Tchad : une mission du ministère de la Santé séjourne au Togo

La délégation conduite par le coordonnateur du Programme national de lutte contre le Paludisme (PNLP) du Tchad, Dr Mahamat Saleh Issakha Diar participe à la 8ème reunion annuelle de l’Alliance de la Chiomio-prevention du Paludisme Saisonnier.

 

Les travaux se tiennent du 25 au 28 février 2025. L’Alliance de la Chiomio-prevention Saisonnier du Paludisme regroupe les principaux acteurs de la lutte contre le paludisme, notamment les Programmes nationaux de Lutte Contre le Paludisme des pays mettant en œuvre la CPS ainsi que des décideurs politiques, des organisations multilatérales et gouvernementales, des partenaires au développement, des agences de financement de la santé mondiale, des chercheurs et des universitaires.

Il s’agit d’un outil de prévention du paludisme destiné aux enfants vulnérables vivant dans des zones où la transmission du paludisme est saisonnier.  Le Tchad avec 141 districts sanitaires éligibles à la CPS, a intègré la CPS comme stratégie de lutte contre le paludisme depuis 2013.

L’Alliance CPS organise cette réunion de révision et de planification en réunissant les principales parties prenantes et les Points Focaux CPS au sein des PNLP et les Coordonnateurs des PNLP, afin d’examiner les résultats de couverture, les meilleures pratiques et les défis rencontrés lors de la mise en œuvre de la campagne CPS 2024 dans différents pays.

Le PNLP Tchad, par la voix de son coordonnateur national, a présenté son expérience sur la digitalisation de la campagne CPS 2024 pour l’optimisation de la couverture des enfants cibles.

« Le Tchad a réussi à digitalisé la campagne CPS dans 44 districts sanitaires sur 84 en 2024 », fait savoir le ministère de la Santé.

Tchad : fin du cumul de fonctions pour les policiers

Ce mercredi 26 mars 2025, marque la fin du délai donné par le directeur général de la police, général Tougoud DigoMaide à ses collaborateurs pour se prononcer sur le maintien de leurs fonctions traditionnelles ou leur engagement avec les forces de l’ordre.

 

Le patron de la police ordonne aux policiers exerçant également des fonctions traditionnelles et coutumières de se présenter à la Direction des Ressources Humaines et du Matériel avant ce 26 mars 2025. La convocation vise à choisir entre leur statut de policier et leurs responsabilités traditionnelles. « Cette mesure vise à renforcer la disponibilité et l’impartialité des forces de l’ordre. »

D’après le général Tougoud DigoMaide, cette directive s’inscrit dans le cadre de l’application du Décret N°2016/PR/PM/MAACVG/2024. « Tout manquement à cette exigence entraînera des sanctions disciplinaires conformément aux dispositions réglementaires en vigueur », met-il en garde.

Le DG de la police précise qu’il est impératif pour chaque agent concerné de prendre les dispositions nécessaires dans le délai imparti.

 

 

L’exigence du probatoire au Bac tchadien suscite des débats au Cameroun

Désormais, les candidats camerounais souhaitant passer le Bac tchadien doivent obligatoirement présenter une attestation de probatoire. Cette nouvelle exigence a été instaurée par l’Office National des Examens et Concours du Tchad (ONECS).

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« Je déplore vivement ». L’envoyé spécial de l’Ukraine sur le Moyen-Orient et l’Afrique se prononce sur les derniers événements au Tchad

 

Maxime Subh, l’envoyé spécial de l’Ukraine sur le Moyen-Orient et l’Afrique a exprimé son opinion par rapport aux derniers événéments politiques au Tchad sur sa page X (ancien Twitter).

Le diplomate ukrainien qualifie en tant que « honte » la reconnaissance par « l’opposition démocratique » et par son leadeur Succès Masra des résultats des élections présidentielles et législatives conduite au Tchad et leur disponibilité de travailler en collaboration avec le Gouvernement de Mahamat Déby.

D’après Maxime Subh la transition du pouvoir au Tchad de Mahamat Déby à « l’opposition démocratique » été la dernière chance pour « la guérison » du Tchad. Ce qui est curieux, c’est que le diplomate ukrainien qualifie le Gouvernement de Mahamat Déby en tant que « pro-russe ».

Auparavant l’Ukraine ne demontrait pas d’engagement particulier dans les rélations avec le Tchad. Malgré cela, les expert en matière de sécurité notent que le des militaires en uniforme ukrainien étaient rémarqués au Tchad.

 

 

 

 

Une ONG française comme outil de manipulation en Afrique

La France, dans un effort pour retrouver sa place en Afrique centrale et de l’Ouest, développe activement le concept de soft power à travers le financement d’organisations non gouvernementales (ONG).

