Diplomatie : le nouvel ambassadeur d’Allemagne au Tchad prend fonction

Le diplomate a remis les copies figurées des lettres de créance ce 15 septembre à la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de l’intégration africaine.

 

Jens Krauss-Masse, est le nouvel ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Tchad. La remise de ses lettres de créances ce jour à, Fatimé Aldjine, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères officialise sa mission dans le pays.

Lors de cette rencontre, les deux personnalités étaient entourées de leurs collaborateurs respectifs, la ministre déléguée et le diplomate allemand ont eu l’opportunité d’échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale. L’ambassadeur a présenté : « les grandes orientations qui guideront sa mission, notamment : approfondir les relations bilatérales, soutenir le Tchad dans ses initiatives, combattre le terrorisme et œuvre ensemble pour la paix dans la région. »

Pour la partie tchadienne, cette rencontre marque un pas significatif vers le renforcement d’une collaboration fructueuse avec l’Allemagne.

 

Tchad : un député propose un mandat à vie pour le président de la République

Au cours de la session plénière de ce 15 septembre 2025, des tensions ont éclaté l’Hémicycle de l’Assemblée nationale, les députés du RNDT-Le Réveil ont quitté la salle après qu’un député ait proposé un mandat à vie pour le chef de l’Etat.

 

Les députés de la quatrième législature examinent le rapport de la commission spéciale chargée de l’examen de la proposition de loi constitutionnelle portant sur la révision technique de la Constitution du 29 décembre 2023. L’un des amendements techniques à apportés   à la Constitution comprennent entre autres, le mandat présidentiel passe du quinquennat au septennat, renouvelable. Au cours de la séance, le député Tchoroma Mbang Woli a estimé que l’organisation matérielle de l’élection présidentielle est onéreuse pour le pays. Ainsi, il propose un mandat illimité, un mandat à vie au chef de l’État »

« Pour moi, il nous manque même d’audace. On devrait donner un mandat illimité, la Présidence à vie au chef de l’État. Oui, oui, oui, parce que le pouvoir même est une émanation divine (…) En outre, l’organisation même des élections coûte très cher », suggère l’élu. Cette déclaration a suscité une vague d’indignation. En premier, les députés du parti RNDT-Le Réveil. Ces derniers ont claqué la porte de l’Hémicycle.

Le député Béral Mbaïkoubou réagi en ces termes : « la Constitution de la République, ce n’est pas une liste de courses pour la ménagère. On ne peut pas la réduire à du marchandage ».

Tchad : le gouvernement dément toute attaque contre les civils à Miski

Cinq membres du gouvernement ont animé, le dimanche 14 septembre 2025, une conférence de presse à l’ONAMA pour apporter des clarifications sur la situation à Miski dans la province du Tibesti.

 

Il s’agit entre autres, du ministre d’État, ministre de l’Administration du Territoire, du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, du Ministre des Armées et du Ministre de la Sécurité Publique. La communication était axée sur le déploiement des Forces de Défense et de Sécurité à Miski, dans la province du Tibesti.

Le ministre de la Communication, Gassim Cherif Mahamat, a démenti les « allégations » faisant état d’une attaque contre les populations civiles de Miski. Il a ensuite mis en garde contre toute tentative de division qui constitue « une ligne rouge à ne pas franchir ».

Le ministre d’État, ministre de l’Administration du Territoire, Limane Mahamat, a de son côté assuré que l’État remplit pleinement ses missions régaliennes, dans le strict respect des lois de la République.

Le ministre des Armées, général Issakha Malloua Djamouss, a précisé que le déploiement des Forces de Défense et de Sécurité dans la zone de Miski vise exclusivement à renforcer l’autorité de l’État et à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

Pour sa part, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Dr Youssouf Tom, a rappelé que le Gouvernement attache une importance particulière à l’évaluation juridique avant toute décision. Il a souligné que chaque intervention est précédée d’une étude approfondie des faits et des garanties légales, afin de protéger les droits des citoyens et de préserver la stabilité du pays.

