Tchad : le porte-parole du FACT limogé pour avoir accepté la main tendue de la junte

Dans une décision du 25 janvier 2022, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) exclut Kingabé Ogouzeïmi De Tapol, pour ‘’haute trahison’’. Ce dernier est retourné au pays dans le cadre du processus de réconciliation nationale.

Le mouvement armé, le FACT, exclut Kingabé Ogouzeïmi De Tapol, commissaire à la communication, sensibilisation et mobilisation citoyenne au sein de son bureau fédéral Europe, pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi. La décision est contenue dans un communiqué signé, d secrétaire fédéral du bureau FACT-Europe, Ahmat Brahim. Le désormais ancien porte-parole du mouvement politico-militaire a été accueilli au Tchad par quelques membres du gouvernement en place.

Tchad : les rebelles du FACT posent les conditions pour un cessez-le-feu

A son arrivée à l’aéroport, Hassan Djamous de N’Djamena, Kingabé Ogouzeïmi De Tapol a été reçu par, Le ministre d’État au dialogue et à la Réconciliation nationale Acheikh Ibni Oumar. Accompagné du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah.
L’ancien exilé confesse qu’il est convaincu par la volonté de réconciliation et les actes posés par les nouveaux patrons du pays.

Tchad : la junte intransigeante avec la rébellion du Fact

Il est important de préciser que le FACT est le mouvement directement impliqué dans la confrontation qui a causé la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno en avril 2021. Tous les communiqués du FACT, suite aux attaques, portaient la signature de Kingabé Ogouzeïmi De Tapol. Le Maréchal mort, son fils, Mahamat Idriss Deby a pris le pouvoir pour assurer la transition.

Tchad : A Abéché, la CTDDH condamne les bavures policières sur les manifestants

L’accord tchadien des droits de l’homme exprime sa profonde préoccupation face à la brutalité des forces de sécurité contre les manifestants à Absha, manifestation organisée pour protester contre l’investiture d’un chef d’autorité traditionnelle

Des incendies de gaz lacrymogènes et de munitions réelles ont fait des manifestants grièvement blessés.

La Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) condamne ces actes irresponsables contre les manifestants pacifiques à la quarantaine.

Les actions irresponsables se multiplient, alors que les autorités de sécurité ont averti des violences imminentes aux conséquences inattendues.

L’accord tchadien pour la défense des droits de l’homme tient le gouvernement de transition responsable des conséquences éventuelles.

Elle condamne donc dans les termes les plus énergiques cette négligence injustifiée des autorités centrales.

Tchad : violente manifestation à Abéché pour empêcher l’intronisation d’un chef de canton

De vives à manifestations à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaî, pour contester l’intronisation d’un chef de canton jugé illégal. Plusieurs blessés ont d’ores et déjà été signalés ce lundi 24 janvier 2022.

A Abéché, des manifestations sont organisées pour contester l’intronisation du chef canton Arabe Bani-Halba. Ce dernier a été nommé par décret, décret N°1782/ PR/MATCTD/2019. Les habitants estiment que c’est une cooptation et exigent l’annulation dudit décret. Ainsi, la situation reste tendue depuis le début de la journée. Malgré l’usage de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre, les manifestants ne lâchent pas prise.

Plusieurs cas de blessés graves ont été signalés mais le mouvement se poursuit.  En plus de l’annulation du décret, les habitants exigent, la destitution de certains chefs de cantons qui ne respectent pas la volonté de leurs populations.  Ils invitent également, au respect des règles coutumières et traditionnelles du Dar-Ouaddaï. Ils dénoncent, « la falsification de l’histoire du Dar-ouaddaï. » Pour  les manifestants, « Les arabes Bani Halba n’auraient pas de terres à Abéché. »

Tchad : 100 rebelles regagnent le bercail après avoir déposé les armes

Samedi dernier, 22 janvier 2022, le gouverneur de la province du Kanem, a accueilli une centaine de rebelles de, l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD).

Parmi ces désormais, anciens rebelles de l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD), on compte 8 officiers. Ils sont arrivés à bord de 12 véhicules, en provenance de la Lybie. Ils disent avoir définitivement déposé ces armes.

A la rencontre avec le gouverneur de la province du Kanem, le général Ousman Brahim Djouma, c’est leur chef de mission Youssouf Habré, qui est intervenu. Précisons qu’ils ont été accueillis à 35 kilomètres de la ville de Mao par ce dernier.

Le patron du Guéra a rassuré ces anciens rebelles à leur arrivée en ces termes : « Vous êtes nos frères. Nous vous disons félicitations pour votre retour. », Le gouverneur était accompagné d’une du commandant de la force OPS, du commandant de légion, du chef de la sécurité territoriale et du délégué provincial de la police.

Cameroun: l’Onu cherche des fonds pour les victimes du conflit

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a lancé ce vendredi un appel de fonds supplémentaire de 59,6 millions de dollars pour apporter un soutien d’urgence à 100.000 réfugiés, déplacés internes et membres des communautés d’accueil au Tchad et au Cameroun.Les violences intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun plongent des milliers de gens dans le besoin. Ces fonds devraient ainsi permettre au HCR et à ses partenaires d’assister les personnes déplacées suite aux violences et leur fournir protection et assistance pour les six prochains mois au moins.

