Le Tchad obtient une facilité élargie de crédit de 445,65 millions de DTS

Le ministère des Finances a annoncé la conclusion d’un nouvel accord de Facilité Élargie de Crédit (FEC) entre le Tchad et le FMI pour la période 2025-2029.

 

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un nouveau programme de financement soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC), d’une durée de quatre ans (2025-2029), pour un montant de 445,65 millions de DTS, soit environ 625 millions de dollars américains.

Ce programme vise à renforcer la stabilité macroéconomique du pays et à soutenir les réformes en cours ainsi que le Plan National de Développement « Tchad connexion 2030 ».

D’après le ministère des Finances, ce nouveau programme vient appuyer la mise en œuvre du Plan national de développement « Tchad Connexion 2030″, qui vise à accélérer la mutation structurelle de notre économie à travers quatre piliers prioritaires. Notamment les infrastructures fondatrices, besoins sociaux de base, le développement économique et industriel et l’environnement des affaires.

« Ce partenariat renouvelé avec le FMI témoigne de la confiance de la communauté internationale dans la trajectoire de réformes adoptées par le Tchad. Il ouvre la voie à un premier décaissement immédiat de 28,04 millions de DTS et à des revues semestrielles. »

 

Tchad : interpellation de deux journalistes, la HAMA hausse le ton

L’autorité de régulation des médias, à d’un ton ferme, dénoncé l’interpellation et la détention de deux (2) journalistes dans l’exercice de leur métier, le samedi 26 juillet 2025.

 

La Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a produit un communiqué le 28 juillet 2025, pour s’indigner contre l’atteinte à la liberté de la presse. Une réaction qui intervient suite à l’interpellation de deux journalistes sur instruction du Maire du 5ème arrondissement de la ville de N’Djamena.  Le secrétaire générale de l’institution rappelle que de la HAMA, Félicien Alladoum Radingaye rappelle que cette situation intervient au lendemain du Séminaire national sur la décentralisation au cours duquel la présidente de la HAMA, Halime Assadya Ali, a fait un plaidoyer pour rappeler l’obligation faite aux autorités de protéger les journalistes et de leur faciliter l’accès aux sources d’information. « Cette interpellation constitue, par conséquent, une entrave au libre exercice de la profession de journaliste garanti par la Constitution et les lois spécifiques », dénonce le SG.

La HAMA rappelle que le Code d’éthique et de déontologie du journaliste tchadien reconnait à tout journaliste «le libre accès aux sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique » (article 18), ainsi que « le droit sur toute l’étendue du territoire national et ce, sans restriction, à la libre circulation, à la sécurité de sa personne, à la protection légale et à la sauvegarde de sa dignité » (article 21).

La régulateur invite les autorités, à différents niveaux, au respect des textes sur l’information et la communication en vigueur en général, et ceux relatifs à la liberté de presse et au libre accès aux sources d’information en particulier.

Les deux hommes des médias, victimes, sont entre autres, Chérif Oumar Youssouf et Abdallah Moussa, du média N’Djam Poste. Ils ont été interpellés par les forces de l’ordre alors qu’ils réalisaient une interview au cimetière Sanfil, situé dans le 5e arrondissement de N’Djamena.

 

Tchad : évaluation du pacte social triennal 2021-2024

Le premier ministre, Allah Maye Halina, a présidé, ce lundi 28 juillet 2025, une réunion du Haut Comité d’Orientation Stratégique Tripartite (HCOST).

 

L’objectif principal de cette réunion était d’évaluer le pacte social triennal 2021-2024 arrivé à son terme depuis 7 mois, mais aussi de définir les contours d’un nouveau pacte social plus innovant et inclusif.

S’adressant aux partenaires sociaux, le premier ministre a souligné que le gouvernement accorde une importance au dialogue social, comme garant de paix et de stabilité dans le pays. Il a ajouté que le dialogue social est un levier de paix et de développement, avant d’encourager tous les acteurs du pacte social triennal à travailler ensemble pour l’intérêt supérieur de la nation.

Ont pris part à cette réunion de travail, quelques membres du gouvernement, les conseillers juridiques et de la Fonction publique du Président de la République et du Premier ministre, les membres des centrales syndicales et ceux de la Commission Nationale des Droits de l’Homme.

 

Tchad : la nouvelle ministre de la Femme tient la première réunion avec son personnel

Nommée ministre de la Femme et de la Petite enfance le 16 juillet 2025, Kitoko Gata Ngoulou a coordonné la première réunion avec le personnel de son département ce lundi 28 juillet 2025.

 

Le service de communication du ministère indique que, la rencontre a été empreinte de solennité et de chaleur humaine. La nouvelle ministre a : « salué la vision éclairée du Chef de l’État, en particulier à travers le Chantier 5, consacré au renforcement du capital humain, qui accorde une place centrale à la femme et à l’enfant. »

Les défis qui l’attendent sont entre autres, la lutte contre les inégalités et les violences basées sur le genre, l’autonomisation des femmes rurales et urbaines, la protection renforcée de l’enfant. Kitoko Gata Ngoulou fait état de sa disponibilité totale et son dévouement sans faille à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble du personnel, dans un esprit de synergie, de solidarité et de performance collective et les grands défis à relever dans les mois à venir .

Le Tchad à la première la réunion ministérielle mondiale sur les PME

Du 22 au 24 juillet 2025, une délégation tchadienne a pris part à la première Réunion ministérielle mondiale sur les petites et moyennes entreprises (PME) à Johannesburg.

 

La mission était conduite par le secrétaire général du ministère du Commerce et de l’Industrie du Tchad, Mbaikombe Guetimbaye Abel. Il s’agit d’un évènement organisé par l’Organisation mondiale du commerce (ITC). Et placé sous le thème « Naviguer vers de nouvelles frontières économiques. » Etaient réunis plus de 50 ministres et représentants de gouvernements d’Afrique, d’Amérique, d’Europe et d’Asie, avec pour objectif principal de promouvoir les PME comme un moteur essentiel du développement.

