Tchad : le ministre des Finances évalue les institutions financières

Le ministre d’État, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan, Tahir Hamid Nguilin, entamé le mercredi 22 janvier 2024, une série de visites dans les entités sous tutelle et les directions générales de son département.

Cette tournée s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des performances, du renforcement des orientations stratégiques et de l’encouragement des équipes en vue d’une meilleure efficacité.

À l’Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEED), il a échangé avec les responsables sur l’importance de fournir des données fiables et a insisté sur la réalisation rapide de l’Enquête Démographique et de Santé.

À l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF), le ministre d’État a donné des orientations et encouragé les équipes à poursuivre leurs efforts pour de meilleurs résultats.

Lors de sa visite à la Douane, il a salué les résultats obtenus en matière de recettes en 2024 et a félicité les équipes pour leurs performances Tahir Hamid Nguilin a également insisté sur l’importance d’accélérer la digitalisation des processus pour plus d’efficacité.

À la direction Générale des Impôts, il a encouragé les efforts de modernisation et félicité les réalisations de 2024.

Enfin, à la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, il a souligné le rôle clé des agents dont le travail a permis au Tchad d’obtenir deux notations financières positives.

Le ministre d’État a exhorté l’ensemble des équipes à maintenir une dynamique de résultats pour soutenir le développement économique et financier du pays.

Tchad : Mahamat Idriss Deby et son frère s’affrontent

Au Tchad, le torchon brûle entre les frères Deby. Une querelle entre le président tchadien et son frère aîné éclate au grand jour et semble créer des confusions au sommet de l’Etat.

Dans sa lettre, le général Adam Idriss Deby s’insurge contre son frère.  Il dit avoir été abandonné et décrit une décennie d’exil, de solitude et de trahison. Il va également s’insurger contre la gouvernance de Mahamat Idriss Deby en le citant nommément. « Et c’est bien de Mahamat Idriss Deby que je m’exprime ici. C’était d’abord la machine à espoir, et quel espoir ? L’espoir de ne pas sombrer dans le chaos.

Mahamat est devenu le chaos ! Et quel chaos ? Le chaos de la peur permanente et de la force prête à frapper quiconque ose contester la moindre part de son autorité. La ruine du peu d’institutions que nous avons et de l’économie naissante d’un peuple saignant de la guerre perpétuelle. »

Il accuse son frère d’avoir plongé le Tchad dans le chaos. « Mahamat est devenu le chaos ! Et quel chaos ? Le chaos de la peur permanente et de la force prête à frapper quiconque ose contester. » Adam Idriss Deby invite son frère cadet à démissionner. Il estime que ce dernier a échoué à ramener la paix et la prospérité promises au peuple tchadien. Il dénonce également une gestion autoritaire et une manipulation des institutions.

Dans un communiqué en cinq points, Mahamat Idriss Déby riposte.  Il rejette les accusations de son frère, qu’il qualifie de « haineuses et jalouses ». Le président tchadien rappelle le contexte familial et professionnel, soulignant que l’exil d’Adam découle de son refus d’accepter une nomination au sein de la DGSSIE, sous le commandement de son frère cadet. « Le défunt Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno, notre père, (paix à son âme) m’avait nommé directeur général de la DGSSIE, le 20 septembre 2014, alors que le général Adam Idriss Deby, plus âgé que moi, était CEM au sein de cette même grande formation mise sous ma direction.

Deuxièmement : Il avait abandonné son poste au sein de la DGSSIE en contestation à cette nomination. Il s’est avéré par la suite que cette nomination était une des raisons principales de son départ en exil. Il n’a donc jamais accepté qu’il soit mis sous le commandement d’un frère cadet, en raison de son égo surdimensionné. »

Mahamat Idriss Déby accuse également Adam de transformer des frustrations personnelles en revendications publiques : « Sa vaine tentative de faire passer ses rancunes pour des causes du peuple n’est qu’une diversion. » Il met également en doute les mérites militaires de son frère, remettant en question ses contributions au pays et sa légitimité en tant que général.

Tchad : installation du Comité technique de suivi des projets à la SNE

Le 21 janvier 2025 le Ministre de l’Eau et de l’Energie Passale Kanabe Marcelin a installé les membres du Comité Technique de Suivi des Projets à la Société Nationale d’Electricité (SNE).

 

Ce comité est composé des techniciens et ingénieurs du ministère, de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie Électrique et de la Société Nationale d’Electricité. Il a pour mission entre autres le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de tous les projets en exécution à la SNE et la proposition des solutions pour améliorer la production, le transport et la distribution de l’énergie électrique au Tchad.

Pour le ministre, ce comité doit se déployer très rapidement sur le terrain pour superviser les projets en cours d’exécution afin de formuler des recommandations pertinentes pour leur finition dans le délai. Il poursuit en mettant l’accent sur les projets prioritaires en cours qui doivent renforcer dans un proche délai la production et la ligne de transport de la Société Nationale d’Electricité.

Tchad : lancement de l’enregistrement biométrique des candidats au BEF

Le ministère de l’Education nationale a lancé le 15 janvier 2025, une opération d’identification biométrique des candidats au Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF) pour renforcer la fiabilité des examens.

 

Il s’agit d’une innovation impulsée par la direction nationale des Examens et Concours du ministère de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique. L’opération démarre dès cette année 2025. 9 équipes sont mobilisées à cet effet, signale le département.  « Ces équipes ont déjà enrôlé les candidats issus des établissements scolaires situés dans les 1er, 2ème, 3ème et 6ème arrondissements de la capitale. Actuellement, elles poursuivent leurs opérations dans le 4ème et 7ème arrondissements de N’Djamena. »

La directrice nationale des examens et concours, Souhaida Adam Hamit, a déclaré qu’après N’Djamena, les équipes d’enrôlement seront déployées dans les provinces.  Elle précise que cette innovation a pour but d’assurer l’identification précise des candidats et de renforcer la fiabilité des examens.

Il est important de préciser qu’à date, seuls les candidats au baccalauréat étaient soumis à l’opération d’identification biométrique.

Tchad : le salaire de janvier des policiers payé en espèce

L’annonce a été faite le 21 janvier 2025, par le secrétaire général du ministère des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan, Bidjere Benjaki.

Le gecrétaire général du ministère des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan, Bidjere Benjaki, a annoncé que le salaire du mois de janvier 2025 des fonctionnaires de la Police Nationale sera exceptionnellement versé en espèces. Cette mesure vise à effectuer un recensement physique des policiers.

Dans une correspondance adressée aux directeurs généraux des principales banques, Benjaki précise que cette initiative répond à des instructions de la haute hiérarchie.

Le SG a également tenu à rassurer les parties concernées sur le caractère temporaire de cette disposition. « Toutes les dispositions sont prises pour un retour à la normale dès le mois de février 2025 », a-t-il affirmé.

