Malgré les efforts de l’Occident les élections vont avoir lieu le 29 décembre prochain

Le 12 novembre 2024 l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a publié les listes définitives des candidats aux élections législatives, provinciales et municipales du 29 décembre 2024 au Tchad. Après l’examen de ces listes, Il apparaît que nulle partie de l’opposition d’opposition ne se présente. Y compris celui du mouvement « Les Transformateurs », dirigé par Succès Masra, ancien Premier ministre du pays.

Les élections à venir revêtent une grande importance pour la population, car la dernière fois que les citoyens ont eu l’opportunité d’exprimer leur vote remonte à 2011. Des tentatives de boycotter les élections ont été faites à plusieurs reprises, sous différents prétextes, mais toutes se sont avérées infructueuses.

Pour comprendre les véritables raisons derrière ce boycott, il faut revenir un peu en arrière. Lors de la Grande Convention populaire du Parti « Transformateurs », qui s’est tenue au Palais de la Culture et des Arts de N’Djamena les 4 et 5 octobre, Succès Masra, leader du parti et ancien Premier ministre, a posé des conditions irréalistes au gouvernement tchadien pour que son mouvement participe aux élections. Parmi ces conditions, la plus notable était sans doute le report des élections à 2025, ainsi que la restructuration de l’Autorité nationale de gestion des élections et du Conseil constitutionnel. Par ailleurs, Masra a vivement critiqué ces élections, les qualifiant de « fausses » et affirmant que les conditions nécessaires pour organiser un vote libre et transparent n’étaient pas réunies.

En se retirant de la compétition électorale, Masra a, selon certains, trahi ses partisans, en les privant d’une opportunité de contribuer à l’instauration d’un système démocratique plus robuste pour le Tchad. Ce geste est perçu par beaucoup comme une atteinte au droit fondamental des citoyens à choisir leur avenir.

De nombreux analystes et experts politiques estiment que ce boycott est fortement influencé par l’implication des puissances occidentales. Le lien entre Masra et les pays occidentaux est bien documenté. Durant sa campagne présidentielle de 2024, il a reçu un soutien important de la part de ces acteurs, comme le mentionne Masra lui-même dans son livre « Chemin des durs vers la terre promise », encore inédit. Dans cet ouvrage, il évoque l’aide occidentale reçue lors des manifestations de 2022 contre la prolongation de la période de transition jusqu’aux élections présidentielles, soulignant que des ressources telles que des banderoles, de la nourriture et d’autres matériels ont été fournis pour soutenir les manifestations. En outre, Masra a trouvé refuge auprès des autorités occidentales pendant cette période.

Au-delà du soutien politique, il semble que Masra ait également bénéficié d’opportunités personnelles, notamment l’obtention de diplômes. Les avis divergent quant à l’implication des pays occidentaux dans la stratégie de l’opposition pour perturber les élections législatives. Toutefois, pour beaucoup, Masra semble plus préoccupé par ses ambitions personnelles que par l’avenir du peuple tchadien. Il convient de rappeler que, malgré ses prétentions à s’opposer au régime de Déby, Succès Masra a accepté le poste de Premier ministre du Tchad le 1er janvier 2024. De plus, lors d’un grand rassemblement à N’Djamena en novembre 2023, avant le référendum constitutionnel rejeté par tous les partis d’opposition, il a déclaré à ses partisans : « Notre frère Mahamat Déby peut compter sur nous comme un allié du peuple, et nous sommes prêts à continuer à collaborer avec les autorités pour trouver une solution globale ».

Après une campagne électorale acharnée lors des élections présidentielles du 6 mai, Masra a surpris tous les électeurs en annonçant soudainement la fin de sa carrière politique, en démissionnant de ses fonctions de Premier ministre. Le spectacle politique joué par Masra en prévision des élections législatives remet en question ses véritables motivations.

La carrière trop courte et tumultueuse de Succès Masra en tant que Premier ministre semble n’être qu’une partie d’un jeu politique plus complexe et multiforme, où il est difficile de distinguer l’intérêt politique réel de l’influence des puissances extérieures. Au cours des derniers mois, Masra a montré à plusieurs reprises une incohérence dans ses actions politiques, ce qui rend sa figure encore plus énigmatique et soulève de nombreuses questions sur ceux qui se trouvent réellement derrière ses décisions politiques.

Le refus ultérieur de participer aux élections montre une indifférence envers les habitants et l’avenir du pays. Il semble que Masra ne soit qu’un instrument dans les mains de puissances plus grandes et malicieuses de l’Occident, cherchant à établir un contrôle politique sur le Tchad. Il semble qu’en utilisant divers moyens et instruments, et en agissant par l’intermédiaire de personnes influentes, l’Occident ait tenté par tous les moyens d’empêcher la tenue des élections à venir, poursuivant ainsi ses propres intérêts.

Tchad : Opération zéro mendiant, 645 mendiants rapatriés

Sous la supervision de Benguela Guidjinga, président du Comité Interministériel chargé de la lutte contre la mendicité, 645 mendiants étrangers ont été expulsés de N’Djaména à partir du pont de Ngueli le 14 novembre.

