa Haroun Tirgo, a coordonné une réunion d’urgence relative aux embouteillages dans la ville de N’Djamena. La séance de travail s’est tenue le 14 septembre 2022.

Depuis des semaines, les embouteillages dans la ville de N’Djamena empêchent la fluidité de la circulation. D’après le patron de la police, Moussa Haroun Tirgo,  par ailleurs président de la Commission mixte de sécurité pour la ville de N’Djamena, cette situation est liée à l’impraticabilité de certaines rues en cette période de pluie.

Ainsi, Moussa Haroun Tirgo a convié ses collaborateurs à une réunion d’urgence en vue de chercher des solutions. Il interpelle en premier chef, la  Compagnie de circulation routière pour face à cette situation qui devient de plus en plus : « insoutenable, voire incompris de la population. » Le directeur de la Police nationale instruit un renforcement d’effectif de cette unité pour assurer la fluidité de la circulation

Quant aux gros porteurs qui occupent anarchiquement les artères provoquant les embouteillages, des instructions ont été données à l’effet de libérer ces axes.

Tchad : le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi accorde une grâce à Tom Erdimi

Après deux ans de prison en Egypte, le Dr Tom Erdimi Betchi peut désormais rejoindre le Tchad. Il a bénéficié de la grâce du président égyptien.

A travers le décret N°415/2022, du lundi 13 septembre 2022, le président Égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a accordé une grâce présidentielle au Dr Tom Erdimi Betchi. Il en ressort que le frère jumeau de Timan Erdimi (actuelllement au Tchad) était condamné pour une affaire de « haute sécurité de l’Etat ». Les négociations menées par sa famille depuis 2022 pour obtenir sa libération n’ont pas abouti.

Aujourd’hui il a été libéré grâce à l’intervention du président du Conseil militaire de transition, apprend-on. « C’est le PCMT, le président de la transition au Tchad, qui a intercédé pour lui », confie le secrétaire général adjoint de la présidence de la république, Ousmane Abdramane Djougourou. Il est au Caire pour conclure l’affaire.

Tom Erdimi va regagner le Tchad accompagné de ses proches qui ont effectué le déplacement du Caire pour attendre sa libération.

Tom Erdimi a été le premier directeur de cabinet sous Deby père. Il a ensuite de regagné la rébellion pilotée par son frère jumeau, Timan Erdimi. Les deux sont accusés d’être à l’origine des troubles de 2008. Actuellement Timan Erdimi participe au dialogue national inclusif et souverain. La libération de son frère jumeau serait l’une des conditions pour son départ du Qatar où il était en exil.

 

Tchad : le ministre de la Jeunesse demande les excuses au PCMT

Après avoir déclaré que le président du Conseil militaire de transition est le représentant de Dieu sur terre, le ministre de la Jeunesse, Mahmoud Ali Seid demande les excuses.

Le chef de la junte au Tchad, Mahamat Idriss Deby a recadré son ministre de la Jeunesse dans la soirée du 14 septembre 2022. En effet, le jour d’avant, Mahmoud Ali Seid, ministre tchadien de la Jeunesse a déclaré dans une vidéo que : « le président de la transition est le représentant de Dieu sur terre. » Le jeune ministre a ajouté que les tchadiens ont l’obligation de le suivre pour ne pas s’opposer à la volonté divine.

Alerté de cette sortie polémique, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby invite le ministre à éviter de faire usage de certains propos. « Je demande à mon frère Mahmoud Seid, le jeune Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Entreprenariat de bien vouloir éviter les termes qui heurtent la sensibilité religieuse ou qui sont de nature à donner libre cours à des interprétations inopportunes en matière religieuse. » pour lui, l’usage de l’argument religieux doit être destiné à promouvoir tout ce qui fortifie la paix, l’unité, la fraternité, l’égalité, la justice et l’humilité.

Ainsi, le ministre à travers une autre publication fait son mea culpa et demande les excuses au PCMT et au peuple tchadien. « Je voudrais vous présenter très humblement mes excuses les plus sincères quant à ma vidéo postée sur ma page Facebook, partagée et circulant sur les réseaux sociaux qui, à l’évidence, a choqué plus d’un. Je mesure ce désaveu, votre indignation et comprends votre colère face à cette situation dont je prends acte. Malheureusement que mes propos y ont été sortis de leur contexte et ne traduisent assurément pas mon intention, moi qui respire la religion. Puisse Dieu pardonner cette sortie fâcheuse et malencontreuse.» écrit Mahmoud Ali Seïd.

Il entend prendre le recul : «Vos réactions légitimes que je comprends et respecte par-dessus tout sont la suite logique de vos multiples autres réactions consécutives à mes nombreuses apparitions médiatiques. Il est évident que je doive prendre le recul nécessaire en défendant mes convictions en faveur de notre cher et beau pays que j’aime plus que tout et je réitère mon soutien au Conseil militaire de transition.»

Tchad : propositions des religieux et des ainés pour une sortie de crise

Après avoir livré son rapport de mission de médiation ce 14 septembre 2022, le groupe des religieux et des ainés propose un accord pour une sortie de crise et un dialogue apaisé et transparent.

« La situation qui prévaut suscite dans la majorité de la population, une désapprobation générale de la population. » a déclaré le  porte-parole du groupe, Baniara Yoyana. C’était à l’issue d’une conférence tenue ce jour. Pour les religieux et les ainés, il est primordial de prendre du recul pour le futur du pays.

 Il demande de regarder vers l’avenir avec beaucoup de scepticisme. Le groupe craint une descente aux enfers : « Si les travaux du dialogue devaient se passer dans cet état d’esprit de confiscation du processus par un groupe, la fin de la transition peut ouvrir la voie à des troubles inimaginables avec des conséquences incommensurables pour notre pays.

