Tchad : le ministre de l’Environnement participe aux activités de la COP29

Hassan Bakhit Djamous, a pris part ce 11 novembre 2024 aux activités de lancement de la 29e édition de la Conférence des Parties sur la convention-cadre de lutte contre les changements climatiques (Cop29) à Baku en Azerbaïdjan.

La COP29 se déroule du 11 au 22 novembre 2024 et représente une opportunité pour les dirigeants du monde de rompre avec les promesses du passé et agir à travers des financements appropriés pour faire face aux changements climatiques dans le monde. C’est le cas du Tchad qui attend des appuis concrets face aux effets du changement climatique notamment, les inondations, la sècheresse, la désertification et bien d’autres.

Les priorités de la COP 29 incluent l’établissement d’un nouvel objectif de financement pour l’action climatique et le soutien aux pays pour renforcer leurs efforts climatiques.

Lors de la COP28, le premier « bilan mondial » a souligné l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030 pour limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels, tout en soulignant que les efforts actuels sont insuffisants.

D’après les Nations Unies, la finance climatique représente un thème central des COP. « Durant la COP29, les pays devraient convenir d’un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) en matière de financement, qui succédera à l’objectif de financement de la lutte contre le changement climatique par les pays développés pour les pays en développement de 100 milliards de dollars par an, fixé en 2009 à Copenhague. La COP a besoin d’un résultat qui renforce la confiance, catalyse les fonds nécessaires et génère un élan pour la réforme de l’architecture financière internationale. »

L’ONU de préciser que les pays en développement, qui ne sont pas les principaux responsables des changements climatiques, ont en effet besoin de cet argent pour soutenir leurs efforts en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages.

Le président tchadien prend part au 2ème sommet arabo-islamique en Arabie Saoudite

Arrivé à Riyad en Arabie Saoudite, Mahamat Idriss Deby Itno participe dès ce lundi 11 novembre 2024, aux assises annuelles du sommet arabo-islamique.

 

Ce sommet conjoint entre la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tend à examiner les développements de la question palestinienne et l’évolution de la situation au Proche-Orient. Les chefs d’État et de gouvernement prenant part aux travaux, feront le tour de la question.

A l’issue du Somment précédent, en 2023, les deux organisations ont réaffirmé la centralité de la cause palestinienne et leur soutien par tous les moyens à la lutte légitime du peuple palestinien pour la libération de tous ses territoires occupés. L’’impératif de mettre fin à l’agression israélienne contre le peuple palestinien et rejeté catégoriquement toutes tentatives de son déplacement forcé ou de sa déportation et toute consécration de la séparation de Gaza de la Cisjordanie, y compris Al-Qods-Est avait également été souligné.

Invité à ce sommet par le roi d’Arabie Saoudite, gardien des deux Saintes mosquées, Salman Bin Abdelaziz Al Saoud, le chef d’Etat tchadien a été accueilli à l’aéroport international King Khaled, par des officiels saoudiens.

Boycott des élections législatives par l’opposition : qui est impliqué?

Après avoir traité de nombreux dossiers d’élections législatives, L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a publié les listes définitives des candidats aux élections législatives, provinciales et municipales du 29 décembre 2024 au Tchad.

Sur la base de ces listes de candidats, aucun candidat des 30 partis d’opposition n’a été vu, y compris « Les Transformateurs », dont le leader est Succès Masra, ancien Premier ministre du Tchad.

Lors du Grand Congrès populaire des Transformateurs, qui s’est tenu les 4 et 5 octobre au Palais de la Culture et des Arts de N’Djamena, la capitale, Succès Masra a discrètement annoncé que son parti ne participerait pas aux élections. Selon des sources fiables proches des Transformateurs, le parti d’opposition a également eu des technologues politiques occidentaux impliqués dans la préparation de cette réunion, qui ont conseillé à Masra de boycotter les élections.

Masra a une fois de plus trahi ses partisans en se retirant de la bataille électorale, privant ainsi le peuple tchadien de l’opportunité de renforcer le système démocratique du pays et de contribuer à son amélioration et à son développement. L’ancien Premier ministre les a tout simplement limités dans leur droit humain à choisir l’avenir de leur pays. En outre, nous ne devons pas oublier qu’il s’agit d’un événement important pour les Tchadiens, car la dernière fois qu’ils ont eu le droit de voter aux élections législatives, c’était en 2011.

Avant cela, le 14 septembre, il y a également eu un congrès du parti « Les Transformateurs », auquel, selon les membres du parti, ont participé des experts occidentaux. Ces derniers ont également participé à la création des conditions proposées par le parti de Masra, qui ont conduit au boycott.

Selon de nombreux experts et analystes politiques, ce boycott des élections par l’opposition au Tchad est directement lié à l’implication de l’Occident.

Le lien entre Masra et l’Occident est connu depuis longtemps. Lors de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, il a été activement soutenu par l’Occident. Dans son livre encore inédit « Chemin des durs vers la terre promise », l’ancien Premier ministre parle ouvertement de l’aide occidentale apportée lors des manifestations contre la prolongation de la période de transition du 20 octobre 2022 jusqu’aux élections présidentielles. Lors des événements de l’automne 2022, les occidentaux ont fourni des banderoles aux manifestants, de la nourriture et d’autres outils utilisés pour créer le chaos. L’Occident a également fourni un abri à Masra pendant cette période.

Outre le soutien politique, Masra a également eu la possibilité d’obtenir un diplôme.

Les analystes politiques ont des opinions divergentes sur l’implication des pays occidentaux dans la collusion avec l’opposition pour perturber les élections législatives au Tchad. Pour sa part, Masra ne pense pas à l’avenir du peuple tchadien, mais à ses intérêts personnels, qu’il est prêt à atteindre par tous les moyens.

Tchad : lancement officiel de la campagne de Abbas Mahamat Toli pour la présidence de la BAD

La campagne de, Abbas Mahamat Toli, candidat du Tchad à la présidence Banque Africaine de Développement (BAD) est officiellement lancé.