Selon le HCR, les violences ont éclaté le 5 décembre 2021 dans le village frontalier d’Ouloumsa, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet des ressources en eau qui s’amenuisent en raison du changement climatique. La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins, faisant 44 morts, plus de 100 blessés et 112 villages incendiés.

En l’espace de deux semaines, soutient l’organisme onusien, des dizaines de milliers de personnes ont fui vers le Tchad voisin ou ont été déplacées à l’intérieur du Cameroun. Les affrontements de décembre ont fait suite à des violences similaires en août 2021 qui ont provoqué le déplacement de quelque 23 000 personnes dans les deux pays.

Pour le HCR, la protection des enfants, la prévention et la réponse à la violence sexuelle et sexiste, les besoins en termes de documentation et la question de l’éducation sont également des priorités. Il estime que près de 9 réfugiés camerounais sur 10 au Tchad sont des femmes et des enfants.

Le HCR dit continuer à collaborer avec les autorités pour concrétiser les efforts de paix et de réconciliation dans la région de l’Extrême-Nord. Cependant, soutient-il, une action urgente est nécessaire pour s’attaquer aux causes profondes du conflit.

Avec des ressources supplémentaires, le HCR pourra également étendre ses activités d’enregistrement, de profilage et de suivi des questions de protection au Cameroun et au Tchad, afin de mieux évaluer les besoins des personnes affectées par la crise.

D’après le Haut-Commissariat pour les réfugiés, les fonds disponibles pour soutenir les personnes déplacées au Tchad et au Cameroun sont insuffisants et soumis à une forte pression en raison de l’augmentation rapide des besoins.

« Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale pour mobiliser les ressources qui permettront au HCR et à ses partenaires de répondre efficacement aux besoins des personnes affectées et de sauver des vies », lit-on dans un communiqué diffusé ce vendredi.

Tchad : le ministre des Postes inspecte le chantier du Data center

Le Ministre des Postes et de l’Économie Numériques, Dr Idriss Saleh Bachar, accompagné des techniciens de son département, a fait une descente le 19 janvier 2022 sur les chantiers de construction du Data Center et du Cœur du réseau (centre de transmission) du Groupe Sotel Tchad.

Le Ministre est descendu sur les lieux pour constater de visu l’état de lieu de l’évolution des travaux desdites infrastructures numériques.

Situé au centre-ville dans la commune du 2e arrondissement, le Data Center (centre destiné au stockage de données numérique) dont les travaux de construction avancent avec une lenteur. Une visite inopinée qui a permis au chef de département de l’économie numérique de constater le niveau d’évolution des travaux. Un bâtiment dont les travaux de génie civil sont effectués à 80% à entendre un des techniciens sur le terrain. Un niveau de réalisation que n’apprécie pas Dr Idriss Saleh Bachar car le chronogramme fixé enregistre un retard. Du rez-de-chaussée au dernier niveau, compartiment par compartiment, le Ministre a inspecté les lieux. Juste quelques ouvriers s’activent à l’intérieur du bâtiment. Des imperfections techniques sont identifiées et présentées au Ministre par son Conseiller chargé des infrastructures et à l’économie numérique, Mahamat Taher Hamid

Après le Data Center, cap est mis au centre de transmission du Groupe SOTEL au quartier Goudji, toujours dans le 2e arrondissement. A cet endroit, se trouve le Cœur du réseau SOTEL. La délégation ministérielle a visité le bâtiment construit où sont implantés les appareils techniques. De la salle servant de stockage d’énergie à la salle des équipements, le Ministre a bien voulu s’enquérir de l’effectivité du processus d’évolution du chantier. La réalisation du Cœur du réseau a pour objectif de redynamiser les infrastructures de transmission de communications électroniques du Groupe SOTEL.

Après ces visites, le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a eu une réunion d’orientations avec le coordonnateur du Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques (MPICE) et l’entreprise chinoise HUAWEI, chargée de l’exécution des travaux du Data Center et du Cœur du réseau SOTEL.

Le Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques (MPICE) lancé officiellement le 07 juillet 2020 comporte trois (03) composantes à savoir la réalisation de 1200km de de fibre optique reliant les provinces méridionales et septentrionales du pays ; la construction du Data Center et la modernisation du réseau du Groupe SOTEL à travers la mise en place de 200 sites de transmission.

Tchad : la HAMA met en demeure le journal Le Potentiel

La décision est tombée ce mardi 21 janvier 2022. La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) met en demeure le titre, Le Potentiel, pour manquement professionnel.

« Le journal ‘’Le Potentiel’’ est mise en demeure pour manquement professionnel à l’exercice de la profession de journalisme ». Peut-on lire dans la décision du président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye.

D’après Al Widha Info, cette mise en demeure fait suite à un article titré « 15 millions pour traquer Foullah ! » de la parution n° 249 du 29 décembre 2021, en lien avec une procédure judiciaire contre l’ancien maire Ibrahim Wang-Laouna Foullah. « Le 4 janvier 2022, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun, a introduit une plainte en diffamation contre le journal en estimant que l’article porte atteinte à son honneur et sa dignité. La HAMA a jugé recevable cette plainte. », Poursuit le site d’information.

RFI mise en demeure au Tchad par l’organe de régulation des médias

La HAMA invite le Directeur de rédaction du journal, au respect des règles d’éthique et de déontologie de la profession. « En cas de récidive, des sanctions plus sévères peuvent être prononcées », met en garde l’autorité de régulation des médias au Tchad.

