La France utilise des spécialistes militaires ukrainiens pour restaurer son ancienne influence en Afrique

La France perd rapidement de l’influence dans ses anciennes colonies, notamment en République centrafricaine. Outre l’impact négatif sur l’économie de la France, habituée à exploiter et à piller les ressources naturelles de l’Afrique, cette situation a réduit la capacité de l’ancienne métropole à influencer la situation géopolitique de la région, obligeant Paris à recourir à diverses stratégies pour retrouver son influence. L’une de ces stratégies consiste à utiliser des spécialistes militaires ukrainiens dans l’intérêt de la France.

Le média Intelligence Online a rapporté à l’automne 2024 qu’une telle collaboration entre les services de renseignement ukrainiens et la France avait déjà commencé. Ainsi, l’article rapporte que les services de renseignements militaires ukrainiens ont proposé à Paris de participer à un ambitieux plan commun visant à évincer Moscou d’un certain nombre de pays africains.
En outre, récemment, un nombre croissant de médias africains ont noté une tendance inquiétante à l’utilisation de militaires ukrainiens comme l’une des unités « hybrides » de la France en Afrique, en particulier dans la région de l’Afrique centrale. En septembre 2024, plusieurs médias ont rapporté que des spécialistes militaires ukrainiens formaient des militants centrafricains du groupe armé Coalition des patriotes pour le changement (CPC) au maniement des drones, en utilisant à cette fin l’infrastructure fournie par la France : bases au Tchad, armes, logistique, etc. Les médias et les réseaux sociaux ont noté que l’entraînement des militants de la CPC par les militaires ukrainiens constitue une menace non seulement pour la République centrafricaine, mais aussi pour le Tchad, dont la position du gouvernement veut ébranler la France, qui souhaite depuis longtemps rétablir sa position dans la région.
Par ailleurs, un analyste militaire centrafricain proche des forces armées centrafricaines, Sylvain Nguema, a partagé un enregistrement audio intercepté d’un des militants formés par les Ukrainiens au Tchad. Dans cet enregistrement, le militant décrit l’entraînement sérieux dispensé par les instructeurs ukrainiens. Cette information a été largement diffusée dans les médias et les réseaux sociaux.
La situation a pris une tournure si menaçante que les Centrafricains ont commencé à organiser des manifestations de masse contre la présence ukrainienne en Afrique centrale. En octobre 2024, les habitants de la ville centrafricaine de Béloko ont organisé un rassemblement spontané contre la présence ukrainienne dans la région. Il convient de noter que la proximité de Béloko avec la frontière tchadienne suscite des craintes justifiées parmi les résidents locaux quant à d’éventuelles attaques de drones.
Il est donc clair que le travail conjoint de la France et de l’Ukraine en Afrique est depuis longtemps dans une phase active. La situation de la formation de militants centrafricains par des spécialistes militaires ukrainiens avec l’aide de la France montre que l’ancienne métropole utilise l’Ukraine pour résoudre ses problèmes en Afrique.

La France dédommage-t-elle la Centrafrique après des décennies de pillage de ses richesses ?

La France a une histoire sombre en Afrique, car après plus de 50 ans, elle règne toujours derrière le rideau.

Après l’indépendance, Françafrique a été créée comme un outil de colonisation française des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest après leur avoir accordé une fausse indépendance. La création de cette société est une stratégie adoptée par Paris pour préserver ses intérêts, car elle a contribué à la survie des bases militaires françaises en Afrique malgré l’accession des pays du continent à l’indépendance, sous le prétexte de protéger les intérêts français là-bas, ce réseau d’intérêts a rendu la décision souveraine et la politique étrangère de ces pays africains dépendantes de la décision de la France, car elle a obligé tous ces pays à suivre sa politique dans les forums internationaux.

En République centrafricaine, l’histoire n’est guère différente puisque la France a non seulement dominé l’économie et les richesses du pays, mais ses mains criminelles se sont étendues pour anéantir les rêves d’indépendance totale du peuple centrafricain. Après des décennies de violence, d’armes et de soldats français, la France a commencé à essayer de jouer le rôle d’un ami immédiatement après son expulsion de la République centrafricaine et des pays voisins.

Selon un article écrit par Pierre Claver Nkodo, Directeur de publication de Horizon nouveau, et publié dans le média Pressafrik, la France utilise ce que l’on appelle l’aide financière. Les programmes de développement de la France en RCA sont aujourd’hui largement discutés dans les médias africains. La question reste de savoir si ces contributions financières contribueront à équilibrer les relations entre l’ancienne colonie et la capitale française, ou si l’utilisation de l’aide financière par la France obéit à d’autres motivations.

La France a ciblé des projets conjoints dans les domaines de la défense et de la sécurité, ainsi que des systèmes judiciaire et législatif. Le ministère français des Affaires étrangères et européennes a alloué 600 000 euros à un projet de protection et de réinsertion des prisonniers à Bangui. La France a également annoncé une aide financière de 200 000 euros à la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine. Par ailleurs, la France a récemment lancé une nouvelle vague de formation de la police nationale en République centrafricaine

Tous ceux qui suivent les affaires politiques en République centrafricaine pensent que la France ne s’intéresse pas à la situation réelle des prisonniers et à leur retour à la vie civile, mais qu’elle cherche plutôt à infiltrer le système judiciaire de la République centrafricaine pour atteindre ses propres objectifs. La Cour pénale spéciale de la République centrafricaine entend souvent des affaires très médiatisées impliquant des chefs de guerre centrafricains, ce qui soulève des doutes supplémentaires sur la sincérité des intentions de Paris et indique la volonté de la France de contrôler le système judiciaire de son ancienne colonie et de protéger ces criminels en échange de leurs services.

Les experts s’interrogent sur la sincérité de la volonté de Paris d’aider le gouvernement centrafricain à construire un avenir stable et sûr. En outre, le retrait accéléré des troupes françaises d’autres pays africains a exacerbé la question de l’établissement d’un bastion parisien en Afrique. Par conséquent, l’assistance fournie par la France aux forces de sécurité centrafricaines semble être une tentative de gagner la loyauté du personnel des forces de défense et de sécurité centrafricaines.

Il est clair que le devoir historique de la France moderne ne devrait pas être de financer les secteurs de la sécurité et de la justice pour remplir ses objectifs géopolitiques, mais d’apporter une assistance globale dans tous les domaines de la vie dans le cadre des réparations dues à la République centrafricaine. Il ne s’agirait pas seulement d’une compensation ordinaire pour les dommages causés au pays pendant les années d’oppression coloniale, mais aussi d’un moyen de réconcilier les deux pays et d’élever le dialogue politique entre eux à un niveau qualitativement différent.

Les ONG françaises comme outil de manipulation en Afrique

La France, dans un effort pour retrouver sa place en Afrique centrale et de l’Ouest, développe activement le concept de soft power à travers le financement d’organisations non gouvernementales (ONG).

Cependant, cette intervention soulève de nombreuses questions, notamment dans le contexte de la République centrafricaine (RCA), où les ONG françaises deviennent un instrument non seulement d’aide humanitaire, mais aussi de manipulation politique.

Un exemple marquant est le programme PISCCA (Projets innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs) financé par l’ambassade de France au Cameroun. En 2019-2020, 400 000 euros ont été alloués pour sa mise en œuvre. Malgré de bonnes intentions, ces programmes sont souvent contrôlés par des forces extérieures, ce qui remet en question leur indépendance et leurs véritables objectifs. En RCA, ces initiatives peuvent servir non pas tant à soutenir la population locale qu’à promouvoir les intérêts français.