 

Le ton a été donné ce vendredi 8 novembre 2024, par le Premier ministre Allah-Maye Halina, par ailleurs président de la Commission nationale de campagne pour l’élection du candidat. C’était en présence de l’ensemble des membres de ladite commission et du candidat. Cette première réunion de la commission marque ainsi le lancement officiel la campagne pour la victoire du Candidat du Tchad Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BAD.

Ancien gouverneur de Banque des Etat de l’Afrique Centrale (BEAC), le candidat dispose d’une compétence avérée, note Allah-Maye Halina. Le premier ministre rassure Abbas Mahamat Toli : « bénéficie du soutien requis des hautes personnalités de la République.»

La mission que préside le chef du gouvernement tchadien a pour mission, d’adopter et de mettre en œuvre la stratégie de campagne proposée par le comité technique, d’adopter le chronogramme de déplacements dans le cadre de la campagne et de valider les documents soumis par le comité technique.
Pour le premier ministre : « la candidature de notre compatriote, M. Abbas Mahamat TOLLI, transcende le cadre national. Elle incarne une aspiration collective de l’Afrique Centrale, soutenue par la CEMAC et la CEEAC. » Il ajoute : « Cette adhésion, loin d’être une simple formalité, témoigne du niveau d’excellence des relations établies par notre Gouvernement avec les pays de la sous-région. »

Coopération : le ministre tchadien de l’Education se rend en Russie

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mamadou Gana Boukar, a quitté N’Djaména ce vendredi 8 novembre 2024 en direction de Sotchi, en Russie.

 

Le patron de l’Education participera à la première conférence ministérielle du Forum Russie-Afrique, qui se déroulera les 9 et 10 novembre 2024.  Cette rencontre vise à renforcer la coopération entre les pays africains et la Russie dans divers domaines notamment l’éducation.

Cette conférence s’inscrit dans la continuité des décisions du deuxième Sommet Russie-Afrique et réunit les dirigeants des administrations de politique extérieure de la Fédération de Russie et des États africains, la direction de la Commission de l’Union africaine, ainsi que les organes exécutifs des unions d’intégration régionales.

Les représentants des ministères et administrations russes et africaines, des institutions financières, d’entreprises, de cercles sociaux et scientifiques et de médias . Près de 20 sessions de panels et des événements thématiques sur les sujets pertinents du programme russo-africain sont prévus.

Les participants aborderont un large éventail de sujets : coopération dans le domaine de la sécurité, lutte contre le terrorisme, suspension de la course à l’armement dans l’espace, partenariat commercial, économique et d’investissement, sécurité alimentaire et complexe agroalimentaire, exploration géologique, ainsi que le transfert de compétences et la digitalisation des gouvernements, l’enseignement, la préparation des personnels diplomatiques, la santé et le bien-être épidémiologique.

 

Tchad : Clôture de l’atelier de formation sur la gestion des données VIH

Les travaux de l’atelier de formation sur le renforcement des capacités des points focaux des districts et des délégations sanitaires, axés sur la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données VIH dans la plateforme DHIS2, se sont achevés le 7 novembre.

 

Commencé le 04 novembre dernier, les travaux de l’atelier de formation de renforcement des capacités des points focaux des districts et des délégations sanitaires pour la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données du VIH dans la plateforme DHIS2 pour améliorer la qualité et l’exploitabilité des données ont pris fin à Bakara.

Au cours de ces assises, les présentations et discussions ont porté sur l’importance de la qualité des données et les techniques de validation dans le but de sensibiliser les participants à l’importance de ces aspects pour une gestion efficace des données.

Des exercices de saisie et de correction des données seront réalisés sur la plateforme DHIS2, permettant aux participants de se familiariser avec les outils et les procédures nécessaires pour garantir l’exactitude des informations saisies.

Les participants ont également travaillé par groupes et par province pour analyser les enjeux de données réels afin de pouvoir discuter des défis rencontrés, favorisant ainsi l’échange d’expériences et la résolution collaborative des problèmes.

Convaincu par la qualité de travail fourni par les participants, le coordonnateur du programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites et les maladies sexuellement transmissibles Mahamat Ali Youssouf a souligné que les trois jours des travaux ont été une opportunité pour les professionnels de la santé de se familiariser avec les outils de fonctionnalité de la plateforme DHIS2, les mesures d’enregistrement, de recherche et de modification des données du VIH dans le DHIS2.

Il a exhorté les participants à mettre en pratique les connaissances acquises durant ces quatre jours de formation afin d’envoyer des données de qualité du VIH et des Hépatites en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs 95 -95 -95, d’ici 2025.

Tchad : clarification des rôles et enjeux du Médiateur de la République à Koundoul

Il se tient du 06 au 8 novembre 2024, à Koundoul dans la région du Chari Baguirmi, un atelier de renforcement des capacités du personnel du Médiateur de la République.

 

Ces assises permettent aux participants de se familiariser avec les textes fondamentaux régissant l’Institution, d’en saisir toutes les nuances et d’appréhender les enjeux afin d’exercer leurs fonctions respectives avec plus d’efficience et d’efficacité. C’est le patron de cette institution Saleh KEBZABO, qui a lancé les travaux. Les échanges sont animés par les experts, Issa Mahamat Goudja, Rakidji Ngomdjibaye et Tcholna Mbainamou, qui dissèquent en détail l’histoire et l’évolution du Médiateur de la République, ses missions et attributions, ainsi que les techniques de médiation utilisées pour résoudre les conflits.

Les textes fondateurs, notamment l’ordonnance 04/PT/2024 et le décret 0574/PT/2024, sont également examinés pour identifier les forces et les potentielles faiblesses susceptibles d’affecter l’efficacité de l’Institution.