Tchad : dialogue national inclusif, le CODNI rencontre les représentants diplomatiques

Les consultations en vue de l’organisation du dialogue national inclusif se poursuivent. Après les échanges avec les différentes corporations locales et de la diaspora, le CODNI rencontre les diplomates accrédités au Tchad.

Le 20 janvier 2022, le Comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) a présenté aux représentations diplomatiques accréditées sa feuille de route. En vue du dialogue national inclusif en perspective. Les thématiques évoquées étaient entre autres, la sécurité alimentaire, l’autosuffisance alimentaire, la sécurité, les finances, l’éducation, la diplomatie traditionnelle, l’éthique aux comportements et aux valeurs, la moralisation de la vie nationale, la solidarité, la dimension genre, la migration et l’exode rural.
Pour le représentant spécial et chef du bureau de liaison pour le Tchad de l’Union Africaine, Basile Ikouebe, « ce dialogue soit celui de la refondation, consensuel, souverain, inclusif, avec des décisions exécutoires et en privilégiant la notion de représentativité. » Il encourage le déploiement du Comité d’organisation et souhaite que le dialogue concoure à une paix durable au Tchad.

Tchad : négociations en cours la baisse des tarifs d’internet

Le ministre en charge de l’Economie numérique a rencontré les responsables des opérateurs de Téléphonie mobile, le 19 janvier 2022, au sujet de la baisse des tarifs d’internet au Tchad.

Le Ministre des Postes et de l’Économie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a successivement reçu, les directeurs généraux des compagnies de téléphonie mobile. Ces derniers ont fait ds propositions relatives à la baisse des tarifs d’internet. Ces concertations font suite à une précédente réunion tenue le 04 janvier avec les responsables desdites compagnies pour les mêmes raisons.

Les nouvelles offres tarifaires du D.G de Moov Africa, Mohamed Dkhissiles n’ont pas reçu l’agreement du Ministre. Le Dr Idriss Saleh Bachar, estime que ces propositions ne sont pas bénéfiques pour ses concitoyens. Il a signifié à l’opérateur Moov Africa que non seulement la réduction des prix d’accès à internet, la durée établie pour les différents paquets de forfaits doit être également revue. Trouvant les propositions tarifaires de l’opérateur Moov Africa peut reluisantes, le Ministre des postes et de l’économie numérique a instruit le directeur général de Moov de revoir ses offres.

La deuxième rencontre est celle de la délégation de AIRTEL_TCHAD conduite par son Directeur général, Djibril Tobe. Même exercice avec le Ministre où des propositions de tarifs sont présentées. Des propositions relativement acceptables, toutefois des réajustements sont sollicités par le chef de département des postes et de l’économie numérique. Prenant bonne note des instructions, le Directeur général de Airtel Tchad s’est montré disposé à réajuster ses offres.

Une prochaine rencontre est programmée avec les responsables des deux opérateurs de téléphonie mobile afin de réajuster davantage leurs offres tarifaires. Offres qui doivent être à la portée de toutes les couches de la population tchadienne.

Il est important de préciser que depuis quelques mois, des internautes reclament la réduction des tarifs d’internet. Des pétitions ont d’ailleurs été lancées.

Aussi, lors du Forum de la Jeunesse Tchadienne, le président du Conseil militaire de transition a instruit, la réduction de 30% du coût d’accès internet.

Tchad : la nouvelle PCA de l’ATPE prend fonction

Ce mercredi, 19 janvier 2022, à l’Office national des médias audiovisuels (ONAMA), l’inspecteur général du ministère de la Communication, Djibrine Mahamat Adam, a installé dans ses nouvelles fonctions, la Présidente du conseil d’administration de l’Agence tchadienne et d’édition (ATPE).

Nommée par Décret n⁰010/PCMT/2022, Aïcha Khalil Bilal remplace à ce poste Monique Ngaralbaye appelée désormais à servir au Conseil économique, social, culturel et environnemental (CESCE).

« L’ATPE est l’une des institutions médiatiques les plus importantes du pays et est considérée comme une source importante pour la publication et la distribution d’informations aux autres médias, mais elle est aujourd’hui confrontée à de nombreuses difficultés et à besoin d’une aide urgente. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de cette mission un succès. », a affirmé Aïcha Khalil Bilal, nouvelle PCA de l’ATPE.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Le Tchad fait recours à une société ivoirienne pour la construction des entrepôts frigorifiques

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a eu une rencontre de travail ce 19 janvier avec le Directeur General de la société SOFIAA AFRICA basée à Abidjan en Côte d’Ivoire à ce sujet.

Cette société est spécialisée dans le domaine des constructions à vocation sanitaire, des constructions d’habitations à basse consommation d’énergie ainsi que des entrepôts secs et frigorifiques.

Le Directeur General de cette société Laurent Favareille est venu présenter les domaines d’intervention de son institution au chef du département de la santé publique et de la solidarité nationale. La société SOFIAA AFRICA a récemment finalisé des centres d’isolement pour les malades de la covid19 en Côte d’Ivoire et au Benin.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité national Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a précisé que le principal centre d’intérêt pour le moment sont les entrepôts frigorifiques. Le Tchad dispose d’un seul entrepôt frigorifique qui ravitaille les autres formations en vaccins. Le ministre envisage étudier les voies et moyens avec la société pour construire des entrepôts frigorifiques dans les chefs-lieux des provinces du pays.