L’événement a aussi permis d’échanger des expériences et des stratégies entre les pays participants, de renforcer la coopération régionale et internationale pour soutenir le secteur privé, et d’affirmer la place du Tchad dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

En marge des sessions officielles, la délégation tchadienne a tenu plusieurs rencontres bilatérales avec des délégations de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Ces échanges avaient pour but de renforcer les synergies régionales et de partager des expériences sur le soutien aux PME. La délégation a également travaillé à la préparation d’un projet visant à établir une plateforme régionale sur l’intelligence économique et les obstacles au commerce.

De plus, des discussions constructives ont eu lieu avec la Directrice exécutive de l’ITC et ses collaborateurs, axées sur une éventuelle assistance technique et notamment sur la participation du Tchad à la Journée mondiale du coton, prévue en octobre 2025 à Rome, en Italie.

À l’issue de ces travaux, les participants ont unanimement adopté un document de base intitulé « Appel à l’action en faveur des PME », marquant ainsi un engagement collectif à soutenir et à valoriser le secteur des petites et moyennes entreprises à l’échelle mondiale.

Coopération : le président de Guinée Bissau effectue une visite de travail au Tchad

Umaru Sissoko Embalo, président de Guinée Bissau a effectué, le jeudi 24 juillet 2025, une visite de travail et d’amitié en République du Tchad.

 

Il a été accueilli à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena, par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Amb. Allah Maye Halina, entouré de quelques membres du Gouvernement ainsi que ceux de son Cabinet.

Après l’accueil chaleureux, le Premier ministre, Amb. Allah Maye Halina et l’hôte de la République se sont portés au Palais Toumaï pour les travaux relatifs à la visite.

À la fin de cette visite qui a marqué le renforcement des liens historiques et stratégiques entre le Tchad et la République sœur de Guinée-Bissau, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Amb. Allah Maye Halina a raccompagné le Président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoko Embalo à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena où il a pris son avion à destination de son pays.

 

Tchad : l’OMS apporte des médicaments et matériels médicaux au ministère de la Santé

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a réceptionné ce jeudi 24 juillet 2025, des médicaments et matériels médicaux d’une valeur de 450 millions de FCFA.

 

L’offre portée par l’OMS est un appui de la Fondation Suzanne Thomson Buffet, les Fonds CERF et les Fonds émiratis. La représentante de l’OMS, Dr Anya Blanche a rappelé que la remise de ces intrants, vient renforcer les efforts énormes déjà consentis par l’Etat et s’inscrit dans le cadre de l’appui institutionnel de l’OMS ainsi que les autres partenaires du secteur de la santé.

Elle a renchéri que ce don renforce aussi les plateaux techniques des formations sanitaires pour faciliter la prise en charge en matière de santé maternelle, nutrition et les soins d’urgences au profit des populations vulnérables et de contribuer à l’amélioration de leur santé conformément au PNDS-4 qui vise la couverture santé universelle.

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a mentionné que ce don vient à point nommé, pendant cette saison de pluies nécessitant plus de vigilance et des moyens pour faire face aux éventualités.

Il a tenu à remercier les partenaires techniques et financiers pour leur apport qui vient appuyer la politique nationale de santé, décentralisée pour rapprocher les services de santé aux usagers.

 

Tchad : 42 cas suspects de choléra et 4 décès enregistrés

Le ministère de la Santé publique et de la Prévention appelle à la vigilance, suite aux deux nouveaux cas de choléra notifiés dans le camp des réfugiés de Dougui, dans le Ouaddaï.

Uune épidémie de choléra a été notifiée dans le camp de réfugiés de Dougui, situé dans le district sanitaire de Chokoyane, département de Ouara, province du Ouaddaï. A ce jour, 42 cas suspects ont été enregistrés, dont 4 décès. Des prélèvements ont été réalisés, envoyés à N’Djamena pour analyse puis confirmés au vibrio cholerae, germe responsable du choléra sur 2 échantillons, relate le ministère de la Santé.

Le département assure que toutes les mesures sont prises afin de circonscrire l’épidémie dans le temps et l’espace. Les usagers doivent, éviter de toucher les corps suspects sans protection appropriée et se faire aider par le personnel de santé ; limiter les rassemblements sociaux et respecter rigoureusement les règles d’hygiène qui consiste au lavage régulier des mains, consommation d’eau potable. Non sans oublier, le lavage des légumes et fruits avant leur consommation.

Le ministre de la Santé publique exhorte les populations à signaler immédiatement tout cas suspect à la formation sanitaire la plus proche.

Tchad : la Chicha officiellement interdite à N’Djaména

Le maire de la ville de N’Djamena a sommé de fermer tous les salons de chicha dans un délai de sept jours. La décision est rendu publique à travers un communiqué du 23 juillet 2025.

Le premier magistrat municipale de N’Djaména, Senoussi Hassana, justifie cette décisison par la prolifération des salons de consommation de chicha, notamment avec la présence préoccupante de mineurs, dans plusieurs quartiers de la ville.

Il rappelle que l’ouverture et l’exploitation de salons publics dédiés à la consommation de chicha, sous toutes ses formes, sont strictement interdites sur l’ensemble du territoire communal.

Par conséquent, les tenanciers de ces établissements sont invités à procéder à leur fermeture immédiate. « Un délai de sept (7) jours », à compter est accordé pour se conformer à cette mesure. « Passé ce délai, tout contrevenant s’expose à des opérations de déguerpissement sans autres préavis », met en garde le maire. Les forces de sécurité intérieure sont instruites à l’application rigoureuse.

 

Plus de 82 milliards FCFA pour renforcer les systèmes éducatifs au Tchad et en Mauritanie

Des accords de financement du Projet d’engagement régional pour l’apprentissage et la collaboration dans l’éducation (RELANCE) ont été signés le 22 juillet entre les gouvernements des deux pays.

 

Le Tchad a été représenté par Aboubakar Assidick Choroma et Fatimé Haram Acyl, respectivement ministre de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique et ministre déléguée auprès de ministre des Finances, chargée de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale. Les deux ont représenté le pays au lancement du projet régional Sahel Relance à Nouakchott, en Mauritanie

Lequel vise à transformer les systèmes éducatifs des deux pays en renforçant la gouvernance sectorielle et en élargissant l’accès à des parcours d’apprentissage flexibles et inclusifs. Il cible plus de 850 000 jeunes, dont la moitié des élèves sont des filles, tout en favorisant l’accessibilité aux apprenants à besoins spécifiques.