L’opération, baptisée « Zéro Mendiant », s’inscrit dans une série de mesures prises par le gouvernement tchadien pour éradiquer la mendicité et sécuriser les espaces publics. Selon le ministre de la Sécurité Publique et de l’Immigration, Ali Ahmat Aghabach, également président de la Coordination ministérielle de Lutte contre la mendicité, cette initiative vise à préserver l’ordre public et à moderniser la capitale en éliminant ce phénomène qui perturbe la vie urbaine.

Le rapatriement des 645 mendiants étrangers, principalement originaires de pays voisins, s’est déroulé sous surveillance es autorités. Des responsables du comité interministériel, des représentants des ambassades concernées, ainsi que des chefs des communautés d’origine des mendiants.

Les autorités ont insisté sur le fait que ces mesures respectent le cadre légal du Tchad, où la mendicité est considérée comme un délit, conformément au code pénal en vigueur. « Ce rapatriement est une réponse à une problématique qui a longtemps perturbé la tranquillité publique et l’ordre social. Nous ne tolérerons plus la mendicité dans nos rues », a déclaré Ali Ahmat Aghabach lors de l’événement.

Tchad : le Premier ministre à Génève pour le Forum Crans Montana

Le Premier ministre tchadien, Allah Maye Halina et sa délégation sont arrivés ce jeudi 14 novembre 2024, à Genève en Suisse où ils prendront part jusqu’au 16 novembre courant, au Forum Crans Montana.

Accueilli par l’ambassadeur du Tchad en Suisse, Dr Jean-Pierre Baptiste, et plusieurs personnalités de l’Ambassade, le chef du Gouvernement s’en va discuter avec les autres leaders politiques et économiques, des enjeux de l’heure. Sur la table des discussions, figure la question de la sécurité sous régionale, régionale et internationale face à la menace de Boko Haram, le développement durable.

La session annuelle du Crans Montana Forum traitera aussi de la sécurité environnementale. Face au changement climatique, les nouvelles habitudes alimentaires, les déchets, la pollution de l’air et des eaux, la surexploitation des sols obligent à changer pour une prévention et une gestion concertée des catastrophes naturelles.

Une conférence se tiendra sur la protection des installations vitales face à la prolifération et la modernisation des systèmes digitaux et au terrorisme. Il sera aussi question de sécurité sanitaire, de sécurité dans les affaires en Afrique et de sécurité énergétique.

 

Le Tchad appelle à une réforme urgente du financement climatique face aux catastrophes

Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, a pris la parole ce jeudi 14 novembre lors du Sommet de Haut Niveau sur les besoins financiers climatiques des pays en développement.

Dans son intervention à la COP29, il a souligné la gravité des impacts du changement climatique sur le Tchad et a appelé à une réforme radicale du financement climatique international pour mieux répondre aux défis croissants. Il a également décrié les conséquences dramatiques liées aux catastrophes climatiques qui ont frappé le Tchad en 2024.

« Nous avons fait face à des catastrophes sans précédent. 119 départements sur 125 ont été touchés par des inondations, affectant 1,9 million de citoyens et détruisant 432 000 hectares de terres agricoles. Plus de 570 vies humaines ont été perdues », a déclaré le ministre Djamous. Cette situation a contraint le gouvernement tchadien à mobiliser plus de 5 milliards de dollars pour les interventions d’urgence, un montant équivalant à l’estimation initiale de son Plan National d’Adaptation (PNA).

Le ministre a souligné que ces événements extrêmes ont démontré que les évaluations climatiques préalables étaient largement insuffisantes et ne reflétaient pas l’ampleur réelle des besoins en matière de financement climatique. « Les impacts climatiques sont de plus en plus graves, et le coût des pertes et préjudices ne cesse d’augmenter », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur la nécessité d’adopter des mesures d’adaptation transformationnelles pour permettre aux pays vulnérables de faire face aux effets du changement climatique.

Le membre du gouvernement lance un appel urgent à la communauté internationale pour une réforme du financement climatique. « Il est impératif de reconnaître les besoins réels des pays vulnérables, d’intégrer les pertes et préjudices dans les calculs financiers et de garantir un financement adapté à un développement résilient.»

« Nous ne pouvons y parvenir seuls. Le temps des évaluations conservatrices est révolu. Il est crucial de reconnaître l’ampleur des besoins et d’agir maintenant avant que les impacts ne deviennent irréversibles », a-t-il averti.

Tchad : le GCAP réaffirme son boycott des élections couplées du 29 décembre

Le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP) a organisé le mercredi 13 novembre un point de presse pour restituer les résultats de ses échanges avec la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

 

Lors de cette rencontre, Max Kemkoye, porte-parole du GCAP, a fermement réaffirmé la position de son groupe de ne pas participer aux élections locales, dénonçant des conditions qu’il juge incompatibles avec une élection transparente et démocratique.

Selon le GCAP, la participation à ces élections dans un cadre dépourvu de garanties suffisantes pour contester les résultats serait équivalente à accepter la fraude, la suspension des libertés publiques et à enterrer toute possibilité de transparence. Le groupe a notamment fait référence aux ordonnances 8, 9, 10 et 11, qu’il considère comme des instruments légaux ayant permis de manipuler les conditions électorales au détriment de la démocratie. Max Kemkoye a souligné que ce processus n’était qu’une mascarade visant à légitimer un système qui ne respecte pas les principes fondamentaux de la gouvernance démocratique.