Pour éviter le pire, le groupe des religieux entend mettre en en œuvre tout ce qui est nécessaire pour regagner la confiance des tchadiens dans le processus du dialogue national. En particulier, la révision du règlement intérieur ; la mise en place d’un nouveau présidium et la reprise du processus dans un climat apaisé et transparent.

L’accord propose également, des quotas équilibrés entre les forces en présence pour permettre de construire durant le dialogue des compromis nécessaires pour une sortie pacifique de crise ; la mise en place d’un processus de prise de décision transparent, garanti par un Présidium neutre. Egalement la mise en place d’un Comité de consensus qui devra intervenir chaque fois que le consensus n’est pas atteint sur des questions d’importances nationales. ET enfin, la mise en place d’un processus transparent de certification de tous les participants au dialogue pour vérifier leur mandat.

Le  porte-parole du groupe du Groupe des aînés, appelle les les Transformateurs et les mouvements politico-militaires non-signataires de l’accorde Doha à rejoindre cet accord. Le groupe pense que les revendications de ces derniers pourraient trouver des solutions à la seconde phase de médiation

Tchad : rentrée scolaire, le ministre de l’Education appelle au respect du calendrier

Le ministre de l’Education Nationale, Mog-Nan Djimounta, dans une note circulaire, du mardi 13 septembre 2022 demande le respect strict calendrier de l’année scolaire 2022-2023.

Les responsables des établissements privés, confessionnels et publics, sont interpellés à l’effet de respecter le calendrier de l’année scolaire 2022-2023. Pour le ministre en charge de l’éducation, les dates arrêtées ne doivent souffrir d’aucune entrave dans son exécution. Il prévient que tout établissement qui ne respecte pas la date officielle de la rentrée pédagogique fixée au 1er octobre 2022, sera sanctionné conformément aux textes en vigueur.

« J’en appelle à l’application stricte des dispositions de l’Arrêté 244/CMTPCMT/PMT/MENPC/SEENPC/SG/DGPR/DNEC/2022 du 03 septembre 2022, fixant le calendrier scolaire du Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique au titre de l’année scolaire 2022-2023 », peut-on lire dans la circulaire.

L’arrête du 03 septembre 2022, fixe la rentrée administrative au jeudi 15 septembre 2022 et la rentrée pédagogique des classes samedi 1er octobre 2022. « Tout Etablissement qui ne respecte pas la date officielle, de la rentrée scolaire fixée au 1 Octobre 2022, sera sanctionné conformément aux textes en vigueur en République du Tchad. », met en garde le patron de l’éducation.

Tchad : le groupe des religieux et des ainés demande de suspendre le dialogue

Arrivé au terme de sa mission de médiation, le groupe des religieux et des aînés, à travers un  communiqué, demande de suspendre les travaux du dialogue national souverain et inclusif.

Le groupe avait pour mission de rencontrer les partis politiques, organisations de la société civile qui boycottent depuis le début, le dialogue national inclusif et souverain. Il s’agit notamment « Signataires de la Déclaration du 19 Mai » et du Parti « Les Transformateurs» et d’autres plateformes. Mais les nouvelles ne sont pas bonnes, la mission n’a pas porté de fruits. Car tous les abstentionnistes sont restés sur leur position. Au contraire, plusieurs participants ont décidé de quitter le dialogue, alors qu’une médiation parallèle essayait de convaincre les plus rigides.

Ainsi, à travers un communiqué de presse, le Groupe des religieux et des ainés informe qu’il est arrivé au terme de sa médiation avec le «Groupe de N’Djamena» et réitère sa demande de suspension des travaux du Dnis. Le groupe assure avoir remis son rapport aux autorités et à l’équipe de facilitation de Doha.

Le Groupe réitère sa demande de suspension des travaux du Dnis afin de donner aux autorités le temps nécessaire d’appréciation.

Tchad : dialogue national inclusif et souverain, le présidium contesté

Tchad : « Je défens la forme de l’Etat fédéral. » Mbairamadji Désiré

Mbairamadji Désiré, représentant de la jeunesse au dialogue pense que le Tchad a atteint le niveau de migrer vers un Etat fédéral. Il s’est exprimé en marge des assises du 13 septembre 2022.

Les travaux du dialogue national inclusif et souverain se poursuivent. Les différentes commissions thématiques sont regroupées autour des thèmes impartis. Les membres de la commission ’forme de l’Etat, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral’’ peinent à s’accorder sur la forme de l’Etat qui conviendrait au Tchad. Il s’agit de choisir entre l’Etat unitaire fortement décentralisé et la Fédération. La plupart des participants, originaire de la partie méridionale du pays, sont favorables à la fédération. Et ceux du septentrion à l’Etat unitaire fortement décentralisé.

Pour le leader de la société civile, Mbairamadji Désiré, le Tchad doit passer de l’Etat unitaire à la fédération : « parce qu’il y’a trop d’injustices, beaucoup de jeunes dans la zone méridionale se sentent lésés, comme des étrangers dans leur propre pays, ils ne se sentent pas chez eux. » Il explique est différente de la sécession. Pour ce leader de la société civile, l’Etat fédéré suppose l’indépendance financière, la répartition des ressources entre les différents Etats. Avec l’Etat actuel : « Si vous n’êtes pas l’enfant d’un ministre ou d’un général vous n’aurez pas de poste. » Ainsi dénonce-t-il le système qu’impose l’Etat unitaire.