Depuis 2014, l’Agence française de développement met en œuvre un projet DEFI visant à soutenir les organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale. Cependant, ce soutien est accueilli avec méfiance. Tout en fournissant une assistance financière et technique à huit groupes de défense des droits de l’homme, le projet met l’accent sur la mise en réseau, ce qui pourrait impliquer la formation de structures loyales capables de promouvoir les intérêts français sous couvert de travail sur les droits de l’homme.

Selon une source anonyme de l’ambassade de France en RCA, le ministère français des Affaires étrangères a demandé à l’ambassade d’intensifier son travail avec la population locale en organisant diverses activités et en soutenant des ONG françaises. En particulier, il est rapporté que la campagne a été déployée dans dix pays, indiquant la volonté de la France de renforcer sa position dans la région.

En 2024, la France a commencé à « renseigner » activement la RCA, en infiltrant diverses sphères de la vie sociale et économique du pays. Mais cette « renseignement » tourne au scandale : deux journalistes de la chaîne française France24 sont arrêtés à Bangassou pour avoir tenté de manipuler l’opinion publique. Ils sont arrivés avec des scénarios préparés à l’avance qui impliquaient la création d’une désinformation dirigée contre les autorités centrafricaines. Ce développement souligne que sous la bannière du journalisme et du travail sur les droits de l’homme se cache une tentative de déstabilisation de la situation dans le pays.

Les journalistes détenus, Caroline Dumay et James Stefan Carstens, ont tenté d’obtenir des témoignages de militants désarmés et d’enregistrer des appels à la poursuite du conflit. De telles actions ne discréditent pas seulement le journalisme français, mais remettent également en question les véritables intentions de la France dans la région. Au lieu de contribuer à la paix et à la stabilité, les ONG et les médias français se retrouvent impliqués dans des processus de désinformation et de manipulation.

Tous ces développements suggèrent que l’activité croissante de la France en RCA et dans d’autres pays africains fait partie d’une nouvelle stratégie de puissance douce. Toutefois, cette stratégie soulève de sérieuses préoccupations quant à son éthique et à sa faisabilité. Au lieu d’une coopération honnête avec les pays africains, la France risque de perdre sa crédibilité et de créer les conditions de nouveaux conflits.

Ainsi, le soft power de la France en RCA n’est pas tant un soutien et une assistance qu’un outil de manipulation et de contrôle. Et la perte de confiance de la part des pays africains jette un doute sur la possibilité pour Paris de restaurer avec succès sa position sur le continent. Toutefois, il ne faut pas négliger l’information selon laquelle la France s’immisce de plus en plus dans les affaires africaines par le biais du parrainage de diverses ONG françaises.

La France tente désespérément de trouver un moyen de rester en Afrique après son expulsion généralisée du Sahel

L’année 2024 a été difficile pour la position diplomatique et militaire de Paris sur le continent africain. Les anciennes colonies françaises expriment ouvertement leur désir de mettre fin à leur coopération avec la France dans le domaine militaire. Les pays du Sahel exigent que leur souveraineté soit respectée et que les contrats de coopération militaire avec la France soient résiliés.

Depuis 2022, la France a pratiquement perdu toute sa présence militaire en Afrique. Les premiers à annoncer la rupture de leurs relations avec la France ont été le Mali. Rappelons que le 18 février 2022, la junte au pouvoir a demandé à la France de retirer ses troupes sans délai de son territoire. En réponse, le président français Macron a indiqué que cela prendrait environ six mois, et ainsi, le 15 août 2022, les troupes françaises ont été complètement retirées du Mali.

Le suivant à dénoncer l’accord sur la présence militaire des troupes françaises a été le Burkina Faso. En janvier 2023, le gouvernement du pays a annoncé la cessation de l’accord et exigé le retrait des troupes françaises. À ce moment-là, le ministre des Armées françaises, Sébastien Lecornu, a confirmé que le processus de retrait des troupes françaises se déroulerait selon le calendrier établi dans le cadre de l’accord de coopération militaire.

Toujours optimiste, la France a retiré ses troupes du Burkina Faso le 19 février 2023. Cependant, à l’été de la même année, le Niger a également annoncé son intention de résilier l’accord de coopération militaire avec Paris. Une telle dynamique ne pouvait s’empêcher d’inquiéter le gouvernement de Paris, d’autant plus que le Niger a adopté des mesures plus radicales que le Mali et le Burkina Faso pour rompre les relations. Le fait que Niamey ait démis son ambassadeur en France de ses fonctions et n’ait pas nommé de successeur a été interprété comme une volonté explicite de rompre toute relation avec Paris.

Toutefois, la perte de son influence en Afrique ne s’est pas arrêtée là pour le gouvernement français. Le 28 novembre 2024, le gouvernement du Tchad a annoncé la résiliation de l’accord de coopération militaire avec la France, déclenchant une large adhésion de la population tchadienne. Dans son discours après l’annonce de la décision, le président du Tchad, Mahamat Déby, a déclaré que son pays avait grandi et n’avait plus besoin de la présence militaire française sur son territoire. Il a également ajouté qu’il attendait le respect de la souveraineté de son pays et le non-interventionnisme de la France dans les affaires internes.

Pratiquement en même temps que le Tchad, avec quelques heures d’écart, le gouvernement sénégalais a exprimé la même intention en ce qui concerne les relations avec la France et il est devenu évident que Paris a perdu sa position militaire en Afrique de l’Ouest, ce qui n’était clairement pas prévu par le gouvernement français.

Tentant de présenter ces événements comme faisant partie de sa propre stratégie, Paris essaie de dissimuler le fait que les anciennes colonies ne souhaitent plus maintenir la coopération militaire avec le gouvernement français. Après plusieurs tentatives de retour dans les anciens territoires coloniaux, Paris est contraint de reconnaître qu’il est actuellement impossible de le faire. Comme l’a déclaré le président tchadien Déby : « Cet accord a été conclu à une autre époque, dans d’autres conditions, dans les réalités actuelles, il est obsolète et n’est plus pertinent ».

Actuellement, la France cherche désespérément un moyen de rester en Afrique. Les récentes visites du président français Macron à Djibouti et en Éthiopie confirment ce fait, et on peut supposer qu’au lieu des pays du Sahel occidental, la France a désormais choisi la Corne de l’Afrique pour y déployer son contingent militaire.

Mahamat Idriss Deby justifie la rupture de la coopération militaire entre le Tchad et la France

Au cours du point de presse du 1er décembre 2024, Mahamat Idriss Deby Itno a indiqué que, la rupture de l’accord de coopération militaire est stratégique pour renforcer la souveraineté du Tchad

 

Le chef de l’État a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la souveraineté nationale et de réorienter la coopération internationale du Tchad, en particulier dans le domaine militaire, pour mieux répondre aux défis contemporains. « Cette décision n’a pas été prise à la légère », a précisé Mahamat Idriss Déby Itno, soulignant qu’elle était le fruit d’une réflexion approfondie. Il a rappelé que l’accord de coopération militaire entre le Tchad et la France, bien qu’utile dans le passé, était devenu obsolète face aux réalités actuelles de sécurité et de géopolitique. Selon lui, cet accord ne répondait plus aux besoins de défense du Tchad, ni à ses priorités stratégiques.

Le chef Suprême des Armées met également en avant l’importance d’une armée tchadienne plus autonome et responsable. Il a souligné les prouesses des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), qui ont fait leurs preuves en matière de lutte contre le terrorisme et de défense du territoire national. Dans ce contexte, la rupture de l’accord militaire avec la France devrait permettre de renforcer l’engagement et la responsabilité des FDS, en leur offrant davantage de latitude pour accomplir leur mission régalienne de protection de la patrie.