Le projet comprend le déploiement d’une École ouverte régionale au Tchad, conçue pour répondre aux besoins des jeunes en dehors des circuits éducatifs classiques, notamment dans les zones où l’accès à l’éducation reste limité. Ce dispositif hybride combinera apprentissage numérique, accompagnement en présentiel et formation professionnelle. Accessible aux apprenants des deux pays, il s’inscrit dans une logique de complémentarité avec l’Institut régional des sciences de l’éducation basé en Mauritanie, en mutualisant les ressources pédagogiques, les contenus numériques et les standards d’évaluation à l’échelle régionale.

Le ministre de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique, Aboubakar Assidick Choroma, affirme que l’École ouverte régionale représente une réponse concrète aux réalités éducatives du pays. Pour lui, cette école permettra à des milliers de jeunes, souvent éloignés des structures traditionnelles, d’accéder à des parcours d’apprentissage adaptés, porteurs de compétences et d’espoir.

L’initiative prévoit la mise en place d’un Institut régional des sciences de l’éducation en Mauritanie destiné à appuyer la formation des cadres, la production de recherche appliquée et l’élaboration de politiques éducatives fondées sur des données probantes. Porté par l’Association des Universités Africaines, ce pôle ambitionne d’être une référence académique pour les deux pays, en favorisant une dynamique de coopération structurée et durable.

Ce projet d’un montant de 137 millions de dollars, bénéficie de l’appui de la Banque mondiale et de la République fédérale d’Allemagne.

Tchad : série de nominations au ministère de la Sécurité publique

Par décret du 23 juillet 2025, des officiers de police ont été nommés à différents postes de responsabilité.

 

Il s’agit entre autres de :

  • Directeur général 1er adjoint : Contrôleur général de police 1er grade Paul Manga en remplacement de Contrôleur général de police 2eme grade Mahamat abdelkadre OUMAR, appelé à d’autres fonctions ;
  • Directeur général 2eme adjoint :

Contrôleur général de police 1er grade Mourhal Saïr en remplacement de Contrôleur général de police de 2eme grade Moussa Hemchi Tchougoubou, appelé à d’autres fonctions.

DIRECTION DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE

  • Directeur : Commissaire Divisionnaire de police Tahir Kissine Sougour en remplacement de Contrôleur général de police 1er grade Mourhal Saïr, appelé à d’autres fonctions ;
  • Directeur adjoint : Commissaire Divisionnaire de police Ahmat Hassaballah en remplacement de Commissaire Divisionnaire de police Tahir Kissine Sougour, appelé à d’autres fonctions.

Tchad : la nouvelle ministre de la Femme prend fonction

Nommé par un décret du mercredi 16 juillet 2025, ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance, Kitoko Gata Ngoulou a pris fonction le 23 juillet 2025 à l’issue d’une passation de service avec la ministre sortante.

 

Passation de service au ministère de la Femme, Amina Priscile Longoh, cheffe de ce département depuis le mois de juillet 2020, a définitivement passé le flambeau à sa remplaçante. Kitoko Gata Ngoulou devient officiellement la ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance. Dans ses premières prises de parole le 23 juillet 2025, l’ancienne ambassadrice du Tchad aux Etats-Unis fait la promesse de consolider les acquis et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

La nouvelle ministre en charge de la femme et de la petite enfance, s’engage à inscrire son action dans la continuité des réformes entreprises, tout en impulsant une dynamique nouvelle, fondée sur l’écoute, la rigueur et l’innovation. Kitoko Gata Ngoulou a exprimé sa détermination à travailler de manière inclusive avec toutes les parties prenantes pour répondre aux aspirations des citoyens et accompagner efficacement les grandes orientations de l’action gouvernementale.

Kitoko Gata Ngoulou déclare que son engagement est total pour, l’autonomisation effective des femmes, particulièrement en milieu rural ; La protection intégrale des droits de l’enfant ; la lutte contre toutes les formes de violences basées sur le genre et la promotion de la participation féminine dans les instances de décision.

Lire aussi : Tchad : Kitoko Ngata Ngoulou, nouvelle ministre de la Femme et de la Petite Enfance

Tchad : la fiche technique désormais soumis au contrôle technique des véhicules

Les conditions de délivrance de la fiche technique des véhicules et les frais officiels ont été rappelées le 22 juillet 2025, par la direction général des transports de surface.

La Directrice Générale des Transports de Surface, Benga Boy Rolande précise que, la délivrance de la fiche technique des véhicules est conditionnée par une vérification préalable de l’état technique du véhicule, ainsi que par la présentation des pièces justificatives requises. Notamment, la carte grise et la pièce d’identité du propriétaire.

Les frais afférents à l’établissement de ce document sont strictement ceux fixés par la Loi de Finances, soit 7 500 FCFA pour toutes les catégories de véhicules.

Benga Boy Rolande à chaque demandeur dudit document de se présenter personnellement auprès des services compétents pour l’obtention et d’éviter de se livrer au service d’intermédiaires.

Cette précision intervient au moment où plusieurs usagers dénoncent les cas d’arnaques. Les montants supérieurs aux prix officiels sont souvent exigés par les agents, apprend-on.

 

Tchad : formation sur la prise en charge de la santé mentale à Abéché

Le ministère de la santé publique et de la prévention à travers le centre des opérations d’urgence de santé publique organise une formation de cinq sur la prise en charge de la santé mentale à Abéché.

 

Cette formation qui regroupe les provinces du Ouaddaï, le Wadi-Fira, le Sila et l’Ennedi Est a pour but dispenser les notions de base de premiers secours en soins de santé mentale dans les situations d’urgence, d’expliquer les différentes situations affectant la santé mentale de la population.

Elle permet aussi d’outiller les acteurs avec des mécanismes de prévention des troubles de santé mentale en situation d’urgence et de renforcer la capacité des acteurs sur la prise en charge de la santé mentale des personnes victimes des violences, de guerres, des catastrophes et de génocides.