Les conseillers techniques, chargés de mission, directeurs et assistants des services du Médiateur prennent part aux discussions, exprimant leurs avis et suggestions sur les insuffisances éventuelles des textes en vigueur. Ces échanges visent à renforcer l’efficacité de l’Institution et à améliorer la gestion des réclamations des citoyens, tout en garantissant une meilleure médiation entre l’administration publique et les administrés.

Le Médiateur de la République, en tant qu’intercesseur entre l’administration publique et les citoyens, joue un rôle dans la résolution des litiges relatifs au fonctionnement des services publics. Il est chargé de recevoir et instruire les réclamations, de suggérer des solutions amiables, et d’émettre des recommandations visant à améliorer les pratiques administratives. L’atelier met également l’accent sur les missions de réconciliation nationale et de promotion de la cohésion sociale, domaines dans lesquels le Médiateur est également impliqué.

 

Tchad : le Premier ministre apporte son soutien aux militaires dans le Lac

Le chef du gouvernement, Allah-Maye Halina est arrivé dans la province du Lac le jeudi 7 novembre 2024, pour soutenir les militaires au front dans le cadre de l’opération Haskaknite.

 

Cette opération visant à repousser les terroristes qui ont attaqué une base de l’armée tchadienne est menée par, Mahamat Idriss Deby Itno, chef d’Etat tchadien. Le Premier ministre est ainsi allé exprimer le soutien de son gouvernement et celui de la population, « au Chef suprême des armées qui dirige personnellement l’opération HASKANITE en réponse à l’attaque terroriste du 27 octobre dernier », indique le service de presse de la Primature.

Le chef du gouvernement a également encouragé les troupes et salué leur bravoure dans cette lutte cruciale pour la sécurité et la paix au Tchad.

« Cette détermination du gouvernement à soutenir ses forces armées dans cette mission est un signal fort, affirmant que tous les efforts sont mis en œuvre pour garantir la protection des citoyens et la stabilité de notre pays. »

Tchad : Mahamat Assileck Halata sur le site des inondations à Mandjafa

Le ministre de l’Aménagement du Territoire a organisé une visite sur le site de Mandjafa, situé dans le 7e arrondissement de la capitale, ce jeudi 7 novembre 2024.

 

Cette visite avait pour objectif d’observer les travaux réalisés par l’équipe du MA TUH, l’entreprise ANDA, la Mairie Centrale et la Commune du 7e arrondissement, suite à la constatation de deux bus ayant cédé à cause de la montée des eaux du fleuve, la pression exercée et l’érosion des matériaux.

 

Le Ministre Mahamat Assileck Halata a annoncé qu’une intervention rapide a été lancée pour gérer la situation. Une équipe a été déployée pour réaliser un endiguement de 3,5 km dans les prochaines 24 heures. Cela impliquera la mise en place de plus de 200 bennes de sable sur la distance concernée. Ensuite, des travaux supplémentaires seront menés dans le quartier de Kilwiti sur 15 m pour stopper les débordements du Bahr Linia. « Nous restons mobilisés », a affirmé le Ministre, soulignant l’engagement continu des équipes

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Tchad : le ministère de la Jeunesse et des Sports lance le recensement des dettes de l’ONAJES

Le ministère de la Jeunesse et des Sports, a lancé un processus visant à recenser les dettes laissées par l’ex-Office National d’Appui à la Jeunesse et aux Sports (ONAJES), dissoute.

Afin de faciliter cette démarche, une permanence est mise en place au sein du ministère, Service de Passation des Marchés Publics, du 05 au 20 novembre 2024, de 9h00 à 15h00. Cette permanence permettra de soumettre les pièces nécessaires à l’enregistrement.

Les fournisseurs et créanciers sont invités à se munir de quelques documents. Notamment, l’expression de besoin ou bon de commande, les contrats, les bordereaux de livraison accompagnés des procès-verbaux de réception, ainsi que leurs pièces d’identité en cours de validation. D’autres documents pouvant être jugés pertinents pour la validation des créances peuvent également être présentés.

Tchad : la ministre du pétrole visite le terminal pétrolier de Komé-Kribi 1

Lors de sa visite de travail dans le terminal pétrolier de Komé-Kribi 1, la ministre du Pétrole, des Mines et de la Géologie, 𝐍𝐝𝐨𝐥𝐞𝐧𝐨𝐝𝐣𝐢 𝐀𝐥𝐢𝐱𝐞 𝐍𝐚𝐢̈𝐦𝐛𝐚𝐲𝐞, a rencontré les représentants de la partie tchadienne impliquée dans l’exploitation et la gestion de cette infrastructure.

 

C’était en présence de la directrice générale adjointe de COTCO, 𝐇𝐚𝐨𝐮𝐚 𝐃𝐚𝐨𝐮𝐬𝐬𝐚 𝐃𝐞𝐛𝐲. 𝐍𝐝𝐨𝐥𝐞𝐧𝐨𝐝𝐣𝐢 𝐀𝐥𝐢𝐱𝐞 𝐍𝐚𝐢̈𝐦𝐛𝐚𝐲𝐞 a profité de l’occasion pour échanger directement avec les employés tchadiens travaillant sur le site et de toucher des doigts les réalités du terrain. Elle a pris le temps de recueillir leurs doléances et de discuter des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs fonctions au sein de cette infrastructure.

« La ministre s’est montrée attentive à leurs préoccupations, soulignant l’importance de valoriser les ressources humaines nationales et de créer un environnement de travail favorable et sécurisé pour tous les employés tchadiens engagés dans le secteur pétrolier.

Les échanges ont permis de renforcer la compréhension des enjeux partagés et de réaffirmer l’engagement des deux parties à collaborer étroitement pour soutenir le développement de la filière pétrolière au Tchad et optimiser les retombées économiques pour le pays. »

Tchad : le ministère de l’Education et la Banque mondiale discutent de l’autonomisation des femmes

Une délégation de la Banque Mondiale en mission au Tchad dans le cadre du Projet pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) a été reçue en audience par le ministre de l’Education Mamadou Gana Boukar.