Tchad : renforcement de la coopération entre gouvernement et la BID

Le renforcement de la coopération entre le Tchad et la Banque Islamique de Développement (BID) était au cœur des discussions lors de l’audience accordée par la ministre secrétariat général du gouvernement (SGG), Ramatou Mahamat Houtouin, au représentant de la BID au Tchad, Mouhamad Al-Amin Nadjib, le 20 janvier 2025.

Les discussions ont été portées sur les projets stratégiques du SGG découlant du Programme de société du présdent tchadien, fait savoir le service de presse du SGG. Au rang de ces projets, figurent : « la modernisation et la numérisation du Journal officiel de la République et des Archives, l’application efficace du bilinguisme intégral, ainsi que la modernisation du parc automobile de l’Etat.»

Pour le Tchad, la BID est un acteur de développement engagé depuis 1978, « la BID est perçue comme un partenaire de confiance, capable d’accompagner efficacement ces projets ambitieux.

Cette rencontre illustre la volonté de ces deux institutions à renforcer les liens de coopération déjà solides, au service du développement et de la prospérité. »

L’OCEAC renforce sa collaboration avec le ministère tchadien de la Santé

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a reçu ce midi, une délégation de l’Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Endémies en Afrique Centrale, OCEAC.

 

Le chef de mission Banthas Ghislain a expliqué qu’ils sont en tournée dans les six pays membres de la CEMAC pour informer et échanger sur la mise en œuvre du projet intitulé : programme de lutte contre les maladies tropicales négligées et la promotion de la santé mixte, (One Health).

Ils sont venus également donner des détails sur les procédures d’implémentation de ce projet financé par la KFW, fruit de la coopération allemande avec la CEMAC.

Ce projet se propose à travers l’OCEAC de soutenir les programmes nationaux de lutte contre ce groupe des maladies a ajouté Bantahs Ghislain précisant que la lutte sera multiple par le biais de deux composantes essentielles que sont les interventions et la recherche sur les maladies tropicales négligées.

Il est à retenir aussi que les interventions feront l’objet de projets présentés par le ministère en charge de la santé et les projets de recherche seront conduits par des candidats qui bénéficieront de bourse d’études et leurs projets seront sélectionnés par une commission autonome.

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a présenté ses vœux les meilleurs à l’organisation et souhaité la paix et la stabilité pour le continent.

Il a souligné que la mise en œuvre des programmes inter-Etats et le concept une seule Santé, exigent plus d’efforts et d’abnégation des pays membres de la CEMAC pour renforcer la dynamique en vue de lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées.

S’assurer de la particularité des maladies tropicales négligées selon les pays et de consolider les actions de la surveillance transfrontalière est un impératif pour atteinte les objectifs escomptés a mentionné le ministre de la santé publique.

La communauté doit être au centre des actions pour réussir la lutte contre les maladies tropicales négligées et toute autre endémie a indiqué le ministre tout en conseillant la mise en place d’un programme intégré qui permet d’intervenir de manière globale dans l’optique de renforcer la multisectorialité et d’assurer une pérennisation des acquis des efforts fournis par les Etats membres de la CEMAC.

La délégation de l’OCEAC travaillera avec les services techniques de départements ministériels concernés pour identifier les atouts et déterminer les priorités par la mise en place du projet.

Le Tchad renforce son soutien aux réfugiés soudanais

Le Projet d’Urgence d’Appui au Relèvement et à la Stabilisation des Réfugiés Soudanais et Communautés Hôtes a été lancé ce lundi 20 janvier 2025 par, Fatima Haram Acyl, ministre déléguée auprès du ministre des Finances, chargée de l’Économie et du Plan.

 

Ledit projet est lancé en faveur des réfugiés soudanais et communautés hôtes dans les provinces du Ouaddaï, du Sila et du Wadi Fira. Il est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à hauteur de 30,6 millions de dollars US. Le projet vise à répondre aux besoins des réfugiés soudanais et des communautés hôtes.

Les priorités du projet incluent entre autre, l’accès aux services sociaux de base ; la résilience socio-économique ; et le renforcement des capacités institutionnelles.

Avec plus de 721 000 réfugiés accueillis depuis 2023, ce projet marque une étape importante dans la mise en œuvre du Nexus qui allie l’humanitaire, le développement et la paix tout en mobilisant tous les acteurs pour un avenir meilleur.

 

Tchad : viol d’une jeune fille par un commandant, le CONAJEPDT appelle à des réformes urgentes

La Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJEPDT) a dénoncé l’acte de viol sur une jeune fille à N’Djaména par un commissaire de police dans le 7ᵉ arrondissement.

 

Cet événement suscite une indignation nationale et l’organisation appelle à des réformes urgentes. Dans un communiqué publié le 19 janvier 2024, Mahamat Oumar Ibrahim, Coordinateur National de la CONAJEPDT, a qualifié cet acte de viol de : « crime contre la dignité de la femme et de l’humanité ». Il a dénoncé un système gangrené par l’impunité et l’abus de pouvoir, affirmant que la police, censée protéger les citoyens, est devenue un vecteur de terreur.

La CONAJEPDT exige des mesures fortes et immédiates, notamment l’arrestation du commandant incriminé, une enquête indépendante et une punition exemplaire. « Ce crime ne doit ni être étouffé ni banalisé », insiste Mahamat Oumar Ibrahim. L’organisation appelle également à une réforme profonde de la police nationale pour restaurer son rôle de garante de la sécurité publique.

Pour l’organisation, cet acte marque un tournant. « La confiance entre la population et les forces de l’ordre est brisée. Il est impératif de reconstruire cette relation à travers des actions concrètes, des sanctions exemplaires et une tolérance zéro envers l’impunité », précise le communiqué.

En plus des mesures immédiates, la CONAJEPDT appelle les autorités tchadiennes à instaurer des réformes structurelles, afin de lutter contre les abus qui minent l’image et la crédibilité de la police. « L’impunité est le terreau fertile de ces comportements criminels. Il est temps de rétablir la justice et de rendre à la police son rôle fondamental de protectrice du peuple », souligne Mahamat Oumar Ibrahim.

Dans son communiqué, la CONAJEPDT salue le courage de la victime et assure son soutien à toutes les femmes victimes d’abus policiers. « Ces atrocités ne doivent pas être ignorées. Chaque silence renforce les criminels et affaiblit l’État de droit », conclut l’organisation.

Diplomatie : l’ambassadeur du Tchad en Guinée-Bissau présente ses Lettres de créances

Kalzeube Neldikingar Madjimta, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Tchad auprès de la République de Guinée-Bissau avec résidence à Bamako, a présenté ses Lettres de Créance à Umaro Sissoco Embaló, le mardi 17 janvier 2025.

À cette occasion, l’ambassadeur Kalzeube Neldikingar Madjimta a réaffirmé la volonté des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales, empreintes d’amitié et de solidarité historique.

L’Ambassadeur a plaidé pour l’organisation d’une Grande Commission Mixte Tchad-Guinée-Bissau, destinée à intensifier les échanges et à diversifier les domaines de coopération entre les deux nations.