Ouvrant les travaux, le représentant du délégué du Ouaddaï, Dr Oumar Ramadan a salué cette initiative du ministère tendant à améliorer la prise en charge de la santé mentale dans ces différentes zones à risques.

Il a demandé aux participants de faire preuve d’assiduité pendant cette formation pour bien assimiler les modules qui seront dispensés par l’équipe du point focal santé mentale du COUSP Nodjila Chimène appuyée par la coordinatrice du programme national de la santé mentale, Mouna Atteib Dahab.

Coopération : Deby reçoit en audience un émissaire de Touadéra

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Richard Filakota a été reçu en audience ce 22 juillet 2025, par Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad.

 

L’émissaire centrafricain est porteur d’un pli confidentiel. « Ayant à ses côtés pour la circonstance, les Ministres d’Etat, des Affaires Etrangères et des Finances ainsi que ses proches collaborateurs, le président tchadien et son hôte ont évoqué au cours des discussions, les questions d’intégration dans la zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale) et la traduction dans les faits de l’accord de paix signé à N’Djaména sous ses auspices »

Au nom de la RCA, le ministre Richard Filakota a exprimé toutes ses reconnaissances au Chef de l’Etat, pour ses efforts incommensurables au retour de la paix, rapporte la présidente.

 

Tchad : report des élections à la CCIAMA en raison des recours en justice

En sa qualité du président de la Commission électorale consulaire, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu annonce le report de l’élection complémentaire à la CCIAMA.

La Commission Électorale Consulaire informe, à travers un communiqué, les élus consulaires et l’ensemble des opérateurs économiques que la cérémonie d’installation solennelle des membres de l’Assemblée Générale de la CCIAMA est reportée. Elle était initialement prévue pour le 07 août 2025.

Le même document annonce le report des élections complémentaires envisagées dans les circonscriptions où les résultats du scrutin du 11 mai 2025 ont fait l’objet de contestations et d’annulation devant la justice. Les deux évènements sont reportés sine die en raison des contentieux en cours et en attendant les décisions de la justice.

Tchad : allocution du chef de l’Etat au lancement du séminaire sur la décentralisation

« Je voudrais, à l’entame de mes propos, rendre grâce à Dieu. Qu’Il soit loué pour ses infinies faveurs et bénédictions et qu’Il veille sur notre pays et facilite son cheminement vers la décentralisation.

C’est avec une réelle conviction, une profonde détermination et une légitime fierté que je m’adresse à vous, à l’occasion de ce Séminaire National sur la Décentralisation, un événement à la fois inédit et historique pour notre pays.

Depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, notre pays s’est doté d’un cadre juridique et institutionnel cohérent, tirant les enseignements des expériences passées. Les lois organiques adoptées à cet effet, constituent désormais le socle juridique des nouvelles reformes notamment celles en lien avec la décentralisation.

En effet, cette décentralisation, fruit de notre vision politique pour un État moderne, efficace et proche des citoyens, n’est pas une simple réforme administrative. Elle est l’expression concrète de la volonté du peuple exprimée, lors du référendum constitutionnel organisé, conformément aux résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain.

Elle incarne notre engagement à bâtir un Tchad où les décisions se prennent au plus près des réalités locales, où les ressources sont gérées en toute transparence et équité, et où chaque collectivité autonome peut développer ses potentialités propres.

Cette réforme est une première dans l’histoire de notre pays. Comme toute réforme majeure, elle ne sera pas facile à mettre en œuvre, c’est pourquoi, tous les acteurs concernés doivent se donner le temps pour réussir cette mutation, en saisir les avantages et en corriger les failles.

Tous les pays ayant choisi la décentralisation ont dû affronter les défis multiformes inhérents, prendre le temps nécessaire, trouver les ressources adéquates et franchir les entraves socioculturelles dans le processus de sa mise en œuvre.

Mesdames et Messieurs,

La décentralisation est un choix constitutionnel, politique et stratégique. Elle répond aux aspirations profondes de nos populations : gouverner à la base, gouverner au plus près, valoriser les potentialités locales, corriger les inégalités territoriales et renforcer l’unité nationale.

Notre conception de cette décentralisation repose sur un principe fondamental : la complémentarité entre l’État et les collectivités autonomes à travers la redéfinition des rôles respectifs pour une action publique plus cohérente et plus efficace.

Une redéfinition des rôles, des attributions et prérogatives des uns et des autres, dans le strict respect des lois organiques notamment la Loi 14 : portant statut de collectivités autonomes, ainsi que la Loi 28 : portant répartition des compétences entre l’État et les collectivités automnes.

En simplifiant notre organisation territoriale autour des échelons provinciaux et communaux, nous avons fait le choix de l’efficacité et de l’équité.

Les collectivités autonomes sont désormais les pivots de notre développement territorial, des véritables laboratoires d’innovation sociale, économique et environnementale.

Chers élus locaux, vous êtes les dépositaires de la confiance des populations locales. Cette confiance nous oblige tous. Elle vous impose de placer l’intérêt général au-dessus des considérations partisanes, d’agir avec intégrité et transparence, et de rendre compte régulièrement de vos actions aux citoyens.

L’État demeure le garant de la sécurité, de l’intégrité territoriale, l’unité nationale, de la cohésion sociale et de l’égalité des citoyens. Les collectivités autonomes, quant à elles mobilisent les énergies territoriales et mettent en œuvre des solutions innovantes pour répondre aux besoins des populations.

Aujourd’hui, le rôle des représentants de l’État, notamment les Délégués Généraux du Gouvernement auprès des Provinces est profondément revu dans le cadre de cette réforme. Le Changement de dénomination de Gouverneur à délégué général n’est pas que sémantique, mais répond à une vision nouvelle de la gestion territoriale de nos provinces. 

J’appelle les représentants de l’État et les élus locaux à établir une relation de confiance et de respect mutuel. Cette relation doit être fondée sur le dialogue permanent, la transparence, la reconnaissance et le respect des rôles respectifs de chacun.

