Tchad : dépistage contre le covid-19, Amdjarass a reçu son appareil

Le ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale a doté le 19 janvier 2021, la province d’Amdjarass, chef-lieu de l’Ennedi Est de l’appareil de dépistage de Covid-19 Génexpert

Dans le souci de doter les provinces des appareils performants de test covid 19, le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale à travers la coordination Nationale de riposte sanitaire a installé l’appareil Genexpert à Amdjaras.

La ville d’Amdjarass constitue la 11eme localité à recevoir l’appareil de dépistage Contre le covid-19. Pour une prise en main de cet appareil, la coordination nationale de riposte sanitaire a formé des laborantins, chargés de tester tous les cas suspects.

Tchad : les chefs de cantons du Salamat mettent fin à l’excision

Les chefs traditionnels de la province du Salamat ont signé ce mardi 19 janvier 2021, des engagements d’abandon des pratiques de mutilations génitales féminines et du mariage précoce

Cette action entre dans le cadre de la politique du ministère de la Femme et de la protection de la petite enfance, visant à éradiquer les mutilations génitales féminines dans le Salamat en particulier et dans tout le pays, et également faire la promotion de déclaration de naissance et la scolarisation des enfants. Des comités ont été mis sur pied dans plusieurs villages à cet effet.

L’engagement de sursoir à l’excision dans le Salamat a été signé par les chefs de cantons du Salamat 1, Darsalim, Kibet Angrep, Arabe Rachid et Iyalnas. La délégation du ministère a fait le tour de chaque canton énuméré. Les exciseuses ont confié qu’elles mettent fin aux pratiques de mutilations génitales chez les filles.

Le ministère leur a promis des emplois en guise de compensation, car leur décision est un acte louable dans le cadre de la protection de la reproduction et de la santé.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

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« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

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Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

Tchad : les modalités de vaccination contre le Covid19 ont été fixées

Le ministre de la santé publique a annoncé ce mardi 19 janvier 2021 que pour la vaccination contre le Covid19, la priorité sera accordée aux personnels soignants, aux personnes âgées de plus de 5 ans et celles qui souffrent des maladies chroniques

Le Tchad est en train de mettre sur pied des mécanismes afin que la campagne de vaccination contre le Covid19, démarre effectivement au premier trimestre de cette année comme annoncé. Le pays a commandé 8 congélateurs ultra froids pour stocker les doses de vaccin qui seront commandés. Le ministre en charge de la santé a précisé que la vaccination ne sera pas obligatoire. « Chaque tchadien qui veut se faire vacciner se rendra au centre de vaccination pour recevoir les deux doses ».

Abdoulaye Sabre Fadoul a fait ces déclarations à l’issue de la réunion sur le processus et les modalités pratiques d’introduction du vaccin anti-Covid19 et de sa visite aux services du Programme Élargi de Vaccination et ceux des Grandes Endémies. Il a invité les responsables techniques à revoir le fonctionnement du service international de Vaccination pour plus de commodité

« La vaccination est un exercice déterminant pour la santé publique », explique le ministre de la santé publique. Le vaccin qui sera administré sera celui qui conforme aux réalités du Tchad.

La BAD accorde plus de 25 milliards au Tchad pour améliorer les conditions de vie

La Banque africaine de développement (BAD) a apporté un appui financier de 25,5 milliards de FCA au Tchad pour aider le pays à mieux organiser les dépenses et à sécuriser les allocations budgétaires sur le plan social

Cet apport de la BAD entre dans le cadre du Programme d’appui aux réformes des finances publiques (PARFIP II) du Tchad, devenu Programme d’urgence d’appui à la consolidation budgétaire (PUCB).  La signature de convention de cette convention a été faite par le ministre de l’Economie Issa Doubragne et le responsable de la BAD Ali Lamine Zeine.

Ce programme de financement a été mis sur pied en 2016 pour aider les pays fragiles. La mise à disposition de ce programme de 25 milliards de FCFA a été financé par près de 12,3 milliards de FCFA de la Facilité d’appui à la transition (FAT), un don de 9,7 milliards de FCFA du Fonds africain de développement (FAD) et encore un prêt de 3,4 milliards de FCFA du FAD, guichet de la BAD en charge des prêts occasionnels.

Programme d’urgence d’appui à la consolidation budgétaire (PUCB) a rapidement soutenu les efforts de la résilience du Tchad, à travers la mobilisation des ressources nationales hors pétrole qui a représenté plus de 23% du PIB en 2012.

Les villes d’Abéché, Moundou, Bol, Mao, Faya et Doba sont aux premières lignes des bénéficiaires des aides financières du PARFIB II.

Insécurité au Soudan : le Tchad rejette les allégations du gouverneur du Darfour

Le porte-parole du gouvernement Chérif Mahamat Zene nie les allégations du gouverneur de la province du Darfour Ouest, Mohamed Al-Douma impliquant les hommes armés tchadiens dans les affrontements meurtriers au Soudan

Le 17 janvier 2021, le gouverneur du Darfour Ouest  déclaré dans les médias que des hommes armés tchadiens sont impliqués dans les violences meurtrières survenues ces derniers jours dans cette circonscription. Le ministère tchadien de la Communication a apporté un démenti formel.