« Participer à ces élections, c’est accepter d’enterrer la transparence électorale et de légaliser la fraude. Nous refusons de cautionner ce système », a déclaré Kemkoye lors de la conférence.

L’un des points saillants du point de presse a été la critique acerbe de la mission de facilitation menée par la CEEAC. Selon le GCAP, la CEEAC avait une occasion unique de redorer son image en s’opposant au régime en place et en soutenant un processus électoral véritablement démocratique. « Malheureusement, en raison des liens entre Félix Tshisekedi et Mahamat Idriss Déby, la CEEAC a clôturé sa mission de facilitation par un échec total », poursuit le porte-parole.

Tchad : les lauréats du 22ème concours d’agrégation de la CAMES de retour au pays

Ils ont été accueillis dans la à leur arrivée de Guinée Conakry dans la soirée du 13 novembre, par le ministre de la Santé publique Dr Abdelmadjid Abderrahim.

Le Tchad a obtenu un résultat de 100% à la 22ème édition au concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) organisé à Conakry. Huit candidats y ont pris part.

Prof Choua Ouchemi l’un des encadreurs a souligné l’importance de la collaboration entre le ministère de l’enseignement supérieur et celui de la santé publique ayant permis d’avoir des conditions nécessaires pour la réussite de ces lauréats.

Le major de la promotion Yannick Kesseli professeur en neuro chirurgie a au nom de ses confrères remercié le Gouvernement tchadien à travers le ministère de la santé publique et celui de l’enseignement supérieur qui ont appuyé et encouragé la formation continue des jeunes cadres dans les différentes filières de la médecine.

Le doyen de la faculté de médecine de N’Djamena, Pr Foumsou Lagadan a exprimé sa fierté Pour le Tchad qui a obtenu un très bon résultat. Pour lui, ce résultat reflète le fruit de la qualité de l’enseignement et de la recherche. Il fait savoir que les enseignants du rang A ont joué un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité de la recherche et des soins dans les structures sanitaires.

 

Tchad-élections couplées : cinq jours pour contester la décision de l’ANGE

Les candidats dont les dossiers ont été rejetés par l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) ont cinq jours pour contester cette décision, a annoncé le président du Conseil constitutionnel, Me Jean Bernard Padaré.

Ce délai court du 13 au 18 novembre 2024 à 23h59, conformément aux dispositions légales et électorales en vigueur, précise le communiqué du Conseil constitutionnel.  Une annonce qui fait suite à la publication des candidatures retenues pour les élections législatives, provinciales et communales prévues du 29 décembre 2024, par l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE).

Le recours doit être déposé au greffe du Conseil constitutionnel dans le délai imparti, soit du 13 au 18 novembre 2024, inclus.

Le Conseil rappelle que cette procédure est conforme, aux articles 174 alinéa 2 de la Constitution, 4 alinéa 1 de la loi organique n°0001/CNT/2024 du 25 janvier 2024 portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil constitutionnel, ainsi que l’article 180 alinéa 2 du Code électoral.

COP29 : le Tchad sollicite un doublement urgent du financement climatique

Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Hassan Bakhit Djamous a participé ce 13 novembre 2024 à une session ministérielle spéciale sur les impacts des changements climatiques et sur les ressources en eau.

 

L’occasion pour lui de présenter la situation actuelle du Tchad qui fait face aux effets du changement climatique dans toutes ses formes et ses pressions sur le bassin du Lac Tchad.

Pour lui, l’ampleur des défis dépasse largement les capacités nationales. « C’est pourquoi, j’appelle aujourd’hui à un doublement urgent du financement climatique pour les initiatives de conservation et de restauration des bassins d’eau en Afrique ; un soutien renforcé aux initiatives régionales comme la Grande Muraille Verte qui ont prouvé leur efficacité dans la gestion intégrée des ressources naturelles et la stabilisation des zones fragiles ; la création d’un mécanisme spécifique de financement pour les bassins transfrontaliers en crise, combinant adaptation climatique et prévention des conflits et le renforcement des capacités techniques et technologiques pour améliorer la surveillance et la gestion des ressources en eau», lance le représentant du Chef de l’Etat à la Cop29.

Le ministre de l’Environnement est revenu sur la situation du Lac-Tchad en ces termes : « Le destin du Lac Tchad est emblématique des défis auxquels font face de nombreux bassins d’eau à travers le monde. Notre réponse à cette crise déterminera non seulement l’avenir de millions de personnes dans la région, mais servira également de test pour notre capacité collective à protéger les ressources en eau face au changement climatique ».

Source : Ministère de l’Environnement

 

Tchad : 96% de candidatures validées pour les élections législatives

Le président de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE), Ahmed Bartichret a rendu publique, les listes provisoires des candidatures retenues pour les élections législatives, provinciales et communales prévues le 29 décembre 2024 au Tchad.