Les représentants de l’État ne doivent pas interférer dans la gestion quotidienne des collectivités autonomes. Ils doivent respecter le principe de l’autonomie et accompagner les élus locaux dans l’exercice de leurs responsabilités, en leur apportant conseil et assistance.

De leur côté, les élus locaux doivent comprendre que les représentants de l’État ne sont pas leurs adversaires, mais leurs partenaires dans la mise en œuvre des politiques publiques. En cas de besoin, ils peuvent solliciter leur expertise, les associer à leurs réflexions stratégiques et les informer de leurs initiatives.

Cette collaboration constructive entre l’État et les collectivités est la condition sine qua non de la réussite de notre réforme. Elle seule permettra de surmonter les obstacles, de mobiliser toutes les énergies et de garantir un développement harmonieux et équilibré de nos territoires.

Mesdames et Messieurs,

Le transfert effectif des compétences et des ressources aux collectivités autonomes constitue le cœur opérationnel de notre réforme. Ce transfert doit obéir à deux principes fondamentaux : laprogressivité et la concomitance.

Par la progressivité nous procéderons par étapes, en fonction du niveau de préparation des collectivités et de la disponibilité des ressources.   Certaines compétences   seront transférées immédiatement, d’autres le seront au fur et à mesure.

Par la concomitance nous devons nous assurer que les compétences soient transférées en même temps que les ressources humaines, financières et matérielles correspondantes.

Sur ce point, je voudrais insister sur la fonction publique territoriale qui doit permettre de gérer localement la carrière et la rémunération du personnel affecté et mettre fin ainsi à la concentration des fonctionnaires dans la capitale. 

Pour concrétiser ce transfert, le Gouvernement est instruit à l’effet d’élaborer, en concertation avec les représentants des élus locaux, un calendrier précis et réaliste. Ce calendrier doit contenir les compétences à transférer, les ressources correspondantes et les indicateurs de suivi et d’évaluation.

En parallèle, nous mettrons en place un dispositif national de formation et d’accompagnement des élus et des agents des collectivités autonomes. Car la décentralisation ne réussira que si nous disposons des compétences nécessaires pour la faire vivre au quotidien.

La question du financement des collectivités autonomes est au cœur de notre réforme. Notre stratégie de financement repose sur quatre piliers complémentaires :

  • Le renforcement de la fiscalité locale, pour donner aux collectivités autonomes une véritable autonomie financière. Les impôts et taxes locaux doivent être simplifiés, modernisés et mieux recouvrés ; –
  • La création d’un mécanisme d’équité financière, pour réduire les inégalités entre territoires riches et territoires moins dotés. La solidarité nationale doit s’exprimer concrètement dans l’allocation des ressources ;
  • La mise en place d’un fonds national de développement des collectivités autonomes, alimenté par le budget de l’État et par les contributions des partenaires au développement ;
  • L’encouragement des partenariats public-privé au niveau local, pour mobiliser des ressources additionnelles et stimuler le développement économique territorial.

J’invite les participants à ce séminaire à approfondir ces pistes, à identifier les obstacles potentiels et à proposer des solutions innovantes pour garantir un financement pérenne et équitable des collectivités autonomes. Cette stratégie devra être déclinée et défendue lors de la table ronde du Plan national de développement « Tchad connexion 2030 ».

J’encourage vivement les élus locaux à mettre en place des mécanismes de participation citoyenne adaptés aux réalités locales : conseils de quartier, budgets participatifs, consultations publiques, comités d’usagers des services publics. Ces mécanismes permettront de recueillir les besoins et les attentes des populations, de valoriser l’expertise citoyenne et de renforcer l’adhésion aux projets locaux.

La transparence dans la gestion des ressources est également un impératif absolu. Les budgets, les marchés publics, les subventions accordées doivent être rendus publics et accessibles à tous les citoyens. Les outils numériques doivent faciliter cette transparence.

Enfin, j’insiste sur la recevabilité qui découle de cette nouvelle donne. Les élus locaux doivent régulièrement rendre compte de leur action, expliquer leurs choix et ajuster leurs stratégies en conséquence.

Mesdames et Messieurs,

Du haut de cette tribune, je voudrais insister avec force sur un aspect important : c’est celui de la bonne gouvernance.

L’expérience a montré, malheureusement, que les entités locales ont reproduit à la perfection, parfois avec même plus de gravité, les mauvaises pratiques qui ont tant handicapé l’action publique au niveau national.

Mesdames et messieurs les élus locaux,

Je m’adresse directement à vous : ce ne sont ni les textes, ni les ressources financières, ni les séminaires qui garantiront à eux seuls, le succès de l’action publique. La bonne gouvernance en général et la gestion rigoureuse des deniers et biens publics en particulier ne sont pas des principes théoriques. Sans une gouvernance exemplaire, l’échec sera au rendez-vous de la fin de vos mandats.

Je ne tolérerai aucun écart dans la gestion des ressources des collectivités autonomes. Pour ce faire, la Cour des comptes, l’Autorité Indépendante de lutte contre la corruption et la justice sont appelées à jouer pleinement leur rôle, pour asseoir une administration locale saine.

Les querelles intestines motivées par les intérêts personnels doivent cesser. Le statut d’élu local tire sa noblesse de l’engagement désintéressé, du dévouement et de la sincérité qui doivent animer chaque élu qui se met au service des autres et non qui met les autres à son intérêt propre.

Le Tchad est pays géographiquement immense, culturellement varié et économiquement épars. Ces réalités ont contribué à nourrir notre conviction que le Tchad ne peut se gouverner, seulement à partir de la capitale.

Je souligne mon espoir, une fois de plus, que ce séminaire donnera les codes pour une parfaite maîtrise de la décentralisation afin de garantir des pratiques et des comportements vertueux par l’ensemble des acteurs.

En sus des mécanismes permanents de contrôle et de suivi existants, il ne serait pas superflu que le Gouvernement envisage d’organiser, à mi-parcours des mandats locaux en cours, des assises nationales destinées à une évaluation des performances de notre système de décentralisation. Ça sera l’occasion d’identifier les points de faiblesse et d’apporter les corrections nécessaires.