Le ministre de la Communication, Chérif Mahamat Zene explique, les violences qui ont opposé deux communautés soudanaises à l’intérieur des frontières de leur pays, n’ont rien à voir avec « des hommes armés venus du Tchad ». Il explique que : « la force mixte tchado-soudanaise, chargée de surveiller la frontière commune, qui s’est mobilisée tout au long de la frontière, n’a constaté aucune traversée », vers le Soudan pendant les violences intercommunautaires du 16 janvier.

Au contraire, du côté soudanais, huit policiers munis de leurs armes se sont réfugiés au Tchad pour se mettre à l’abri, note le porte-parole du gouvernement tchadien. « Ces violences qui ont opposé deux communautés soudanaises à l’intérieur des frontières de leur pays, n’ont rien à voir avec « des hommes armés venus du Tchad », poursuit-il,

Toutefois, le Tchad est disposé à participer à une commission mixte pour faire la lumière sur cette grave accusation qui ne saurait se justifier au regard de la détermination réciproque et des efforts conjoints de deux pays pour renforcer davantage leur coopération bilatérale exemplaire

Tchad : un réseau de faux tests Covid19 a été démantelé

Les autorités sanitaires du Tchad ont annoncé ce lundi 18 janvier 2021 qu’un circuit illicite de tests du civid-19 a été détecté.  Ce réseau de préleveurs perçoit de l’argent contre l’octroi des tests négatifs

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire sur l’évaluation de la situation épidémiologique du Covid-19 de ce jour, les autorités sanitaires ont fait des révélations. Ils font savoir qu’un circuit illégal a été établi pour opérer des tests de Covid-19. Le coordonnateur de riposte sanitaire, Pr Choua Ouchemi regrette que certains voyageurs s’opposent aux tests de covid-19 positifs et font recours à ce réseau pour avoir un autre qui serait négatif.

« Nous déplorons le fait que certaines personnes cherchent à être négatives et créent une fausse polémique », a déclaré le Pr Choua Ouchemi. Il ajoute que des tricheurs ont intégrés les équipes pour ces fins malsaines. Les concernés ont été confiés à la justice, assure-t-il.

Représentant le ministre de la Santé publique, le directeur général du ministère, Dr Ismael Barh Bachar ajoute que les voyageurs testés positifs dans un premier temps ont tous fermés leur téléphone avant de se rendre dans ce réseau pour obtenir des bulletins négatifs. C’est le mécanisme mis sur pied par les autorités à l’aéroport qui a permis de repérer ces derniers.

Tchad : un avocat dépose une plainte contre le secrétaire d’Etat à la santé

Me Benjamin Mamgodibaye a porté plainte contre le secrétaire d’Etat à la santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi. Cette plainte fait suite à une publication du ministre sur sa page Facebook

En ce début de mois de janvier, le secrétaire général à la santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi a fait cette publication sur la pace Facebook : « il y a des moutons, des milliers de moutons qui ont cru que confiner N’Djaména, c’est confiner sa population. Il faut juste savoir faire le moins de con possible et en voici : confiner N’Djaména c’est le confiner par rapport aux autres villes. La population n’djaménoise est soumise juste à une rigueur dans le respect des mesures de port de masques, de distanciation et d’évitement des attroupements. Compris ou non ? ».

Le post a été suite aux éclairages du ministre de la santé publique sur le décret 2585, portant isolement de la ville de N’Djamena. Après les multiples réactions des internautes, le membre du gouvernement a supprimé le message. Trop tard ! Car les captures d’écrans avaient été faits et partagé sur la toile. Des autres sorties s’y sont ajoutées dans le même sens.

L’avocat Benjamin Mamgodibaye estime qu’il a été insulté publiquement par le secrétaire d’Etat à la santé : « lorsque Dr Djiddi Ali Sougoudi nous désigne ’’mouton’’ et ’’con’’, il m’a insulté que je suis bête, stupide, idiot, imbécile, grossier, inepte et connasse ». Il souligne que les mots mouton et con constituent des injures : « il m’a insulté que je suis bête, stupide, idiot, imbécile, grossier, inepte et connasse ». Il regrette également que ne consiste pas seulement au respect des restrictions.

Tchad : la 5ème édition du festival ‘’Yallade Goumoufock’’ va se tenir dans un climat de covid-19

L’artiste Roukika Bonon Augustin a annoncé ce jour que la 5ème édition du festival ‘’Yallade Goumoufock’’ se tiendra du 20 au 31 janvier 2021

Le festival Hip-hop junior, ’Yallade Goumoufock’’ vise à favoriser l’expression des droits des enfants et des adolescents à travers la création et l’expression artistique et culturelle. Afin d’accroitre, l’implication, la participation et le brassage des uns avec les autres. Ce festival vise également à donner naissance aux artistes.