Par contre, le politico-militaire Abdelmaname Khatab, a opté pour L’Etat unitaire fortement décentralisé. « Même si cette forme de l’Etat a montré ses limites », admet-il. « Je pense que c’est à nous de s’adapter à ces réformes, ce ne sont pas ces réformes qui s’adapteront à nous. » poursuit le membre du FSR. La limite entre l’Etat unitaire fortement décentralisé et la fédération, c’est les noms qui changent. « Je pense que ça devrait être à peu près la même chose. » note Abdelmaname Khatab.

Tchad : débat sur la forme de l’Etat, Nobo N’djibo favorable au fédéralisme

Tchad : débat sur la forme de l’Etat, Nobo N’djibo favorable au fédéralisme

Interrogé en marge des travaux du Dialogue national inclusif et souverain, le Président du Rassemblement du Peuple pour l’Alternance Démocratique (RAPAD) réitère sa position pour le fédéralisme.

Le président du RAPAD, Nobo N’djibo, donne une fois de plus son avis sur l’épineuse question de la forme de l’Etat. Il est favorable à la réforme au profit du fédéralisme. Pour lui, la meilleure forme d’Etat pour le Tchad est le ‘’fédéralisme’’. Dans ses explications l’homme politique laisse entendre que qu’il existe deux camps. En premier, ceux qui veulent que le Tchad soit un état fédéral pour « permettre à la population de se prendre en charge ». Ensuite  ceux qui veulent maintenir la forme unitaire : « qui nous a mis dans la situation que nous vivons depuis 62 ans. »

D’après le président du RAPAD, il est clair que, l’état unitaire est à l’origine de la mal gouvernance, la rébellion, et l’exclusion de certaines personnes. « Tous ceux à l’origine ne cherchent que leurs intérêts personnels et non celle de la population », se lamente-t-il.

« Nous on voudrait que le Tchad soit un Etat fédéral», a déclaré Nobo N’djibo. L’Etat fédéral que prône ce parti,  prévoit un gouvernement local, son parlement et la fonction publique. « Aujourd’hui j’interpelle les jeunes, si nous laissons l’Etat actuel, vous n’aurez la possibilité de trouver des emplois. » Car tous les services sociaux de base seront pris en compte dans les états fédérés.

Toutefois, le leader du RAPAD se veut rassurant : « la fédération n’est pas la division, mais la possibilité de donner à chacun de mettre en valeur son savoir-faire.» Souligne Nobo N’djibo qui conclut en ces mots : « l’unité dans la diversité constitue le pays. »

Le Tchad demande à la Libye de libérer ses ressortissants détenus injustement

Le ministre tchadien des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l’Etranger entend apporter de l’aide et la protection nécessaires à ses ressortissants arrêtés en Libye.

« Suite à l’arrestation la semaine dernière, dans le département de Mourdi, région de l’Ennedi Est, de quatre (4) ressortissants libyens, détenteurs de plusieurs armes à feu, ayant illégalement franchi la frontière et, pris en flagrant délit de braconnage, dont le dossier est confié à la justice, une katiba libyenne dénommée (la Katiba 166), procède depuis plus d’une semaine à des arrestations massives des Tchadiens innocents vivant en Libye », s’indigne le gouvernement tchadien.

La diplomatie tchadienne condamne avec la plus grande fermeté ces arrestations jugées illégales et arbitraires et demande aux autorités libyennes : « de préserver l’intégrité physique des Tchadiens arrêtés et de les mettre à l’abri de tout traitement inhumain et dégradant. » Le gouvernement demande de faciliter l’accès à l’ambassade du Tchad l’accès aux détenus pour leur apporter l’aide et la protection nécessaires.

Le ministère des Affaires étrangères exprime sa disponibilité à explorer de concert avec les autorités libyennes concernées les voies et moyens susceptibles d’aider à apporter une réponse idoine et urgente à cette situation hautement préoccupante.

Tchad : le plan de campagne contre la fièvre jaune et la rougeole adopté

A l’issue de la réunion du comité de Coordination Inter agence pour la vaccination, du 12 septembre 2022, le plan de campagne contre la fièvre jaune et la rougeole en 2023 a été validé.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a présidé la réunion du comité de coordination Inter agence pour la vaccination. C’était en présence du ministre de l’élevage et des productions animales Dr Abderahim Awat Attaib, des représentants d’autres ministères et des partenaires.

Les thématiques axées sur le plan opérationnel, le cadre de redevabilité pour la vaccination, la politique nationale de vaccination, le plan de campagne contre la fièvre jaune et celui de suivi de la rougeole, ont été présentés par le coordonnateur du programme élargi de vaccination Dr Abderamane Addi. Il s’agissait pour lui d’apporter les détails sur les moyens alloués par l’Etat, les prérogatives des départements ministériels, les stratégies mises en place, la communication, l’apport des partenaires et le rôle et responsabilité de chaque acteur.

La réunion du comité de Coordination Inter agence pour la vaccination a permis de faire le point sur la validation des activités du trimestre 4 (T4) 2022 du PEV ; la présentation et validation de la Politique Nationale de Vaccination ; la validation du plan de la campagne contre la Fièvre Jaune en 2023 ; la validation du plan de la campagne de suivi contre la Rougeole en 2023 et sur la validation du cadre de redevabilité pour la promotion de la vaccination

Le ministre  en charge de la santé a insisté de la nécessité de la redevabilité pour une gestion rigoureuse des moyens engagés pour mener à bien les activités vaccinales tout en précisant que l’inter-sectorialité est primordiale dans l’atteinte des objectifs fixés par son département.

Tchad : Les associations de défense des droits de l’Homme suspendent leur participation

Les associations de défense des droits de l’Homme et les organisations de la société civile représentées au Dialogue national Inclusif et Souverain (DNIS) quittent les assises.