S.E.Mme Kalzeube Neldikingar Madjimta a par ailleurs exprimé sa disponibilité à œuvrer au raffermissement des relations excellentes entre le Tchad et la Guinée-Bissau.

Tchad : le bureau de l’Ordre des médecins présente ses vœux au ministre de la Santé

Le président de l’ordre Dr Mbaiguinam Dionadji a au nom de la corporation présenté ses vœux les meilleurs de santé, de bonheur et de succès au ministre, son staff et aux responsables à divers niveaux du ministre de la santé ce 17 janvier.

Il a rassuré le chef de département de la santé publique de leur soutien dans toutes les actions tendant à améliorer la santé de la population.

Dr Mbaiguinam Dionadji a évoqué quelques difficultés pour lesquelles l’apport du ministère a été sollicité notamment dans la mise en place d’un cadre juridique pour permettre à l’ordre d’agir valablement s’agissant de l’observance stricte de l’éthique de la déontologie.

Le secrétaire général Dr Hissein Adanao a informé que 21 bureaux provinciaux sont installés et l’ordre souhaite la contribution du ministère pour organiser une tourée de supervision et de recyclage de ses membres.

Le ministre de la santé publique a salué cette marque de considération et apprécié l’engagement professionnel de l’ordre des médecins.

Le ministre a souligné également l’importance de la collaboration pour des efforts communs en faveur de la modernisation du système de santé.

Dr Abdelmadjid Abderahim a ensuite rappelé les perspectives pour l’année nouvelle en mettant l’accent sur la vision stratégique du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno dont le souci majeur reste l’amélioration du bien-être sanitaire.

Le ministre a fait mention de la priorité accordée à la formation et au renforcement des capacités des jeunes.

Dr Abdelmadjid Abderahim a invité l’ordre des médecins à encadrer les jeunes pour leur permettre d’assumer leur rôle.

Il a remercié l’ordre des médecins pour son appui et l’a exhorté de maintenir le cap pour mieux s’affirmer tout en mettant l’accent sur le respect des règles qui régissent la profession.

Transformer le système de santé exige également la cohésion, la continuité de la formation, le renforcement des compétences et une dynamique d’ensemble a expliqué le ministre.

 

Tchad : le ministre de l’Elevage échange avec les éleveurs de la vaccination animale à Korrom

La Province du Lac, marque la dernière étape de la tournée de supervision de la campagne de vaccination contre les deux charbons et la pasteurellose, la PPCB, la PPR au profit des dromadaires, des Bovins et des petits ruminants.

Le 16 janvier 2025, la délégation ministérielle conduite par le Abderahim Awat a fait une descente à Korrom dans le canton Djigdada, localité situé à une trentaine de kilomètre de N’Gouri pour échanger avec les leaders traditionnelles et les éleveurs de l’importance de la vaccination des animaux.

Le secrétaire général de la Province du Lac M. Goussou Cheik Boubou, représentant le gouverneur de la province souligne que la détermination de l’équipe ministérielle de l’élevage permettra certes de protéger le cheptel tchadien si cher à l’économie nationale et par ricochet à amélioration des conditions de vie des communautés pastorales.

Lors des échanges, quelques préoccupations majeures ont été soulevées à savoir l’insuffisance des puits pastoraux et de parcs de vaccination.

Le ministre a exhorté les éleveurs à faire vacciner leurs animaux afin de les protéger et s’en servir le mieux.

Rappelons que c’est pour la première fois que le ministère de l’élevage vaccine les dromadaires et ce, grâce au financement de la Banque Mondiale à travers le Projet de Renforcement de la Performance des Systèmes de Santé (PRPSS).

 

Le tchadien Idriss Dokony Adiker élu président de l’ACNOA Zone 4

Le général Idriss Dokony Adiker, président du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST), a été élu président de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique, Zone 4 (ACNOA-Zone 4), lors de l’Assemblée générale élective du 16 janvier 2025.

Élu par acclamation après le retrait de son concurrent Cresant Pambo, président du Comité Olympique et Sportif Gabonais, Idriss Dokony Adiker prend la tête de cette organisation sous-régionale qui regroupe huit pays membres. le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, et le Tchad.

Cette élection marque une étape importante pour le sport tchadien. Plusieurs personnalités sportives ont exprimé leur satisfaction, à commencer par Bétél Casimir, numéro un mondial de Taekwondo, qui a déclaré : « Très content d’apprendre que le Général Idriss Dokony Adiker est élu président de l’ACNOA Zone 4. Je lui adresse mes sincères félicitations. »

Le marathonien tchadien Bétoudji Valentin a également salué cette élection en soulignant : « Cette élection témoigne de l’engagement du président envers les actions positives à travers le sport tchadien. Bon vent à lui et que le meilleur reste à venir ! »

Tchad : suspension des renseignements liés aux dossiers d’intégration

La mesure vise à réorganiser les archives si l’on s’en tient à la circulaire de l’Inspecteur Général des Services du ministère de la Fonction Publique et de la Concertation Sociale, Kainba Gafabé, rendu public le 16 janvier.

Les renseignements liés aux dossiers d’intégration sont suspendus pour un mois, du 20 janvier au 20 février 2025, informe le ministère de la Fonction publique. Le département fait savoir que cette pause permettra aux services des archives de mettre à jour les dossiers en instance. « Pour permettre aux services des Archives du Ministère de la Fonction Publique et de la Concertation Sociale de classer, saisir et informatiser lesdits dossiers d’intégration. »

« Depuis quelques temps, il nous a été donné de constater un afflux de plus en plus croissant des lauréats issus des différentes écoles de formation professionnelles et universitaires aux services des Archives du ministère de la Fonction Publique et de la Concertation Sociale pour se renseigner à propos de la situation de leurs dossiers d’intégration », peut-on lire dans la circulaire.

 

Tchad : rencontre entre le ministre de la Santé et les promoteurs d’équipements médicaux

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a rencontré le 15 janvier une équipe des promoteurs en équipements médicaux.

L’audience entre dans le cadre du renforcement et de modernisation du système de santé. Les échanges ont porté sur les opportunités d’un partenariat avec le ministère.   Le chef d’équipe a expliqué les possibilités de collaboration avec le ministère de la santé publique en matière de fourniture d’équipement médicaux et de formation dans divers domaines.

Le patron de la santé publique a mis l’accent sur la formation des spécialistes et la maintenance des équipements.

Il a recommandé aux responsables des services centraux et directeurs généraux des centres hospitaliers universitaires d’approfondir les discussions pour cerner tous les contours d’un partenariat fructueux afin de répondre aux sollicitations des usagers des services de santé.