Le promoteur de cet évènement fait savoir plus de 10.000 jeunes ont participé à l’édition précédente. Les sujets évoqués étaient entre autres, les droits fondamentaux des enfants, les objectifs de développement durables, l’excision, le mariage précoce, les mariages forcés et la scolarisation des filles et autres. « Cette cinquième édition est placée sous le signe de la perfection et de l’innovation dans les différentes rubriques », déclare Roukika Bonon Augustin

Les compétitions organisées à ce festival son entre autres la danse Hip-pop, l’interprétation, le rap et le slam.

 

Tchad : les défenseurs des consommateurs mettent en garde contre la suspension des taxes sur les denrées alimentaires

Le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) et l’Union des consommateurs tchadiens (UCT) estiment les conditions sociales actuelles ne sont pas propices à une suspension éventuelle des exonérations des taxes sur les produits alimentaires

A travers une communication conjointe ce 17 janvier 2021, le CTVC et l’UCT ont interpellé le gouvernement. Ils s’opposent à la volonté de suspendre les taxes sur les produits alimentaires.  D’après, une éventuelle abrogation de façon unilatérale des exonérations douanières relative aux denrées de première nécessité n’est pas propice au regard de la situation sociale qui prévaut.

En effet, le gouvernement avait décidé de suspendre les taxes sur certains produits alimentaires pour atténuer les conséquences de la pandémie à coronavirus. Il s’agit notamment du riz, de la farine, de l’huile, des pâtes alimentaires, du maïs, du fromage, du Sorgho, du mil, des semoules et du sel.

Le collectif tchadien contre la vie chère et l’Union des consommateurs tchadiens regrettent que malgré ces dispositions, les ménages ont vécu une situation drastique de leurs revenus découlant de l’observation des mesures barrières contre le Covid-19. Ils déclarent que : « les mesures d’accompagnement attendues surtout par les familles vulnérables n’ont pas eu l’impact escompté.

 

Tchad : le ministère de l’éducation exhorte les enseignants à une levée de grève

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma a rencontré le bureau exécutif des enseignants le 15 janvier 2021 pour plaider pour une reprise des cours

Le chef de département de l’éducation nationale et le secrétaire d’Etat à l’éducation estiment que la grève en cours impacte négativement l’école tchadienne. C’est dans ce cadre qu’ils ont rencontré le Bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad pour trouver des issues en vue des relances des activités scolaires interrompues en ce début de semaine.

Les échanges entre les représentants des enseignants et les autorités en charge de l’éducation étaient axés sur la relance et la réouverture des salles de classes. Le ministre a souhaité que les cours reprennent dans de brefs délais. Ceci pour remettre l’école tchadienne déjà asphyxiée par la crise sanitaire sur les rails. Egalement pour assurer l’avenir des enfants du pays.

Le syndicat des enseignants du Tchad fait savoir qu’il a pris note des préoccupations. Toutefois, il demande au ministre de l’éducation de plaider leur sort auprès du gouvernement.

Rappelons que tous les fonctionnaires ont entamé une grève depuis quelques jours pour revendiquer certains avantages sociaux.

Tchad : la SNE annonce la perturbation du électrique à N’Djamena

La Société nationale d’électricité (SNE) informe les consommateurs de certains quartiers de N’Djamena que le réseau électrique sera perturbé demain samedi 16 janvier 2021 de 08 à 15h pour causes de travaux.

A travers un communiqué publié ce 15 janvier, le Direction général de la SNE demande à tous de prendre les dispositions nécessaires face à ces perturbations du réseau électrique. Lequel sera interrompu en raison du programme de maintenance préventive annuelle des sous-stations.

Les transformateurs HTB/, HTB/HTA et HTA/HTB à Gassi desservant en électricité les quartiers Ambatta, Amtoukougne I et II, Atrone, Boutalbagra, Chadartalata, Chagoua I et II, Dembé II, Dinguessou, Gaoui, Gassi, Habena, Ndjari Blama Tom, Ndjari Darassalam, Ngueli, Toukra, Walia Gardolé Djédid, Walia Hadjaraye et Zafaye, seront mis aux arrêts des 8heures du matin.

La Société Nationale d’Électricité demande à tous ses clients de prendre les dispositions nécessaires face à ces perturbations du réseau.

Le Tchad rejette toute implication dans le conflit armé en RCA

Un communiqué du gouvernement tchadien remet en cause les informations des médias officiels centrafricains, alléguant la présence des combattants tchadiens parmi les assaillants dans les affrontements du 13 janvier, dans les faubourgs de Bangui entre l’armée et les groupes rebelles

Le porte-parole du gouvernement tchadien, Chérif Mahamat Zene a fait savoir le 14 janvier 2021, que le Tchad : « dénonce avec force ces fausses accusations, et réaffirme avec force que depuis le retrait en 2014 de son contingent de la mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Le Tchad n’a interféré en aucune manière dans la crise centrafricaine, si ce n’est pour appuyer les initiatives de paix et de réconciliation aux côtés de la communauté internationale »

Le ministre de la communication condamne, l’enrôlement des ressortissants tchadiens par toutes les parties au conflit, pour les armer et les utiliser comme combattants. « Le Tchad ne peut admettre que les ressortissants d’origine tchadienne soient recrutés impunément recrutés et utilisés dans le conflit, et exposés devant la presse comme moyens de preuve dans le seul but de faire porter la responsabilité de leur utilisation et à leur pays d’origine », martèle-t-il.