Pour la construction modulaire, le chef de département de la santé publique et de la solidarité nationale préconise ce projet pour les centres de santé et les hôpitaux de districts. Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a demandé à la mission de travailler avec l’équipe technique de son département afin d’avoir les données et les informations nécessaires pour concevoir le projet selon les besoins exprimés par le ministère.

Source : ministère de la Santé publique

Tchad : confrontation entre les étudiants de Toukra et les élèves du Lycée de Walia

Des affrontements entre élèves du Lycée de Walia et les étudiants du campus de Toukra ont éclaté ce 19 janvier 2022. La police est intervenue pour disperser les deux camps à coup de gaz lacrymogène.

La circulation sur l’axe Walia-université de Toukra a été perturbée ce jour. Pour cause, une bagarre entre les apprenants des deux institutions. D’après les premières informations parvenues à notre rédaction, ce sont les étudiants du campus universitaire de Toukra qui sont à l’origine du mouvement d‘humeur. Ces derniers ont organisé depuis quelques semaines, des manifestations sur le tronçon pour revendiquer l’augmentation en bus de transport.

Lesquelles perturbent la tenue des cours dans l’établissement scolaire. Au cours de la manifestation du 18 janvier, suite à l’intervention de la police, plusieurs élèves se sont évanouis. Car les éléments de force de l’ordre ont fait usage des gaz lacrymogènes. Le même scénario s’est reproduit ce jour, sauf que cette fois, l’intervention visait à disperser les bagarreurs. Les cours ont d’ailleurs été suspendus au Lycée de Walia.

Les responsables du Lycée regrettent qu’à chaque manifestation estudiantine, ils doivent subir les répercutions. Ils n’entendent pas continuer à travailler dans ces conditions. N’eut été l’intervention de la police, de forts dégâts auraient été enregistrés.

Tchad : le tronçon Ham-Fianga sera fermé pendant un mois pour travaux

L’annonce a été faite ce mardi 18 janvier 2022 par le ministère des Infrastructures et du Désenclavement. Une déviation de 15 km sera aménagée pour permettre aux usagers de circuler pendant la période des travaux.

Suite à la publication des usagers du tronçon Ham-Fianga, concernant la dégradation avancée du pont de Ham, une équipe technique de la Direction Généra le des Infrastructures conduite par le Directeur Général M. Hissein Youssouf Sidi s’est rendue samedi, 15 janvier 2022 pour faire un état de lieux. De ce qui précède, la mission a jugé utile de lancer les travaux d’urgence dans les jours qui suivent sur les ressources du fonds d’entretien routier.

Pour assurer ces travaux, le pont sera fermé à la circulation routière et piétonne pour une durée de 30 jours, question de permettre au béton de bien sécher. A cet effet, une déviation de 15 km sera aménagée au niveau du village. Ainsi, les usagers en provenance de Pala-Torrock-Fianga à destination de N’Djamena, emprunteront cette déviation en passant par le pont de Djoumane pour rejoindre Bongor et continuer sur N’Djamena.

 Dans le même sillage, ceux, à destination de Fianga, Pala, seront réorientés à partir de la localité de Mouroub passant par Djoumane afin d’emprunter la déviation juste après la sortie du pont. Au moment venu, les usagers seront invités à suivre la signalisation de détour qui sera mis en place.

Tchad : le CEDPE s’intéresse au phénomène d’extrémisme violent

Après avoir constaté la montée exponentielle des violences dans l’ensemble du pays, le Centre d’Études pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE) organise une série de formation pour prémunir.

Les agressions violentes et les confrontations sanglantes vont grandissante au Tchad. C’est dans cette optique que le Centre d’Études pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE) en partenariat avec National Endowment for Democracy (NED) a lancé le 17 janvier 2022, des formations sur les indicateurs des conflits. Il s’agit notamment des indicateurs de détection de prévention et de lutte c terrorisme, la prévention et l’adoption des moyens et outils de prévention. Ces travaux font suite, à la montée de l’extrémisme Violent, du terrorisme et de Conflits Agriculteurs et Eleveurs qui constitue

Et donc, pendant 5 jours, des chercheurs,  enseignants, étudiants, élèves, acteurs de la société civile, femmes, administrateurs, des chefs traditionnels et religieux vont travailler sur différentes thématiques.

Lançant les travaux, le vice-président du CEDPE, Ibrahim Moussa Youssouf, rappelle que, ces dernières années, le contexte sécuritaire est dominé par la recrudescence des conflits de tout genre. L’objectif de la formation est d’outiller les participants aux différents indicateurs de détection de terrorisme et des conflits intercommunautaire et Religieux et surtout de leur permettre de mener une réflexion sur la prévention des conflits. Car, la situation d’instabilité a une répercussion sur la vie de la population tchadienne et met en mal la quiétude sociale.

Tchad : la campagne de vaccination contre la fièvre jaune se poursuit à Melfi

Une  caravane de vaccination contre la fièvre jaune a été lancée le 15 janvier 2022 à Melfi, province du Guéra. C’est une initiative de programme national de santé nomade du ministère de la Santé publique.

Cette campagne de vaccination fait suite à la détection de quelques cas positifs à la fièvre jaune dans le département de Garada, district Sanitaire de Melfi. Pour éviter que la maladie prospère, le ministère en charge de la Santé, via sa délégation a jugé utile de faire vacciner les populations de la circonscription. 122 362 personnes pour cette opération. Des autorités administratives et sanitaires ont pris part à la cérémonie de lancement.