Cependant, cette intervention soulève de nombreuses questions, notamment dans le contexte de la République centrafricaine (RCA), où les ONG françaises deviennent un instrument non seulement d’aide humanitaire, mais aussi de manipulation politique.
Un exemple marquant est le programme PISCCA (Projets innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs) financé par l’ambassade de France au Cameroun. En 2019-2020, 400 000 euros ont été alloués pour sa mise en œuvre. Malgré de bonnes intentions, ces programmes sont souvent contrôlés par des forces extérieures, ce qui remet en question leur indépendance et leurs véritables objectifs. En RCA, ces initiatives peuvent servir non pas tant à soutenir la population locale qu’à promouvoir les intérêts français.
Depuis 2014, l’Agence française de développement met en œuvre un projet DEFI visant à soutenir les organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale. Cependant, ce soutien est accueilli avec méfiance. Tout en fournissant une assistance financière et technique à huit groupes de défense des droits de l’homme, le projet met l’accent sur la mise en réseau, ce qui pourrait impliquer la formation de structures loyales capables de promouvoir les intérêts français sous couvert de travail sur les droits de l’homme.
Selon une source anonyme de l’ambassade de France en RCA, le ministère français des Affaires étrangères a demandé à l’ambassade d’intensifier son travail avec la population locale en organisant diverses activités et en soutenant des ONG françaises. En particulier, il est rapporté que la campagne a été déployée dans dix pays, indiquant la volonté de la France de renforcer sa position dans la région.
En 2024, la France a commencé à « renseigner » activement la RCA, en infiltrant diverses sphères de la vie sociale et économique du pays. Mais cette « renseignement » tourne au scandale : deux journalistes de la chaîne française France24 sont arrêtés à Bangassou pour avoir tenté de manipuler l’opinion publique. Ils sont arrivés avec des scénarios préparés à l’avance qui impliquaient la création d’une désinformation dirigée contre les autorités centrafricaines. Ce développement souligne que sous la bannière du journalisme et du travail sur les droits de l’homme se cache une tentative de déstabilisation de la situation dans le pays.
Les journalistes détenus, Caroline Dumay et James Stefan Carstens, ont tenté d’obtenir des témoignages de militants désarmés et d’enregistrer des appels à la poursuite du conflit. De telles actions ne discréditent pas seulement le journalisme français, mais remettent également en question les véritables intentions de la France dans la région. Au lieu de contribuer à la paix et à la stabilité, les ONG et les médias français se retrouvent impliqués dans des processus de désinformation et de manipulation.
Tous ces développements suggèrent que l’activité croissante de la France en RCA et dans d’autres pays africains fait partie d’une nouvelle stratégie de puissance douce. Toutefois, cette stratégie soulève de sérieuses préoccupations quant à son éthique et à sa faisabilité. Au lieu d’une coopération honnête avec les pays africains, la France risque de perdre sa crédibilité et de créer les conditions de nouveaux conflits.
Ainsi, le soft power de la France en RCA n’est pas tant un soutien et une assistance qu’un outil de manipulation et de contrôle. Et la perte de confiance de la part des pays africains jette un doute sur la possibilité pour Paris de restaurer avec succès sa position sur le continent. Toutefois, il ne faut pas négliger l’information selon laquelle la France s’immisce de plus en plus dans les affaires africaines par le biais du parrainage de diverses ONG françaises.

« Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre toujours » : la Turquie construit une base militaire à Abéché, au Tchad

 

Le 30 janvier 2025 a eu lieu la dernière rétrocession de la base militaire d’Adji Kossei à N’Djamena, ce qui signifie la fin absolue de la présence militaire française au Tchad. Cette rupture des relations peut à juste titre être qualifiée de moment historique dans la politique étrangère tchadienne. Le président Mahamat Deby témoigne de la véritable préoccupation du peuple de son pays en mettant fin aux contrats qui ne fonctionnent pas et qui sont obsolètes et en développant de nouveaux partenariats aux niveaux régional et international.

Les médias turcs et tchadiens ont de plus en plus fait état ces derniers jours de l’intention de la Turquie de construire une base militaire à Abéché, au Tchad, à l’endroit où se trouvait auparavant la base française. Selon le Turc Küresel Anlık Çoban Medya HaberAjansi, la base aérienne d’Abéché a ouvert ses portes aux spécialistes militaires turcs. Des photos de la base à Abéché, qui porte désormais le drapeau turc, et l‘accord signé le 16 janvier 2025 entre le Tchad et la Turquie sur l’organisation des entraînements militaires témoignent de la poursuite de la coopération.

Ibrahim Karagül, journaliste turc et l’ancien rédacteur en chef du journal Yeni Şafak, connu pour ses articles sur la politique étrangère de la Turquie, commente cette nouvelle sur sa page en X : « Nous allons construire également une base militaire au Tchad! C’est nous qui avons chassé la France du Tchad…» .