Le gouvernement met en garde les tchadiens vivants en RCA contre toute activité illicite ou comportement répréhensible,  susceptibles de mettre en danger leur vie ou leurs biens, ainsi que les relations entre les deux pays.

Pour rappel, la télévision et les sites web officiels centrafricains ont diffusé le 13 janvier 2021, des vidéos d’un prétendu mercenaire tchadien combattant aux cotés des rebelles à Bangui.

Tchad : six véhicules de services ont été remis aux préfets du Batha

Des véhicules flambants neufs ont été remis le 14 janvier 2021 aux préfets de la province du Batha, par le secrétaire général de la circonscription Ces engins doivent être utilisés à bon escient, prévient-t-il

La cérémonie de remise s’est déroulée à Ati, dans l’enceinte du gouvernorat. Ce sont des véhicules de marque Toyota double cabine 4×4. Le secrétaire général de la province du Batha, Saleh Hagguar Tidjiani a interpellé les bénéficiaires sur le bon usage et l’entretien de ces moyens de déplacement à titre professionnel.

Les préfets ayant reçus les clés de ces engins sont entre autres, ceux des départements du Batha Ouest, du Batha Est, de Filtri, Assinet, Haraz, et du Wadi Rémé. Ils s’en serviront dans le cadre du renforcement des services déconcentrés de l’Etat. Ils avaient démandé ces véhicules au cours de la conférence des gouverneurs de 2019 à Abéché. Le besoin de véhicules avait été cité comme moyen nécessaire pour le service.

Le SG de la province du Batha note que c’est la concrétisation de la promesse du chef de l’Etat aux autorités administratives. « Ces véhicules neufs ne doivent pas être utilisés pour le commerce, ni pour des pratiques néfastes », prévient Saleh Hagguar Tidjiani. Ils doivent être utilisés dans le cadre du service, va-t-il poursuivre.

Les préfets ont assuré que ces véhicules leur permettront d’être présents sur le terrain.

Abakar Djermah Aumi : dévoile son programme de développement du judo en Afrique

Candidat à la présidence de l’Union africaine de judo, Maitre Abakar Djermah Aumi (5ème dan) a les arguments à faire valoir. Soutenu par une trentaine de fédérations africaines, le président du Comité olympique et sportif tchadien  a un ambitieux projet d’épanouissement des jeunes judokas du continent.

 C’est à travers un entretien à la radio national du Tchad qu’Abakar Djermah Aumi a annoncé récemment sa candidature à l’Union africaine de judo. « Ma candidature n’est pas celle d’une personne. La notion de collectif est très importante pour moi, car c’est ensemble qu’on fera avancer le judo sur notre continent. C’est fort de l’excellent travail que j’ai effectué en tant que Directeur sportif lors du championnat d’Afrique au Burundi en 2019, que mes pairs, et notamment les burundais, m’ont demandé de me porter candidat à la présidence de l’Union africaine de Judo », clame–t-il.

A 45 ans, le 29 mars 2021, le président de la fédération tchadien de judo  est par ailleurs actuel président du Comité national olympique connait très bien l’Union africaine de judo, pour être son directeur technique depuis 2016. Sportif chevronné aux multiples casquettes, il est également depuis 2018 vice-président de la Commission finance de l’Association des comités olympiques nationaux d’Afrique (Acnoa).

C’est fort de toutes  ses expériences de sportif de haut niveau et de grand manageur qu’Abakar Djermah Aumi souhaite que le judo en Afrique amorce un grand virage. « Il est nécessaire pour cela que les africains s’appuie sur  ma personne et toute l’équipe qui m’accompagne pour faire développer le judo dans chaque pays. Nous sommes une équipe de gens qui connaissent très bien l’économie du sport et qui possèdent tous les atouts  pour mieux comprendre l’évolution actuel du monde de judo. Nous avons l’obligation et le devoir de développer le judo, grâce à des stratégies innovantes, de détection, de vulgarisation et de formation des encadreurs ».

Pour le développement du judo africain 

Par ailleurs, pour le candidat tchadien, il faudra consolider et renforcer l’organisation des compétitions  (Cup Africa et Open Africa) , des séminaires et de stages de Haut niveau dans chaque zone économique  définis par l’Union africaine de judo.

En cas d’accession au pouvoir, au mois de mai prochain au Maroc, l’ancien grand champion entend redonner au judo tout ce qu’il lui a apporté. «  Ensemble et avec la foi combattante, nous nous attèlerons à consacrer notre vision partagée qui est celle du judo que nous rêvons pour notre continent et pour les générations futures. Pour y parvenir, la culture de la paix à travers le judo  sera notre politique et le code moral du judo notre ligne de conduite », indique ce membre de la Commission ‘’judo for peace’’de la fédération internationale de judo.