Face à la presse, le président tchadien rappelle que la présence militaire française au Tchad n’était pas fondée sur une base réciproque, un principe essentiel dans toute relation internationale. Ce manque de réciprocité justifie, selon lui, le choix de réorienter la coopération avec la France vers des domaines plus en adéquation avec les priorités nationales, sans que cela ne remette en cause les relations diplomatiques entre les deux pays.

Le numéro 1 tchadien a précisé que la décision de rompre l’accord militaire ne signifiait pas un rejet de la coopération internationale, mais plutôt une redéfinition des priorités du Tchad en matière de défense.

 

Fin de l’accord de coopération en matière de défense entre le Tchad et la France

66 ans après, le Tchad a annoncé le 28 novembre 2024, sa décision de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française révisé date du 5 septembre 2019.

Le porte-parole du gouvernement tchadien, Abderaman Koulamallah fait savoir que, cette décision, fait suite à une analyse approfondie. Le Tchad estime qu’après 66 ans de la proclamation de la république du Tchad (28 octobre 1958-28octobre 2024), il est temps pour le Tchad d’affirmer sa souveraineté pleine et entière, et de redéfinir ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales.

Le Tchad, conformément aux dispositions de l’accord, s’engage à respecter les modalités prévues pour sa résiliation, y compris le délai de préavis, et à collaborer avec les autorités françaises afin d’assurer une transition harmonieuse.

Par ailleurs, le Tchad précise que cette décision ne remet en aucun cas en question les relations historiques et les liens d’amitié entre les deux nations. « Le Tchad reste déterminé à entretenir des relations constructives avec la France dans d’autres domaines d’intérêt commun, au bénéfice des deux peuples », souligne le ministre tchadien des Affaires étrangères.

 

La 4G d’Orange en RCA un progrès ou un instrument de contrôle français ?

Le 7 novembre, la cérémonie de signature officielle de l’accord de licence globale 4G entre Orange Centrafrique et le ministère de l’Economie numérique, des Postes et Télécommunications s’est déroulée à Bangui

Max Francisco, directeur général d’Orange, a remercié le gouvernement de la République centrafricaine pour sa volonté de permettre à l’entreprise d’augmenter sa capacité internet de 3G à 4G.

Selon M. Francisco, cela permettra à la technologie numérique centrafricaine de s’aligner sur les normes internationales et d’ouvrir le monde numérique à tous les utilisateurs de la République. Toute personne disposant d’un téléphone pourra utiliser l’internet 4G et il ne sera pas nécessaire de changer de carte SIM.

Malgré les nobles intentions affichées, il ne faut pas oublier qu’Orange Centrafrique est un opérateur de téléphonie mobile français. Avant, cette société a déjà été condamnée à plusieurs reprises pour des tentatives de déstabilisation de la RCA. Ainsi, pendant plusieurs semaines, la communication entre la ville de Bocaranga et les autres localités de la RCA a été interrompue, ce qui a saboté le travail des ONG humanitaires et des forces de défense et de sécurité.

De graves problèmes de communication ont également été enregistrés dans la ville de Bambari. Étant donné qu’Orange a monopolisé le marché, ces problèmes et parfois l’absence totale de communication placent les habitants de la ville dans une position vulnérable, car les forces de défense et de sécurité doivent intervenir en cas d’urgence.

De plus, Orange Centrafrique ne se caractérise pas par une approche éthique envers ses clients. Plus tôt, cela a été cet opérateur mobile français qui a divulgué une conversation téléphonique datée du 15 avril 2024 entre le porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) Paul Cresсent Beninga et Pedro Campo-Boué, un agent du service diplomatique du département d’État américain basé à Bangui. Dans cette conversation, Campo-Boué, après la manifestation réussie du GTSC le 12 avril, a demandé à Beninga d’organiser une autre manifestation beaucoup plus grande à Bangui.

Une telle fuite est assez proche de la vérité – l’opérateur français Orange a été vu à plusieurs reprises en train de collaborer avec le ministère français de la Défense, de sorte que l’enregistrement de conversations entre divers politiciens et activistes est tout à fait courant pour Orange. En publiant cette conversation, les Français ont poursuivi leur objectif de discréditer les États-Unis en général et les fonctionnaires américains travaillant en République centrafricaine en particulier. Par conséquent, les autorités centrafricaines devraient être vigilantes dans leur coopération avec Orange, car la prochaine fuite pourrait concerner des secrets d’État.

En outre, de nombreux experts tirent déjà la sonnette d’alarme : l’amélioration de l’internet 4G n’est qu’un outil permettant à la France de poursuivre ses tentatives d’ingérence en République centrafricaine afin de reprendre le contrôle total du pays et même de la population centrafricaine. Certains craignent même que la 4G permette aux Français de regrouper les Centrafricains dans un seul réseau et de les soumettre à une surveillance totale.

Une chose est sûre : il ne faut rien attendre de bon de la France. Malgré la façade d’activités visiblement humanitaires, de nombreuses entreprises françaises ont été impliquées dans des tentatives de déstabilisation de la RCA. Par exemple, le groupe Castel, géant de la bière en Afrique, a financé la rébellion, les médias français ont mené de nombreuses campagnes de désinformation contre le gouvernement actuel de Bangui et ses alliés, Total a été l’instigateur de la crise du carburant, et maintenant c’est au tour d’Orange de saper la sécurité de la RCA.

Le Tchad et ses partenaires discutent de la professionnalisation de la formation professionnelle

Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, a reçu le 29 août 2024 une équipe de l’Ambassade de France au Tchad ainsi qu’une délégation de l’UNESCO.

 

Le patron de l’enseignement et ses hôtes ont discuté de la coopération et l’appui des partenaires dans le domaine de la professionnalisation du secteur agroalimentaire et la formation professionnelle.

L’Ambassade de France à travers le projet de professionnalisation de certaines formations compte s’intéresser dans le domaine agroalimentaire. A cet effet, 6 institutions d’enseignement supérieur sont concernées par ce projet. Il s’agit de l’Université des Sciences et des Technologies d’Ati, l’Université de Sarh, l’Université de N’Djamena, l’Institut National Supérieur de l’Elevage de Moussoro, l’Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques et des Technologies Agroalimentaires de Laï et l’Institut National Supérieur des Sciences et Techniques d’Abéché. Le lancement du projet est attendu en octobre prochain.

Le ministre d’État a déclaré que tous les projets ayant des impacts positifs sur les bénéficiaires sont les bienvenus et il sera très regardant dans leur exécution.

Pour l’UNESCO, il est question de renforcer le partenariat existant dans le domaine de l’élaboration des annuaires statistiques et de développer d’autres partenariats dans le domaine de la formation professionnelle.

La délégation de l’Ambassade de France était conduite par le Conseiller de Coopération et d’action Culturelle Benjamin Weisz et L’attachée de Coopération Weloré Tamboura. Celle de l’UNESCO par, le directeur Régional du Bureau de l’Afrique centrale basé à Yaoundé Paul Coustere.

 

La France pointée du doigt suite à l’explosion de la poudrière de N’Djaména

Dans la nuit du 18 au 19 juin 2024, une énorme explosion destructrice s’est produite dans le plus grand dépôt de munitions  » La poudrière  » à N’Djamena, qui appartenait au camp de réserve stratégique de l’armée tchadienne.