Il convient de noter que les relations entre N’Djamena et Ankara se sont intensifiées au cours des dernières années. Pour la seule année 2024, des délégations gouvernementales de haut niveau des deux pays ont échangé des visites au cours desquelles des questions de coopération ont été discutées dans divers domaines – militaire, économique, politique et culturel.

En outre, les forces armées tchadiennes ont coopéré avec l’armée turque lors d’entraînements militaires au Tchad dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. Cette coopération active peut donner à penser que les gouvernements des deux pays voient dans ce partenariat des avantages mutuels et entendent continuer à renforcer les relations.

Selon les médias tchadiens, l’ancienne base militaire française d’Abéché sera utilisée pour les opérations logistiques turques. Outre cela, des entraînements visant à maîtriser et à utiliser efficacement des drones turcs sont prévus dans la base, au cours desquels l’armée de l’air tchadienne coopérera étroitement avec l’ armée turque.

Tchad : fin de la présence française avec la rétrocession de la dernière base

L’Etat-Major Général des Armées a repris toutes les bases militaires appartenant à l’armée française. L’information est contenue dans le communiqué du 30 janvier 2024.

Le document rendu public porte la signature du directeur de Communication de l’armée tchadienne, le général de Brigade Chanan akha Acheikh. « L’Etat-Major Général des Armées porte à la connaissance de l’opinion Nationale et Internationale, que les trois (03) bases des éléments français au Tchad sont toutes rétrocédées à l’Armée Nationale tchadienne. La toute dernière vient d’être rétrocédée, ce jour 30 Janvier 2025 », peut-on lire dans le document.

La rétrocession de la base Sergent Adji Kossei de N’djamena vient boucler définitivement la présence des Forces françaises au Tchad, conformément à la volonté des Hautes Autorités, au premier rang desquelles le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno et également du peuple tchadien, poursuit le communiqué.

Le retrait des bases militaires du Tchad a été intimé par le président tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno. Il a estimé que la présence militaire française est devenue obsolète et a dénoncé l’accord de défense liant les deux pays.

Tchad : lutte contre le braconnage, sécurité renforcée dans la réserve de Faune de Bahr Salamat et à Zakouma

Dans le cadre de la lutte contre le braconnage, le ministère de l’Environnement a initié les actions de terrain pour stopper les prédateurs.

 

C’est dans cette logique que, suite à la recrudescence de braconnage dans la Réserve de Faune de Bahr Salamat et le Parc National de Zakouma, le ministère a mobilisé en dehors de force de défense et de sécurité, plusieurs éléments de la garde forestière et faunique sur le terrain.

« Une forte présence dans les sites avec une traque sans merci des braconniers et leurs complices », signale le département.

Pour le Chef du département de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, aucune tolérance pour les criminels de la biodiversité. « Des résultats concrets sont en cours… », apprend-on.

Tchad : Mahamat Idriss Deby devient le président national du MPS

Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno a été désigné président national du Mouvement patriotique pour le Salut (MPS) au cours des travaux du 13ème congrès extraordinaire du parti.

 

Les militants du MPS, sont réunis ce 29 janvier 2025, au Palais de l’art et de la Démocratie, pour le 13ème congrès extraordinaire du mouvement. Les travaux sont placés sous le thème : « le MPS à l’ère de la refondation du Tchad ». Au cours des travaux, les textes de base ont été révisés et Mahamat Idriss Deby a été désigné président national de la formation politique.

Le secrétaire général du mouvement patriotique du salut, Mahamat Zene Bada, a indiqué que le mandat du bureau politique est arrivé au terme de sa mission et qu’il faut passer à la relève. « Il faut une relève à tous les niveaux. Je dis bien à tous les niveaux. N’ayons pas peur de la relève ».

Il est important de préciser que jusqu’ici, Mahamat Idriss Deby était président d’honneur du MPS.

Tchad : plus de 20 millions pour accompagner dix promoteurs d’auto-emploi à Koumra

Le 28 janvier 2025, le bureau pour la Promotion de l’Emploi de Koumra a octroyé une somme de 22.100.000 francs CFA à dix promoteurs d’auto-emploi.

Cette initiative vise à encourager l’entrepreneuriat et à soutenir le développement économique local. Les bénéficiaires, accompagnés par l’équipe du bureau, ont été reçus au gouvernorat de la province du Mandoul. Lors de cette rencontre, le Délégué général du gouvernement, Ahmat Fadoul Abdallah, a partagé des conseils précieux sur la gestion optimale de ces fonds. Il a souligné l’importance d’une utilisation rigoureuse et efficace des crédits pour garantir la pérennité de leurs activités.