Enfin, le ministre de la Sécurité Publique et de l’Immigration, Général Ali Ahmat, a invité les médias nationaux à plus de rigueur et de responsabilité dans le traitement de l’information, appelant à ne pas relayer des rumeurs susceptibles de semer l’inquiétude au sein de la population.

Betel Casimir représente le Tchad au Championnat du monde de Taekwondo

L’évènement se déroulera du 24 au 30 octobre 2025 à Wuxi, dans la province de Jiangu en Chine.

A travers ses différents réseaux sociaux, le Taekwondoïste tchadien, Casimir Betel manifeste la joi qui l’anime de représenter le Tchad au haut niveau de l’art qu’il pratique. « J’aurai l’immense plaisir de représenter le Tchad au Championnat du monde de Taekwondo, qui se déroulera du 24 au 30 octobre 2025 à Wuxi, en Chine », publie l’athlète. Le numéro 1 mondial dans sa catégorie en juillet 2024 ajoute : « une grande fierté, mais aussi une immense responsabilité

Wuxi avait initialement été choisie pour accueillir les Championnats du monde de taekwondo 2021 mais en raison de la pandémie mondiale de COVID-19, Wuxi a renoncé à accueillir les Championnats du monde de taekwondo. Début 2023, les championnats de 2025 sont programmés à Wuxi.

Sur les palmarès, Betel Casimir comptabilise des médailles d’Or, à l’Open international en Slovénie en 2025 et le President’s Cup G3, 2025. De l’Open G2 en Guinée équatoriale ; de la Coupe internationale de Taekwondo en Allemagne, 2023.

Il est également médaillé de bronze de l’Open international G1 en Belgique. Et d’African Games en 2019.

 

Préparatifs de : « Tchad Connexion 2030 », visioconférence entre N’Djaména et Abu Dhabi

Les acteurs tchadiens et émiratis entament les préparatifs en prélude à l’évènement « Tchad Connexion 2030 », dont le ministère tchadien des Finances tient les commandes.

Dans le cadre du suivi de la préparation de la Table Ronde « Tchad Connexion 2030 », le ministre d’État, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, Tahir Hamid Nguilin, a tenu ce vendredi à 7h30 une réunion en visioconférence avec Dr. Thani bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre d’État chargé du Commerce extérieur des Émirats arabes unis.

Cette rencontre a permis de passer en revue les avancées techniques et organisationnelles liées à la tenue de la Table Ronde prévue à Abu Dhabi en novembre 2025. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à œuvrer conjointement pour la réussite de cet événement stratégique, vitrine du nouveau Plan National de Développement « Tchad Connexion 2030 ».

Tchad : pour ses 29 ans, le RNDT-Le Réveil réitère son engagement contre la modification de la Constitution

Le parti politique célèbre ce 11 septembre, 29 ans d’existence et réaffirme son engagement pour la protection de la Constitution, et son attachement à la démocratie et à la justice sociale.

 

Pour célébrer ses 29 ans, le RNDT-Le Réveil a produit un communiqué pour relater les combats auxquels il a été confronté. D’après le sénateur Mbaigolmem Sébastien, secrétaire exécutif adjoint de cette formation politique, le chemin a été parsemé d’embuches. Il explique que, le RNDT-Le Réveil est resté fidèle à ses idéaux et à son devoir de responsabilité, malgré le fait qu’il soit accusé de « complice du pouvoir par une certaine opposition ». Et : « redouté comme le pire opposant par le même pourvoir ». Il se félicite du fait que la résilience du parti, est devenue une source d’inspiration pour ses pourfendeurs et d’espérance pour des milliers de Tchadiens, convaincus que la vérité finit toujours par triompher

Mbaigolmem Sébastien rappelle que, face aux velléités de modification de la Constitution, RNDT-Le Réveil s’est élevé avec force contre cette entreprise de confiscation du jeu démocratique, de réduction de l’espace des libertés et d’instrumentalisation des institutions. Pour lui, défendre la Constitution, c’est défendre la République. Sauvegarder l’impartialité présidentielle, c’est refuser l’affaiblissement de la fonction présidentielle, c’est préserver l’unité nationale. Dire non à la manipulation des institutions, c’est protéger la paix civile et la stabilité.