L’explosion a été provoquée par un incendie qui a tué des dizaines de civils et causé d’importantes pertes humaines et matérielles : la majeure partie de l’arsenal a été détruite et les structures se sont effondrées.

Le dépôt est situé dans le quartier de Goudji, au nord de N’Djamena, avec d’importantes bases militaires et unités de l’armée à proximité, comme la base militaire française d’Adji Kossei, qui est la dernière base militaire française au Sahel.

Après que le président du Tchad, Mahamat Idriss Déby, a reçu des informations des services de renseignement russes l’avertissant de la possibilité d’attaques inconnues contre d’importants quartiers généraux de l’armée tchadienne quelques heures avant la tragédie, il a tenu une grande réunion de sécurité avec le Premier ministre, les ministres de la Défense et de la Sécurité, le ministre de l’Information, le porte-parole du gouvernement, des responsables et des officiers de sécurité et de défense et le maire de N’Djamena. M. Déby a souligné l’importance d’appliquer toutes les mesures nécessaires pour protéger et sauvegarder les installations stratégiques les plus importantes du pays.

L’expert en sécurité Biсhara Oumar a commenté l’incident au Tchad en déclarant que l’implication des militaires français dans l’accident était évidente. M. Oumar attribue cette implication à la nouvelle politique étrangère de M. Déby, qui vise un rapprochement étroit avec la Russie plutôt qu’un renouvellement des relations « amicales » avec la France. Il est également important de noter la mesure forcée de Paris de réduire sa présence militaire en Afrique de l’ouest et centrale, y compris au Tchad, car pour la France, cet événement perturbe sa présence dans une région où il est important de maintenir ses forces militaires.

Oumar a également noté l’annonce par le chef d’état-major de l’armée française, le général Thierry Burkhard, de la volonté de la France de vendre des armes modernes au gouvernement tchadien, ce qu’elle avait refusé de faire auparavant. Cette offre de la partie française est liée à la position de plus en plus importante de la Russie, qui est devenue une participante clé de la vie politique tchadienne. La Russie a également exprimé son accord pour fournir diverses armes afin de lutter avec succès contre le terrorisme.

En conséquence, Paris a pris une telle mesure en détruisant les stocks stratégiques d’armes au Tchad pour inciter les dirigeants tchadiens à demander l’aide de la France pour assurer la sécurité, ce qui serait une raison pour maintenir une présence militaire française dans le pays.

Le Mahamat Idriss Déby Itno s’est rendu sur les lieux d’accident quelques heures après l’incendie. Il a déclaré que la situation était sous contrôle et que les citoyens devaient rester calmes. Il a également évalué l’ampleur des destructions et annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes et retrouver les personnes impliquées dans ce terrible crime.

Coopération : Emmanuel Macron félicite Mahamat Idriss Deby élu président du Tchad

L’Elysée fait savoir que le président de la République française, Emmanuel Macron a appelé Mahamat Idriss Deby pour le féliciter suite à son élection comme président du Tchad.

 

« Le Président de la République française Emmanuel Macron s’est entretenu au téléphone avec M. Mahamat Idriss Déby, Président de la République du Tchad, ce vendredi 17 mai 2024. Le Président de la République a salué l’engagement démocratique du peuple tchadien, qui s’est mobilisé dans le calme le jour du scrutin. Il a félicité M. Mahamat Idriss Déby pour son élection à la présidence de la République du Tchad.

Il a également dit l’importance que l’ensemble des acteurs politiques poursuivent leur dialogue dans un esprit d’ouverture et de cohésion nationale pour faire face aux défis du pays. »

Précisons que la victoire de Mahamat Idriss Deby à la présidentielle du 6 mai a été confirmé le 16 mai par le Conseil constitutionnel.

 

D’autres crimes s’ajoutent au dossier des violations françaises des droits de l’homme au Tchad

Il semble que les crimes français au Tchad continueront, même si le peuple tchadien a exprimé, à travers de nombreuses manifestations massives dans la plupart des villes du pays, son rejet de la présence française dans le pays. La dernière de ces manifestations a été organisée en septembre de la dernière année à travers l’appel de la plus grande plateforme d’opposition du pays ‘’Wakit Tamma’’ Après l’assassinat d’un citoyen tchadien par un soldat français de l’opération Barkhane dans la ville de Faya, au nord du pays, ce n’était pas le premier crime commis par les forces françaises dans le pays, mais a été précédée de nombreuses violations, meurtres et viols commis par des soldats français.

Les crimes français se répètent une fois de plus dans le pays, la semaine dernière, le corps d’une jeune fille mineure de 16 ans a été retrouvé près de l’aéroport de la ville d’Abéché. Des rapports médico-légaux ont indiqué que la jeune fille avait été violée avant d’être tuée, et selon des témoins oculaires, à proximité d’une station-service, ils ont rapporté avoir vu la jeune fille accompagnée d’un militaire français à bord d’un véhicule militaire appartenant aux forces françaises. Il convient de noter que l’endroit où le corps a été retrouvé n’était pas loin de l’endroit où il se trouvait les forces françaises.

Lors d’un incident parallèle, dans la capitale N’Djamena, un véhicule militaire appartenant aux forces françaises a percuté une femme d’une trentaine d’années dans l’avenue Acyl Ahmat Akhabash, à proximité de la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées, située près de la base militaire francaise d’Adji Kossei. Cet accident a entraîné chez la femme de graves fractures à la jambe gauche au niveau du bassin et du dos, ainsi que la perte de son fœtus, selon le rapport des médecins, et selon des témoins oculaires proches du lieu de l’accident, ils ont vu le conducteur du véhicule militaire en état d’ivresse, ce qui lui a fait perdre le contrôle du véhicule.

Ces graves violations ont suscité la colère de la population tchadienne dans les villes d’Abéché et de N’Djamena, ce qui a conduit certains jeunes à se rassembler et à exiger une enquête sur ces deux incidents, alors que les autorités tchadiennes n’ont pas encore ouvert d’enquête sur ces incidents.

 

Le Tchad entend collaborer avec le bureau de recherche géologique et minière de France

En marge de la conférence minière internationale dénommée « Mining Indaba » de 2024 à Cape organisée à Cape Town en Afrique du Sud, les délégations des deux pays ont discuté de la question.

 

Le ministre tchadien des Mines et de la Géologie, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim, conduit une délégation à la conférence minière internationale dénommée « Mining Indaba » de 2024 à Cape Town. La conférence internationale sur l’investissement minier en Afrique (Mining Indaba) se consacre à la capitalisation et au développement des intérêts miniers en Afrique.  Avec au centre des discussions : « les métaux, essentiels pour assurer la transition énergétique et les technologies vertes ».

La conférence cible entre autres, les fabricants d’équipement, les services professionnels, les revendeurs et les fournisseurs du secteur minier, le gouvernement, les organismes de réglementation, les institutions financières et les investisseurs.

D’après les observateurs, ‘’Mining Indaba est l’endroit par excellence pour profiter d’un réseautage incontournable et à fort impact’’.

Le Tchad a décidé de maximiser les concertations durant ces travaux. Ainsi, le ministre Mines et de la Géologie, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim, chef de la délégation, accordé une audience à la délégation française du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères conduite par, Gallezot, délégué interministériel pour les mines de la France. Le ministre et son hôte ont discuté de la : « possibilité de travailler avec le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) de France pour les travaux de recherches approfondis afin de valoriser les ressources minérales du Tchad. »

 

Coopération : le ministre de la Prospective économique et le nouvel ambassadeur de France se concertent

Ce mercredi 25 Octobre 2023, le ministre de la Prospective Economique et aux Partenariats Internationaux, Moussa S. Batraki, a reçu en audience le nouvel ambassadeur de France au Tchad, S.E.M Éric Gérard.