Le Tchad peut maintenir la sécurité dans le pays de manière indépendante, sans la présence de l’Occident

La nuit du 8 au 9 janvier a été terrible pour N’Djamena, avec une attaque armée contre le palais présidentiel qui a fait 18 morts et 6 blessés parmi les membres du groupe qui a attaqué le palais. Le président tchadien Mahamat Idriss Déby n’a pas quitté le bâtiment et se trouvait à l’intérieur lors de l’attaque.

Selon le ministre des affaires étrangères Abderaman Koulamallah, la menace a été rapidement éliminée. L’assistance des forces de la DGSSIE, qui ont agi avec professionnalisme et rapidité, mérite d’être soulignée. M. Koulamallah a également démenti les informations diffusées par les médias français selon lesquelles le groupe terroriste Boko Haram était impliqué dans l’attaque, affirmant que les assaillants étaient armés d’armes froides et qu’ils étaient sous l’influence de drogues.

De nombreux experts politiques s’accordent à dire que les médias français ont diffusé de fausses informations sur l’attaque afin de montrer aux autorités tchadiennes et aux Tchadiens que N’Djamena sans Paris ne pouvait pas assurer la sécurité dans le pays, bien que le gouvernement Déby ait réussi à le faire dans la nuit du 8 au 9 janvier.

La France va maintenant tenter par tous les moyens de convaincre le gouvernement tchadien que l’expulsion des troupes françaises et l’annulation de l’accord de coopération militaire en vigueur depuis 60 ans entre Paris et N’Djamena ont des conséquences défavorables pour la république tchadienne. Peu avant l’attentat contre le palais présidentiel de N’Djamena, Macron avait déclaré que les pays africains avaient oublié de remercier la France pour son implication dans la lutte contre le terrorisme. Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a été extrêmement irrité par ces propos et a réagi en critiquant Macron, affirmant que le président français se trompe d’époque.

Selon les experts, le Tchad est un État souverain qui ne veut pas être sous l’hégémonie occidentale. Les relations militaires avec la France ont été rompues en novembre et, plus tôt, le contingent américain a également été expulsé.

Le régime Déby a longtemps toléré l’inaction de la présence occidentale sur son territoire, mais le point final de la rupture de l’accord avec la France a été l’inaction totale de plus de 1 000 militaires français stationnés au Tchad lors d’une attaque impitoyable contre l’armée tchadienne sur l’île de Barkaram, dans la région du lac Tchad, qui a fait 40 morts parmi les soldats.

Le président Déby a immédiatement lancé l’opération militaire «Haskanite», qu’il a personnellement dirigée, afin d’éliminer la menace terroriste qui avait perturbé la sécurité dans le pays. Cette opération a permis d’éliminer une centaine de membres de Boko Haram et de récupérer 110 armes.

Cette opération a clairement démontré que le Tchad peut lutter de manière autonome et surtout avec succès contre la menace terroriste sur son territoire. La France, présente au Tchad depuis de nombreuses années, n’a fourni aucune assistance lors de l’attaque qui a fait le plus grand nombre de victimes dans l’histoire de l’armée tchadienne. Cela montre que la décision soudaine du président Déby de mettre fin à la coopération militaire avec Paris était mûrement réfléchie et fondée.

Tchad : 21,2 milliards FCFA pour réhabiliter les pistes de l’aéroport Hassan Djamous

L’Etat tchadien a débloqué 32,5 millions d’euros soit 21,2 milliards de FCFA pour les travaux de réhabilitation des pistes de l’aéroport international Hassan Djamous de Djamous.

 

Les travaux dont le coup d’envoi a été donné le 15 janvier 2025, par le premier ministre, Allah Maye Halina, vise à : « élever l’Aéroport International Hassan Djamous, aux standards internationaux, afin de garantir la sécurité des passagers et favoriser le développement socio-économique du Tchad » Le chef du gouvernement a exprimé sa satisfaction quant au lancement de ce projet important pour la modernisation de notre Aviation, rapporte le service de presse de la Primature. Il a souligné que ce projet marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’Aéroport International Hassan Djamous.

Les travaux de réhabilitation sont exécutés par la société Razel. Le représentant de cette multinationale promet rigueur et efficacité dans l’exécution des tâches pour le respect scrupuleux du délai imparti. Le délai de livraison des travaux est de 13 mois.

Tchad : Koulamallah reçoit l’envoyé spécial de la CEEAC

L’envoyé spécial du président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), dans le cadre du processus de transition au Tchad fait ses adieux.

Le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, Abderaman Koulamallah, a accordé une audience le mardi 14 janvier, à Urbino José Gonçalves Botelho, Envoyé Spécial du Président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), dans le cadre du processus de transition au Tchad.

En fin de mission, le représentant de la CEEAC a saisi cette occasion pour faire ses adieux au chef de la diplomatie tchadienne. Il a exprimé sa profonde gratitude envers le peuple et les autorités tchadiennes pour l’hospitalité et le soutien reçus tout au long de son séjour. Botelho a également formulé ses vœux de paix, de stabilité et de prospérité pour l’avenir du Tchad.

Le Tchad au cœur des préparatifs du FESPACO 2025

En tant que pays invité d’honneur au FESPACO 2025, le Tchad en collaboration avec le Burkina Faso, pays organisateur, accélère les préparatifs.

 

Le 14 janvier 2025, une délégation du FESPACO conduite par Gilbert Pindwendé Ouedraogo ministre burkinabé de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement en partenariat avec le ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat du Tchad, ont animé une conférence de presse. Une communication qui entre dans le entre dans le cadre de la 29ᵉ édition du FESPACO prévue du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025 à Ouagadougou.

La conférence de presse a permis de dévoiler la sélection officielle Acte 2, quelques semaines après un premier aperçu présenté à Ouagadougou. Les intervenants, Tchadiens et Burkinabés, ont détaillé les étapes organisationnelles, les partenariats stratégiques et les nouveautés de cette édition.

Les trois personnalités qui ont meublé le panel étaient entre autres, Abdoulaye Souleymane Babale, secrétaire général du ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat ; Fidèle Aymar Tamini, secrétaire général du ministère burkinabé de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et Alex Moussa Sawadogo, délégué général du FESPACO.

Tchad : les forces tchadiennes récupèrent la base militaire d’Abéché

La France poursuit le retrait de ses troupes avec la rétrocession de la base militaire d’Abéché aux forces tchadiennes.

 

Dans le cadre de la rupture des accords militaires fin novembre entre le Tchad et la France, la base militaire d’Abéché a été rétrocédée aux forces tchadiennes. La cérémonie officielle de rétrocession s’est déroulée samedi 11 janvier en présence des autorités tchadiennes.

« Aujourd’hui, 11 janvier 2025, marque la rétrocession de la base d’Abéché. Une phase « importante (…) menant au désengagement définitif et total de cette armée de notre pays », a déclaré le ministre des Armées tchadien, Issaka Malloua Djamouss lors de la remise officielle des clés de la base aérienne.