Dans un communiqué de presse du 10 décembre 2022, les associations de défense des droits de l’Homme et les organisations de la société civile ont annoncé leur retrait des travaux du dialogue national inclusif et souverain. Ils expliquent que cette décision fait suite à la non-prise en compte des préoccupations et propositions faites au présidium.

En effet, le 03 septembre 2022 ces organisations ont demandé le réaménagement du présidium et à la révision du règlement intérieur en vue de permettre le bon déroulement de ces assises. Toutes ces sollicitations sont restées sans suite, ont-ils fait savoir dans le communiqué de presse.

Les deux organisations regrette également que : « le gouvernement de transition continue la répression contre le parti Les Transformateurs. Cette situation compromet la sérénité et entrave la confiance entre les différentes parties prenantes au dialogue. »

Elles rappellent par ailleurs que l’organisation d’un dialogue national inclusif fait partie de leurs revendications depuis le début de la Transition en vue de faire sortir le Tchad de plusieurs décennies de mauvaise gouvernance et de déni des droits et libertés fondamentales des citoyens. Cependant, les conditions dans lesquelles se déroulent actuellement le DNIS ne garantissent pas des débats francs et sincères. Dans ces conditions, elles estiment que les conclusions de ce dialogue risquent de ne pas répondre aux attentes des Tchadiens.

Afrique : « Écoutons ce peuple qui entoure Succès Masra! » Cabral Libi

Le député camerounais Cabral Libi remonté sur la situation au Tchad. Il est secrétaire au Secrétaire du Bureau de l’assemblée Nationale du Cameroun.

Mon Dieu! Qu’y-a-t-il de si compliqué à comprendre ce que demande cette immense frange du peuple tchadien dont Succès MASRA est le leader?

Il l’a clamé partout et sur tous les toits:

– une composition paritaire des participants au dialogue organisé par la transition militaire pour gommer l’impression d’un simulacre;

– un renoncement explicite du chef de la junte de transition, à être candidat à l’issue du dialogue (à défaut pour lui de quitter le pouvoir maintenant et de se mettre au même pied d’égalité que les autres candidats).

La Charte Africaine de la Démocratie des Élections et de la Gouvernance (CADEG), la CONSTITUTION DEMOCRATIQUE AFRICAINE, entrée en vigueur au sein de l’Union Africaine depuis 2012 sert donc à quoi?

Pourquoi l’Union Africaine est muette ?

Au moment où nous nous disions que l’Afrique tournerait la page du bafouement de la légitimité populaire avec les départs progressifs de la vieille génération politique, voici que la nouvelle génération court le risque de s’engluer aussi dans cette malédiction marquée notamment par des successions illégitimes au pouvoir.

Mais bon sang! Quels intérêts un Président légitime ou élu démocratiquement ne peut-il pas préserver dans l’intérêt de son peuple en Afrique ? Ne voit-on pas le peuple africain désemparé par les civils usurpateurs, légitimer dans certains pays des juntes militaires libératrices (GUINEE…) ?

Ne voit-on pas le peuple africain dans certains pays cautionner la révision constitutionnelle pour prolonger le mandat présidentiel lorsque des rébellions ont freiné le magistère d’un président légitime (RCA) ?

Le problème n’est pas le treillis ou le costume qui gouverne. La seule question est qu’en pense le peuple? Et dans la majorité des cas, le peuple pense ce que dit la CADEG. Il pense Démocratie : pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple!

Oui! Le peuple est capable de soutenir transitoirement une junte militaire. Simplement parce qu’il est SOUVERAIN. Si on a vu le peuple derrière une junte ailleurs, derrière qui le voit-on au TCHAD?

Écoutons le peuple!

Ecoutons ce peuple qui se mobilise autour de Succès MASRA.

Il mérite l’écoute du continent tout entier, du monde entier.

Son cri résonne comme une détresse et une mise en garde.

Je fais partie de cette génération qui préfère mourir que de laisser prospérer la malédiction du bafouement de la volonté et de la souveraineté du peuple.

Écoutons le peuple!

Hon. Cabral LIBII

Député

Secrétaire du Bureau de l’assemblée Nationale du Cameroun.

Tchad : la convocation de Succès Masra suspendu

L’annonce a été faite par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. La convocation est suspendue alors que Succès Masra entendait se rendrait au Tribunal ce jour.

Dans l’intention de permettre le bon déroulement du Dialogue en cours, la convocation adressée au président des Transformateurs, Succès Masra est suspendue. Il devait se présenter ce lundi 12 septembre 2022, devant le procureur. « Le procureur de la république a envoyé un message au collectif des avocats défendant le président des transformateurs qu’il suspendait jusqu’à nouvel ordre sa convocation afin de permettre au dialogue de se dérouler sereinement. », fait savoir le ministre de la Communication.

D’après lui, le présidium du dialogue a souhaité un climat de retenu afin de permettre un bon déroulement du DNIS.

«  Malgré cela, les dirigeants de ce parti, non content de ce climat de pose et de recherche de la sérénité indispensables face aux enjeux que nous vivions, profitent de la suspension de cette convocation pour continuer à mettre de l’huile sur le feu et à se victimiser à outrance.» Indique Abderaman Koulamallah

« La position de la justice et la retenue dont fait preuve le gouvernement ne sont ni une faiblesse, ni un renoncement à l’état de droit. La démocratie c’est aussi la responsabilité de chacun. L’état de droit s’affirmera et à trop jouer avec le feu on finit par se brûler. », note ministre de la Communication.

Tchad : la répression des Transformateurs préoccupe l’UE, l’UA et les Etats-Unis

A travers un communiqué de presse, l’Union européenne, l’Union africaine et les Etats-Unis se disent préoccupés par les troubles au siège du Parti Les Transformateurs à N’Djamena.