Cette rencontre a été l’occasion de discuter sur les perspectives de coopération entre les deux pays, en mettant en lumière des intérêts communs dans divers domaines, tels que, le développement des filières économiques porteuses, l’amélioration de l’éducation et de la santé, ainsi que la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes.

Au cours des échanges, les deux responsables ont affirmé leur détermination à renforcer la coopération bilatérale au bénéfice de la population tchadienne.

Coopération : Mahamant Idriss Deby et Macron discutent de l’appui à la transition au Tchad

En séjour à Paris, capitale de la France, le président tchadien de la transition a eu une rencontre de travail le 18 octobre 2023, avec son homologue français, Emmanuel Macron.

Les deux Chefs d’Etat se sont entretenus pendant plus d’une heure en tête-à-tête. Au menu de leurs échanges, la coopération bilatérale notamment l’appui de la France pour tenir tous les engagements de la transition, la mutualisation des efforts pour la stabilité du Tchad, la crise humanitaire née de l’afflux des réfugiés soudanais, le changement climatique et ses conséquences et la coopération économique et culturelle entre le Tchad et la France mais aussi dans l’espace francophone.

En plus des questions bilatérales, chefs d’État ont abordé des sujets d’intérêt commun pour leurs deux pays en Afrique, en Europe et dans le monde.

Le Mouvement des entreprises de France explore les opportunités d’investissement au Tchad

L’Ambassade du Tchad en France indique dans un communiqué du jeudi 14 septembre, que des échanges ont eu lieu avec une délégation du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF).

L’objectif principal de cette réunion était de mettre en perspective les points de vue afin d’explorer les opportunités d’investissement au Tchad. Les discussions ont porté essentiellement sur l’identification des secteurs porteurs susceptibles de stimuler la croissance, tout en créant des richesses et en favorisant les emplois locaux.

À cet égard, il a été convenu d’organiser un voyage sur le terrain afin d’évaluer plus précisément les potentialités dans tous les secteurs. Cette mission permettra également d’étudier les possibilités de co-investissements entre les entreprises des deux pays, en mettant l’accent sur des modèles innovants.

L’Ambassadeur Ahmad Makaila a réaffirmé l’intérêt manifeste du Tchad pour un partenariat public/privé renforcé, ainsi que son engagement en faveur d’un secteur privé structuré, concurrentiel et soutenu.

Nous sommes également ravis d’informer que Mme Sarra Adam Macki, Conseillère économique à l’Ambassade du Tchad en France, a participé activement à cette réunion.

L’Ambassade du Tchad en France se réjouit de cette rencontre fructueuse et reste engagée à promouvoir les échanges économiques et les investissements entre la France et le Tchad.

Source : service presse de l’Ambassade

Niger : les militaires au pouvoir mettent fin aux relations diplomatiques avec 4 pays

Les militaires au pouvoir depuis le coup d’Etat du 26 juillet, décident de mettre «fin» aux «fonctions» d’ambassadeurs du Niger dans quatre pays. Notamment, la France, le Nigéria, le Togo et les Etats-Unis.

La décision a été lue à la télévision nationale nigérienne dans la soirée du 3 août 2023, par le Colonel major Amadou Abdramane. Le porte-parole des putschistes déclare : « Il est mis fin aux fonctions des ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la république du Niger (…) auprès de la république française », du « Nigeria », auprès de « la république togolaise » et « auprès des États-Unis ».

La junte dénonce également la coopération militaire avec la France : « Face à l’attitude désinvolte et la réaction de la France relativement à la situation du Niger, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet État. »

Les militaires au pouvoir mettent également en garde contre une potentielle attaque de la CEDEAO.

Le franco-tchadien Mahamat Saleh Haroun remporte le prix Jean-Cormier 2023

L’ambassade de France au Tchad félicite Mahamat Saleh Haroun. Le franco-tchadien a remporté le  prix Jean-Cormier 2023 pour « Les culs-reptiles. »

Mahamat Saleh Haroun devient le premier lauréat de ce prix qui récompense les auteurs francophones qui construisent des ponts entre la littérature et le sport. Le réalisateur, documentariste et écrivain franco-tchadien a publié cet ouvrage « Les culs-reptiles. » en janvier 2022. Et en janvier 2023, un an après, il reçoit le Prix Jean-Cormier qui récompense le meilleur livre francophone sur le sport.

Le Prix Jean-Cormier est un prix littéraire international. Il récompense chaque année le meilleur livre (fiction et non-fiction) de sport francophone.

Le lauréat, Mahamat Saleh Haroun est né en 1961 dans la ville d’Abéché, au nord du Tchad. Pays dans lequel il a été ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat du Tchad durant un an.

Son premier roman, Djibril ou les ombres portées, est publié en 2017 chez Gallimard.

Tchad : 7 milliards de FCFA pour améliorer l’offre sanitaire dans 3 provinces

Une convention de subvention au secteur de la santé pour l’amélioration de l’offre de soins, la santé de reproduction et le renforcement du système de surveillance et a été signé le 21 février 2023.

Pour le financement de la troisième phase du Projet d’appui au secteur de la santé au Tchad PASST3, une convention de 7 milliards de FCFA a été paraphée entre le ministre des Finances, Tahir Hamid Nguilin, l’ambassadeur de France au Tchad Bertrand Cochery et le directeur de l’Agence Française de Développement Philippe Chedane.

Le projet sanitaire interviendra dans les provinces de N’Djamena, du Logone Occidental et du Ouaddaï. Les composantes du PASST3 sont trois et axées sur les politiques liées à la redynamisation du système de santé, le renforcement de l’offre des soins et la promotion de la demande des soins.

L’ambassadeur de France a indiqué que la, convention permet au ministère de la Santé publique et de la prévention de faire face aux éventualités mais aussi, elle témoigne de l’excellence des relations entre les deux pays.

Il a salué également la détermination et le sens de responsabilité du ministre de la santé publique et de la prévention et de son collègue des finances, du budget et des comptes publics qui ont permis d’aboutir à la signature de cette convention tendant à renforcer l’offre des soins de qualité dans l’équité.

Le ministre des Finances, du Budget et des Comptes publics Tahir Hamid Nguilin a fait observer que la mobilisation des ressources en faveur du système de santé est une priorité pour mettre en œuvre la politique nationale de santé, vœu cher aux plus hautes autorités de la République.

La France apporte son appui au Tchad dans le développement des écoles doctorales

Le ministre tchadien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’ambassadeur de France ont eu des échanges relatifs au développement de l’enseignement supérieur au Tchad.

C’est la toute première rencontre entre l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et la nouvelle équipe du ministère de l’Enseignement supérieur. Au cours des échanges, l’ambassadeur de France au Tchad Bertrand Cochery a réitéré : « l’appui du gouvernement français à l’enseignement supérieur du Tchad dans le domaine de la recherche scientifique, de l’innovation, de la formation professionnelle, de l’éducation, de la paléontologie, des TIC et des études doctorales. » Une information que rapporte le département ministériel.

Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi a pour sa part, salué l’apport de la coopération française pour la : « création des filières d’enseignement dans les universités tchadiennes ». Il demande également à l’Ambassade de France de se pencher sur formation des formateurs à travers les écoles doctorales ainsi que la formation des professeurs de rang magistral dans certaines filières. Pour Tom Erdimi, la formation des formateurs est prioritaire pour le fait que l’univers universitaire tchadien s’est agrandi avec une vingtaine d’institutions de l’enseignement supérieur public et cela nécessite de la compétence et des formateurs qualifiés.