La décentralisation que nous avons voulue et que mettons en œuvre est un projet collectif qui transcende les clivages politiques, ethniques ou religieux. Elle est l’affaire de tous les Tchadiens, car elle concerne directement leur quotidien et leur avenir.

Ce séminaire est une étape cruciale dans ce processus. Je souhaite qu’il débouche sur une feuille de route concrète, assortie d’un calendrier précis et de mécanismes de suivi-évaluation. Cette feuille de route doit être largement diffusée et expliquée à l’assemblée des forces vives pour une meilleures appropriation.

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes à une étape cruciale de la transformation profonde de notre modèle de gouvernance territoriale qui exige persévérance et sens de responsabilité.

Je suis conscient des défis qui nous attendent et des résistances que nous devrons surmonter. Mais je suis également convaincu que cette réforme est essentielle pour l’avenir de notre pays. En rapprochant les décisions des citoyens, en valorisant les initiatives locales, en renforçant la responsabilité des élus, nous construisons un Tchad plus démocratique, plus efficace et plus solidaire.

En tant que garant de la Constitution, je n’accepterai aucune entrave susceptible de compromettre la mise en œuvre pleine et entière de la décentralisation.

C’est avec cette forte conviction et cette grande espérance légitime que je déclare ouvert les travaux du Séminaire National sur la Décentralisation.

Que Dieu vous Bénisse,

Que Dieu Bénisse leTchad.

Je vous remercie ! », Mahamat Idriss Deby Itno

Coopération : escale technique du ministre égyptien des Affaires étrangères à N’Djamena

En route pour le Nigéria, le ministre Égyptien des Affaires Étrangères, Dr Badr Abdelaty a fait une escale technique à l’aéroport International Hassan Djamous de NDjamena, ce 21 juillet 2025.

 

Le ministre égyptien a été reçu sur place par son homologue tchadien, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul. Le service de communication de son département explique que, cet arrêt a permis aux ministres, entourés de leurs collaborateurs, d’évoquer une panoplie de sujets relatifs à la coopération bilatérale entre l’Égypte et le Tchad.

« Au cœur de cette rencontre : la volonté commune d’approfondir la coopération entre les deux pays dans des domaines variés tels que la sécurité, l’agriculture, l’éducation, les technologies, les infrastructures, la santé et le commerce. »

Tchad diplomatie rapporte que, les discussions ont également porté sur la question de la tenue de la commission mixte entre les deux pays. « Une date devrait être fixée par la partie tchadienne. Ce que l’on sait c’est que la commission pourrait se tenir en septembre 2025. »

La même source indique, la question de l’exemption de visa entre les deux pays, un sujet prioritaire pour les deux pays sera pris en compte lors de la tenue de ladite commission mixte. Cette mesure viserait à faciliter les déplacements des citoyens tchadiens et égyptiens, dans une logique de rapprochement humain et économique.

La tenue du Plan national de développement(PND) dans les tous prochains jours à Abu Dhabi a été évoquée par le ministre tchadien Abdoulaye Sabre Fadoul, qui a invité les hommes d’affaires égyptiens à participer massivement à cet important rendez-vous pour le Tchad.

Dr Abdoulaye Sabre Fadoul et son homologue ont plaidé pour la résolution rapide de cette crise qui impacte sur la sécurité de deux pays.

 

 

 

Tchad : l’identité du ministère des Finances usurpée pour une campagne sur la cryptomonnaie

Un communiqué a été produit par le ministère des Finances le 19 juillet 2025, pour démentir toute implication dans une campagne d’investissement en cryptomonnaie qui lui est attribuée.

Un document intitulé « Note d’information », relatif à une fausse campagne d’investissement cryptomonnaies fait le tour des réseaux sociaux. Les éléments d’identités du ministère des Finances ont été utilisés, dénonce de département.

« Ce document frauduleux, usurpant l’identité visuelle de l’ancienne dénomination du Ministère des Finances et du Budget et utilisant abusivement le nom du Ministre d’État aux Finances, n’émane d’aucune structure officielle relevant du Ministère des Finances. », signale le ministère

Adam Abakar Kayaye, le directeur de la communication dément catégoriquement toute implication dans une quelconque opération d’investissement en cryptomonnaies. Il met également en garde : « contre cette tentative d’escroquerie, orchestrée par des individus

Malintentionnés, dans le but manifeste de soutirer des informations personnelles et financières aux citoyens.»

Les producteurs du document incriminé laissaient croire que les investissements s’inscrivent dans une dynamique de croissance économique inclusive et sont encadrés par une équipe d’experts en cryptomonnaies Tchadien et Américains, garantissant ainsi la fiabilité et la transparence du processus. Ils ont d’ailleurs précisé les conditions et les montants de niveau d’investissement dans le cadre de la prétendue campagne.

Le Tchad représenté au lancement du projet régional Sahel Relance

Une délégation tchadienne, conduite deux ministres ont quitté N’Djaména le dimanche 20 juillet pour prendre part au lancement du projet régional Sahel Relance à Nouakchott, en Mauritanie.

 

Demain vendredi 22 juillet 2025, la délégation partie de N’Djaména prendra part aux travaux des deux évènements pour lesquelles elle s’est déplacée. La mission est conduite par le ministre de l’Education et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Choroma, et de la ministre déléguée auprès du ministre en charge des Finances.

Pour le lancement du projet régional Sahel Relance et à la signature de l’accord de financement, il est prévu la participation de la délégation aux travaux techniques liés au projet. L’objectif étant d’aborder les défis éducatifs auxquels fait face la région du Sahel.

Dans ce cadre, la Convention de création de l’Institut EduSahel sera également signée par les représentants tchadiens et mauritaniens. « Cet institut, qui sera implanté à Nouakchott, jouera un rôle crucial dans le renforcement des capacités des formateurs dans la région du Sahel. »

Tchad : rayonnement académique, le chef du gouvernement félicite le ministre de l’enseignement supérieur

Le Premier ministre Allah Maye Hallina, a adressé ce 18 juillet 2025, une lettre de félicitations à Tom Erdimi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle.