La Délégation de l’Union européenne et les Ambassades d’Allemagne, d’Espagne, de France, et des Pays-Bas, ainsi que les Ambassades des Etats Unis, du Royaume Uni, de la Suisse et du Bureau de liaison de l’Union africaine au Tchad expriment leur préoccupation suite aux événements survenus le vendredi 09 septembre 2022, ainsi que la semaine précédente, autour du siège d’un parti politique.

En cette période où le dialogue doit être plus que jamais privilégié pour construire l’avenir du Tchad par un processus de transition inclusif, les signataires rappellent leur attachement à l’exercice des libertés publiques, dans le respect des principes de l’Etat de droit et des lois de la République qui s’imposent à tous.

Ces institutions encouragent : « à la poursuite des efforts de médiation engagés en vue de la participation de tous les acteurs au Dialogue National Inclusif et Souverain, seule voie possible pour contribuer à la construction d’un avenir commun. »

Tchad : les Religieux et les ainés demandent l’arrêt du dialogue pour éviter une crise

Suite à la répression des militants du parti Les Transformateurs ce 09 septembre 2022, le groupe de médiation composé des religieux et des Ainés, demande de suspendre les travaux du DNIS.

Le Groupe des Religieux et des Ainés constate avec regret qu’au moment où il s’apprête à conclure avec le « Groupe de N’Djamena » composé des « Signataires de la Declaration du 19 Mai » et du parti « Les Transformateurs» un accord juste et équitable devant leur permettre de participer aux assises du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), les pouvoirs publics se trouvent une fois de plus à la base des incidents graves provoqués par la convocation non motivée du Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de N’Djamena adressée au Dr Succès Masra, Président du parti « Les Transformateurs ».

Ces différents incidents constituent une entrave à la bonne conclusion des négociations entamées par le Groupe des Religieux et des Ainés. C’est pourquoi, le Groupe réitère sa demande de suspension temporaire du DNIS pour lui permettre de mener à termes les négociations engagées.

Aussi, le Groupe exhorte les Autorités à tout mettre en œuvre pour un règlement pacifique de la crise en cours qui risque de déboucher sur des confrontations dont les conséquences peuvent être fatales au processus de réconciliation engagé par le Dialogue National Inclusif et Souverain.

Le Groupe en appelle au sens de responsabilité et de patriotisme des uns et des autres et demande au Président du Comité Militaire de Transition, garant de l’unité nationale et de la bonne tenue du Dialogue, de prendre toutes les mesures appropriées pour ramener le calme et la quiétude dans notre pays.

Tchad : le conseiller du Premier ministre Abel Maïna suspend sa participation

Une décision saluée par les milliers de jeunes tchadiens qui le suivent à travers le monde. Les internautes voient en ce revirement, un acte humaniste.

« La population ne peut pas être gazée et moi dans la salle. Je suspends ma participation aux travaux du dialogue. » C’est à travers ces deux petites phrases que le conseiller du Premier ministre Abel Maïna a annoncé qu’il quitte les travaux du Dialogue national inclusif sur sa page Facebook. C’est sur cette plateforme que l’ancien activiste a construit sa notoriété.

En effet, dans la matinée du 09 septembre 2022, les militants du parti Les Transformateurs ont été victimes de jets de gaz de la police nationale. Plusieurs blessés ont été enregistrés, signalent les responsables du parti. Plusieurs autres personnes ont inhalé le gaz qui a été lâché. Parmi lesquels, femmes et enfants.

Le conseiller du Premier ministre n’a pas apprécié cette façon de faire et se retire du dialogue.

Il est important de relever que l’ancien activiste et exilé Abel Maïna est rentré au pays en décembre dernier suite à la main tendue de la junte. Il a été nommé conseiller du Premier ministre quelques mois après. Depuis son retour il n’est plus assez virulent sur les réseaux sociaux comme autrefois.

Tchad : les églises et missions évangéliques quittent les travaux

L’Entente des églises et missions évangéliques au Tchad (EEMET) a annoncé son retrait des assises du Dialogue national inclusif et souverain. La nouvelle a été rendue publique le 08 septembre.

C’est à travers un communiqué de presse que l’église protestante annonce la suspension de sa participation au Dialogue national inclusif et souverain en cours. Le départ fait suite au refus de tenir en compte des interpellations des leaders de cette obédience religieuse. Notamment, le non-respect des engagements visant à réviser le règlement intérieur et le réaménagement du présidium. L’EEMET refuse d’être : « rangé du côté de ceux qui cautionnent l’injustice et l’inégalité

Pour cette église, le peuple attend beaucoup de ce dialogue et  nourrit l’espoir que les conclusions des assises permettent de rétablir l’ordre constitutionnel, la justice, l’égalité. L’équité, la vérité, la réconciliation et la fin des conflits agriculteurs-éleveurs.

Elle regrette : « malheureusement que cette interpellation n’a pas trouvé un écho favorable. C’est pour cela qu’après une large concertation le mercredi 7 septembre 2022, l’Eglise protestante au Tchad décide de suspendre sa participation pour ne pas être rangé du côté de ceux qui cautionnent l’injustice et l’inégalité. »

Quelques jours avant, c’est l’église catholique qui annonçait son retrait des travaux du DNIS.

Mort d’Elizabeth II : les hommages de Mahamat Idriss Deby Itno

Au nom du Tchad, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno, a présenté ses condoléances au peuple britannique, suite au décès de la reine Elizabeth II.

La reine est morte vive le roi. La reine d’Angleterre Elizabeth II a tiré sa révérence à 96 ans après 70 ans de règne, au château de Balmoral, sa résidence d’été en Écosse. Son premier fils, le prince Charles devient roi du Royaume-Uni et du Commweaht.