Le préfet du département de Garada, a déjà reçu sa dose. Il apprécie la mobilisation de la population qui prend part aux efforts collectifs pour éradiquer la fièvre jaune du Tchad. 400 personnes ont été mobilisées pour recenser, sensibiliser et vacciner chaque personne âgée de 9 mois à 60 ans pour cette campagne.

Pour Dr Anigué Iré Diane, déléguée sanitaire provinciale du Guéra, « une personne vaccinée est égale à une personne protégée ». Il invite tous les habitants à se faire vacciner.

Précisons que les enfants de moins de 9 moins ne sont pas concernés par cette campagne de vaccination contre la fièvre jaune.

Continue reading « Tchad : la campagne de vaccination contre la fièvre jaune se poursuit à Melfi »

La pandémie continue de se déchaîner sur l’emploi (ONU)

Un retour aux niveaux d’avant la pandémie ne devrait pas intervenir avant 2023 selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT).Le marché mondial de l’emploi mettra plus de temps à se rétablir dans le monde. L’Organisation Internationale du Travail (OIT), pointant du doigt l’incertitude liée à l’évolution et à la durée de la pandémie du nouveau Coronavirus, surtout avec l’apparition du variant Omicron, a été contraint de revoir ses prévisions à la baisse.

Elle s’attend désormais à un déficit global en heures travaillées équivalant à 52 millions d’emplois à temps plein par rapport au quatrième trimestre de 2019. C’est deux fois plus que ce que l’OIT prévoyait encore en mai 2021, selon le rapport sur les tendances 2022 publié lundi. En mai 2021, l’organisation onusienne tablait sur un déficit à 26 millions d’emplois équivalents à temps plein.

« Deux ans après le début de la crise, les perspectives demeurent fragiles et le chemin de la reprise s’avère lent et incertain », a constaté le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, cité dans la note parvenue à APA.

Selon le Chef de l’OIT, la pandémie a réduit la demande et l’approvisionnement en emplois et la situation restera la même tant qu’elle se poursuivra.

En 2022, l’organisation dont le siège se trouve à Genève (Suisse) estime qu’environ 207 millions de personnes seront au chômage, contre 186 millions il y a trois ans. Le taux d’activité devrait lui rester 1,2 point de pourcentage inférieur sur la même période.

« Nous ne nous remettrons pas de cette pandémie sans une reprise de grande envergure du marché du travail. Et pour être durable, cette reprise doit se baser sur les principes du travail décent, y compris en matière de santé et de sécurité, d’égalité, de protection sociale et de dialogue social », a alerté Guy Ryder.

Selon le rapport, l’Amérique du Nord et l’Europe affichent les signes de reprise les plus marqués, contrairement à l’Asie du Sud-Est, l’Amérique latine et les Caraïbes.  Sur le plan national, l’OIT constate que « la reprise du marché du travail est la plus forte dans les pays à revenu élevé, alors qu’elle est la plus faible dans les économies à revenu intermédiaire inférieur. »

« Les conséquences disproportionnées de la crise sur l’emploi des femmes devraient perdurer dans les années à venir », indique encore le rapport, qui ajoute que les femmes devraient continuer à subir davantage les effets ces prochaines années. Au total, 90% de celles affectées par la pandémie dans leur travail ont quitté leur emploi et elles retrouvent une activité moins rapidement que les hommes.

Par ailleurs, relève le rapport, les fermetures d’écoles, parfois pendant de très longues périodes, « auront des implications en cascade à long terme » chez les jeunes, en particulier chez ceux qui ne disposent pas d’un accès à Internet.

Tout cela fait dire à Guy Ryder que « sans effort concerté et des politiques efficaces au niveau international et national, il est probable qu’il faudra des années dans certains pays pour réparer les dégâts », avec des conséquences sur le long terme « pour le taux de participation, le revenu des ménages mais aussi pour la cohésion sociale, voire même politique. »

Tchad : le personnel de la présidence présente ses vœux au PCMT

Les agents civils et militaires de la Présidence de la République conduits par le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Moussa Kadam ont présenté ce 17 janvier 2022, leurs vœux pour le nouvel an au Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le général Mahamat Idriss Deby Itno. La cérémonie de présentation des vœux s’est déroulée au Palais Présidentiel. 

Au nom des agents relevant du Secrétariat Général, du Cabinet Civil et de l’Etat-major Particulier, le Secrétaire Général de la Présidence, Moussa Kadam, a situé la cérémonie dans son contexte de rituel marquant le passage à un nouveau saut dans la vie. Il a également rappelé l’année 2021 qui a été très difficile et douloureuse pour notre pays, pour nous tous et particulièrement pour la première Institution qui est la Présidence de la République.

Le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Moussa Kadam devait ensuite, aux noms de ses collaborateurs présenter à l’orée de l’année 2022, les meilleurs vœux de santé, paix, réconciliation et réussite au Président de la République Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, à sa famille et au Tchad notre terre nourricière.

  Répondant aux souhaits ardents de ceux qui l’accompagnent au quotidien dans son travail au service de la Nation, le Président de la République les a appelés au travail et surtout au travail bien fait, en toute âme et conscience.

 « Ensemble, nous allons cheminer pour consolider les acquis de la transition et continuer le chantier du dialogue qui pointe à l’horizon, par un comportement responsable et patriotique pour construire le nouveau Tchad attendu et voulu par tous » a-t-il indiqué.  Après les  souhaits réciproques, place aux vœux individuels.

