Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention, Dabsou Guidaoussou a lancé le 19 novembre 2025, les activités de la semaine mondiale du bon usage des antibiotiques éditions 2025.
Placé sous le thème : « agissons maintenant, protégeons notre présent, sécurisons notre avenir », cette initiative vise à promouvoir les bonnes pratiques et encourager un usage responsable des antibiotiques. Le président du comité d’organisation par ailleurs directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires Dr Ayoub Moussa Abderamane indique que, la résistance aux antimicrobiens est un enjeu majeur, dont les conséquences dépassent les frontières, les secteurs et les disciplines et constitue aujourd’hui une menace croissante pour la santé humaine, animale et environnementale.
Il ajoute qu’elle donne l’opportunité de sensibiliser, mobiliser et agir de manière concertée, conformément à l’approche « Une seule santé », pour préserver l’efficacité des antimicrobiens, renforcer les capacités de surveillance, promouvoir les bonnes pratiques et encourager un usage responsable des antibiotiques.
Au nom de l’OMS, Dr Jhon Eyong Efobi, a relevé que la résistance aux antibiotiques demeure un défi mondial qui nécessite l’engagement de tous pour préserver l’efficacité des médicaments vitaux. Il a mentionné que cette résistance aux antimicrobiens est la cause des milliers des décès dans le monde et elle est en constante augmentation alimentée par une utilisation inappropriée et excessive des antimicrobiens dans le secteur de la santé.
Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou a fait remarquer que la résistance aux antimicrobiens constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire, l’environnement et compromet la capacité à traiter efficacement les maladies infectieuses et remet en cause de nombreuses avancées médicales.
Il déplore l’usage abusif des antimicrobiens dans la santé humaine, l’élevage, l’agriculture et l’environnement a dit le secrétaire général.