Abakar Djermah Aumi a dès son enfance su allier les études au sport. C’est ainsi qu’après son baccalauréat, série D, obtenu en 1997, il a poursuivi son cursus académique. Obtenant tour à tour un Brevet de technicien supérieur en gestion et comptabilité, puis une maitrise de gestion et finances. Un cursus académique qui lui a permis d’occuper de prestigieux postes dans l’administration publique du Tchad. Il a été notamment directeur général des sports au ministère en charge des Sports. Aujourd’hui, il va la conquête du continent : « pour un renouveau et un dynamisme croissant pour le développement du judo africain ».

Tchad : l’ANS accusé d’avoir enlevé le secrétaire général de la mairie de Moundou

Le secrétaire général de la mairie de Moundou, Mbairam Alladoum est introuvable depuis le 10 janvier 2021. Selons ses proches, il a été enlevé par les éléments de l’Agence nationale de sécurité (ANS) et gardé chez le délégué

Il aurait été arrêté et menotté dans la matinée du 10 janvier 2021. Sa famille, ses proches et ses collègues lancent les cris d’alerte. Des sources rapportent qu’il serait gardé chez le délégué provincial du Logone occidental. Lequel aurait refusé de répondre aux appels du gouverneur bloqué à N’Djamena.

Si d’aucuns pensent que c’est une affaire de règlement de compte et d’autres un problème d’intérêt lié au contrat d’enfermage de sésame qui prend fin le 04 février prochain, la famille du secrétaire général de la mairie souhaite que leur parent soit remis en liberté dans les plus brefs délais et sans aucune forme de procès.

Les habitants de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental pensent que cette forme d’arrestation arbitraire. Pour eux, si le SG est poursuivi pour quelque motif que ce soit, il devrait être mis à la disposition de la police judiciaire, qui a compétence en la matière.

D’après l’Agence de presse panafricaine par contre, Mbaïram Alladoum serait placé en garde à vue au commissariat de sécurité publique. Il explique que le SG est suspecté d’avoir détourné des millions de FCFA dans les caisses du trésor public pour le compte de la commune de Moundou. Aussi, que l’Inspection général d’Etat a dépêché une mission dans la province du Logone occidental. Le secrétaire général du département du Lac Way, Djasnan Djondi serait également impliqué, note le média.

De nombreuses sources rapportent que la tentative de médiation du gouverneur, actuellement dans la capitale a été balayé du revers de la main.

 

Tchad-coronavirus : le gouvernement a maintenu quelques mesures de restrictions

Le Maréchal du Tchad a signé le 13 janvier 2021, un décret portant allègement des mesures restrictives à N’Djamena. Toutefois certaines activités restent fermées et interdites

L’accès à la ville de N’Djamena via les frontières terrestres est interdit sauf en cas de missions dûment autorisées. La seule entrée admise est autorisée sous respect strict des mesures barrières, la présentation du test PCR et la soumission aux principes de lutte contre la propagation du coronavirus.

Les lieux de culte, les boites de nuit, les services publics et privés non essentiels, les processions funéraires et de réjouissance et les transports interurbains, entrant ou sortant de N’Djamena sont également interdits. Ainsi que tout regroupement public ou privé sans respect des mesures barrières et de la distanciation sociale et les attroupements à l’occasion de baptême, mariage, décès et enterrement.

Cette décision est contenue dans le décret du 13 janvier 2021. La note fixe également l’heure du couvre-feu de 20 heures à 5heures du matin et la prorogation du confinement pour une période de deux semaines.

Tchad : les fonctionnaires n’ont pas levé le mot d’ordre de grève

Les fonctionnaires du Tchad poursuivent la grève sèche et illimitée bien qu’ayant rencontré le ministre de la Fonction publique le 12 janvier pour trouver des solutions aux revendications

Le porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative, Mahamat Nasradine Moussa a annoncé que la grève des agents de la fonction publique se poursuit. Il fait savoir, qu’avec le gouvernement, ils se sont accordés sur le dégel des effets financiers des avancements et reclassements dès ce mois de janvier 2021.

Des solutions n’ont pas encore été trouvées pour d’autres avantages sociaux inscrit dans l’accord. Notamment, le payement des frais de transports de 2017 et 2019, l’une des raisons ayant poussé à la grève. Il regrette que le ministre de tutelle n’ait fait aucune proposition concrète allant dans ce sens.

La plateforme syndicale revendicative laisse entendre qu’elle reste ouverte au dialogue. Néanmoins la grève continue en attendant des solutions définitives.