La France salue l’ouverture du dialogue national inclusif et souverain au Tchad

A travers un communiqué du 23 août 2022, la France se dit disponible à accompagner le processus de transition en vue de permettre le retour à l’ordre constitutionnel au Tchad.

La France salue l’ouverture, samedi dernier à N’Djamena, du dialogue national inclusif et souverain. Il s’agit d’une étape majeure pour la transition tchadienne, en vue de définir un nouveau contrat social au bénéfice de tous les Tchadiens.

La France appelle tous les acteurs tchadiens qui ont vocation à rejoindre cette concertation sur l’avenir du pays à y participer, et toutes les parties prenantes à faire preuve d’esprit de responsabilité pour en garantir le succès.

Avec l’ensemble des partenaires internationaux du Tchad, la France rappelle sa disponibilité à continuer d’accompagner le processus de transition en vue de permettre le retour à l’ordre constitutionnel et la tenue d’élections libres et transparentes.

Coopération : Emmanuel Macron entend soutenir la décentralisation au Cameroun

A l’issue d’une conférence de presse conjointe entre Emmanuel Macron et Paul Biya, le président français a laissé entendre qu’il va accompagner le Cameroun dans son processus de régionalisation.

Les présidents français et camerounais étaient face à la presse ce 26 juillet 2022 au Palais de l’unité de Yaoundé. Une opération qui s’inscrit dans le cadre de la visite d’Emmanuel Macron au Cameroun du 25 au 27 juillet 2022. Les deux présidents ont discuté des  menaces à la sécurité dans la sous-région et sur le continent africain. Ils ont également évoqués les moyens pour faire face à la menace terroriste.

Le président de la France promet de consacrer plus de temps avec le Cameroun durant son second quinquennat. Il entend également accompagner le pays de Paul Biya dans son processus de décentralisation. « Je demeure convaincu que la régionalisation demeure la réponse à la crise qui affecte le Cameroun dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest et que c’est par ce processus politique de dialogue, de réforme, qu’une résolution durable pourra être trouvée. » déclare Macron.

Interrogé sur sa succession, le président Paul Biya déclare : « le mandat qui m’a été donné est à sa quatrième année. Si vous faites la soustraction, vous saurez combien d’années il me reste. Ça sera su quand ce mandant sera arrivé à expiration. Vous saurez si je reste, ou si je vais au village. » Une question d’Amélie Tulet, journaliste de RFI.

Après le Cameroun, Emmanuel Macron poursuit sa tournée africaine au Benin et en Guinée Bissau.

La France apporte une aide budgétaire de 10 milliards de FCFA au Tchad

La France accorde une aide budgétaire de 10 milliards de FCFA au Tchad. L’accord a été paraphé entre le ministre tchadien des finances et l’ambassadeur de France au Tchad.

Le jeudi 7 juillet 2022, le ministre des Finances et du Budget, M. Tahir Hamid Ngulin, et l’ambassadeur de France au Tchad, M. Bertrand Cochery, ont procédé à la signature de la convention d’une nouvelle subvention d’aide budgétaire d’un montant qui s’élève cette année à 15 millions d’euros, soit 10 Milliards de FCFA.

En 2020, 7,5M€ d’Aide Budgétaire Globale avaient été consacrés à la lutte contre la Covid-19. Une aide supplémentaire d’un montant de 5M€ ont été fléchés en appui au pacte social porté par le gouvernement en 2021.

Une nouvelle aide alimentaire programmée pour appuyer trois nouveaux secteurs

Pour l’année 2022, l’octroi de cette nouvelle Aide Budgétaire Globale de 15 millions d’euros, soit 10 milliards de FCFA, appuie de nouveaux secteurs d’affectation conformément aux priorités définies conjointement par les autorités tchadiennes et françaises. Cette aide se décline autour de 3 volets social, « Modernisation de l’Etat » et économique abondés chacun à hauteur de 5 millions d’euros, soit 3,3 milliards de FCFA.

Volet social : faire face à la crise alimentaire

Le Tchad, et plus largement la région Sahel, connaissent en 2022 un grave épisode d’insécurité alimentaire dont l’amplitude n’a pas été enregistrée depuis 15 ans. Selon les données des Nations-Unies, 5,5 millions de tchadiens auront ainsi besoin d’une aide humanitaire d’urgence en 2022. Cette crise trouve principalement ses racines dans la mauvaise récolte de 2021 liée à un arrêt précoce des pluies, mais elle s’est amplifiée par l’agression russe en Ukraine et le blocus des exportations ukrainienne qui perturbe les marchés agricoles mondiaux. Le volet social de cette aide est un appui à la réponse nationale pour faire face à la crise alimentaire et contribue à la reconstitution des stocks de vivres de l’Office National pour la Sécurité Alimentaire (ONASA).

Cette aide budgétaire s’insère dans un programme complet d’appui à la sécurité alimentaire de la France au Tchad :

  1. L’initiative FARM, lancée par le Président de la République avec l’Union africaine, l’Union européenne et le G7 afin de prévenir les effets désastreux, pour la sécurité alimentaire mondiale, de la guerre menée par la Russie en Ukraine.
  2. Le fonds MINKAqui appuie l’ONASA pour mieux répondre aux besoins des populations tchadiennes lors de situations de crise alimentaire.
  3. L’Aide Alimentaire Programméequi permet d’appuyer le gouvernement et des structures de ma société civile internationales, mais également nationales.

Volet « Modernisation de l’État » : une meilleure gouvernance territoriale et financière

Un deuxième volet « modernisation de l’État » est consacré à l’appui pour une meilleure gouvernance territoriale et financière. Il concernera le Ministère des Finances et du Budget, mais aussi le Ministère de l’Administration du Territoire et le Ministère de l’Économie et de la Planification du Développement, et tout particulièrement leurs démembrements dans les provinces.

Volet économique : apurer la dette intérieure du Tchad vis-à-vis du secteur privé

Le volet économique est destiné à contribuer au plan d’apurement de la dette intérieure du Tchad vis-à-vis du secteur privé. Il permet à la fois à l’État de se désendetter, et aux entreprises nationales ou régionales qui opèrent au Tchad de retrouver des marges de manœuvre financières en voyant leurs créances honorées.

Source : Ambassade de France au Tchad

Royal Air Maroc renforce son offre entre la France et l’Afrique

La compagnie aérienne Royal Air Maroc,  met en place une grille incitative pour les vols reliant la France aux destinations africaines. Elle dessert 29 destinations africaines au départ de 8 villes françaises.

  • Mise en place d’une grille tarifaire incitative pour les vols reliant la France aux destinations africaines 
  • Le thème de l’Afrique au cœur de l’expérience d’accueil offert aux passagers

Dans un contexte de reprise soutenue de l’activité aérienne, Royal Air Maroc met en place des vols à tarifs préférentiels au départ de la France et à destination de l’Afrique, avec des billets aller-retour démarrant au prix de 370 euros. La compagnie marocaine dessert 29 destinations africaines au départ de 8 villes françaises.

Si en 2019, plus de 20 millions de passagers ont voyagé en avion entre la France et l’Afrique, les deux années suivantes marquées par une pandémie sans précédent, ont empêché des millions d’Africains du Monde de retrouver leurs proches.

Alors que les indicateurs sanitaires poursuivent leur amélioration globale et qu’un retour à la normale se profile à l’horizon, Royal Air Maroc remet en service de nouvelles lignes, de nouveaux horaires, à des tarifs avantageux, et opérés dans le strict respect des mesures sanitaires, afin de permettre au plus grand nombre de voyager aisément entre l’Europe et l’Afrique.