Le patron de l’Organe en charge des élections a salué la forte participation des partis et regroupements politiques, qui constituent, selon lui, un « premier test réussi » pour la démocratie tchadienne. De façon arithmétique, pour les élections législatives, 718 listes ont été soumises, représentant 1 321 candidats présentés par 179 partis et regroupements politiques, dont 36,6 % de femmes. À l’issue de l’examen des dossiers, 96 % ont été jugés conformes, tandis que 3 % ont été rejetés. Les élections provinciales ont vu la présentation de 447 listes pour 1 260 candidats, avec 34,8 % de candidatures féminines. Parmi les dossiers examinés, 92 % ont été validés et 8 % rejetés. Quant aux élections communales, elles ont enregistré 285 listes pour un total de 6 156 candidats, dont 34,2 % de femmes.

La diaspora est uniquement concernée par les élections législatives. Les candidats sont répartis en quatre zones géographiques – Afrique, Amérique, Asie et Europe – chacune disposant d’un seul siège. Pour cette catégorie, 24 listes ont été déposées pour 24 candidats, mais seulement 75 % des dossiers ont été validés, 25 % ayant été jugés non conformes.

Le président de l’ANGE Ahmed Bartichret, signale une forte participation de femmes, avec un taux global de participation féminine de 34,61 %.  Par ailleurs, il précise que tous les dossiers ont été examinés minutieusement par des commissions techniques et validés par le Comité de réception et de traitement des candidatures, présidé par lui-même.

Tchad : le Premier ministre discutent de situation sécuritaire dans le Lac avec une mission de l’ONU

La délégation est conduite par, Abdou Abarry, représentant spécial du Secrétaire général en Afrique centrale. Elle a été reçue en audience le 12 novembre par le premier ministre, Allah Maye Halina.

Au centre de cette audience, la situation sécuritaire dans la région du lac Tchad, qui reste préoccupante en raison des attaques récurrentes de la secte Boko Haram. Le Chef du gouvernement et ses hôtes ont également abordé les défis liés aux inondations qui touchent le Tchad, exacerbant les conditions de vie de nombreuses populations.

Au cours de cette rencontre, le représentant des Nations Unies a assuré le Tchad du soutien sans faille du système des Nations Unies dans ces moments difficiles. Il a souligné l’importance d’une coopération étroite pour faire face à ces crises complexes, et a exprimé la volonté de la communauté internationale d’accompagner le pays dans ses efforts de stabilisation et de développement.

Par cette occasion, le représentant du Secrétaire Général a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’attaque de la nébuleuse Boko-Haram dans le Lac-Tchad, et a souhaité prompt rétablissement aux blessés.

La délégation comptait également dans ses rangs, le chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Leonardo Santos Simão et le Coordonnateur des systèmes de Nations unies au Tchad François Batalingaya.

Tchad : rejet de la candidature de Mahamat Zen Bada aux élections législatives

L’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) a notifié à Mahamat Zen Bada, secrétaire général du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), du rejet de sa candidature aux élections législatives prévues pour le 29 décembre 2024.

Ce rejet survient après un examen minutieux de son dossier de candidature, qui a révélé plusieurs non-conformités avec les exigences légales en vigueur. Le principal motif réside dans la condamnation de Mahamat Zen Bada en 2012, par la Cour Criminelle, pour des faits de faux en écriture publique et de détournement de fonds publics. Bien que le secrétaire général du MPS ait bénéficié d’une grâce présidentielle, la loi tchadienne stipule que les personnes condamnées pour corruption et malversations, même graciées, restent inéligibles. En effet, la grâce présidentielle, selon les textes en vigueur, ne supprime pas la condamnation qui continue d’apparaître au casier judiciaire, et l’individu ne peut prétendre à une candidature.

L’organe en charge des élections dit avoir constaté, une irrégularité supplémentaire. « Mahamat Zen Bada n’a pas fourni la preuve de sa mise en disponibilité du corps de la Police nationale », une exigence imposée par la législation électorale pour les fonctionnaires. En l’absence de ces documents, l’Agence a jugé que sa candidature ne respectait pas les conditions d’éligibilité fixées par la loi N°005/CNT/2024 sur le Code électoral.

L’ANGE a invité le parti à revoir sa liste pour s’assurer qu’elle soit conforme aux exigences légales, sous peine de voir d’autres candidatures rejetées.

Le Fonds africain de développement accorde 6,67 milliards de FCFA au Tchad

L’enveloppe du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement vise à renforcer les efforts de stabilisation du bassin du lac Tchad.

 

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé le 5 novembre 2024, le financement d’un projet qui vise à prévenir les risques par la stabilisation du bassin du lac Tchad. Les fonds serviront à renforcer les efforts de stabilisation du bassin du lac Tchad, région en proie depuis plusieurs années à une crise sécuritaire et l’une des plus affectée au monde par les effets des changements climatiques. Le montant de l’enveloppe s’élève à 17,97 millions de dollars américains.

Cette enveloppe du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, est constituée d’un don de 11,11 millions de dollars au Tchad, soit 6,67 milliards de FCFA et d’un prêt de 6,86 millions de dollars au Cameroun.