 

Ceci intervient au lendemain de la 47e Session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), organisée avec succès à N’Djamena du 7 au 16 juillet 2025. « Sous votre leadership éclairé, cette session, à la hauteur des standards internationaux, a rehaussé ia visibilité et le rayonnement académique de notre pays. Elle témoigne également de la qualité de l’organisation et de la mobilisation exemplaire de vos équipes », écrit le Premier ministre à son ministre de l’Enseignement supérieur.

Allah Maye Halina admire les réformes engagées au niveau académique. « La régularité rigoureuse désormais retrouvée dans le calendrier académique constitue un acquis fondamental, garantissant une meilleure organisation des formations et un climat propice à l’excellence académique et à l’épanouissement des étudiants. »

« Votre capacité à conjuguer réforme interne, gestion rigoureuse et ouverture à la coopération internationale est une source d’inspiration pour l’ensemble de l’administration publique et témoigne d’une volonté ferme de hisser le Tchad au rang des nations modèles en matière d’enseignement supérieur et de recherche. », peut-on lire dans la lettre.

Tchad : une équipe ministérielle apprécie le SYNPIS, outil de lutte contre les faux documents

Le ministre de ka Sécurité publique et de l’Immigration et celui des Finances et du Budget sont allés à la rencontre des techniciens qui travaillent sur le Système national de la police de l’Immigration et de la sécurité (SYNPIS).

La descente de travail de Ali Ahmat Aghabache et Tahir Ahmid Nguilin, visait à apprecier apprécier le fonctionnement de ce système de vérification et de validation des documents administratifs des véhicules. Pour ces autorités tchadiennes, le SYNPIS constitue aujourd’hui un outil de référence dans la lutte contre la falsification des vignettes et autres pièces réglementaires. Il : « permet d’authentifier avec fiabilité les titres délivrés par l’administration, garantissant ainsi aux usagers la sécurité juridique de leurs documents. »

D’après le ministère de la sécurité, Il s’agit d’un véritable rempart contre la fraude, qui vient appuyer la volonté gouvernementale de mettre fin à la prolifération de faux documents en circulation, tout en assurant une gestion plus transparente et centralisée des données administratives.

« Les deux ministres ont été témoins de l’engagement sans faille des équipes techniques et administratives, qui s’activent 24h/24 pour traiter, valider et sécuriser les informations. Une rigueur saluée par les visiteurs, convaincus de la nécessité de soutenir ce système dans la durée. »

Tchad : les membres de la Commission Nationale de la Sécurité Routière installés

Le Premier ministre, Allah Maye Halina, a installé le 17 juillet 2025, les membres de la Commission Nationale de la Sécurité Routière (CNSR).

Dans ses mots introductifs, le chef du gouvernement a rappelé clairement la mission dévolue à ladite commission, à savoir garantir la sécurité routière, préserver la vie et les biens des usagers.

Selon l’Office National de la Sécurité Routière, chaque année le Tchad enregistre 202 morts suite d’accidents routiers. Cette situation préoccupe aux plus hautes instances de la République.

Afin de lutter efficacement contre ce phénomène, le Premier Ministre a instruit fermement la commission à faire de la sécurité routière une priorité nationale. Il faut enfin préciser qu’un comité technique appuiera la commission dans sa mission.

Rien que pour la ville de N’Djaména en 2022, l’on déplore 202 décès liés aux accidents de la circulation, selon les chiffres de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER).

Tchad : Amina Priscille Longoh réagi après sa nomination au Conseil permanent de l’OIF

La désormais ancienne ministre de la Femme et de la Petite Enfance à travers un post sur X, dit toute sa gratitude au chef de l’Etat suite au choix porté sur elle pour le représenter au Conseil permanent de l’OIF.

 

Par un décret du 16 juillet 2025, Amina Priscille Longoh a été nommée Conseillère Spéciale, Représentante Personnelle du Chef de l’Etat auprès du Conseil Permanent de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).  En remplacement de Aziza Baroud, décédée. L’ancienne ministre en charge de la Femme a exprimé toute sa reconnaissance pour cette nouvelle nomination.

«Par la grâce de Dieu et avec le avec le soutien sans faille du Maréchal Midi, j’entame une nouvelle mission en qualité de Conseillère Spéciale, Représentante Personnelle du Chef de l’État auprès du Conseil Permanent de la Francophonie après exactement 5 années au Ministère de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance.

Je suis reconnaissante pour cette marque de confiance, je continuerai avec le même dévouement au service de mon pays à l’international et je souhaite plein succès à ma chère sœur Kitoko Gata», écrit-elle.

 

 

Coopération : Mahamat Idriss Deby Itno reçoit un pli fermé de Paul Kagamé

Le président Mahamat Idriss Deby Itno a reçu en audience, le 16 juillet 2025, Olivier Jean Patrick Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, envoyé spécial du président Paul Kagamé.

L’émissaire de Paul Kagamé est porteur d’un message de son président à son homologue tchadien. La remise de cette correspondance a donné lieu à des échanges approfondis entre le Chef de l’État tchadien et l’Envoyé spécial. Ces discussions ont révélé une remarquable convergence de vues sur de nombreux dossiers d’intérêt commun entre les deux Présidents, dira en substance l’Ambassadeur Olivier Jean Patrick Nduhungirehe, ministre des Affaires Etrangères du Rwanda.

Pour le Tchad, au-delà de la simple formalité diplomatique, la remise de ce message du président rwandais, objet de l’audience, s’inscrit dans une démarche plus large de consolidation des relations entre deux nations appelées à jouer un rôle déterminant dans la stabilité et la prospérité continentale.

Tchad : le ministre Tom Erdimi évoque la résiliation du contrat avec le PNUD

Jugeant les résultats insuffisants sur le terrain, le ministre de l’Enseignement supérieur, Tom a fait savoir, au cours de la réunion du Comité de pilotage du PADLFIT, qu’il est favorable à la rupture du contrat entre le Tchad et le PNUD.

 

Une réunion visant à faire le diagnostic des activités du Programme d’ Appui au Développement Local et à la Finance Inclusive au Tchad (PADLFIT) s’est tenue ce mercredi 16 juillet 2025. Il s’agit d’un programme de 18,5 millions de dollars soit plus de 11 milliards de FCFA mis en œuvre dans la Province de la Tandjilé comme phase pilote.