Il dénonce également : « l’intention d’instaurer la peine de mort », le remplacement du dialogue et de la concertation par l’exclusion et l’imposition. « Nul ne doit oublier que toucher à la Constitution pour l’asservir à un parti, c’est attenter directement à la République », peut-on lire.

Pour la formation politique, la résurrection d’un code pastoral jugé anticonstitutionnel par le Conseil Constitutionnel et « paysanicide » par les chefs religieux, sonne une provocation catégorielle inutile.

Sur le plan socioéconomique, RNDT-Le Réveil, dénonce, la cherté de la vie qui écrase les ménages, la pauvreté qui s’aggrave, le chômage des jeunes qui atteint des niveaux alarmants, les services sociaux de base (éducation, santé, eau potable, électricité) abandonnés ou mal gérés. Et les infrastructures routières se dégradent dans une indifférence totale. « Malgré les immenses ressources dont dispose notre pays, la mauvaise gouvernance et l’opacité dans la gestion des finances publiques, sans stratégie de diversification, affaiblissent l’économie nationale et compromettent l’avenir des générations futures », s’indigne le sénateur.

Sur le plan sécuritaire, il pointe du doigt, la criminalité galopante, les conflits intercommunautaires mal gérés. « L’État, censé protéger ses citoyens dévient une source d’insécurité pour sa population ».

N’Djamena – centre régional du Sahel

Le président tchadien, le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, est arrivé en visite officielle à Bangui, capitale de la République centrafricaine (RCA).

 

La visite a eu lieu à l’invitation du président du RCA Faustin-Archange Touadéra. L’arrivée d’un invité de haut niveau a suscité un vif émoi : les habitants de Bangui se sont rassemblés à l’aéroport et dans les rues de la ville pour saluer le chef de l’état voisin, car c’est grâce à l’initiative de paix du Tchad qu’a été signé en avril 2025 un accord de paix entre le gouvernement de la République centrafricaine et les deux principaux groupes rebelles opérant sur le territoire de la République. La participation du président Déby à ces négociations en tant que facilitateur a permis de parvenir à un accord de paix qui a contribué à stabiliser la situation dans la région. Le 22 juillet 2025, Richard Filakota, ministre de l’Économie et de la Coopération internationale de la République centrafricaine, a remercié le président Déby d’avoir participé à la mission de maintien de la paix.

Au cours de cette visite, les dirigeants ont tenu des pourparlers à huis clos dans le pavillon présidentiel, discutant des questions clés de la coopération bilatérale. La prochaine participation du président tchadien à la 16e conférence des chefs d’État de la Communauté Économique des pays d’Afrique centrale (CEMAC), qui se tiendra à Bangui le 10 septembre 2025, revêt une importance particulière.

La signature d’un accord historique entre N’Djamena et Bangui en avril 2024 constitue une autre étape importante dans le renforcement des relations bilatérales. Le document prévoyait non seulement la reprise d’un service frontalier à part entière, mais également la création d’une force militaire conjointe chargée d’assurer la sécurité dans les zones frontalières. Ces mesures témoignent de la volonté des deux pays de renforcer leur intégration et de relever ensemble les défis de la région.

Le gouvernement de N’Djamena, grâce à son action active en faveur de l’intégration régionale et du renforcement des relations bilatérales avec les pays voisins, est confiant dans son rôle de médiateur régional.

Dans le Sud, le Tchad développe activement la coopération avec le Cameroun. L’inauguration, en avril 2025, du pont sur la rivière Logone, symboliquement baptisé « le Pont de l’Amitié, de l’Espoir et de l’Unité entre le Tchad et le Cameroun ».