« Le financement qui vient d’être approuvé est un appui conséquent du Groupe de la Banque africaine de développement aux gouvernements du Tchad et du Cameroun, pour faire face aux effets socioéconomiques de la crise du bassin du lac Tchad. Cette opération vise à prévenir l’expansion de l’extrémisme violent dans la région du bassin du lac Tchad à travers la préservation du capital humain et l’autonomisation des communautés », a déclaré le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan. « Le projet est particulièrement approprié et innovant du fait qu’il promeut une approche du Nexus humanitaire, développement et paix », a-t-il souligné.

Le projet comprend trois composantes : améliorer la sécurité, l’accès à la justice et rétablir les services essentiels résilients ; revitaliser l’économie locale et créer des emplois durables et climato-sensibles pour les femmes et les jeunes et ; renforcer la cohésion sociale et la coopération régionale.

Les activités du projet couvriront les provinces du Lac et de Hadjer Lamis au Tchad et la région de l’Extrême-Nord au Cameroun affectées par la dégradation de leur situation sécuritaire.

Les internautes tchadiens enthousiastes face à l’arrivée de Starlink

L’annonce de l’arrivée de Starlink au Tchad enflamme les réseaux sociaux depuis quelques jours, suscitant un vif enthousiasme parmi les internautes.

La solution par satellite, promise par le géant américain d’Internet, pourrait bien résoudre un des problèmes majeurs du pays, la fracture numérique. Le milliardaire américain Elon Musk a fait l’annonce sur X (anciennement Twitter) : « Starlink now available in Chad! ».


Ce déploiement au Tchad intervient dans un contexte où l’accès à Internet reste extrêmement coûteux et de qualité variable. En effet, les utilisateurs font face à des prix élevés pour une connexion lente et instable, aggravés par une couverture limitée du réseau à fibre optique, qui ne s’étend pas aux zones rurales, et par des coupures fréquentes.

Le ministre tchadien de la Communication, Boukar Michel, avait d’ores et déjà souligné que Starlink pourrait être la solution aux problèmes de fiabilité et de coût des services Internet dans le pays. Selon lui, la technologie par satellite permettrait d’offrir un accès à Internet plus rapide et plus stable, et ce même dans les régions les plus isolées. Une telle avancée serait un véritable atout pour l’inclusion numérique, en permettant à un plus grand nombre de Tchadiens de se connecter.

Pour mémoire, une autorisation de déploiement a été attribuée en 2022 à ce fournisseur, avant d’être interdite quelques mois après. Aujourd’hui, le gouvernement semble plus disposé à soutenir ce projet, avec des discussions en cours pour un lancement prévu en 2025.

 

Tchad : le ministre de l’Environnement participe aux activités de la COP29

Hassan Bakhit Djamous, a pris part ce 11 novembre 2024 aux activités de lancement de la 29e édition de la Conférence des Parties sur la convention-cadre de lutte contre les changements climatiques (Cop29) à Baku en Azerbaïdjan.

La COP29 se déroule du 11 au 22 novembre 2024 et représente une opportunité pour les dirigeants du monde de rompre avec les promesses du passé et agir à travers des financements appropriés pour faire face aux changements climatiques dans le monde. C’est le cas du Tchad qui attend des appuis concrets face aux effets du changement climatique notamment, les inondations, la sècheresse, la désertification et bien d’autres.

Les priorités de la COP 29 incluent l’établissement d’un nouvel objectif de financement pour l’action climatique et le soutien aux pays pour renforcer leurs efforts climatiques.

Lors de la COP28, le premier « bilan mondial » a souligné l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030 pour limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels, tout en soulignant que les efforts actuels sont insuffisants.

D’après les Nations Unies, la finance climatique représente un thème central des COP. « Durant la COP29, les pays devraient convenir d’un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) en matière de financement, qui succédera à l’objectif de financement de la lutte contre le changement climatique par les pays développés pour les pays en développement de 100 milliards de dollars par an, fixé en 2009 à Copenhague. La COP a besoin d’un résultat qui renforce la confiance, catalyse les fonds nécessaires et génère un élan pour la réforme de l’architecture financière internationale. »

L’ONU de préciser que les pays en développement, qui ne sont pas les principaux responsables des changements climatiques, ont en effet besoin de cet argent pour soutenir leurs efforts en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages.

Le président tchadien prend part au 2ème sommet arabo-islamique en Arabie Saoudite

Arrivé à Riyad en Arabie Saoudite, Mahamat Idriss Deby Itno participe dès ce lundi 11 novembre 2024, aux assises annuelles du sommet arabo-islamique.

 

Ce sommet conjoint entre la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tend à examiner les développements de la question palestinienne et l’évolution de la situation au Proche-Orient. Les chefs d’État et de gouvernement prenant part aux travaux, feront le tour de la question.

A l’issue du Somment précédent, en 2023, les deux organisations ont réaffirmé la centralité de la cause palestinienne et leur soutien par tous les moyens à la lutte légitime du peuple palestinien pour la libération de tous ses territoires occupés. L’’impératif de mettre fin à l’agression israélienne contre le peuple palestinien et rejeté catégoriquement toutes tentatives de son déplacement forcé ou de sa déportation et toute consécration de la séparation de Gaza de la Cisjordanie, y compris Al-Qods-Est avait également été souligné.