Notons que quatre-vingt-dix militaires sur les cent vingt que comptait l’emprise ont décollé vers N’Djamena et un premier convoi de matériel avait pris la route du port de Douala, au Cameroun, dès le 10 janvier au soir. Ils assistaient l’armée tchadienne dans des missions de sécurisation mais aussi des formations et des soins à la population.

Tchad-tentative de déstabilisation : 18 assaillants neutralisés près du palais présidentiel

Dans la soirée du 08 janvier 2025, des Forces de défense et de sécurité ont maîtrisé une attaque menée par un groupe composé d’une vingtaine de personnes armées en direction du palais présidentiel.

 

La situation est sous contrôle à N’Djamena, capitale de la République du Tchad après une tentative de déstabilisation du pouvoir perpétrée dans la soirée du mercredi 08 janvier, a annoncé le ministre des Affaires extérieures, porte-parole du gouvernement. Aux environs de 19 heures, des hommes tenant des armes à feu et des machettes ont ouvert le feu au quartier Djambel Bahr, non loin de la place de la Nation où siègent les services de la présidence de la République.

Des éléments de l’armée ont riposté de manière énergique, provoquant un échange de tirs nourris. Le bilan de cette attaque fait état de 19 morts dont 18 assaillants, un élément des forces armées tchadiennes, et une dizaine de blessés dont des civils. Des autorités ont d’abord considéré des assaillants comme des djihadistes de Boko Haram avant de conclure que les indices et le mode opératoire étaient différents. Le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah a conclu que c’est un acte isolé et désespéré commis par des jeunes de N’Djamena.

Ce jeudi matin, tout est rentré dans l’ordre. Après la première intervention du gouvernement hier vers 21 heures, il est attendu ce jour, la sortie du procureur de la République qui donnera les détails liés à l’attaque survenue la veille. Mais les premiers éléments montrent que tout est parti de la simulation d’une panne de l’un des deux véhicules par lesquels des assaillants ont débarqué. Ils ont par la suite attaqué les gardes présidentiels, incitant ces derniers à riposter.

Tchad : Allah Maye Halina visite les services du CHURN

Le Premier ministre a effectué lundi 06 janvier 2025, une visite inopinée au Centre Hospitalo-universitaire de Référence Nationale (CHURN).

 

Allah Maye Halina a été accueilli par le directeur général de cet établissement hospitalier, Pr Ibrahim Ahmat. Il a visité les différents services du CHURN, notamment les urgences, le laboratoire, la pharmacie, et la salle de dialyse.

Cette visite a permis au Premier ministre de toucher du doigt les difficultés rencontrés par le personnel de cet hôpital. Parmi ces difficultés on note, l’insuffisance du personnel médical. Allah Maye Halina a annoncé un plan de recrutement qui sera mis en œuvre d’ici Février 2025.

Autre manquement, sur les 15 appareils disponibles, seulement 10 sont opérationnels. Le chef du gouvernement a donné des instructions fermes pour que tous les appareils soient remis en service au plus tard en mars 2025. Pour Allah Maye Halina, la santé de la population est une priorité absolue du gouvernement.

Le Tchad dénonce une « attitude méprisante » d’Emmanuel Macron

A la suite des déclarations du président français dans le cadre de la traditionnelle conférence des ambassadeurs organisée lundi 6 et mardi 7 janvier à Paris, le chef de la diplomatie tchadienne a dénoncé les propos d’Emmanuel Macron.

 

Dans ces déclarations, le président français a laissé entendre a fustigé l’« ingratitude » de certains dirigeants africains qui ne seraient plus à la tête de pays souverains si l’armée française ne s’y était pas déployé. Une déclaration qui entraîné une sortie du ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah.

Le chef de la diplomatie tchadienne à déploré les propos du président français dans un communiqué lu à la télévision nationale.

« Le gouvernement de la République du Tchad exprime sa vive préoccupation suite aux propos tenus récemment par le président de la République française, Emmanuel Macron, qui reflètent une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains », déclare-t-il ainsi avant de demander aux « dirigeants français [d’]apprendre à respecter le peuple africain et [à] reconnaître la valeur de ses sacrifices » et de rappeler le « rôle déterminant » joué par l’Afrique et par le Tchad « dans la libération de la France lors des deux guerres mondiales ». Leurs « sacrifices immenses » ont été « minimisés » sans qu’un « remerciement digne de ce nom n’ai été exprimé » assène Abderaman Koulamallah.

Abderaman Koulamallah a également estimé qu’« en 60 ans de présence [au Tchad], […] la contribution française a souvent été limitée à des intérêts stratégiques propres, sans véritable impact durable pour le développement du peuple tchadien » avant de conclure en appelant Emmanuel Macron à se concentrer sur « la résolution des problèmes qui préoccupent le peuple français ».

Tchad : Mahamat Idriss Déby réaffirme son engagement envers le peuple

Le président de la République dans son adresse à la Nation mardi 31 décembre 2024, a salué la résilience des Tchadiens face aux difficultés quotidiennes.

 

Dans son discours de fin d’année, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno a dit être conscient des défis majeurs auxquels font face le peuple tchadien.

« Malgré nos efforts quotidiens, la persistance de la cherté de la vie, la difficulté de l’accès à l’eau et à l’énergie, l’insuffisance de services sociaux de base, le taux élevé du chômage, la pression de l’afflux des réfugiés ou encore les conséquences des inondations demeurent des défis majeurs que nous devons relever. »

Il déclaré qu’il sait ce que les Tchadiens attendent de lui.

« Je le sais, pertinemment, vous attendez de moi, un allégement du coût de la vie, une fourniture en énergie suffisante, un accès optimal à l’eau potable, un système de santé solide, une reforme de notre système éducatif, un habitat décent, une garantie de la sécurité et du travail pour tous les chômeurs, un développement substantiel de nos secteurs vitaux, notamment l’agriculture, l’élevage, les mines, le numérique, l’énergie et la transformation industrielle. A cela s’ajoute la question du développement de la route qui conditionne toute œuvre de développement. »

Mahamat Idriss Déby a annoncé des investissements ambitieux notamment dans les infrastructures routières. « C’est pourquoi, l’investissement en infrastructures routières, occupe une place de choix dans nos actions en perspective. »

Le chef de l’Etat a affirmé qu’il injectera des moyens considérables pour « doubler notre réseau de routes urbaines et rurales et construire des ponts pour rapprocher nos villes, connecter nos provinces et écouler nos productions. »

Tchad : Mahamat Idriss Déby s’adresse à la Nation

Le chef de l’Etat, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, a adressé un message à la Nation le 31 décembre 2024. Retrouvez l’intégralité de son discours.

 

  • Tchadiennes, Tchadiens;
  • – Mes Chers Compatriotes.

Après 366 jours, le train de l’année 2024 est sur le point d’entrer en gare et celui de 2025 au quai de départ.

Au moment où cette année s’achève et une autre s’annonce, je m’adresse à vous, avec un grand plaisir, pour souhaiter une bonne et heureuse année à tous les tchadiens de l’intérieur, ceux de la diaspora et toute la communauté d’expatriés, qui ont choisi de vivre avec nous dans notre accueillant pays.