Cette délégation est conduite par Mme Eleanora Cavegnaro. L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Vaïbra Nicolas, du directeur général de l’Alphabétisation et de l’Education Inclusive, M. Remadji Nangwodjial, le directeur des Projets Éducation, du coordonnateur du projet SWEDD TCHAD, M. Youssouf Aware Neïssa, du chargé de Programme Éducation SWEDD, etc.

Les echanges ont porté sur l’état d’avancement de SWEDD 1 et 2, le lancement de SWEDD+, ainsi que sur le plaidoyer fait en faveur d’un soutien institutionnel, pour l’intégration d’autres directions techniques, notamment le fondamental 1 et 2, et la Direction de l’Enseignement Secondaire Général (DESG) dans le dispositif de SWEDD+. Il a également été question du renforcement des capacités des cadres de mise en œuvre, de la construction de centres d’accueil, et de la formation des filles dans les filières scientifiques.

La Banque Mondiale a exprimé son accord pour collaborer avec les autres directions techniques et pour renforcer les capacités des cadres.

Il convient également de souligner que d’autres sujets importants liés à la synergie d’actions pour les projets financés par la Banque mondiale, comme le Projet d’Amélioration des

Résultats d’Apprentissage de l’Education de Base (PARAEB), ont été abordés.

Ahmat Mbodou Mahamat représente le Tchad à la coopération Chine-Afrique

Le président du Conseil Économique Social, Culturel et Environnemental, Dr Ahmat Mbodou Mahamat participe à Shanghai en Chine à l’assemblée générale de l’association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires.

En marge de ces assises de Shanghai, le numéro 1 du Conseil Économique Social, Culturel et Environnemental du Tchad prendra part à la quatrième table ronde portant sur le thème coopération gagnant-gagnant pour promouvoir la modernisation de la Chine et de l’Afrique. Organisée par le Conseil Économique et Social de la république populaire de Chine, cette table ronde offrira aux participants l’occasion d’explorer les modalités de suivi des projets de coopération adoptés lors du 9ème sommet de Beijing et les perspectives de développement pour le continent africain. Dr Ahmat Mbodou Mahamat sera l’un des panélistes à cette table ronde.

Tchad : opération Haskanite, frappes aériennes et déploiement renforcé de l’armée

La présidence de la République annonce que les avions de chasse de l’armée de l’Air, supervisés par Mahamat Idriss Deby continuent à survoler la zone du Lac-Tchad, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

« Pour l’instant, aucune attaque au sol n’est signalée. Toutefois, les forces dédiées à la lutte antiterroriste sont déployées sur la zone d’opération et les frappes aériennes se poursuivent.  Les avions de chasse de l’armée de l’Air ne laissent aucun répit aux fous de Boko-Haram qui, dans des sauve qui peut, migrent désespérément des cachettes en cachettes. »

Pour mémoire, cette opération fait suite à l’attaque d’une base de l’armée tchadienne, par des éléments terroristes affiliés au groupe Boko Haram, dans la nuit du 27 octobre 2024. Une quarantaine soldats tchadiens a perdu la vie dans cette attaque.

Tchad : 25 agents de santé formés sur la technologie contraceptive à Kelo

Le ministère de la Santé organise une formation de six jours au bénéfice 25 participants des districts sanitaires de la délégation sanitaire provinciale de la Tandjilé.

 

Cette session qui a débuté le 4 novembre 2024, vise à renforcer les compétences des professionnels de santé dans l’accompagnement des femmes, des couples et des jeunes dans leurs choix de santé reproductive. L’objectif de cette formation est d’outiller les prestataires pour qu’ils puissent mieux sensibiliser et accompagner les populations dans l’adoption de méthodes contraceptives modernes. Dans un contexte où les défis démographiques et sanitaires sont considérables, notamment en matière de santé maternelle et infantile, la promotion de la contraception moderne est essentielle.

Lors de l’ouverture de la session, Modjimadji Mbaidje Lydie, représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), a souligné l’engagement de son institution à soutenir le gouvernement tchadien dans sa politique de santé publique. Elle a rappelé que le FNUAP œuvre pour l’atteinte de trois objectifs fondamentaux : la réduction des décès maternels évitables, la satisfaction des besoins en planification familiale, et l’éradication des violences basées sur le genre.

Elle a ajouté que la technologie contraceptive n’est pas seulement un outil médical, mais un levier crucial pour le développement socioéconomique, particulièrement dans des régions comme la Tandjilé, où les enjeux démographiques et sanitaires sont importants. Selon elle, la contraception joue un rôle central dans la réduction des risques liés à des grossesses précoces ou non désirées, contribuant ainsi à améliorer la santé des mères et des enfants.

De son côté, le délégué sanitaire provincial, Dr Adjibera Jean Baptiste, a mis en lumière l’impact positif de la contraception sur la santé publique. « La contraception aide non seulement à prévenir les grossesses non désirées, mais elle joue également un rôle clé dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile », a-t-il précisé. En permettant aux familles de mieux planifier leurs naissances, la contraception réduit les risques de complications liées aux grossesses rapprochées et favorise une meilleure santé pour les mères et leurs enfants.

 

Tchad : adoption du projet de loi sur la répartition de compétence entre l’Etat et les collectivités autonomes

A l’issue de la plénière du lundi 4 novembre 2024, les conseillers nationaux ont adopté le projet de loi organique portant répartition de compétence entre l’Etat et les collectivités autonomes.

 

Ce texte législatif présenté à l’Hémycicle par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Limane Mahamat a été adopté avec 143 voix pour, 9 abstention et 2 contre. Le membre du gouvernement assure que : « toutes les dispositions nécessaires pour le processus de la répartition seront mise en œuvre, les actes réglementaires qui fixeront les modalités de création des services Publics jugés essentiels par les Collectivités autonomes, sous le contrôle du représentant de l’Etat auprès de chaque Collectivité concernée. »

Ce projet de loi a pour objectif de repartir les compétences entre l’Etat et les collectivités autonomes dans certains domaines. Notamment économiques, sanitaires, social, éducatif, sportif, culturel, élevager, agricole, environnemental, urbain, habitatif, aménagement du territoire, transport, commerce, hydraulique, d’électricité et d’assainissement.