Invité à ce sommet par le roi d’Arabie Saoudite, gardien des deux Saintes mosquées, Salman Bin Abdelaziz Al Saoud, le chef d’Etat tchadien a été accueilli à l’aéroport international King Khaled, par des officiels saoudiens.

Boycott des élections législatives par l’opposition : qui est impliqué?

Après avoir traité de nombreux dossiers d’élections législatives, L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a publié les listes définitives des candidats aux élections législatives, provinciales et municipales du 29 décembre 2024 au Tchad.

Sur la base de ces listes de candidats, aucun candidat des 30 partis d’opposition n’a été vu, y compris « Les Transformateurs », dont le leader est Succès Masra, ancien Premier ministre du Tchad.

Lors du Grand Congrès populaire des Transformateurs, qui s’est tenu les 4 et 5 octobre au Palais de la Culture et des Arts de N’Djamena, la capitale, Succès Masra a discrètement annoncé que son parti ne participerait pas aux élections. Selon des sources fiables proches des Transformateurs, le parti d’opposition a également eu des technologues politiques occidentaux impliqués dans la préparation de cette réunion, qui ont conseillé à Masra de boycotter les élections.

Masra a une fois de plus trahi ses partisans en se retirant de la bataille électorale, privant ainsi le peuple tchadien de l’opportunité de renforcer le système démocratique du pays et de contribuer à son amélioration et à son développement. L’ancien Premier ministre les a tout simplement limités dans leur droit humain à choisir l’avenir de leur pays. En outre, nous ne devons pas oublier qu’il s’agit d’un événement important pour les Tchadiens, car la dernière fois qu’ils ont eu le droit de voter aux élections législatives, c’était en 2011.

Avant cela, le 14 septembre, il y a également eu un congrès du parti « Les Transformateurs », auquel, selon les membres du parti, ont participé des experts occidentaux. Ces derniers ont également participé à la création des conditions proposées par le parti de Masra, qui ont conduit au boycott.

Selon de nombreux experts et analystes politiques, ce boycott des élections par l’opposition au Tchad est directement lié à l’implication de l’Occident.

Le lien entre Masra et l’Occident est connu depuis longtemps. Lors de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2024, il a été activement soutenu par l’Occident. Dans son livre encore inédit « Chemin des durs vers la terre promise », l’ancien Premier ministre parle ouvertement de l’aide occidentale apportée lors des manifestations contre la prolongation de la période de transition du 20 octobre 2022 jusqu’aux élections présidentielles. Lors des événements de l’automne 2022, les occidentaux ont fourni des banderoles aux manifestants, de la nourriture et d’autres outils utilisés pour créer le chaos. L’Occident a également fourni un abri à Masra pendant cette période.

Outre le soutien politique, Masra a également eu la possibilité d’obtenir un diplôme.

Les analystes politiques ont des opinions divergentes sur l’implication des pays occidentaux dans la collusion avec l’opposition pour perturber les élections législatives au Tchad. Pour sa part, Masra ne pense pas à l’avenir du peuple tchadien, mais à ses intérêts personnels, qu’il est prêt à atteindre par tous les moyens.

Tchad : lancement officiel de la campagne de Abbas Mahamat Toli pour la présidence de la BAD

La campagne de, Abbas Mahamat Toli, candidat du Tchad à la présidence Banque Africaine de Développement (BAD) est officiellement lancé.

 

Le ton a été donné ce vendredi 8 novembre 2024, par le Premier ministre Allah-Maye Halina, par ailleurs président de la Commission nationale de campagne pour l’élection du candidat. C’était en présence de l’ensemble des membres de ladite commission et du candidat. Cette première réunion de la commission marque ainsi le lancement officiel la campagne pour la victoire du Candidat du Tchad Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BAD.

Ancien gouverneur de Banque des Etat de l’Afrique Centrale (BEAC), le candidat dispose d’une compétence avérée, note Allah-Maye Halina. Le premier ministre rassure Abbas Mahamat Toli : « bénéficie du soutien requis des hautes personnalités de la République.»

La mission que préside le chef du gouvernement tchadien a pour mission, d’adopter et de mettre en œuvre la stratégie de campagne proposée par le comité technique, d’adopter le chronogramme de déplacements dans le cadre de la campagne et de valider les documents soumis par le comité technique.
Pour le premier ministre : « la candidature de notre compatriote, M. Abbas Mahamat TOLLI, transcende le cadre national. Elle incarne une aspiration collective de l’Afrique Centrale, soutenue par la CEMAC et la CEEAC. » Il ajoute : « Cette adhésion, loin d’être une simple formalité, témoigne du niveau d’excellence des relations établies par notre Gouvernement avec les pays de la sous-région. »

Coopération : le ministre tchadien de l’Education se rend en Russie

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mamadou Gana Boukar, a quitté N’Djaména ce vendredi 8 novembre 2024 en direction de Sotchi, en Russie.