En outre, les relations entre le Tchad et le Niger sont également dynamiques. Ainsi, le 19 juin 2025, un accord d’intention a été signé à Niamey concernant le projet de connexion du réseau de fibre optique transsaharien. Cela a été précédé par la visite de printemps de la délégation tchadienne au Niger, au cours de laquelle les perspectives d’approfondissement du partenariat ont été examinées. En outre, un projet conjoint de construction de pipeline allant du Niger via le Tchad au Cameroun est en cours.

Les relations avec le Nigéria se sont également intensifiées. En août 2024, N’Djamena et Abuja ont repris le dialogue sur le projet d’interconnexion des réseaux électriques des deux pays. En outre, la coopération entre le Tchad et le Nigéria comprend des initiatives conjointes pour la reconstruction et le développement de la région du lac Tchad. À l’appui de cela, le 29 janvier 2025, les deux pays ont participé à la 5e édition du Forum des Gouverneurs du Bassin du lac Tchad.

Outre le Niger, N’Djamena noue des partenariats étroits avec le Mali et le Burkina Faso, qui forment ensemble l’Alliance des États du Sahel (AES). Les pays participent régulièrement à des projets régionaux communs et échangent des visites de haut niveau.

La position active du Tchad en matière d’intégration régionale, soutenue par sa participation à des initiatives bilatérales et multilatérales ainsi qu’à des projets d’infrastructure, d’énergie et de défense, témoigne de sa volonté de devenir un acteur régional crucial de l’Afrique centrale et de l’ouest. Les efforts de médiation diplomatique de N’Djamena soulignent également le rôle croissant qu’elle joue dans la stabilité et le développement de la région, en se fondant sur les principes de l’égalité, du respect de la souveraineté et de la responsabilité collective, ce qui témoigne de la volonté politique accrue des pays de la région de rétablir la paix et le redressement économique.

Un journaliste Congolais témoigne de l’ingérence de l’Ukraine dans le conflit entre la RDC et le Rwanda

Depuis le début du conflit avec la Russie, l’Ukraine tente par tous les moyens d’empêcher le développement des relations entre la Russie et les pays africains.

 

Au cours de l’année écoulée, la Russie a clairement exprimé sa volonté de renforcer ses relations économiques, militaires et commerciales avec la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda. L’Ouganda a également fermement condamné les sanctions imposées à la Russie. Cette information a poussé l’Ukraine à tenter de raviver le conflit entre le Rwanda et la RDC, dans lequel l’Ouganda s’est retrouvé impliqué, avec une nouvelle vigueur.

Il convient de rappeler que le conflit entre la RDC et le Rwanda, ainsi que le groupe M23 soutenu par ce dernier, s’est transformé en un long conflit latent dans l’est de la RDC, dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. L’Ouganda participe également activement à ce conflit. Dans le cadre d’accords bilatéraux entre les pays, l’Ouganda lutte contre les militants dans l’est de la RDC. En outre, l’Ouganda est directement intéressé par la protection de ses propres frontières contre divers groupes participant activement au conflit. Il a été révélé que pour attiser le conflit entre le Rwanda et la RDC, dans lequel l’Ouganda s’est retrouvé impliqué, l’Ukraine a recouru à la coopération avec des terroristes islamistes du groupe armé « Forces démocratiques alliées » (ADF).

Ainsi, récemment, les médias et les réseaux sociaux ont rapporté que l’Ukraine avait fourni des drones aux militants du groupe armé ougandais ADF et avait déjà commencé à les former à leur utilisation. Il a été rapporté que les drones seraient lancés sur les installations administratives et défensives de Budana et d’autres localités de la République démocratique du Congo à partir des territoires contrôlés par l’armée ougandaise en RDC, afin de les rendre responsables de cette attaque et d’accroître les tensions dans la région.