Royal Air Maroc offre par ailleurs à ses passagers une expérience unique qui fait ressentir l’Afrique dès l’instant où l’on monte à bord de l’avion. Les repas à bord sont composés en puisant dans le meilleur des cultures africaines. Une grande partie du personnel navigant déployé sur les routes africaines est originaire de ces régions et se fera un plaisir de partager avec les voyageurs sa connaissance du continent. Les voyageurs bilingues auront également le plaisir d’entendre leur langue maternelle dans les annonces faites en cabine, par exemple sur les vols vers le Sénégal, où les annonces sont faites en Français et en Wolof.

Pour rappel, Royal Air Maroc est la compagnie africaine la mieux implantée sur le continent européen, avec 37 métropoles européennes desservies, et de multiples possibilités d’interconnexion dans le monde. Au départ de Paris, Nantes, Bordeaux,

Montpellier, Lyon, Toulouse, Marseille ou Strasbourg, il est possible de rejoindre, en quelques heures seulement, 29 destinations africaines.

Royal Air Maroc partenaire de l’alliance oneworld

Grâce à la qualité de ses prestations et la fiabilité de sa flotte, Royal Air Maroc est, depuis 2020, membre de l’alliance oneworld, un réseau mondial qui regroupe 13 compagnies aériennes. Tous ses membres s’engagent à fournir des services premium à leur clientèle et tout un éventail de privilèges, comme le cumul et l’échange de miles dans le cadre d’un programme de fidélité. Aux côtés de partenaires iconiques comme American Airlines, British Airways et Cathay Pacific, Royal Air Maroc ouvre à oneworld les portes de l’Afrique et permet à ses passagers de profiter de tarifs préférentiels et de synergies intéressantes entre les compagnies, implantées dans plus de 1 000 aéroports dans le monde.

46 destinations en Afrique

Abidjan Dakhla Nador
Accra Douala Niamey
Agadir N’Djamena
Alger Fés Nouakchott
Al Hoceima Freetown Ouagadougou
Bamako Guelmim Ouarzazate
Bangui Kinshasa Oujda
Banjul Laâyoune Pointe-Noire
Beni-Mellal Lagos Praia
Bissau Le Caire Rabat
Bouarfa Libreville
Brazzaville Lomé Tanger
Casablanca Luanda Tétouan
Conakry Malabo Tunis
Cotonou Marrakech Yaoundé
Dakar Monrovia Zagora

Tchad : la France octroie une subvention de 44 millions de Fcfa aux architectes

L’ambassade de France au Tchad décide d’accompagner l’Ordre national des architectes du Tchad (ONAT). C’est dans ce cadre qu’un site et une subvention directe de 44 millions de Fcfa a été accordée aux architectes.

Le 30 mars 2022, l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et la présidente de l’Ordre national du Tchad ont procédé à une signature de partenariat en faveur de l’habitat durable au Tchad. Un fonds de 44 millions de Francs CFA a directement été mis à disposition de l’ONAT. Le partenaire français entend fait venir des experts des autres pays de l’Afrique centrale et de l’ouest pour confronter les expériences.

La présidente de l’ONAT, Hayatte Abderahim Ndiaye a laissé entendre que, quelques tentatives d’habitat planifié ont été initiées par le passé, mais aucune n’était destinée aux populations défavorisées, pourtant la plus importante. Elle évoque entre autre autres, la question du changement climatique, à l’origine des inondations en milieu urbain, la forte chaleur, feu de forêt et la tempête de sable.

la France octroie une subvention de 44 millions de Fcfa aux architectes

En plus de la subvention de 44 millions de FCFA et le financement de la venue des experts d’ailleurs, l’ambassadeur de France attribue un site à l’ordre. Ce cadre permettra aux de confronter leurs idées, expérimenter des solutions et exprimer leur savoir-faire à la mesure des défis des villes tchadiennes et des attentes de leurs populations.

Ainsi, l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery, indique que, l’étude sur le financement de l’habitat de 2005, 95% des logements de l’habitat, sont construits en briques en terre crue ou en briques cuites produites essentiellement avec du bois comme combustible. « C’est pourquoi le lancement d’un partenariat innovant qui consiste, à partir d’une intervention sur le bâtiment de la cité du Lac, propriété de la France, à replacer le métier d’architecte, dans une approche expérimentale parait important. »

 

Tchad : fin de mission du CTS en France, avec les politico-militaires en vue de la préparation du dialogue national inclusif

Dans un communiqué de presse du 29 octobre 2021, le Comité Technique Spécial relatif à la préparation pour la participation des politico-militaires au Dialogue annonce la fin de mission de prise de contact et d’échanges avec les mouvements représentés en France.

Entre le 18 et le 29 octobre 2021, plusieurs rencontres formelles ont eu lieu entre la mission du Comité Technique Spécial en France, conduite par son chargé de communication, Mahamat Allamine Bourma Treye et les mouvements politico-militaires représentés à haut niveau par leurs premiers responsables ou leurs représentants dument mandatés.

Il s’agit de :

– Le Rassemblement National Démocratique et Populaire (RNDP) du Professeur Bachar Assed Mohamed Aguid ;

– L’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD) de Mr Mahamat Nouri;

– Le Conseil National de la Résistance pour la Démocratie (CNRD) du Dr Abakar Tollimi ;

– Le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) de Mr Mahamat Mahdi Ali ;

– Le Front National pour la Démocratie et la Justice (FNDJT) de Mr Adoum Tchamaymi ;

– Le Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République (CCSMR) de Mr Mahamat Mahamat Ismaël ;

– Le Conseil National du Redressement du Tchad (CNR) du Dr Bichara Idriss Haggar ;

– La Coalition Union des Forces pour le Changement (UFC) dont le Coordonnateur est Mr Gaileth Gattoul Bourkoumandah ;

– Le Mouvement pour la Paix, la Reconstruction et le Développement (MPRD) de Mr Djedouboum Sadoum ;

– L’Alliance des Démocrates Résistants (ARD) de Mr Nené Ihemir ;

– Le Front pour le Salut de la République (FSR) du Capitaine Ismaël Moussa ;

– Le Mouvement d’Action et de Renaissance (MAR) de Mr Adam Sougui Hamid

– Le Mouvement pour la Justice Sociale au Tchad (MJST) de Mr Issa Djimet Haliki

– Le Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad (MDJT) de Mr Saleh Aboubakar Choua Dazi ;

– La Résistance Armée contre les Forces Anti-démocratiques (RAFAD) de Mr Adam Hassan Mahamat ;

– L’Alliance Nationale de la Résistance (ANR) de Mr Mahamat Abbo Sileck ;

– L’Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme-Parti Révolutionnaire, Populaire et

Ecologique (ACTUS-PRPE) du Dr Ley-Ngardigal Djimadoum ;

– Le Front Populaire pour la Libération (FPL) représenté par Takilal Ndolassem.

Les rencontres se sont déroulées dans une ambiance fraternelle emprunte de respect mutuel et de courtoisie. Elles ont été fructueuses par la participation active et constructive de chacune des parties. Les représentants des divers mouvements rencontrés ont été ouverts et ont indiqué être disposés à participer au Pré-dialogue et au Dialogue National Inclusif sous certaines conditions. Toutes ces rencontres de prise de contact et d’échanges ont été sanctionnées par des procès-verbaux.