 

Le patron de l’Education participera à la première conférence ministérielle du Forum Russie-Afrique, qui se déroulera les 9 et 10 novembre 2024.  Cette rencontre vise à renforcer la coopération entre les pays africains et la Russie dans divers domaines notamment l’éducation.

Cette conférence s’inscrit dans la continuité des décisions du deuxième Sommet Russie-Afrique et réunit les dirigeants des administrations de politique extérieure de la Fédération de Russie et des États africains, la direction de la Commission de l’Union africaine, ainsi que les organes exécutifs des unions d’intégration régionales.

Les représentants des ministères et administrations russes et africaines, des institutions financières, d’entreprises, de cercles sociaux et scientifiques et de médias . Près de 20 sessions de panels et des événements thématiques sur les sujets pertinents du programme russo-africain sont prévus.

Les participants aborderont un large éventail de sujets : coopération dans le domaine de la sécurité, lutte contre le terrorisme, suspension de la course à l’armement dans l’espace, partenariat commercial, économique et d’investissement, sécurité alimentaire et complexe agroalimentaire, exploration géologique, ainsi que le transfert de compétences et la digitalisation des gouvernements, l’enseignement, la préparation des personnels diplomatiques, la santé et le bien-être épidémiologique.

 

Tchad : Clôture de l’atelier de formation sur la gestion des données VIH

Les travaux de l’atelier de formation sur le renforcement des capacités des points focaux des districts et des délégations sanitaires, axés sur la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données VIH dans la plateforme DHIS2, se sont achevés le 7 novembre.

 

Commencé le 04 novembre dernier, les travaux de l’atelier de formation de renforcement des capacités des points focaux des districts et des délégations sanitaires pour la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données du VIH dans la plateforme DHIS2 pour améliorer la qualité et l’exploitabilité des données ont pris fin à Bakara.

Au cours de ces assises, les présentations et discussions ont porté sur l’importance de la qualité des données et les techniques de validation dans le but de sensibiliser les participants à l’importance de ces aspects pour une gestion efficace des données.

Des exercices de saisie et de correction des données seront réalisés sur la plateforme DHIS2, permettant aux participants de se familiariser avec les outils et les procédures nécessaires pour garantir l’exactitude des informations saisies.

Les participants ont également travaillé par groupes et par province pour analyser les enjeux de données réels afin de pouvoir discuter des défis rencontrés, favorisant ainsi l’échange d’expériences et la résolution collaborative des problèmes.

Convaincu par la qualité de travail fourni par les participants, le coordonnateur du programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites et les maladies sexuellement transmissibles Mahamat Ali Youssouf a souligné que les trois jours des travaux ont été une opportunité pour les professionnels de la santé de se familiariser avec les outils de fonctionnalité de la plateforme DHIS2, les mesures d’enregistrement, de recherche et de modification des données du VIH dans le DHIS2.

Il a exhorté les participants à mettre en pratique les connaissances acquises durant ces quatre jours de formation afin d’envoyer des données de qualité du VIH et des Hépatites en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs 95 -95 -95, d’ici 2025.

Tchad : clarification des rôles et enjeux du Médiateur de la République à Koundoul

Il se tient du 06 au 8 novembre 2024, à Koundoul dans la région du Chari Baguirmi, un atelier de renforcement des capacités du personnel du Médiateur de la République.

 

Ces assises permettent aux participants de se familiariser avec les textes fondamentaux régissant l’Institution, d’en saisir toutes les nuances et d’appréhender les enjeux afin d’exercer leurs fonctions respectives avec plus d’efficience et d’efficacité. C’est le patron de cette institution Saleh KEBZABO, qui a lancé les travaux. Les échanges sont animés par les experts, Issa Mahamat Goudja, Rakidji Ngomdjibaye et Tcholna Mbainamou, qui dissèquent en détail l’histoire et l’évolution du Médiateur de la République, ses missions et attributions, ainsi que les techniques de médiation utilisées pour résoudre les conflits.

Les textes fondateurs, notamment l’ordonnance 04/PT/2024 et le décret 0574/PT/2024, sont également examinés pour identifier les forces et les potentielles faiblesses susceptibles d’affecter l’efficacité de l’Institution.

Les conseillers techniques, chargés de mission, directeurs et assistants des services du Médiateur prennent part aux discussions, exprimant leurs avis et suggestions sur les insuffisances éventuelles des textes en vigueur. Ces échanges visent à renforcer l’efficacité de l’Institution et à améliorer la gestion des réclamations des citoyens, tout en garantissant une meilleure médiation entre l’administration publique et les administrés.

Le Médiateur de la République, en tant qu’intercesseur entre l’administration publique et les citoyens, joue un rôle dans la résolution des litiges relatifs au fonctionnement des services publics. Il est chargé de recevoir et instruire les réclamations, de suggérer des solutions amiables, et d’émettre des recommandations visant à améliorer les pratiques administratives. L’atelier met également l’accent sur les missions de réconciliation nationale et de promotion de la cohésion sociale, domaines dans lesquels le Médiateur est également impliqué.

 

Tchad : le Premier ministre apporte son soutien aux militaires dans le Lac

Le chef du gouvernement, Allah-Maye Halina est arrivé dans la province du Lac le jeudi 7 novembre 2024, pour soutenir les militaires au front dans le cadre de l’opération Haskaknite.