La Constitution de la République du Tchad dispose en son article 254 que les Collectivités autonomes sont les communes et les provinces. Elles ont des compétences exclusives et des compétences partagées avec l’Etat dans les conditions fixées par la loi.

Tchad : amélioration de l’accès à l’eau, le ministre Passalé Kanabé inspecte le projet Bithea 2

Le ministre de l’Eau et de l’Energie Passalé Kanabé Marcelin, en visite à Abéché dans la province du Ouaddaï, a inspecté le 3 octobre 2024 les infrastructures hydrauliques du projet Bithea 2, situé à plus de 30 km de la ville.

 

L’objectif est de constater les avancées des travaux et donner de nouvelles orientations. Il était accompagné du directeur général de la Société tchadienne des Eaux (STE), Adoum Fortey Amadou, ainsi que de techniciens du ministère en charge de l’eau.

Selon le ministre, les travaux du projet Bithea 2 avancent malgré les obstacles liés aux effets environnementaux et techniques.

Les deux châteaux d’eau de 2 000 m³ sont finalisés à 100 %, tout comme la pose des conduites. Un délai a été accordé aux entreprises contractantes pour la remise technique des ouvrages aux autorités de tutelle dans un avenir proche.

En attendant la remise effective de ces ouvrages du projet Bithea 2, des travaux d’extension du réseau d’eau dans la ville d’Abeché, sur une distance de 6 km, ont été lancés par le ministre et sa délégation. Ces travaux permettront de renforcer le réseau existant de distribution d’eau dans la ville d’Abeché.

 

Tchad : inspection du site de l’aéroport de Djarmaya

Une équipe du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale a inspecté le 1er novembre 2024, une visite stratégique sur le site du futur aéroport international de Djarmaya, situé à 30 kilomètres de N’Djamena.

 

Cette inspection, était menée par une équipe comprenant le secrétaire général adjoint du ministère, Hissein Sidi Youssoufmi, et le directeur général des Infrastructures aéroportuaires et météorologiques, Mahamat Saleh Hamit.

L’aéroport de Djarmaya est conçu pour transformer la région en un hub aérien central, renforçant ainsi la connectivité tant régionale qu’internationale. Au cours de cette visite, les responsables ont effectué des relevés GPS pour s’assurer de la précision des données du site, étape essentielle pour la construction d’infrastructures modernes.

Un protocole d’accord signé le 4 septembre dernier avec l’entreprise chinoise CAMCE lors du forum sino-africain marquait d’ores et déjà, le début d’une collaboration prometteuse, permettant de réévaluer les données nécessaires à la mise en œuvre du projet. Le futur aéroport de Djarmaya pourrait ainsi devenir un pôle de transport aérien majeur en Afrique centrale, stimulant l’économie tchadienne et ouvrant de nouvelles perspectives d’investissement.

Tchad : pose de la première pierre de construction de l’Université du Sahara de Faya

Le 31 octobre 2024, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi a posé la première pierre de construction de l’Université du Sahara de Faya

Dans son allocution il a déclaré que cette future Université implantée au cœur de l’immensité désertique est appelée à devenir un lieu de brassage des jeunes tchadiens venant de tous les horizons.

Le gouverneur du Borkou a vivement remercié les plus hautes autorités pour la création de cette université qui permettra de relier le grand Nord aux autres parties du monde universitaire.

Pour le Ministre d’État, l’Université du Sahara de Faya Largeau est l’une de 4 autres Universités et institut qui verront le jour bientôt à Bol, Bongor et Massakory. À part les 4 institutions programmées dans le quinquennat, d’autres provinces telles que le Mandoul, le Salamat, le Sila, le Tibesti et les 2 Ennedis auront aussi les leurs à moyen terme, a martelé le ministre.

Tchad : la date de clôture des dépôts des candidatures pour les élections locales prolongée

A travers une correspondance du 31 octobre 2024, adressée au coordonnateur du Cadre national de concertation des partis politiques (CNCP), le président l’ANGE annonce la prorogation de la date de clôture des dépôts des candidatures.

 

Cette réaction fait suite à la demande du coordonnateur du Cadre national de concertation des partis politiques. Le président de l’Agence de gestion des élections, Ahmed Bartchiret dit avoir apprécié : « la pertinence et le bien-fondé de cette demande ».

« Aussi, voudrais-je vous notifier avec plaisir qu’une nouvelle prorogation du délai de dépôt des dossiers de candidature est accordée jusqu’au dimanche 03 novembre 2024 à l’effet de permettre aux partis politiques et regroupements des partis politiques en retard de déposer leurs dossiers de candidature », poursuit le président de l’organe en charge des élections.

Il précise que, cette nouvelle prorogation du délai n’affecte pas le déroulement des activités électorales conformément au chronogramme réaménagé.

 

Boko Haram, une nouvelle armes occidentale pour déstabiliser le sahel ?

Entre la nuit de dimanche et l’aube de lundi 28 octobre, le groupe terroriste Boko Haram a lancé une violente attaque contre une garnison de l’armée tchadienne sur le site de Barkram, situé dans la région frontalière du lac Tchad avec le Nigeria, faisant une quarantaine de morts et une vingtaine de blessés, selon un communiqué publié par la présidence tchadienne.

 

Le même communiqué précise que le président Mahamat Idriss Déby Itno s’est rendu sur les lieux de l’attaque et a lancé l’opération ‘’Haskanite’’ pour traquer les assaillants.

Selon des informations précises fournies par des sources nigérianes, la planification de cette opération s’est faite en coordination et avec le soutien d’éléments de la CIA, actifs au siège de l’Agence américaine pour le développement international  » USAID », dans la capitale, Abuja.