Chaque membre civil et militaire du Secrétariat général, du Cabinet Civil et de l’Etat-major particulier souhaite en quelques secondes et selon sa manière, ses vœux de santé, de bonheur et surtout de plein succès au Président du Conseil Militaire de Transition. Debout, solennel, le Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO répond à chaque vœu, à lui adressé.

Source : présidence de la République

Tchad : la manifestation des personnes handicapées stoppée

Ce lundi 17 janvier 2021, des éléments de force de police ont très vite stoppé la manifestation des personnes handicapées par l’usage des gaz lacrymogènes.

La manifestation des personnes handicapées annoncé ce jour a fait face au blocus de la police. Ces personnes à mobilité réduite entendaient ramper devant l’ambassade des Etats-Unis pour manifester leur mécontentement suite à la fermeture de la route N’Djamena-Kousseri (zone de trafic). Ils regrettent que malgré les multiples promesses des autorités en place, rien n’a été fait pour leur permettre de reprendre les activités.

«  C’est depuis 6 mois qu’ils nous ont accordé chaque fois 72 heures mais rien. Comme on est des handicapés seulement, on est des déchets toxiques, ils nous rejettent. Le ministre de la Sécurité dit que s’il ne reçoit pas de demande d’autorisation, ils vont nous tirer dessus », déplore le porte-parole des personnes Handicapées, Ali Justin. Il a réagi au micro de la radio Arc-en-ciel.

Il rappelle qu’ils ont fait l’objet des tortures «   le 5 aout 2021 à Kousseri. Même le 5 novembre, on était gazé. » « Nous demandons simplement la levée de la route de Kousseri pour nos commerces. Une personne à mobilité réduite, tu lui demandes de descendre de son engin et ramper pour aller à Kousseri. Mais où est-ce qu’il va mettre ses marchandises ? »

Tchad : le collectif des artistes en colère s’exprime publiquement

Le collectif des artistes tchadiens a tenu un point de presse le 14 janvier 2022, pour manifester leur ras-le-bol. Ils dénoncent un manque de considération et un mauvais comportement des autorités.

Pour exprimer leur colère, le collectif des artistes tchadiens a opté pour le Centre culturel, Talino Manu. La communication a été faite par le rapporteur du collectif, Neldé Calvin alias Djigri Parterre. Il regrette que depuis 10 ans le gouvernement ne finance pas les activités des artistes. « Nous sommes en colère contre le Bureau tchadien du droit d’auteur (BUTDRA), dont l’administration gère très mal nos redevences et octroie des droits d’auteur médiocres aux artistes sociétaires », déclare Neldé Calvin alias Djigri Parterre.

Il déplore également le fait que, les multinationales financent des artistes étrangers au détriment des artistes tchadiens. « L’artiste tchadien passe pour un mendiant, un éternel assisté, incapable de produire, de nourrir ou de soigner sa famille. »

Le porte-parole du collectif des artistes en colère, souhaite la mise sur pied, d’un budget conséquent pour la promotion de l’artiste tchadien et l’accélération de la mise en place d’une politique culturelle qui met en priorité la prise en charge des artistes locaux par les multinationales exerçant sur le territoire tchadien. Il demande également, le détachement du BUTDRA, ONPTA et la révision des textes les régissant puis l’urgence que le gouvernement intervienne, afin d’accélérer le processus d’adoption du statut de l’artiste.

Le collectif des artistes réclame la mise sur pieds d’un mécanisme permettant d’accéder aux ressources disponible par le biais de la représentation nationale de l’UNESCO qui valide ou envoie le projet au siège. Le collectif exige enfin l’implication des artistes dans les instances de décision et dans le dialogue national inclusif.

Tchad : quelques denrées alimentaires exonérés des taxes à l’importation

Le ministre des Finances a signé, ce vendredi 14 janvier 2022, un arrêté portant exonération des taxes à l’importation des denrées alimentaires. Cette décision intervient quelques jours après l’interdiction d’exportation de certains produits par la douane.

Les produits concernés par cette décision sont entre autres :

  • Froment;
  • Maïs;
  • Riz;
  • Sorgho;
  • Sarrasin, millet et alpiste, autres céréales;
  • Farine de froment;
  • Farines de céréales autres que le froment;
  • Semoules.

L’exonération des droits et taxes s’étend sur la période du 11 janvier au 31 décembre 2022. Le Directeur Général des Douanes et Droits indirects est chargés de l’application

Tchad : renforcement des capacités aux écoles doctorales de N’Djamena

Les travaux des deuxièmes journées scientifiques et partenariales des écoles doctorales, se tiennent du 13 au 15 janvier 2022 à N’Djamena. C’est un cadre d’échanges scientifiques entre les experts de la sous-région et les doctorants.

Ces journées scientifiques placées sous le thème : « Contribution des écoles doctorales au développement socioéconomique du Tchad ». C’est un cadre de partage scientifique entre les experts et les participants venus des écoles doctorales des Sciences Techniques et Environnement et l’Ecole doctorale des Lettres, Sciences humaines et Sociales. Ces séances de renforcement de capacités se dérouleront comme, d’expositions-débats sous la forme de communication et de conférence.