Sur sa page Facebook, le chef de la junte adresse son message de condoléances : « je tiens à présenter mes condoléances les plus attristées au peuple britannique ainsi qu’à l’ensemble des peuples et gouvernements des États de Commonwealth. » écrit Mahamat Idriss Deby Itno.

Il honore le passage de la monarque qui laisse sa couronne : « Je salue la mémoire de la souveraine britannique qui fut une figure planétaire ayant servi pendant sept décennies un grand pays, un grand peuple et des grandes causes. Paix à son âme.

Climat: l’Afrique a besoin de nouveaux financements (rapport)

Les pays africains pourraient perdre 50 milliards de dollars par an d’ici à 2030 à cause du changement climatique, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM).L’Afrique ne représente que 2 à 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre mais a payé cher le fait que le continent se soit réchauffé plus vite que la moyenne mondiale. Des financements urgents sont nécessaires pour ralentir les effets du phénomène actuel du changement climatique, a averti jeudi un rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies.

Dans le document intitulé « état du climat en Afrique 2021 », l’agence onusienne écrit que l’année dernière, l’Afrique a été l’un des quatre endroits les plus chauds jamais enregistrés.

« C’est pourquoi, les pays africains demandent aux nations riches et polluantes de consacrer davantage d’argent aux projets d’adaptation sur le continent », ajoute le rapport, demandant également des compensations pour les pertes liées au changement climatique, des sujets qui devraient être au cœur de la 27e Conférence des parties (COP27), le sommet des Nations unies sur le climat qui se tiendra en Égypte en novembre 2022 et qui est surnommé « la COP africaine ».

L’OMM a déclaré qu’il est crucial d’investir davantage dans l’adaptation au changement climatique car ses effets pourraient coûter aux nations africaines 50 milliards de dollars par an d’ici à 2030, les sécheresses et les inondations constituant la principale préoccupation.

En Afrique, le niveau des mers a déjà augmenté d’un millimètre par an de plus que la moyenne mondiale, ce qui aggrave la menace de graves inondations côtières, selon le rapport.

Il fait référence à des régimes pluviaux de plus en plus perturbés qui ont entraîné la pire sécheresse qu’ait connue la Corne de l’Afrique depuis plus de 40 ans, « et à des inondations dévastatrices qui frappent souvent d’autres parties du continent ».

L’année dernière, le Soudan du Sud a enregistré ses pires inondations depuis 60 ans, avec plus de 800.000 personnes touchées, tandis que le Tchad a connu cette année les précipitations les plus importantes depuis plus de 30 ans. De nombreux pays d’Afrique centrale et occidentale sont aussi touchés par les inondations.

Les scientifiques ont déclaré que la chaleur extrême et les fortes précipitations ont été aggravées par le changement climatique causé par l’homme et que leur gravité et leur fréquence ne feront qu’augmenter avec le réchauffement de la planète.

Pour améliorer la résilience des pays africains, « il est impératif que le continent accélère ses efforts pour mettre en place de solides systèmes régionaux et nationaux d’alerte précoce et des services climatiques », a affirmé le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas.

Tchad : le concours d’entrée à l’ENS d’Abéché lancé

Le concours d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure d’Abéché se tiendra le 09 octobre 2022. Le dépôt des dossiers de candidatures démarre ce jeudi 08 septembre 2022.

L’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS) annonce qu’il est organisé, au titre de l’année académique 2022-2023, un concours d’entrée en 1ère année à l’Ecole Normale Supérieure d’Abéché (ENS/A). Ce concours est ouvert aux candidats des deux sexes, titulaires du baccalauréat de l’enseignement secondaire général et technique et âgés de vingt-quatre (24) ans au plus à la date de dépôt du dossier.

Les trois centres retenus pour le déroulement des épreuves sont, N’Djamena, Moundou et Abéché. Les dossiers de candidature sont reçus du 08 septembre au 05 octobre dans les centres d’examen.

Les filières disponibles sont, le Français, l’Arabe, Histoire, Sciences de la vie et de la terre, Mathématiques et Chimie.

Diplomatie : le Tchad ouvrira un consulat général à Dakhla

Dans l’optique de renforcer la relation bilatérale avec le Maroc, le Tchad entend ouvrir un Consulat général au Sahara marocain. L’annonce a été faite le mercredi 7 septembre 2022.

L’annonce faite par la partie tchadienne a été confirmé par les autorités marocaines. «Selon les autorités tchadiennes, cette décision s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI – Que Dieu L’assiste – et Son Excellence Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad», a noté dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le même document explique que : « la décision de ce pays africain frère confirme et traduit la qualité des liens bilatéraux, par son soutien à la souveraineté du Royaume sur son Sahara, à son intégrité territoriale et à son unité nationale.»

Le Maroc organisera dans les prochains jours, une réunion ministérielle des pays ayant des consulats.

Tchad : lancement des signalétiques interdisant de fumer à N’Djamena

Au moins 90 signalétiques interdisant de fumer dans la ville de N’Djamena ont été implantées dans la ville de N’Djamena. Ils visent à lutter contre le tabagisme passif dans la cité capitale.

Le ministère de la santé publique et de la Solidarité Nationale a lancé conjointement avec les ministères l’éducation nationale et de la promotion civique et celui de l’enseignement supérieur, de la recherche Scientifique et de l’innovation, l’implantation des signalétiques interdisant de fumer dans 90 espaces publics de la ville de N’Djamena.

Le tabagisme passif constitue un problème majeur de santé publique, selon l’OMS, 40% des enfants âgés de moins de 14 ans sont exposés chaque année.