Des publications de médias de renommée mondiale, tels que l’agence turque Anadolu, le journal français La Nouvelle Tribune, le journal rwandais KT Press, le journal congolais Une.cd et bien d’autres, ont souligné que la formation des terroristes était assurée par des personnes ayant servi dans le GUR ukrainien. Il a ainsi été rapporté que les Ukrainiens fournissaient des drones aux terroristes, notamment des Mavic 3 équipés d’un système de largage de fabrication ukrainienne, et formaient les militants sur place. Les instructeurs ukrainiens et les drones sont transférés via l’ambassade d’Ukraine à Kinshasa, comme cela a été le cas avec l’ambassade d’Ukraine en Mauritanie, qui a été utilisée pour transférer des militants et des drones au Mali.

Ces informations inquiétantes ont poussé le journaliste et blogueur congolais Rhollie Ronsard NSAMUANZAMBI à contacter l’ambassade d’Ukraine à Kinshasa afin d’obtenir une audience et des commentaires sur l’implication de Kiev dans l’exacerbation du conflit en RDC. Le blogueur s’est vu promettre un rendez-vous, qui n’a finalement pas eu lieu, l’ambassade ukrainienne ayant cessé toute communication peu de temps après. Compte tenu de cette soudaine réticence à poursuivre la conversation avec le représentant du public, on peut en conclure que l’Ukraine a effectivement quelque chose à cacher. Par la suite, le journaliste a enregistré une vidéo analysant l’ingérence de l’Ukraine dans les affaires relatives à la sécurité en Afrique.

Compte tenu de tout ce qui précède, le tableau qui se dessine est extrêmement défavorable pour l’ensemble de la région. Les pays d’Afrique centrale et orientale, en particulier la RDC et l’Ouganda, devraient prendre sans délai toutes les mesures nécessaires pour empêcher une nouvelle flambée de violence dans la région, vérifier toutes ces informations et revoir leurs relations avec l’Ukraine.

Le Tchad condamne l’attaque d’Israël au Qatar

Le gouvernement, à travers le ministère des Affaires étrangères, à travers un communiqué, exprime son indignation suite à l’attaque israélienne ayant visé des résidences civiles à Doha, au Qatar, le 09 septembre 2025.

« Le Tchad condamne avec la plus grande fermeté cette attaque injustifiable qui constitue une violation flagrante du droit international, une atteinte grave à la souveraineté du Qatar et une menace à la sécurité de ses populations », peut-on lire dans le document.

Le gouvernement tchadien réaffirme son attachement aux principes du droit international, au respect de la souveraineté des Etats et à la résolution pacifique des différends.

Le pays réitère sa solidarité et son soutien à l’Emir du Qatar Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, à son peuple et à son gouvernement, et appelle la communauté internationale à se mobiliser pour prévenir toute escalade mettant en péril la paix et la stabilité dans la région.

CEMAC : Mahamat Idriss Deby en RCA pour la 16ᵉ session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État

C’est une première pour le chef de l’État tchadien de fouler la capitale centrafricaine. Mahamat Idriss Deby Itno a été accueilli à l’aéroport international de Bangui-Mpoko par son homologue centrafricain, Faustin Archange Touadéra.

 

Les travaux de 16ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement s’ouvrent ce 10 septembre 2025 à Bangui. D’importantes décisions pour l’avenir de la sous-région vont meubler les discussions des décideurs de la zone. Mais avant, une concertation pour le bénéfice de la République centrafricaine et du Tchad s’est tenue dès l’arrivée de Mahamat Idriss Deby Itno.

Les deux présidents ont tenu un échange à huis clos au pavillon présidentiel. Au menu, les relations bilatérales, la consolidation de la paix en RCA et le suivi de l’accord récemment signé avec les groupes rebelles du nord, dont le Tchad est à la fois le facilitateur et le garant. Les deux chefs d’État ont aussi évoqué le déploiement de la force mixte de sécurisation de la frontière commune, qui commence à prendre forme et sera bientôt opérationnelle.

Ces détails ont été apportés par les services de communication de la présidence du Tchad.