Les modules sont entre autres, l’éthique de la recherche et intégrité scientifique, l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, les Droits de l’homme, les mouvements sociaux, la gouvernance de l’entreprise du 21ème  siècle : perspective pour l’Afrique.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire d’État à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche Scientifique, Mamadou Gana Boukar souligne que : « la formation universitaire et la recherche scientifique constituent un levier incontournable pour le développement du pays conformément à la vision 2030.» C’est pourquoi à travers ses missions fondamentales accorde une priorité à la formation des cadres supérieurs, a-t-il ajouté.

Tchad : Mahamat Ahmat Lazina annonce un meeting pour appeler à la participation au dialogue

Le président  du Mouvement National Pour le Changement au Tchad (MNCT), Mahamat Ahmat Lazina annonce un grand meeting le 22 janvier 2022, pour exhorter les tchadiens à participer au dialogue national.

Il a organisé une conférence de presse le 12 janvier au siège de son parti, pour faire passer le message. Le président du Mouvement National Pour le Changement au Tchad a apporté des précisions sur le meeting prévu dans les prochains jours au Stade Idriss Mahamat Ouya. Il explique que cette réunion permettra sensibiliser les Tchadiens sur le bien-fondé du dialogue pour une paix durable

Pour Mahamat Ahmat Lazina, le dialogue national inclusif en perspective, est une occasion pour rechercher les voies et moyens afin de ramener la paix, la stabilité, la justice sociale, l’égalité citoyenne, la quiétude, la cohabitation pacifique et la cohésion sociale pour le développement du Tchad.

« Nous devons tous comprendre que désormais, la question de la paix doit être l’affaire de tous », déclare l’homme politique. Faisant le rapprochement avec la réunion politique des Transformateurs, Mahamat Ahmat Lazina indique que, l’organisation de ce meeting n’est pas une démonstration de force, mais plutôt pour passer un message de la paix et lancer un appel à tous les Tchadiens pour le dialogue.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Tchad : certains partis politiques dénoncent une mascarade dans les préparatifs du dialogue

La rencontre du 12 janvier 2022 entre le CODNI et des leaders de partis politiques se solde par une vague de mécontentements. Certains chefs de partis ont quitté la salle avant la fin des travaux.

Le dialogue national inclusif au Tchad est annoncé pour le 15 février 2022. Pour cette grand-messe en perspective, le comité d’organisation a entrepris d’organiser des rencontres d’échanges avec toutes les forces vives. D’abord, les leaders religieux, les Organisations de la société civile, les Organisations des jeunes et des femmes et ensuite les leaders des partis politiques. Si toutes les premières assises se sont bien soldées, ça n’a pas été le cas avec les partis politiques.

Comme il est de coutume, depuis le début des concertations, le CODNI présente les thématiques. Ensuite doit passer la parole à chaque leader de parti pour donner son point de vu ou apporter son appréciation. Cet ordre n’a malheureusement pas été respecté. Car, une liste a été préalablement dressée, dénoncent certains participants. Cet état de chose a suscité la colère des patrons de partis politiques, dont Yaya Dillo Djerou. Ce dernier a tout simplement quitté la salle après avoir vainement demandé une motion.

La colère des leaders de partis politiques

Il regrettera par la suite de s’être rendu à cette rencontre. « À la rencontre CODNI vs Partis politiques, j’ai perdu inutilement mon temps pour une diversion en vue de la préparation d’une mascarade de dialogue. Je crois que la prétendue souveraineté des assises est un piège qui se jouera sur la qualité des participants. Détrompons-nous et préparons-nous à autre chose. », écrit le président du parti socialiste sans frontière sur sa page Facebook.

 « Vous ne pouvez pas choisir ou faire une panoplie d’intervenants alors que chaque parti politique est représenté. Tous les partis politiques sont égaux. Si quelqu’un veut prendre la parole, il la demande comme à l’accoutumée. », réagit  Brice Mbaimon.

Tchad : Dialogue national, le CODNI édifie les leaders religieux sur l’avancée des travaux

Les explications du ministre de la Réconciliation nationale n’ont pas pu retenir les hommes politiques qui ont vidé la salle.

Tchad : points de vue de Convergences des organisations Politiques sur l’organisation du dialogue national

Pour les Convergences des organisations Politiques le dialogue national inclusif en perspective doit être sincère, sans manipulations, ni mascarades. C’est du moins ce qu’ils revendiquent dans leur communiqué du 12 janvier.

Des partis politiques ont été conviés par le CODNI à une rencontre ce mercredi 12 janvier. L’objet de ces rencontres n’étant pas de débattre des conditions d’organisation du Dialogue national inclusif annonce pour le 15 février prochain, de permettre aux différents Comités technique du CODNI de faire une sommaire présentation de leurs travaux, les membres de Convergences des organisations Politiques (COP) portent à la connaissance de toutes les parties concernées et intéressées leurs points de vue sur l’organisation de ces assises de l’espérance tant attendues. Ces points de vue qui s’articulent ainsi :

1- Les membres de Convergences, édifiés par les manœuvres dilatoires qui ont caractérisé la mise en place du CODNI et du CNT, n’entendent pas accepter la politique du fait accompli et les mascarades.