Le directeur général adjoint de la lutte contre la maladie, de la santé de reproduction, de la promotion de la santé et de la nutrition, Janserbé Fali a indiqué que cette situation n’est pas différente de celle de notre pays car, selon les résultats de l’enquête de consommation du tabac réalisée chez les jeunes en milieu scolaire dans les 10 provinces, 36% de ces jeunes sont exposés à la fumée du tabac dans les lieux publics. Au vu de ce constat, ils ont la responsabilité d’agir ensemble pour préserver la santé des enfants contre cette fumée nocive pour leur santé a-t-il ajouté.

Pour joindre l’acte à la parole, une séance d’affichage a été faite au sein du ministère de la santé publique et de la Solidarité Nationale et dans l’enceinte l’établissement scolaire Coscome.

Tchad : Succès Masra appel à l’aide pour soigner les manifestants blessés

Plusieurs manifestants du parti Les Transformateurs ont été blessés au cours des manifestations du week-end dernier. Le président du parti lance un appel à l’aide pour offrir des soins médicaux.

Le 06 septembre dernier, le président du Parti Les Transformateurs, Succès Masra, remerciait les médecins et infirmiers bénévoles mobilisés pour offrir des soins aux militants du parti blessés au cours des troubles du 02 septembre 2022. Mais l’offre semble insuffisante. Le leader de ce jeune parti lance cette fois, un appel public à l’aide.

« Aidez-nous à soigner nos blessés et à continuer cette lutte pour la justice, l’égalité et la dignité de notre peuple. », écrit-il sur ses plateformes.

En faisant référence aux participants au dialogue en cours, Succès Masra déclare : « Ils monologuent à main armée, nous pansons nos plaies et blessures et continuons cette lutte pour notre dignité collective. Nos blessés sont plus nombreux que nous ne l’avions enregistré initialement. Ils sont plus de 200 et le décompte continue, en plus des personnes de troisième âge attaquées dans leurs maisons, dans les cliniques, et des enfants asphyxiés. »

L’ancien cadre de la BAD explique que les aides collectés permettront de reconstituer les forces des militants blessés.

Le Maroc accueille le 1er Forum des régions d’Afrique

La rencontre va concrétiser la mise en œuvre des décisions de la 8e édition du Sommet Africités organisée à Marrakech en novembre 2018.Du 08 au 10 septembre 2022, aura lieu à Saïdia (Maroc), dans la région de l’Oriental, la première édition du Forum des Régions d’Afrique (FORAF).

Ce Forum, placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est organisé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), en collaboration avec l’Association des Régions du Maroc (ARM), le Conseil de la région de l’Oriental (CRO) et la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc.

Cette rencontre, qui a pour thème « La contribution des Collectivités Régionales au développement durable et à la dynamique d’intégration de l’Afrique », est une concrétisation de la mise en œuvre des décisions prises par l’Assemblée Générale de CGLU Afrique lors de la 8ème édition du Sommet Africités, tenue à Marrakech en novembre 2018, explique Madame Fatimetou Abdel Malick, présidente de CGLU Afrique.

« Le lancement du FORAF est une étape importante dans le processus d’intégration de l’Afrique, un grand pas vers l’émergence de l’Afrique des Peuples », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à APA.

L’évènement réunira, pour la première fois, les présidents (e)s des Régions, Comtés, États fédérés de plus de 20 pays africains qui ont un deuxième niveau de collectivités territoriales décentralisées tels que le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, etc.

Plus de 400 participants (e)s vont discuter du rôle des Gouvernements régionaux dans la définition et la mise en œuvre des stratégies de développement et d’intégration, des missions des gouvernements régionaux parmi lesquelles, le développement économique, social et culturel des territoires ; l’équipement, l’attractivité et la compétitivité des territoires.

L’adaptation au changement climatique, la durabilité et la résilience des territoires ; et la contribution des territoires à l’atteinte des Objectifs de développement durable seront aussi abordées.

Tchad : annonce de la remise des diplômes aux architectes lauréats de Lomé

Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur, annonce la remise de diplômes aux lauréats de l’Ecole Africaine des Métiers de l’architecture et de l’Urbanisme de Lomé.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, à travers un communiqué annonce l’organisation d’une cérémonie solennelle de remise des diplômes aux lauréats tchadiens de l’Ecole Inter Etats, basée à Lomé. Le Samedi 10 septembre 2022 à partir de 08h30 à l’Amphithéâtre de la Faculté des Sciences de la Santé humaine de l’université de N’Djaména, Gardole.

Il est demandé aux lauréats des différentes filières à savoir Architecture Urbanisme et Gestion urbaine, de l’institution universitaire d’être présents munis des écharpes.

Les présidents et directeurs généraux des institutions publiques et privées de l’enseignement supérieur, l’Ordre national des architectes du Tchad, sont également invités.

Tchad : l’AJDR interpelle l’Etat sur la violation des droits humains

Face à la précaire situation en matière des droits de l’homme et des libertés fondamentales, L’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural (AJADR) interpelle l’Etat.

« La situation en matière des droits de l’homme et des libertés fondamentales demeure toujours précaire, la liberté d’expression étant restreinte, les violences basées sur le genre, les violences intercommunautaires meurtrières continuent de se produire dans nos provinces, des arrestations arbitraires sont monnaie courante.», a lâché Rodrigue Deuba Tchokke, cordonnateur de l’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural (AJADR).

Il a fait cette déclaration à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités de ses membres au Centre Yali. Les travaux  axés sur les techniques de lutte et de préservation des droits Humains au Tchad se déroulent du 06 au 7 septembre 2022. L’occasion faisant le larron, l’association a profité pour interpeller : « l’État tchadien sur les graves violations des droits de l’Homme.» Car le Tchad a ratifié plusieurs textes relatifs aux droits de l’Homme, mais l’application pose problème. « Mais en tant qu’association, nous devrions lui faire comprendre la nécessité et l’obligation d’honorer ses engagements quant au respect des textes », insiste Rodrigue Deuba Tchokke.