 

 

Tchad : allègement des mesures de confinement et du couvre-feu à N’Djamena

Le gouvernement du Tchad a décidé, après évaluation de la situation épidémiologique du Covd-19, d’alléger les mesures restrictives à N’Djamena. La nouvelle décision autorise le fonctionnement de certaines activités

Plusieurs mesures ont de restrictions ont été revues ainsi que l’heure du couvre-feu qui va de 20h à 5heures du matin. Le confinement de la ville de N’Djamena par contre, est renouvelé pour une période de deux semaines renouvelables à partir du 14 janvier 2021 à minuit

Les services autorisés à ouvrir sous réserve du respect strict des mesures barrières et de distanciation sociale, sont entre autres :

– Les établissements scolaires et universitaires publics et privés ;
– La grande prière du vendredi et le culte du dimanche ;
– Les étals, les commerces et les grands marchés ;
– Les aéroports ;
– Les transports en communs urbains ;
– Les bars et les restaurants (avec vente à emporter) ;
– Les centres et établissements de santé ;
– Les boulangeries ;
– Le service des pompiers ;
– Le service d’eau et d’électricité ;
– La distribution de gaz et des produits pétroliers ;
– La presse publique et privée ;
– Les services publics et privés essentiels ;
– Les banques ;
– Les stations-service de carburant ;
– Les compagnies de téléphonie mobile.

Les autres services, activités et manifestations, notamment les frontières, les lieux cultes, les regroupements publics, les boites de nuit, les transports en commun interurbains, les services publics et privés non essentiels et les cérémonies funéraires sont fermés et ou interdits.

Tchad : le pavillon d’urgence de l’HGRN lui donnera un nouveau visage

Le ministre de la Santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a effectué une visite de travail au chantier de construction du pavillon d’urgences du centre universitaire hospitalier de l’HGRN ce mercredi 13 janvier 2021

Il a été guidé par le Directeur général de l’hôpital général de référence nationale (HGRN) de N’Djamena. A l’issue de de la visite, le ministre a déclaré que cette structure : « va apporter un changement énorme » à ce établissement hospitalier. Ce service d’urgence permettra de redonner le sourire aux patients qui seront administrés au service des urgences, poursuit Abdoulaye Sabre Fadoul.

Pour le chef de département de la santé, ce service devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année en cours. Il a été rassuré des explications données par le chef de chantier.

Quelques minutes avant la visite du chantier, le ministre de la Santé a présidé une réunion d’évaluation des activités médicales, administratives et des ressources dans cette institution, s’assurer du respect des normes, pratiques et principes médicaux.

Cette stratégie a été initiée par le ministère de la santé publique pour accompagner de près, les structures sanitaires dans leurs missions.

Tchad-Covid 19: le CGCS entend revoir les mesures de restrictions à N’Djamena

Le Comité de gestion de la crise sanitaire (CGCS) s’est réuni ce 12 janvier 0 N’Djamena pour évaluer la situation épidémiologique liée à la pandémie du Covid-19. La réunion a été élargie à trois ministres

A l’issue de l’assise, il a été relevé que la situation est toujours préoccupante à N’Djamena et dans la province de l’Ennedi Est qui a enregistré 66 cas positifs sur 1077 tests réalisés.

Toutefois, la situation est sur contrôle dans ces deux provinces, assurent les autorités sanitaires. « Malgré l’augmentation des cas positifs de ces dernières semaines, qui s’inscrit dans la tendance de la courbe ascendante global à travers le monde et en Afrique, et à cause de la période de la baisse de température, le comité se veut rassurant quant à la prise en charge des patients et au suivi rigoureux de l’évolution de la pandémie grâce à un dépistage massif et systématique des cas contacts ».

Le CGCS déplore la négligence des mesures barrières, cause principale de propagation de virus. Il rappelle les populations à la prise de conscience collective. Et aux acteurs de la société, une forte mobilisation. Le comité invite également à ses sous-comités à redoubler d’efforts.

En ce qui concerne l’isolement de la ville de N’Djamena, le CGCS entend soumettre de propositions d’allègements de certaines restrictions dès le 14 janvier 2021.

Tchad : l’USPR a organisé son sit-in devant le ministère de la Santé

Le sit-in de l’Union Sacré pour la République (USPR) a été observé ce mercredi 13 janvier 2021 devant le ministère de la Santé Publique. Le leader dudit parti, François Djékombé et son secrétaire étaient présents

Malgré l’arrêté du ministère de l’Administration territoriale portant interdiction du sit-in pour : « violation du décret n°2 du 7 janvier 2021 portant prorogation du confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires », le leader du parti Union sacré pour la république (USPR) et ses militants ont organisé la manifestation devant les locaux du ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale ce mercredi. Le sit-in a été relayé sur la page Facebook de François Djékombé, président de l’USPR

Pendant la retransmission du sit-in sur le réseau bleu le président de l’USPR a laissé entendre qu’: « Il n’y a pas une manifestation aussi pacifique qu’un sit-in », « On s’assoit là, on se donne le temps qu’on se donne et après on se retire pour exprimer notre désapprobation de cette mesure », a-t-il ajouté. Il a continué en disant que, C’est une manifestation pacifique il ne s’agit pas de saccager le ministère de la Sant. Il n’y a pas péril en la demeure. Ça été une manifestation pacifique, sans « armes » pour manifester un mécontentement vis-à-vis du décret portant prorogation du confinement de la ville de N’Djamena.