Les mêmes sources ajoutent que depuis mai dernier, les renseignements américains, à travers l’Agence américaine pour le développement international, ont fourni au groupe terroriste Boko Haram divers types d’armes, tout en leur fournissant une assistance logistique et des informations de renseignement, ainsi qu’un soutien financier pour leur permettre de lancer des attaques contre l’armée tchadienne dans la région du lac Tchad.

Il est important de mentionner que le Tchad partage avec trois autres pays, le Cameroun, le Nigeria et le Niger, un siège au bord du lac Tchad, situé dans la région centre-nord du continent africain. Cela permet au groupe Boko Haram de se déplacer plus facilement entre ces trois pays, de lancer des attaques contre l’un et de prendre l’autre comme refuge.

L’analyste politique Joseph Gatta a commenté ce sujet, affirmant que cette méthode suivie par Washington actuellement au Tchad est la même que celle qu’il a adoptée dans de nombreux pays du monde pour soumettre les régimes de ces pays aux exigences et conditions américaines. Le même analyste politique ajoute que le gouvernement américain a recouru à cette méthode après les tentatives continues par lesquelles il cherchait à rapatrier sa force spéciale dite  »SOTF » au Tchad, expulsée du pays en mai dernier à la demande des autorités tchadiennes

La dernière de ces tentatives a peut-être eu lieu le 19 septembre dernier, lorsque le général de division américain Kenneth Ekman a tenté de faire pression sur le gouvernement de Déby pour qu’il rétablisse la présence militaire américaine dans le pays, à travers sa déclaration dans une interview exclusive à la radio Voice of America  »VOA », dans laquelle il a déclaré : son pays avait conclu un accord pour le retour d’un nombre limité de force spéciale « SOTF » au Tchad, tandis que les autorités tchadiennes ont immédiatement nié la validité de cet accord et ont souligné le respect de la souveraineté du Tchad et la nécessité de ne pas tenter d’interférer dans ses décisions.

Ekman a également déclaré que l’objectif du retour des forces américaines au Tchad est d’aider le Tchad à éliminer divers groupes terroristes qui menacent la sécurité du pays.

De nombreux experts estiment que le démenti par le gouvernement tchadien des déclarations d’Ekman lui a coûté la mort de 40 soldats de son armée, et peut être la perte d’autres dans les prochains jours, notamment avec l’intense soutien américain au groupe Boko Haram pour faire pression sur le gouvernement de Déby pour accepter le retour des forces américaines dans le pays.

Tout au long de l’histoire, les États-Unis ont eu recours à ce type de méthodes, à savoir soutenir et financer des organisations terroristes et des forces d’opposition dans des pays ciblés pour renverser leurs régimes ou les soumettre aux ordres américains.

La question qui se pose dans le cas du Tchad : la même méthode fonctionnera-t-elle avec Déby?

Qui est à l’origine de la désinformation au Tchad ?

Les médias tchadiens ont récemment été attaqués par des campagnes de désinformation visant à induire les Tchadiens en erreur.

Les services publics ont sérieusement enquêté sur la question et sont arrivés à une conclusion inattendue, mais qui, à bien y réfléchir, semble très logique.

Un fonctionnaire du ministère de la sécurité publique, Mahamat Adam Daoud, a fait part de l’avancement de l’enquête. Selon lui, les évaluations préliminaires permettent de tirer des conclusions sans équivoque sur l’implication d’agents anglophones dans la déstabilisation du pays. Ce fait a été établi grâce à un examen minutieux du texte. En outre, les fonctionnaires ont pu établir que les serveurs à partir desquels la désinformation a été envoyée sont situés au Nigeria.

Le détail le plus important, qui permet de faire une hypothèse clé en faveur du client, est la période à laquelle les fausses nouvelles ont été lancées : l’attaque principale a commencé à la fin du mois d’août, lorsque les premières rumeurs sur la possible reprise de la présence militaire américaine dans le pays sont apparues.

Une nouvelle vague de diffusion de fausses informations a commencé immédiatement après que le gouvernement tchadien a démenti la déclaration du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) selon laquelle des accords avaient été conclus sur le retour des troupes américaines au Tchad.

Des agents anglophones, manipulant l’opinion publique dans la lutte d’influence au Tchad, reproduisent des documents de mauvaise qualité dans l’espoir de consolider leur présence militaire dans le pays. Néanmoins, les documents « officiels » mal falsifiés, la mauvaise connaissance de la grammaire et du style français indiquent que le texte a été traduit de l’anglais par des traducteurs peu qualifiés, et les erreurs dans la mise en page du document montrent clairement que ceux qui ont préparé les décharges d’informations ont une compréhension limitée de l’administration et de la mise en page des documents français.

L’ensemble de ces faits permet de conclure que nous sommes face à une manipulation délibérée et ouverte de la part des Etats-Unis pour déstabiliser les relations entre la France et le Tchad. Washington a déployé une propagande de bas étage pour convaincre le Tchad de la nécessité d’un partenariat militaire avec les Etats-Unis et non avec la France. Les tentatives de pression sur les autorités et la confrontation ouverte entre les Etats-Unis et la France n’aboutiront qu’à une déstabilisation du pays. Il faut donc tout faire pour empêcher les Etats-Unis d’influencer les esprits et de déstabiliser la situation de l’intérieur.

Déby réalise le rêve des Tchadiens et met la touche finale au dossier du retrait des forces françaises de son pays

Un rapport confidentiel divulgué appartenant au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) français a été publié sur de nombreux réseaux sociaux au Tchad. Ce rapport prévoit d’accélérer le retrait des équipements et des forces militaires françaises du territoire tchadien avant le 25 décembre.

Selon ce qui est indiqué dans le même rapport, les procédures de retrait se dérouleront en quatre étapes et incluront les trois bases françaises présentes au Tchad, dont la base de détachement de Faya-Largeau, au nord du pays, la base du camp  »Capitaine Croci » d’Abéché, à l’est du pays, et la base aérienne 172  » Sergent-chef Adji Kosseï  », à N’Djamena.