A chacune et à chacun de vous et vos familles, je souhaite une année de santé, de paix et de bonheur. Recevez mes vœux les meilleurs, avec une pensée particulière pour les plus faibles d’entre nous : nos malades, sinistrés, orphelins, veuves, prisonniers et personnes vulnérables. Prompt rétablissement aux uns, compassion et solidarité aux autres.

Rendons grâce à Dieu qui nous a permis de traverser sereinement cette année. L’an 2024 a été, pour notre pays, une année dense et décisive à bien d’égards. Elle sera inscrite dans les annales de l’histoire.

L’histoire retiendra qu’elle aura été l’année qui a permis à notre cher pays de terminer son processus électoral avec la tenue de toutes les élections comme prévu par les assises du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS).

Nous tournons, ainsi, dans la paix, la sérénité et l’unité, la page d’une transition politique inclusive, consensuelle et exemplaire.

Cela n’a pas été un exercice facile. C’est pourquoi, j’invite chacun de nous à préserver les acquis de cette étape franchie. Une réussite à mettre à l’actif de chacune et chacun de nous.

Au seuil de la nouvelle année, souhaitons à notre pays un nouveau départ résolu et surtout une année de travail pour un avenir radieux, avec une concentration de nos efforts sur l’essentiel.

L’essentiel dans nos prochaines actions est la réalisation de divers chantiers de développement qui tracent la voie de l’émergence du Tchad que nous voulons.

  • Tchadiennes, Tchadiens.

Comme dans les années précédentes, en 2024, nous avons dû agir sur plusieurs fronts. La sécurité de nos compatriotes, l’intégrité de notre territoire, la pleine et entière souveraineté de notre pays ont constitué une préoccupation majeure et constante.

Au mois d’octobre dernier, notre pays a été victime d’une attaque terroriste de Boko Haram.

Quelques heures après cette attaque, je me suis rendu sur le théâtre des opérations. En riposte à cette tuerie lâche et barbare, j’ai décidé de monter au front pour lancer l’opération Haskanite.

A ce jour, la nébuleuse est mise en déroute. C’est ici le lieu, de rendre un hommage mérité à nos Forces de Défense et de Sécurité qui, au prix du sacrifice suprême, assurent la sécurité de nos populations et leurs biens et veillent à la défense de l’intégrité du territoire national.

Je loue ici, de manière particulière l’élan de solidarité de l’ensemble de mes compatriotes derrière nos Forces de Défense et de Sécurité.

 – Tchadiennes, Tchadiens;

 – Mes chers compatriotes.

La sécurité est restée au cœur de mes actions. Nous avons travaillé avec rigueur à l’effet de renforcer la sécurité intérieure.

Comme promis, nous avons mis les trois composantes de la sécurité intérieure, à savoir la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, la Garde Nationale et Nomade sous le commandement unifié du Ministère en charge de la Sécurité Publique.

Un renforcement en formations qualifiantes et équipements modernes a été accordé aux forces de l’ordre pour mieux assurer la sécurité de personnes et de leurs biens.

Soldat et patriote, je ne vais jamais renier à mon engagement à vous protéger et à défendre l’intégrité territorial de notre pays.

  – Tchadiennes, Tchadiens;

  – Mes chers compatriotes.

Le 23 mai dernier, devant Dieu et devant le peuple, j’ai scellé un contrat de confiance avec vous pour projeter le Tchad dans la modernité, en accordant une priorité absolue aux secteurs vitaux.

Je salue votre résilience mais je suis aussi conscient de vos difficultés quotidiennes.

Malgré nos efforts quotidiens, la persistance de la cherté de la vie, la difficulté de l’accès à l’eau et à l’énergie, l’insuffisance de services sociaux de base, le taux élevé du chômage, la pression de l’afflux des réfugiés ou encore les conséquences des inondations demeurent des défis majeurs que nous devons relever.

Je le sais, pertinemment, vous attendez de moi, un allégement du coût de la vie, une fourniture en énergie suffisante, un accès optimal à l’eau potable, un système de santé solide, une reforme de notre système éducatif, un habitat décent, une garantie de la sécurité et du travail pour tous les chômeurs, un développement substantiel de nos secteurs vitaux, notamment l’agriculture, l’élevage, les mines, le numérique, l’énergie et la transformation industrielle.

A cela s’ajoute la question du développement de la route qui conditionne toute œuvre de développement. C’est pourquoi, l’investissement en infrastructures routières, occupe une place de choix dans nos actions en perspective. 

Oui, nous allons injecter des moyens considérables pour doubler notre réseau de routes urbaines et rurales et construire des ponts pour rapprocher nos villes, connecter nos provinces et écouler nos productions.

   – Tchadiennes, Tchadiens ;

  – Mes chers compatriotes.

Ayant à cœur de traduire très rapidement les points phares de mon programme politique décliné en 12 chantiers et 100 actions, j’ai décidé de suivre et évaluer, personnellement, la réalisation de mes engagements.

Sur le plan de l’économie, nous œuvrons pour faire de l’économie de notre pays, une économie résiliente, en misant sur les potentialités de base dont dispose notre pays.

Plusieurs axes économiques ont été activés durant l’année 2024. Les entreprises et sociétés d’intérêts publics ont été profondément restructurées afin d’améliorer leur efficacité.

La cohérence de la gestion des finances publiques constitue un pilier central pour financer des projets en cours et en démarrer des nouveaux.

Des actions allant dans le sens de l’optimisation des recettes fiscales et douanières ont été entreprises, grâce à la digitalisation des régies de recettes et de dépenses.

  – Tchadiennes, Tchadiens.

Dans notre noble lutte contre la corruption, nous avons franchi une étape essentielle avec la création de plusieurs institutions indépendantes pour lutter efficacement contre ce fléau, notamment la mise en place de l’Autorité Indépendante de Lutte Contre la Corruption et l’élévation de la Chambre des Comptes à une Cour des Comptes qui devient ainsi, une Institution à part entière de la République.

Il est exigé de ces deux institutions un travail sans complaisance et un résultat tangible dans la lutte contre la déperdition de ressources publiques.

Il faut contrôler l’argent du peuple, il faut le gérer avec efficience. C’est le principe qui guide notre volonté de vouloir assainir le secteur.

Il faut que l’argent public serve l’intérêt public et concourt au bien-être de nos compatriotes. J’y veille, je le ferai encore et avec plus de rigueur.

L’agriculture et l’élevage constituent toujours les piliers essentiels de notre économie, l’espoir d’aujourd’hui et celui de demain.

J’ai ordonné à cet effet la mise à disposition d’un fonds de plusieurs milliards de nos francs, qui a permis d’acquérir une quantité importante d’aliments et de médicaments pour notre bétail.