Une évaluation de la manifestation sera faite en direct de 22h à 23h30, annonce le président de l’Union sacré pour la république.

Tchad-coronavirus : le plan stratégique de communication du CGCS a été adopté

La réunion de validation de la stratégie de sensibilisation pour l’éradication du Covid-19 au Tchad s’est tenue ce mardi 12 janvier 2021, au Palais du 15 janvier de N’Djamena

Elle a été présidée par le ministre de la Communication, Chérif Mahamat Zène, par ailleurs, coordonnateur du Sous-comité sensibilisation du Comité de gestion de crise sanitaire (CGCS), en présence de son collègue de l’Administration du territoire et des Collectivités autonomes, Gal Mahamat Ismaël Chaïbo, Coordonnateur adjoint.

A l’issue de cette assise, le plan de la stratégie de sensibilisation et communication soumis par l’équipe de pilotage du Sous-comité a été adopté. Il prévoit l’éradication du Covid-19 au Tchad au compte du premier trimestre de l’année 2021.

Cette stratégie de communication de la sous-commission sensibilisation sera présentée au Comité de gestion de la crise sanitaire (CGCS), pour une validation définitive.

Les deux Coordonnateurs du Sous-comité sensibilisation soumettront, lors de la traditionnelle réunion hebdomadaire du Comité de gestion de crise sanitaire (CGCS) cet après-midi au Palais présidentiel, cette stratégie de communication pour sa validation définitive

Tchad : le gouvernement interdit le sit-in du parti politique USPR

Le ministre de l’Administration du territoire, Ismaïl Chaibo interdit le sit-in de l’Union Sacré pour la république (USPR), prévu le 13 janvier 2021 devant le ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale

A travers un arrêté signé ce jour, le ministre de l’Administration territorial dit non à la tenue du sit-in prévu demain. Selon les termes de la note, le sit-in annoncé par l’USPR viendrait en : « violation du décret n°2 du 7 janvier 2021 portant prorogation du confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires ».

En effet, le président de l’USPR, François Djékombé a organisé un point de presse hier pour inviter les populations de N’Djamena à un sit-in devant le ministère de la Santé publique. Ceci pour dénoncer le : « caractère inique, cynique, sadique de cette décision de confiner environ 3 millions d’habitants de la capitale qui, pour la plupart, se débrouillent pour trouver un repas par jour ». Il a appelé tous ceux qui : « vivent dans leurs corps et leur chair cette décision injuste », à un grand sit-in devant le ministère de la santé publique, au quartier N’Djari, près du Rond-point Hammama le 13 janvier dès 7h00

Cette manifestation fait savoir l’Union sacré pour la République vient en riposte contre le prolongement du confinement de la ville de N’Djamena.

Tchad : la gendarmerie se dote d’un local disciplinaire pour garder les soldats récalcitrants

La gendarmerie nationale a construit dans sa base de Klessoum, des locaux pour garder ses éléments indisciplinés et les hors la loi qui seront arrêtés à des heures indues.

Ces locaux disciplinaires ont été inaugurés ce mardi 12 janvier 2021. Le porte-parole de la gendarmerie, le colonel Abakar Abdraman note que ces locaux ne sont pas une prison mais un lieu pour garder les soldats récalcitrants et les brigands et coupeurs de route qui seront arrêtés dans la nuit.

L’idée de construire ces cellules émane du D.G de la gendarmerie, informe le porte-parole. Pendant sa prise de son fonction, le patron de la gendarmerie aurait constaté un dérapage de certains éléments, c’est alors qu’il a estimé qu’il faut trouver une possibilité de les ramener à l’ordre. « Il manquait un endroit où garder les soldats récalcitrants », d’où la construction de ces locaux disciplinaires. Le porte-parole de la gendarmerie estime qu’on ne peut pas garder les gendarmes indisciplinés dans les bureaux où sont stockés les documents.

Cet endroit permettra également de garder à vue, les hors-la-loi arrêtés dans la nuit.

« La gendarmerie appréhende toutes les nuits les brigands et les gardes à vue, ils seront gardés pour être remis à la justice le lendemain comme la loi l’exige », laisse entendre le le colonel Abakar Abdraman

Le coût de construction de ces bâtiments s’élève à 18 millions 187.500 FCFA. Cet argent a été prélevé dans le fonds de fonctionnement mensuel, apprend-on du porte-parole de la gendarmerie. Il fait également savoir que les travaux ont été réalisés par les services techniques de la gendarmerie nationale.

Tchad : Dingamnayel Versinis a été libéré après une audition au parquet

Le président du Collectif tchadien contre la vie chère, Dingamnayel Versinis est libre de ses mouvements à partir de ce 12 janvier 2021, il comparaitra libre après avoir passé une nuit en garde à vue

Pour avoir fait un post sur sa page Facebook, le leader du Collectif contre la vie chère, Dingamnayel Versinis a été arrêté et placé en garde à vue hier à la coordination de la police judiciaire. Il a été auditionné ce jour par le 5e substitut du procureur sur des faits de diffamation contre le ministre délégué à la présidence, chargé de la défense, Mahamat Abali Salah. Après l’audition, le parquet a décidé qu’il peut comparaitre libre.