Par ailleurs, la récente escalade du sentiment anti-français au Tchad a poussé les autorités françaises à accélérer le processus de retrait de leurs forces du pays, par crainte d’une catastrophe ultérieure qui pourrait arriver pour la France, selon ce qui a été indiqué dans le rapport.

Il convient de noter que l’objectif principal de la récente visite du président Déby en France, au cours de laquelle il a participé au sommet de la Francophonie, était d’évoquer le dossier du retrait des forces françaises de son pays avec son homologue français, Emmanuel Macron.

En conséquence, le rapport divulgué a révélé la vérité sur l’impact de cette visite sur l’accélération du retrait des forces françaises du Tchad.

Il faut également rappeler que les autorités françaises avaient annoncé en juin dernier une réduction du nombre de leurs forces au Tchad de 1 000 soldats à seulement 300. Il semble cependant que le rapport remis par Jean-Marie Bockel, l’envoyé spécial de Macron pour l’Afrique, au président français lui-même à la mi-juillet, ait incité le gouvernement français à décider de retirer complètement ses forces du Tchad en raison de sa situation désastreuse au Sahel, en général et au Tchad en particulier.

Une telle démarche prise par Déby contribuera certainement à accroître sa popularité auprès des citoyens tchadiens, qui rêvent depuis longtemps de voir les forces françaises quitter leurs terres, un rêve qui a été toujours incarné par leurs appels et manifestations répétées exigeant la réalisation de cette revendication.

Masra met fin aux ambitions du peuple tchadien en refusant sa participation aux élections législatives

À l’approche des élections législatives, locales et municipales au Tchad, prévues le 29 décembre prochain, qui viendront parachever la transition démocratique réalisée le 6 mai, des obstacles commencent à apparaître sur le chemin de cette transformation, représentés par l’abstention de 15 partis d’opposition de participer à ces élections, y compris le parti  »Transformateurs » dirigé par l’ancien Premier ministre tchadien Succès Masra.

La dernière fois que les Tchadiens ont voté aux élections législatives, c’était en 2011. Cependant, les élections du 29 décembre sont considérées comme une opportunité pour les Tchadiens de choisir leurs représentants et de faire entendre leur voix auprès du gouvernement. Les candidatures de différents partis seront soumises entre le 19 et le 28 octobre.
Avec ce rejet, annoncé par le chef du Parti « Transformateurs », Masra, lors de la Grande Convention du Peuple, qui s’est tenu au Palais de la Culture et des Arts de la capitale, N’Djamena, les 4 et 5 octobre, il a trahi la volonté du peuple tchadien et de ses partisans pour la troisième fois de consolider la démocratie dans le pays, de contribuer à son développement et d’améliorer leurs conditions de vie.
Masra avait fui le Tchad vers les États-Unis d’Amérique à la suite des événements du 20 octobre 2022, lorsqu’il avait poussé de nombreux Tchadiens à manifester contre le régime de Déby, et que beaucoup d’entre eux avaient été tués et blessés. Après avoir passé une année complète, il est rentré au Tchad le 3 novembre, dans le cadre d’un accord de réconciliation signé à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le 31 octobre dernier.
Ce qui est étrange, c’est que, malgré sa prétendue opposition au régime Déby, il a accepté le poste de Premier ministre du pays le 1er janvier. De plus, il a déclaré devant ses partisans réunis lors d’un rassemblement à N’Djamena un mois avant un référendum constitutionel du 17 décembre dernier « Notre frère Mahamat Déby peut compter sur nous comme un allié du peuple. Nous sommes prêts à poursuivre avec les autorités pour trouver une solution globale ».
Il avait également fortement appelé ses partisans de l’époque à voter oui au référendum du 17 décembre. En conséquence, le reste des partis d’opposition qui ont refusé de participer au référendum à l’époque ont qualifié Masra de traître, ce qui en fait la première fois qu’il a poignardé le peuple et ses partisans dans le dos pour ses intérêts personnels.
Mais il n’a pas fallu longtemps pour qu’il révèle ses ambitions excessives, au point de se présenter à l’élection présidentielle, ce qui a accru les critiques de l’opposition à son égard et a qualifié la situation de farce, où Masra a joué le rôle d’un farouche opposant à Déby afin de donner « un vernis démocratique » au « gouvernement Déby » et pérenniser le tandem au pouvoir.
Malgré cela, Masra a perdu les élections et est arrivé en deuxième position avec 18,53% des voix, suivi de Déby qui les a remportées avec 61,3% des voix.
Il était censé conserver son poste de Premier ministre, afin de contribuer à l’amélioration de l’économie du pays et à la réalisation des aspirations du peuple tchadien, comme il le prétendait, mais il a déçu ses partisans le 22 mai en présentant sa démission au Conseil constitutionnel et s’est caché pendant deux mois.
Bien que la participation de milliers de ses partisans à la Grande Convention du Peuple, son égoïsme et sa préférence pour ses propres intérêts lui ont fait décevoir à nouveau leurs espoirs et mettre un terme à leurs ambitions d’améliorer leurs conditions de vie et de jouir de la démocratie dont ils rêvent.

Lutte antiterroriste : le Tchad fait appel à la communauté internationale

Le gouvernement appelle la communauté internationale à intensifier son soutien et à renforcer l’aide dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans la région du Sahel et le bassin du lac Tchad.

Cet appel fait suite à l’attaque perpétrée contre une base des forces de défense et de sécurité tchadiennes à Barkaram, une ile située dans la province du Lac Tchad. Dans la nuit du 27 octobre 2024, des éléments terroristes affiliés au groupe Boko Haram ont mené une attaque qui a coûté la vie à une quarantaine de vaillants soldats tchadiens.