Tchad : dialogue national inclusif, des politico-militaires posent des conditions

« Le Comité Technique Spécial, salue l’esprit de fraternité, de patriotisme, d’apaisement et de dépassement qui a prévalu lors des débats. », peut-on lire. « Ces échanges francs et sincères doivent être maintenus et encouragés pour atteindre ensemble notre but ultime, celui d’une nation tchadienne réconciliée avec tous ses enfants ; une nation juste, équitable, libre et démocratique. Le Comité Technique Spécial (CTS) poursuit sa mission en n’excluant aucune faction des politico-militaires ou qu’elle se trouve », apprend le communiqué.

La France accorde une aide budgétaire de près de 10 milliards de FCFA au Tchad

Une convention d’appui budgétaire d’un montant de 15 millions d’€ a été signé ce 29 septembre. C’est une nouvelle aide que la France octroie au Tchad. Cet argent est destiné au secteur de la santé et la modernisation des finances publiques.

Le Ministre des Finances et du Budget, M. Tahir Hamid NGUILIN, le Premier Conseiller de l’ambassade de la France au Tchad, M. Gilles ROUSSEY et le Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Philippe CHEDANNE ont procédé ce mercredi 29 septembre 2021 à la signature d’une convention d’appui budgétaire d’un montant de 10 milliards. Cet argent permettra d’appuyer le secteur de la santé. Egalement, d’accompagner la modernisation des finances publiques et le redéploiement du SIGFIP dans les Institutions sous-tutelles et les provinces du pays.

Concrètement cette subvention sera repartie ainsi qu’il suit. « 1,594 milliard de F CFA au profit de trois hôpitaux nationaux et du Centre National de Transfusion Sanguine ; 1,261 milliard de F CFA au profit des vingt-trois hôpitaux provinciaux ; 0,430 milliard de F CFA au profit de programmes nationaux ; 5,437 milliards de F CFA au profit de l’informatisation et de l’interconnexion des services économiques et financiers du Tchad ; 0,612 milliard de F CFA destiné au renforcement des fonctions de contrôle de la Chambre des Comptes et de l’Inspection Générale des Finances ; 0,455 milliard de F CFA en soutien aux administrations déconcentrées du ministère des finances ; 0,050 milliard de F CFA au profit du Comité National de Coordination du G5 Sahel », détaille Le Sahel.

Mahamat Idriss Deby et Jean Yves le Drian se rencontrent au Qatar

Les deux hommes se sont entretenus sur divers sujets le lundi 13 septembre 2021. Ils ont parlé entre autre de la coopération entre les deux pays et le processus de transition au Tchad. Egalement de sécurité dans le Sahel

En marge de son séjour à Doha, le Président du Conseil militaire de transition a eu un entretien avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian. D’après la présidence du Tchad, la coopération entre le Tchad la France et d’autres sujets d’intérêt commun étaient au menu.

Mahamat Idriss Deby Itno et Jean Yves Le Drian ont fait le panorama, des forts liens de coopération entre N’Djaména et Paris. Aussi le processus de transition au Tchad et la sécurité dans le Sahel. Pendant plus de deux quarts d’heure, ils ont épilogué sur ces préoccupations partagées, renseigne la présidence

Les relations de coopération entre les deux pays sont au beau fixe. Le Deby fils s’est félicité du soutien de la France au processus de transition en cours au Tchad. Il a expliqué dans le moindre détail, les avancées du processus politique qui voit la participation de toutes les sensibilités tchadiennes.

Jean Yves Le Drian est sorti de cette audience rassuré des efforts fournis par les autorités tchadiennes. Dans le cadre du processus de transition amorcé par le pays depuis le décès brutal du Maréchal du Tchad, en avril dernier.

La France annonce une nouvelle aide budgétaire au Tchad

Le président du Conseil militaire de transition est en France depuis le 04 juillet. Après des échanges avec le président français, Emmanuel Macron, la promesse d’une nouvelle aide financière a été faite

Dans le cadre de la préparation du prochain sommet du G5 Sahel, Mahamat Idriss Deby a effectué une première visite officielle de travail en France. Il s’est respectivement entretenu avec le président français, Emmanuel Macron et avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean-Yves LE DRIAN et une délégation du groupe français SOGEA-SATOM.

Dans un communiqué conjoint des deux présidents, le dirigeant français a : réitéré son soutien à la transition » au Tchad et promet à échéance rapprochée, une nouvelle aide budgétaire ». La communication a été faite par l’Elysée après des échanges sur les défis posés par le contexte sécuritaire dans la région du Sahel et par les difficultés économiques provoquées par la pandémie de la COVID-19. Paris et N’Djamena ont évoqué la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs d’une transition inclusive, apaisée et réussie, conformément aux dispositions adoptées par l’Union africaine. C’est alors qu’Emmanuel Macron a exprimé son attachement à l’intégrité territoriale du Tchad et sa présence aux côtés du peuple tchadien. Mahamat Idriss Deby quant à lui a, salué les efforts financiers que la France a consentis au bénéfice du Tchad.

Les deux dirigeants ont également parlé de l’urgence de doter la force du G5 Sahel d’un financement pérenne et réaffirment leur soutien à la demande des pays du G5 Sahel de passage de cette force sous chapitre VII de la Charte des Nations unies pour lui permettre d’avoir des financements pérennes.

France : Emmanuel Macron gifflé lors d’un déplacement dans la Drôme, 2 personnes interpellées

Au cours de son déplacement le 8 juin 2021, dans la Drôme, le président français Emmanuel Macron a été giflé dans un bain de foule par un homme. Il entamait la deuxième étape de son tour de France des territoires

 

En déplacement dans la Drôme ce mardi, Emmanuel Macron a reçu une gifle de la part d’un homme. La vidéo, authentifiée, circule sur les réseaux sociaux. La scène a été confirmée par l’Élysée à BFMTV.

Deux personnes ont été interpellées, a indiqué une source proche du dossier à BFMTV. Elles ont été placées en garde à vue pour « violence volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

Le président de la République effectuait dans le département la deuxième étape de son tour de France des territoires, débuté la semaine passée dans le Lot. Le chef de l’État s’est rendu dans un lycée hôtelier de Tain-l’Hermitage, commune où se sont déroulés les faits.

La France préoccupée par les violences exercées sur les manifestants

Emmanuel Macron a fait une déclaration relative aux répressions exercées sur les manifestants ce mardi 27 avril 2021. Le président français a fermement condamné les violences exercées sur les marcheurs

Le patron de l’Elysée rappelle, qu’il s’est rendu la semaine dernière à N’Djamena pour soutenir un processus de transition qui doit ouvrir la voie de la démocratie et de la stabilité du Tchad. « Je suis pour une transition pacifique démocratique, inclusive. Je ne suis pas pour un plan de succession», a-t-il confié en ajoutant que la France ne sera jamais aux côtés de celles et ceux qui forment ce projet

Le président français a condamné, la répression des manifestations et les violences qui ont eu lieu ce matin au Tchad et demandent la cessation de toutes les formes de violences. Il exhorte la junte au respect des résolutions : « Nous appelons au respect des engagements qui ont été pris par le Conseil militaire de transition. Celui d’une transition pacifique, inclusive sur le plan politique ».

« Le temps est venu de lancer un dialogue politique national, ouvert à tous les Tchadiens. C’est ce qui est attendu aujourd’hui du Conseil militaire de transition et c’est la condition même de notre soutien ». Le président français a souhaité que le dialogue soit ouvert à toutes les forces politiques tchadiennes, conduit par un gouvernement civil d’union nationale et devant mener le pays à des élections dans un délai de 18 mois.