2- Aussi, attendent-ils la réalisation effective décrispation en vue de créer la confiance et la sérénité, et de rassurer les protagonistes de la crise que connait notre pays. Les protagonistes de cette crise sont, outre ceux qui détiennent le pouvoir (junte militaire et tous les organes  mis en place par leurs soins) les organisations politiques, les mouvements politico-militaires et les organisations de la société civile et syndicales. Ces mesures de décrispation sont notamment :

  • l’amnistie générale et non partielle de tous les condamnés politiques ou de guerre; suivi du transfert immédiat des prisonniers de guerre a la Croix rouge, avant leur libération
  • la libération de tous les prisonniers d’opinion ;
  • le respect des libertés individuelles et collectives avec fermes instructions aux responsables d’administration territoriale civile et militaire, assorties de sanctions à infliger en cas de manquement ;
  • les poursuites judiciaires à l’encontre des responsables des répressions des manifestations pacifiques ;
  • l’accès équitable aux médias d’Etat.

3- Les parties prenantes mettront en place un organe paritaire d’organisation en vue de veiller à :

  • une participation équilibrée des principaux protagonistes de a crise (Pouvoir dans toutes ses composantes, Opposition politique, Politico-militaires, Société civile, Centrales syndicales,..)
  • une composition équilibrée du Présidium et des structures d’encadrement du déroulement de ces assises;
  • une prise en compte par l’ordre du jour de la recomposition des organes de transition et la réforme du système électoral.

4- Modification préalable de la Charte de la Transition pour y insérer :

  • La séparation des prérogatives du CMT et du Gouvernement
  • L’inéligibilité des membres des principaux organes de la transition (organe suprême, Gouvernement de transition, Parlement de transition…)

« Telles sont les mesures à prendre pour rassurer les différents protagonistes de la crise tchadienne et obtenir un dialogue national inclusif souverain porteur d’espoir. Faute de quoi les membres de Convergences se réservent le droit de s’abstenir d’y participer et de dénoncer cette mascarade qui ne fera que conduire le pays vers de hautes et périlleuses turbulences. »

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Tchad : l’Arabie Saoudite fait un don des médicaments contre le paludisme

Un don saoudien composé des médicaments contre le paludisme a été remis ce 11 janvier 2022 au ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale.

La remise s’est déroulée dans l’enceinte de la centrale pharmaceutique d’achat.

C’est le directeur de cabinet de l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Tchad Salman Bin Saad Alageel qui a remis le don à la Directrice Générale Adjointe de la pharmacie, du médicament et des laboratoires.

Dr Ngaberé Colette a remis à son tour le don au coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme à qui elle a demandé d’en faire bon usage.

Dr Mahamat Saleh Issakha Diar a pris l’engagement d’une utilisation efficiente au profit de la population.

Tchad : le Premier ministre interpelle les membres du gouvernement sur l’utilisation des réseaux sociaux

Dans une note circulaire du 10 janvier 2022, le Premier de ministre, Pahimi Padacké Albert interpelle les membres de son gouvernement à une utilisation rationnelle des réseaux sociaux.

« Il vous revient de réprimer en vous, les tentations de spontanéité et de l’immédiateté que peuvent susciter des sujets sur l’autoroute de la communication en ligne, notamment par les réseaux sociaux ; surtout quand ceux-ci sont d’intérêt public, et pour lesquels un ministre ne peut avoir d’avis personnel », peut-on lire dans la note.

Le patron du gouvernement d’ajouter que : « C’est à dessein que le Gouvernement s’est doté d’un Porte-Parole en vue de canaliser sa communication solidaire, en son nom et pour son compte, et ce, après avis de la hiérarchie. »

Il précise que, les principes de solidarité, de discipline et de devoir de réserve sont attachés à toute mission gouvernementale.

Tchad : grosse polémique sur la mort du colonel Nousradine Khamis

Alors que le ministre de la Sécurité déclare que le colonel Nousradine Khamis, s’est donné la mort, la famille riposte en apportant un démenti. Les deux parties se sont respectivement exprimées le 10 janvier 2021.

Le ministre e la Sécurité a fait une communication relative à la mort du colonel Nousradine Khamis, décédé en décembre 2020. Pour Souleyman Abakar Adam, le défunt est l’auteur de sa propre mort, il s’est tiré dessus. « Il est mort des suites de ses blessures après avoir été transporté à l’hôpital moderne pour des soins intensifs ».  Le défunt a monté le scénario où il s’est blessé par arme à feu à l’épaule droite pour faire comprendre aux gens qu’on lui a tiré dessus et gagner la maison objet du litige. Le membre du gouvernement ajoute que, « cette action est faite tout juste pour faire croire à l’opinion que des inconnus lui ont tiré dessus pour gagner la maison objet du litige. »

Bien que le ministre confirme que le compagnon du colonel a reconnu les faits, la famille du défunt apporte un démenti et n’entend pas abandonner l’affaire. « Nous apportons un démenti formel aux allégations du ministre et condamnons avec la dernière énergie la mise en scène voilée du gouvernement», clament les proches de Nousradine Khamis.

Il est important de préciser que 50.000.000fcfa étaient mis en jeu pour toute personne rapportant des informations concrètes liées à cet assassinat. Interpellé sur la situation, le ministre de la Sécurité se défend : « « Nous n’avons pas fait ça parce que c’est tel ou tel tchadien. C’est pour la protection de tous les tchadiens. Demain, s’il y a un cas pareil et qu’on n’arrive pas à mettre la main sur le criminel dans les 48 à 72 heures, nous allons faire la même chose. Nous sommes là pour travailler au profit de tous les tchadiens, nous ne faisons pas la différence »