Les objectifs du PADLFIT, sont entre autres, d’appuyer la promotion du développement local durable à travers l’amélioration de l’accès aux énergies propres et aux services socio-économiques ; développer les filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques et des microentreprises créatrices de valeur et d’emplois.  Et de promouvoir l’inclusion financière et la protection sociale des populations.

Après évaluation il en ressort que, le rapport présenté ne rime pas avec la réalité du terrain. C’est cette réalité qui incite le ministre de l’Enseignement supérieur demande la rupture du contrat. A l’issue de la séance, une équipe tripartite a été constituée pour réfléchir sur la question.

Il est important de préciser que Le PADLFIT, est un projet initiée pour couvrir l’ensemble des provinces.

 

Tchad : Kitoko Ngata Ngoulou, nouvelle ministre de la Femme et de la Petite Enfance

Un décret du mercredi 16 juillet 2025, nomme Kitoko Ngata Ngoulou ministre de la Femme et de la Petite Enfance. En remplacement de la ministre d’Etat Amina Princile Longoh.

Kitoko Ngata Ngoulou est la nouvelle ministre de la Femme et de la Petite Enfance. Elle bénéficie du portefeuille en remplacement d’Amina Princile Longoh, nommée Conseillère Spéciale, Représentante Personnelle du Chef de l’Etat auprès du Conseil Permanent de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

La nouvelle ministre en charge de la Femme et de la protection de la petite enfance a d’ores et déjà occupé plusieurs postes de responsabilités au Tchad et à l’Etranger. En janvier 2023, elle été nommée ambassadrice plénipotentiaire et extraordinaire du Tchad aux   États-Unis d’Amérique par le président Mahmat Deby Itno. En 2015, elle avait déjà été nommée ambassadeur itinérant par l’ancien président, le Maréchal Idriss Deby Itno. Entre 2009 et 2012, elle occupe le poste de lobbyiste institutionnelle dans les pays occidentaux au sein   du cabinet de lobbying français, Prestige Communication, où elle représentait le président Idriss   Deby. En 2015, elle est

La tchadienne, produit de l’Université du Staffordshire en Angleterre a mis son savoir-faire aux services de quelques pays africains. Notamment, la Guinée-Bissau, zanzibar, le Cameroun, l’Afrique du Sud et bien entendu, son pays, le Tchad.

La mission qui attend Kitoko Ngata Ngoulou dans ses nouvelles fonctions n’est pas des moindres. Elle sera confrontée aux problèmes liés aux violences faites aux femmes et aux enfants, à la scolarisation des enfants, les violences faites aux femmes, la réinsertion des travailleuses de sexe, entamée par la ministre sortante, et les mutilations génitales féminines entre autres.

 

Coopération : renforcement des relations diplomatiques entre le Tchad et les Etats-Unis

Le 15 juillet 2025, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l’Étranger, Abdoulaye Sabre Fadoul, a reçu William Flens, le nouveau Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique au Tchad.

 

Cette rencontre marque le début de la mission du nouveau diplomate dans le pays entant que Chargé d’affaires. L’entretien a permis aux deux personnalités d’échanger sur des sujets d’intérêt mutuel, témoignant d’une volonté de renforcer les liens bilatéraux.

Le diplomate américain a salué les initiatives du Tchad visant à améliorer et renforcer ces relations. Et la création du comité conjoint pour faciliter la levée progressive des restrictions sur l’octroi de visas aux ressortissants de deux pays.

« Affirmant sa disponibilité à intensifier la coopération entre les États-Unis et le Tchad, M. Flens a exprimé l’espoir que les aspirations communes des deux nations se matérialisent rapidement. »

De son côté, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères a réitéré l’engagement du Tchad à approfondir ses relations de coopération avec les États-Unis, soulignant la détermination des deux pays à travailler ensemble dans une parfaite collaboration, la considération et le respect mutuels.

Les deux parties ont promis de se revoir dans les jours à venir pour poursuivre les discussions entamées.

Tchad : la centrale solaire de Djarmaya bientôt opérationnelle

L’annonce a été faite ce 15 juillet 2025, par le ministère de l’Eau et de l’Energie‎. La centrale sera livrée au mois de septembre 2025.

Elle fait suite à l’échange entre le chef de département, Passalé Kanabé Marcelin et chef de projet de l’entreprise émirienne GSU, en charge de la construction de la centrale solaire de 50 MW à Djarmaya.

‎ Les deux parties ont discuté des préparatifs pour l’inauguration de la centrale financée par les Émirats Arabes Unis. Selon Malick Ahmad Al-Abbadi, l’entreprise prévoit d’injecter 15 MW sur le réseau national à partir du 1er août 2025, et ce, de manière progressive jusqu’à la réalisation complète du cahier des charges.

La réception de l’infrastructure est prévue pour septembre. Le Ministre a exprimé sa satisfaction quant aux travaux réalisés par GSU.

 

Tchad : une pharmacie inaugurée à Moissala

Le sous-préfet de Moissala rural, Kemingain Jean, a procédé ce matin à l’ouverture du dépôt répartiteur de distribution des produits pharmaceutiques à Moissala.

Le directeur de la pharmacie provinciale d’approvisionnement du Mandoul Adji Boukar a souligné que la création de cette structure à Moissala fait suite à l’application des recommandations issues du conseil d’administration. Ce dépôt permet de rapprocher les formations sanitaires de la zone sud à la pharmacie provinciale d’approvisionnement.

Le délégué à la santé publique et de la prévention du Mandoul djonkamla Djonga a relevé que le médicament fait partie de six piliers du système de santé.

Le sous-préfet de Moissala rural, Kemingain Jean, a salué cette initiative de la délégation sanitaire de la province du Mandoul qui vise à rendre disponible les médicaments dans les formations sanitaires. Il a invité tous les responsables sanitaires du département de Barh Sara de faire la commande de leurs médicaments au dépôt de Moissala.

Source : ministère de la santé