L’AJADR veut également faire comprendre aux populations, l’importance des Droits de l’Homme et les Libertés Fondamentales.

Tchad : Yaya Dillo reprend les rênes du Parti socialiste sans frontières

Le Tribunal de grande instance de N’Djamena revient sur sa décision et met fin au bras de fer qui oppose Yaya Dillo à Dinamou Daram, à la tête du Parti socialiste sans frontière (PSF).

Pour la justice, Yaya Dillo Djerou Betchi est : « aujourd’hui le seul représentant du parti ». La Cour se rétracte de sa décision du 22 août 2022 sur l’affaire opposant Yaya Dillo, président du PSF et son vice-président, Dinamou Daram par ailleurs fondateur. Le Tribunal a jugé recevable l’opposition formulée par le sieur Yaya Dilo Djerou Betchi. Pour le Greffier en chef, Me Abdoulaye Djibrine, l’opposition est fondée.

En effet, le 11 juillet dernier, l’ancien président du parti, a introduit une requête en justice pour signaler que le parti ne reconnait pas Yaya Dillo comme président du parti. Dans les détails, il explique, qu’après la désignation de Yaya Dillo à la tête du parti, ce dernier devait subir une enquête de moralité dans un délai de trois mois avant d’être reconnu officiellement président du PSF. Mais la procédure n’a pas été respectée. Au regard de tout cela, le juge a estimé que le mis en cause n’a pas qualité à diriger la formation politique.

Le 22 août 2022, le président du Tribunal de grande instance de N’Djamena, Mahamat Saleh Adoum Dabara ordonne à Yaya Dillo Djerou Betchi, la cessation de toutes activités au nom du parti.

Suite à la décision de justice, Yaya Dillo a formulé une opposition, après évaluation, la justice se rétracte permet à celui-ci de reprendre les rênes du parti.

Lire aussi : Au Tchad la justice interdit à Yaya Dillo d’exercer au nom du parti PSF

Tchad : l’inéligibilité des organes de transition fera l’objet d’un débat public

L’épineuse question de l’éligibilité ou l’inéligibilité des instances en charge de la transition au Tchad, fera l’objet d’un débat public aux assises du Dialogue national inclusif et souverain.

La charte et les organes de  transition ont attiré l’attention des membres du présidium du DNIS ce 06 septembre 2022. Une préoccupation qui plane depuis le pré-dialogue des mouvements rebelles à Doha. Elle intervient également sans cesse dans le débat national. Les Tchadiens veulent être situés sur la question de l’inéligibilité des autorités de la transition post-dialogue national.

Il s’agit notamment de savoir si les membres du Conseil militaire de transition (CMT), Conseil national de transition (CNT) et ceux du gouvernement de transition, peuvent se présenter aux élections générales qui vont intervenir après le retour à l’ordre constitutionnel.

A ce sujet, le présidium se veut rassurant.  « Nous avons estimé par rapport à ces préoccupations d’intérêt national que la question de l’inéligibilité des autorités de la transition post-dialogue national doit faire l’objet d’une commission ad-hoc qui va travailler. » A l’issue des travaux, la commission ad-hoc va présenter son rapport plénière qui fera l’objet d’un débat public.

Les résolutions issues des débats détermineront la position des instances en charge de la transition, après le dialogue.

Il est important de préciser que certains groupements armés et civiles ont refusé de participer au dialogue parce que cette problématique n’a pas bien été débattu.

Le Tchad interdit la vente et la consommation des boissons alcoolisées frelatées

L’Etat du Tchad prend des mesures contre la vente et la consommation des boissons alcoolisées frelatées. Les contrevenants s’exposent à des sanctions allant jusqu’à l’emprisonnement.

Par décret N°2835/PCMT/PMT/MSPSN/2022 du 05 septembre 2022, il est interdit  l’importation, la fabrication, la détention, la circulation, la vente, l’offre et de la consommation de toutes les boissons alcoolisées frelatées au Tchad.

D’après le décret, on entend par frelaté, les boissons altérées ou gâtées, ce qui est pur en le rendant impur ou le dénaturant par le mélange d’autres produits jugés toxiques pour l’organisme. Et par nocive, ce qui est de nature à nuire à l’organisme. On entend également par boisson alcoolisée frelatée, toute boisson alcoolisée dont la pureté et le naturel ont été altérés, corrompus par l’ajout du méthanol toxique comestible dénaturant ainsi l’alcool.

Le gouvernement invite les associations œuvrant pour la lutte contre l’alcoolisme ont la responsabilité de sensibiliser la population tchadienne en général, les jeunes, les adolescents et les mineurs en particuliers sur les méfaits des boissons alcoolisées frelatées.

Il est précisé dans le texte que, toute violation à l’interdiction, l’importation et à l’offre gratuite des boissons alcoolisées frelatées sera punie d’une peine d’emprisonnement de 3 à 15 jours et d’une amende de 50 000 à 500 000 FCFA ou de d’une de ces deux peines seulement. Concernant la vente et l’offre gratuite des boissons alcoolisées frelatées à une femme enceinte  à un mineur, le contrevenant s’expose à une peine d’emprisonnement de trois (3) à quinze (15) Jours et d’une amende de 50 000 à 500 000 FCFA.

Dans la même visée, le décret prévoit qu’il sera puni d’un emprisonnement de 3 à 15 Jours e d’une amende de 5000 à 20000 FCFA, quiconque aura consommé des boissons alcoolisées frelatées.