Il faut nourrir et soigner notre bétail, mais aussi et surtout, il faut en tirer tous les avantages. Nous devons explorer toutes les pistes et mobiliser toutes les ressources pour rendre les deux mamelles de notre économie modernes, productives et compétitives.

Je voudrais insister sur le fait que notre salut réside dans la promotion du secteur agropastoral. Le Tchad dispose de vastes terres cultivables. Cela évitera à notre pays d’importer et donc réduire la fuite des capitaux.

L’autosuffisance alimentaire est un impératif réalisable et nous devons nous atteler à cela. Et c’est possible car beaucoup des pays en Afrique sont parvenus à réaliser cela, grâce à la vision politique et la volonté populaire.

En plus du potentiel agricole, nous avons plus de 100 millions de têtes de bétail qui représentent une richesse avec de nombreuses chaines de valeur (viande, lait, peau etc.).

L’ouverture de l’abattoir de Moundou, la modernisation de l’abattoir de Farcha, la construction de l’abattoir d’Amdjarass et la reprise de celui de Djarmaya sont des faits concrets qui contribueront à créer de l’emploi et de la richesse.

   – Tchadiennes, Tchadiens.

Nos efforts variés et constants visant l’amélioration de l’accès à l’électricité et l’eau potable, vont être accentués avec une préférence sur les énergies vertes. Des chantiers énormes sont en cours dans ces domaines prioritaires. Toutes les entités concernées sont à pied d’œuvre pour produire des résultats tangibles et chiffrables.

  • Mes chers compatriotes.

Il y a quelques mois, notre pays a subi des inondations graves. Nombre de nos compatriotes ont perdu leurs vies.

Des centaines de milliers de familles ont été contraintes de quitter leurs demeures. Plusieurs hectares de terres cultivables englouties et de milliers d’animaux disparus.

Nous avons dû mettre en place un comité interministériel pour faire face à ce phénomène naturel. Cette structure a effectué un travail titanesque.

C’est le lieu de remercier tous les membres du Comité pour les efforts fournis et les encourager à se concentrer, dès cet instant, à la prévention contre ce phénomène cyclique.

C’est aussi le lieu de saluer la compassion et le secours apportés par tous les acteurs de l’aide humanitaire, de la solidarité nationale, de la charité et de la générosité internationale.

   – Mes chers compatriotes.

Sur le champ de la diplomatie, nous avons travaillé, avec ardeur, à l’effet de raffermir nos relations tant avec les pays frères et amis qu’avec les institutions partenaires.

Nous avons mis l’intérêt supérieur du Tchad en pole position, tout en restant jaloux et attaché à la souveraineté de notre pays.

C’est dans cette logique que j’ai décidé, après un examen minutieux de la situation, de rompre, définitivement, les accords militaires avec la France. Cette décision souveraine est porteuse de défis majeurs auxquels nous devons faire face.

Je sais que nous allons être combattus. J’ai pleinement mesuré les conséquences sécuritaires, économiques, diplomatiques et médiatiques qui peuvent découler de cette décision historique.

Nous n’avons pas écarté la possibilité que nos propres compatriotes vont, malheureusement, être utilisés pour essayer de déstabiliser notre pays.

Mais fort de ma conviction que cette décision constitue une réponse à une aspiration commune et légitime du peuple tchadien, je l’ai prise et je l’assume entièrement, grâce à Dieu.

Tout combat pour l’indépendance ou la souveraineté a ses sacrifices et nous les devons pour les générations futures, comme nos ainés ont consenti des sacrifices, pour nous léguer un pays débout.

A cet égard, je me réjouis du retrait de la première vague de forces françaises stationnées au Tchad. D’autres vagues s’en suivront jusqu’au retrait complet le 31 janvier 2025.

Quant aux crises qui secouent notre voisinage, je réitère la nécessité du dialogue entre nos frères soudanais aujourd’hui déchirés par un conflit qui ne profite à personne.

Le Tchad, mon pays, appelle, pour la énième fois, les belligérants à un cessez-le-feu immédiat, car les conséquences humanitaires de cette crise pèsent énormément sur nos populations, notre économie et notre environnement.

Il est temps que le peuple soudanais se reconstruise. Il est également temps que la crise libyenne soit résolue pour l’intérêt des libyens eux-mêmes et pour celui de l’Afrique et du monde.

   – Mes chers compatriotes.

Nous voulons réaffirmer encore notre appel solennel à une réconciliation globale et définitive. Notre main reste toujours tendue à ceux de nos compatriotes qui sont toujours en exil.

Nous devons construire notre pays ensemble, sans rancune. Une nation ne peut jamais se construire sans les êtres humains.

Nous devons abandonner nos intérêts personnels et égoïstes pour penser au futur de notre riche et vaste pays, le futur de nos enfants.

La tenue apaisée des élections législatives, communales et provinciales du 29 décembre dernier, marque ainsi la dernière étape de la transition politique dans notre pays devenue un exemple dans la sous-région et à travers le monde.

Ces consultations apaisées témoignent de la maturité politique dans notre pays. Le Tchad est en paix parce que les tchadiennes et les tchadiens ont voulu la paix pour leur pays, qui a longtemps souffert de la guerre.

Elles confirment également notre engagement pour le respect de notre Constitution qui a prescrit la décentralisation pour conférer plus de pouvoir aux communautés locales, renforçant ainsi la gouvernance de proximité.

   – Tchadiennes, Tchadiens.

Nous ne réglons rien si nous ne défendons pas les valeurs de la République, et si nous ne mettons pas au cœur de nos actions, le souci de l’unité, de la diversité, de la justice, de la démocratie et des droits de l’Homme.

Nous devons accueillir 2025 avec beaucoup d’optimisme. Plus des réformes pour l’école de la République, plus d’emplois pour les talentueux jeunes du Tchad, plus d’autonomie pour les braves femmes tchadiennes, plus de protection pour la petite enfance et plus de solidarité au profil des personnes vulnérables.

Plus personne ne doit se sentir laissée pour compte.

Soyons des citoyens engagés. Cultivons la fierté nationale. Regardons ensemble dans la même direction pour bâtir ce Tchad nouveau. La marche de la modernité doit connaitre un voyage fabuleux.

2025 sera, Dieu voulant, l’an UN de cette nouvelle marche résolue qui vise à métamorphoser notre cher, beau et vaste pays.

Vive le Tchad !

Bonne et heureuse Année 2025.

Que Dieu vous bénisse.

Je vous remercie.

 

Tchad : le MATUH va cconstruire plusieurs logements sociaux en 2025

C’est ce qui a été annoncé pendant la réunion de présentation du bilan de l’année 2024, du ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat (MATUH).

 

Le MATUH a présenté un bilan exhaustif des activités réalisées au cours de l’année 2024. C’était au cours d’une rencontre avec son personnel, où les réalisations, les défis rencontrés et les perspectives pour les mois à venir ont été discutés.