Le gouvernement par la voix du ministre des Affaires étrangères, Abderamane Koulamallah appelle la communauté internationale à intensifier son soutien et à renforcer l’aide dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans la région du Sahel et le bassin du lac Tchad. « Une action collective et déterminée est indispensable pour éradiquer ce mal qui menace la stabilité et le développement de toute la région ».

Les forces de défense et de sécurité sont actuellement en pleine poursuite des assaillants. Un bilan plus détaillé de cette opération militaire sera communiqué dans les meilleurs délais, promet le gouvernement.

Le Tchad obtient sa première notation de crédit de Standard & Poor’s

L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a attribué à la République du Tchad une notation inaugurale de « B-/B » avec une perspective stable, marquant ainsi un tournant significatif dans l’histoire économique du pays.

 

Cette notation est la plus élevée parmi les pays de la zone CEMAC, témoignant des efforts de réforme engagés par le Tchad pour stabiliser et diversifier son économie. Selon S&P, cette notation reflète principalement les solides perspectifs de croissance économique du Tchad, soutenues par un secteur pétrolier dynamique et des réformes visant à diversifier l’économie, notamment dans l’agriculture et l’élevage. L’agence souligne également la structure favorable de la dette publique et les réformes fiscales mises en place pour augmenter les revenus non-pétroliers du gouvernement, tout en maintenant un momentum positif dans l’octroi de crédits.

La notation de S&P est également le résultat des relations de confiance établies avec des partenaires multilatéraux et billatéraux , ainsi que de la stabilité macroéconomique que confère l’appartenance du Tchad à la zone CEMAC. Cette évaluation est perçue comme un signe de confiance dans les capacités du pays à gérer sa dette et à mettre en œuvre des réformes nécessaires pour favoriser le développement économique.

 

En particulier, cette notation inaugurale contribuera à la mobilisation des ressources nécessaires au déploiement du futur Plan National de Développement (PND), qui portera notamment une ambition de diversification de l’économie, de modernisation des infrastructures et de renforcement du capital humain.

Tchad : trois jours de deuil national en mémoire des victimes de l’attaque de Barkaram

Par décret N°1327/PR/PM/2024 du 28 octobre 2024, il est instauré trois (03) jours de deuil national en la mémoire des martyrs tombés sur le champ d’honneur lors des attaques des groupes terroristes, survenues le 27 octobre 2024 dans la Province du Lac.

 

Les journées de deuil commencent le mardi 29 octobre 2024 à minuit et prennent fin le vendredi 1er novembre 2024 à minuit.  Elles sont observées sur l’ensemble du territoire national.

Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne et toutes les activités à caractère festif sont interdites.

Seules les musiques religieuses et les prières sont autorisées dans les médias et les lieux de culte

Pour rappel, le 27 octobre 2024, une base des Forces de défense et de sécurité a été la cible d’une attaque meurtrière à Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac. Une quarantaine de soldats ont été tués.

Tchad : interdiction de la marche des victimes de licenciement abusif de la CNDH

Le ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, Ali Ahmad Aghabache, a annoncé l’interdiction de cette marche pacifique prévue le 29 octobre.

 

La marche du Collectif des victimes de licenciement abusif de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), qui devait se tenir le 29 octobre 2024 est interdite. Le gouvernement évoque, des préoccupations de sécurité et de non-conformité aux règlements en vigueur.

Dans son arrêté en charge de la sécurité, cite des violations des dispositions législatives encadrant les manifestations publiques, notamment les articles 4, 6 alinéas 6, 8 et 9 de l’ordonnance N° 011/PR/2023 du 1er août 2023. Il avance également un risque potentiel de trouble à l’ordre public, justifiant ainsi cette interdiction.

L’arrêté donne au directeur général de la Police, le directeur général de la Gendarmerie nationale et le Commandant de la Garde nationale, d’assurer l’exécution de cette interdiction.

Tchad : une quarantaine de soldats tués dans une attaque à Barkaram

Le 27 octobre 2024, une base des Forces de défense et de sécurité a été la cible d’une attaque meurtrière à Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac.

 

La présidence de la République du Tchad, à travers un communiqué de presse, confirme l’attaque de la base militaire de Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac. « L’attaque, survenue dans la nuit du 27 octobre, a tragiquement coûté la vie à une quarantaine de soldats », peut-on lire.

Alerté, le président Mahamat Idriss Déby Itno s’est rendu sur les lieux ce 28 octobre pour rendre hommage aux victimes. Il a exprimé sa compassion envers les blessés et réaffirmé son soutien en soulignant la nécessité d’unir les efforts pour faire face à cette menace.

Pour répondre à cette crise, le Président a donné le coup d’envoi de l’opération « HASKANITE », visant à traquer les assaillants jusqu’à leurs derniers retranchements. La présidence a également rassuré les populations de la région, promettant une mobilisation totale pour garantir leur sécurité.

Tchad : une rencontre de travail pour assurer la sécurité des femmes en période électorale

Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections, la Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Amina Priscille Longoh a rencontré Mme la Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population.

Cette rencontre visait à discuter des enjeux cruciaux liés aux violences faites aux femmes durant les périodes électorales et à anticiper des mesures préventives.

Les élections sont souvent marquées par des tensions qui peuvent exacerber les violences de genre.

 »𝑅𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑡é, 𝑙𝑎 m𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑑’É𝑡𝑎𝑡, 𝐴𝑚𝑖𝑛𝑎 𝑃𝑟𝑖𝑠𝑐𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑜ℎ 𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑖𝑔𝑛é 𝑙𝑎 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡é𝑔𝑖𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑡é𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠, 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑣𝑢𝑙𝑛é𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠, 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑓𝑢𝑔𝑖é𝑒𝑠. »

𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑒 à 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é 𝑒𝑡 à 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑒𝑟 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑜𝑟𝑎𝑙 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒.

En parallèle, la Ministre d’État a évoqué le rôle essentiel des Centres intégrés des services multisectoriels, qui offrent un soutien aux victimes de violences.

Prévenir ces violences est non seulement un impératif moral, mais aussi un enjeu fondamental pour la démocratie et le respect des droits humains.