Le ministre Abali Salah accuse le président du CTVC d’avoir diffamé sur sa personne, en déclarant qu’il a détourné les recettes de la Commission sécurité du Comité de gestion de la crise sanitaire. Instance tchadienne en charge de la gestion de la crise sanitaire imposée par le coronavirus.

La date du procès n’a pas été spécifiée, en raison de la suspension des audiences publiques. Néanmoins, mis en cause est libre de ses mouvements et pourra comparaitre libre à l’audience.

 

 

 

 

Tchad : la ministre de la femme a lancé les activités de la SENAFET 2021

Par un point de presse organisé le 11 janvier 2021, la ministre de Femme et de la protection de la petite enfance, Amina Priscille Longoh a donné le coup d’envoi des activités préparatoires de la SENAFET-2021

Le thème de la  Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET) de cette année est : « Engagement citoyen de la femme : force motrice du développement durable », il a été décliné par la ministre en charge de la femme, Amina Priscille Longoh. Le lancement se fera à Mongo, chef-lieu de la province du Guéra.

La membre du gouvernement explique que ce thème tire sa légitimité : « de la volonté constante du Maréchal du Tchad à impliquer davantage les femmes dans la chose publique, en lui donnant l’opportunité de jouer son rôle en cette année électorale ». Elle invite à une forte sensibilisation des femmes dans le processus de développement, afin de susciter l’intérêt pour la chose publique chez celles-ci. Amina Priscille Longoh invite les femmes à investir les médias pour les analyses politiques pendant la période électorale.

La ministre en charge de la femme demande aux organisations féminines à lancer chacune à son niveau les activités préparatoires de cette semaine pour une organisation holistique pouvant permettre d’offrir un cachet participer sur le plan national. Elle précise que le format de célébration de cette édition dépendra de l’évolution de la situation de la pandémie de Covid-19

Tchad : un atelier de renforcement de capacités de acteurs locaux est organisé à Abéché

Un atelier de renforcement des capacités des acteurs locaux se déroulent du 11 au 12 janvier à Abéché. Ces travaux concernent les membres du comité provincial et départemental d’action

Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Brahim Seid Mahamat a lancé les travaux de l’atelier de formation des membres du Comité provincial et départemental d’action. Ce travail concerne les membres du comité provincial et départemental d’action et s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la structuration, l’animation et la planification locale dans les provinces du Wadi-Fira et du Ouaddaï.

Cette formation vise le renforcement des capacités des acteurs locaux. Elle s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la structuration, l’annulation et la planification locale dans les provinces du Wadi-Fira et du Ouaddaï

Le coordonnateur de l’ONG BCI, Mahamat Djidda a indiqué que les projets d’appui à la restructuration, l’animation et la planification locale, viennent appuyer la mise en place et l’accompagnement des communautés dans l’élaboration et la révision du plan de développement cantonal et le renforcement des capacités des acteurs locaux dans son processus de planification

Dans son allocution d’ouverture, le gouverneur de la province Ouaddaï, Brahim a salué l’action de l’ONG BCI, qui selon lui cadre parfaitement avec la vision 20-30 et qui met l’accent sur le développement local des communautés et la responsabilisation à la base.

Sahel: 6 milliards $ de la Bad pour la Grande muraille verte

La Banque africaine de développement (Bad) va mobiliser 6,5 milliards de dollars américains pour l’Initiative de la Grande muraille verte.Les ressources permettront de mettre en œuvre une série de programmes de soutien à la Grande muraille verte, en s’appuyant sur des sources de financement internes et externes, entre autres, le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

« Au moment où nous remontons la pente face au coronavirus et à ses répercussions sur notre monde, nous devons réajuster notre modèle de croissance. Nous devons prioriser la croissance qui protège l’environnement et la biodiversité, et cesser de privilégier celle qui compromet notre bien commun », a déclaré le président de la Bad, Akinwumi A. Adesina cité dans un communiqué de presse.

Le plan de la Grande muraille verte consiste à planter une mosaïque d’arbres, de prairies, de végétation et de plantes sur 8000 kilomètres de long et 15 kilomètres de large à travers le Sahara et le Sahel.

Ce qui fait dire au président de la Bad que « la Grande muraille verte fait partie du système de défense de l’environnement en Afrique » et constitue « un bouclier contre les assauts de la désertification et de la dégradation de l’environnement ».

« L’avenir de la région du Sahel dépend de la Grande muraille verte. Sans elle, le Sahel risque de disparaître sous l’effet du changement climatique et de la désertification », a indiqué Akinwumi A. Adesina.

Il a ajouté : « La Grande muraille verte est un mur qui vaut la peine d’être construit. Un mur qui rassemble les populations, et non un mur qui les sépare. Un mur qui met à l’abri, et non un mur qui isole. Un mur qui protège notre existence collective. Un mur pour l’environnement, un mur pour la planète ».