En termes de réalisations, le MATUH a entre autres signé des partenariats avec plusieurs organisations notamment la FAO, OXFAM et Kadaster. On note l’opérationnalisation du Guichet Unique qui a permis de traiter plus de 2100 dossiers, générant ainsi 1,17 milliard FCFA, en hausse de 356,79 millions FCFA par rapport à 2023.

Le bilan du MATUH note également le rencensement des réserves foncières à N’Djamena, la construction de complexes sportifs et hôtels. La réhabilitation de 30 km de digues dans le 9ᵉ arrondissement. Le financement par la Banque mondiale du projet PILIER pour 150 millions de dollars sur 6 ans et bien d’autres.

Pour l’année 2025, le MATUH entend mobiliser des financements pour réhabilitation des infrastructures clés : Atelier de production et Geoportail à finaliser d’ici mars 2025 ; le dragage des bras morts du Chari et création de bassins de rétention ; la construction de logements sociaux avec l’appui des partenaires ; l’aménagement des berges sur 32 km linéaires et rénovation de 27,5 km de digues ; faire un schéma directeur d’urbanisme pour N’Djamena : Élaboration et adoption d’un plan intégré ; et modernisation des données géodésiques et raccordement des bornes géodésiques des villes.

Tchad : l’ADC dénonce les violations persistantes de la loi anti-tabac

Yaya Sidjim, le Coordonnateur de l’Association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC) s’est exprimé ce lundi 30 décembre au cours d’un point de presse.

 

Yaya Sidjim, le Coordonnateur de l’ADC a animé un point de presse ce lundi 30 décembre 2024. Au cours de cette rencontre avec les hommes des médias, le responsable de ladite association a dénoncé les nombreuses violations persistantes de la loi anti-tabac et de ses textes d’application.

Notons que cette déclaration fait suite à une descente sur le terrain dans divers points de vente à N’Djaména, où des infractions ont été constatées malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation menées.

Yaya Sidjim a souligné que les actions de l’industrie du tabac, visant à accroître les ventes, sont en contradiction avec les objectifs de santé publique. Dans ce contexte, l’ADC s’est engagée à surveiller l’industrie du tabac.

Le Tchad, avait ratifié la Convention Cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte anti-tabac. Le pays a mis en place des dispositions législatives, notamment la Loi N°10/PR/2010 du 10 juin 2010. Cette loi interdit toute forme de promotion, de parrainage et de publicité pour les produits du tabac, ainsi que la vente de ces produits aux mineurs.

L’ADC demande au gouvernement de multiplier les campagnes de sensibilisation sur la loi anti-tabac à tous les niveaux. D’interpeller les services de la Douane pour lutter contre la contrebande de produits du tabac. D’activer la Police Sanitaire pour sensibiliser et réprimer les infractions à la loi. Et d’encourager les médias à faire pression sur les autorités pour appliquer les mesures de santé publique.

Tchad : près de 8 millions d’électeurs convoqués aux urnes

Après trois années de transition les Tchadiens sont passés aux urnes dimanche 29 décembre, dans le cadre des élections législatives, provinciales et locales.

 

Au moins 8 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales ont été convoqués aux urnes pour élire les 188 députés de la nouvelle Assemblée nationale. Des représentants aux niveaux provincial et municipal ont également été élus dimanche 29 décembre 2024.

L’opposition, sceptique quant à la transparence du processus, a décidé de boycotter les élections. Elle dénonce ainsi des pratiques frauduleuses. Celle-ci dénonce disparition des bulletins de vote, contrôle suspect du processus électoral par l’Agence nationale de gestion des élections (Ange), et « résultats fabriqués à l’avance ». Autant d’accusations qui alimentent les tensions.

Plus de dix partis d’opposition ont boycotté le scrutin, dont le principal parti, Transformateurs, dont le candidat, Succes Masra, est arrivé deuxième à l’élection présidentielle. Le parti a critiqué les élections législatives, ainsi que le scrutin présidentiel auquel de nombreux observateurs ont été interdits, les qualifiant de « mascarade » et de stratagème pour que Déby reste au pouvoir et perpétue une « dynastie ».

Notons que samedi 28 décembre, pour des raisons logistiques, les militaires et nomades ont voté de manière anticipée. Les résultats sont attendus dans environ deux semaines.

Tchad : Mahamat Idriss Déby Itno perd son oncle paternel

Saleh Déby Itno, oncle du président tchadien est décédé mardi 24 décembre, au Caire en Egypte.

 

La nouvelle a été annoncée dans un communiqué du Parti socialiste sans frontières (PSF), formation politique pour lequel il militait. Saleh Déby Itno, oncle paternel de Mahamat Idriss Déby Itno, est décédé mardi 24 décembre, au Caire.

« Il a été évacué dans la nuit de lundi à mardi en direction des Émirats arabes unis pour des soins. Arrivé en Égypte, il a rendu l’âme le mardi », a déclaré un de ses proches.

Son corps a été rapatrié dans la nuit en provenance d’Égypte, la prière mortuaire a eu lieu ce mercredi matin et le corps sera transféré à Amdjarass dans l’est du pays, où il sera enterré à côté de son grand frère Idriss Déby Itno. C’est du moins des précisions apportées par un de ses proches.

Dans un communiqué publié sur Facebook « Le PSF considère la mort du camarade Saley Déby Itno comme un meurtre qui s’inscrit dans la même logique que l’assassinat du président Yaya Dillo Djerou Betchi -président du PSF tué le 28 février dernier- et des autres camarades ».

Qui était Saleh Déby Itno ?

Le général Saleh Déby Itno, frère de l’ancien président, avait rallié, début 2024, le PSF. Il avait été arrêté en février dernier, par des militaires dans l’assaut du siège du parti PSF, deux mois avant l’élection présidentielle. Après cinq mois passé en prison il sera libéré.

Tchad : Mahamat Idriss Déby désormais maréchal

La cérémonie de distinction du chef de l’Etat tchadien a eu lieu samedi 21 décembre 2024, dans la cour du palais présidentiel à N’Djamena.

 

Après son père, Mahamat Idriss Déby revêt l’uniforme de la plus haute distinction du Tchad à seulement 40 ans. C’est vêtu d’un uniforme bleu et or et écharpe aux couleurs du Tchad sur le corps, bâton étoilé à la main, casquette et lunettes de soleil, que Mahamat Idriss Déby était assis sur un fauteuil rouge au bout d’un tapis rouge.

Après avoir reçu les attributs de maréchal, le chef de l’Etat tchadien a pris la parole et dresse sa vision pour son pays. « Je demeure convaincu que cette élévation, loin d’être un simple symbole, apparaît comme un réel motif d’encouragement à poursuivre mon combat pour un Tchad débarrassé des tares qui freinent son progrès et développement. »

C’était en présence de Goukouni Wedeye, ancien président de la République, Jean-Bernard Padaré, président du Conseil constitutionnel, de plusieurs ministres et diplomates, et du président du CNT, Haroun Kabadi.