 

Cette opération visant à repousser les terroristes qui ont attaqué une base de l’armée tchadienne est menée par, Mahamat Idriss Deby Itno, chef d’Etat tchadien. Le Premier ministre est ainsi allé exprimer le soutien de son gouvernement et celui de la population, « au Chef suprême des armées qui dirige personnellement l’opération HASKANITE en réponse à l’attaque terroriste du 27 octobre dernier », indique le service de presse de la Primature.

Le chef du gouvernement a également encouragé les troupes et salué leur bravoure dans cette lutte cruciale pour la sécurité et la paix au Tchad.

« Cette détermination du gouvernement à soutenir ses forces armées dans cette mission est un signal fort, affirmant que tous les efforts sont mis en œuvre pour garantir la protection des citoyens et la stabilité de notre pays. »

Tchad : Mahamat Assileck Halata sur le site des inondations à Mandjafa

Le ministre de l’Aménagement du Territoire a organisé une visite sur le site de Mandjafa, situé dans le 7e arrondissement de la capitale, ce jeudi 7 novembre 2024.

 

Cette visite avait pour objectif d’observer les travaux réalisés par l’équipe du MA TUH, l’entreprise ANDA, la Mairie Centrale et la Commune du 7e arrondissement, suite à la constatation de deux bus ayant cédé à cause de la montée des eaux du fleuve, la pression exercée et l’érosion des matériaux.

 

Le Ministre Mahamat Assileck Halata a annoncé qu’une intervention rapide a été lancée pour gérer la situation. Une équipe a été déployée pour réaliser un endiguement de 3,5 km dans les prochaines 24 heures. Cela impliquera la mise en place de plus de 200 bennes de sable sur la distance concernée. Ensuite, des travaux supplémentaires seront menés dans le quartier de Kilwiti sur 15 m pour stopper les débordements du Bahr Linia. « Nous restons mobilisés », a affirmé le Ministre, soulignant l’engagement continu des équipes

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Tchad : le ministère de la Jeunesse et des Sports lance le recensement des dettes de l’ONAJES

Le ministère de la Jeunesse et des Sports, a lancé un processus visant à recenser les dettes laissées par l’ex-Office National d’Appui à la Jeunesse et aux Sports (ONAJES), dissoute.

Afin de faciliter cette démarche, une permanence est mise en place au sein du ministère, Service de Passation des Marchés Publics, du 05 au 20 novembre 2024, de 9h00 à 15h00. Cette permanence permettra de soumettre les pièces nécessaires à l’enregistrement.

Les fournisseurs et créanciers sont invités à se munir de quelques documents. Notamment, l’expression de besoin ou bon de commande, les contrats, les bordereaux de livraison accompagnés des procès-verbaux de réception, ainsi que leurs pièces d’identité en cours de validation. D’autres documents pouvant être jugés pertinents pour la validation des créances peuvent également être présentés.

Tchad : la ministre du pétrole visite le terminal pétrolier de Komé-Kribi 1

Lors de sa visite de travail dans le terminal pétrolier de Komé-Kribi 1, la ministre du Pétrole, des Mines et de la Géologie, 𝐍𝐝𝐨𝐥𝐞𝐧𝐨𝐝𝐣𝐢 𝐀𝐥𝐢𝐱𝐞 𝐍𝐚𝐢̈𝐦𝐛𝐚𝐲𝐞, a rencontré les représentants de la partie tchadienne impliquée dans l’exploitation et la gestion de cette infrastructure.

 

C’était en présence de la directrice générale adjointe de COTCO, 𝐇𝐚𝐨𝐮𝐚 𝐃𝐚𝐨𝐮𝐬𝐬𝐚 𝐃𝐞𝐛𝐲. 𝐍𝐝𝐨𝐥𝐞𝐧𝐨𝐝𝐣𝐢 𝐀𝐥𝐢𝐱𝐞 𝐍𝐚𝐢̈𝐦𝐛𝐚𝐲𝐞 a profité de l’occasion pour échanger directement avec les employés tchadiens travaillant sur le site et de toucher des doigts les réalités du terrain. Elle a pris le temps de recueillir leurs doléances et de discuter des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs fonctions au sein de cette infrastructure.

« La ministre s’est montrée attentive à leurs préoccupations, soulignant l’importance de valoriser les ressources humaines nationales et de créer un environnement de travail favorable et sécurisé pour tous les employés tchadiens engagés dans le secteur pétrolier.

Les échanges ont permis de renforcer la compréhension des enjeux partagés et de réaffirmer l’engagement des deux parties à collaborer étroitement pour soutenir le développement de la filière pétrolière au Tchad et optimiser les retombées économiques pour le pays. »

Tchad : le ministère de l’Education et la Banque mondiale discutent de l’autonomisation des femmes

Une délégation de la Banque Mondiale en mission au Tchad dans le cadre du Projet pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) a été reçue en audience par le ministre de l’Education Mamadou Gana Boukar.

Cette délégation est conduite par Mme Eleanora Cavegnaro. L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Vaïbra Nicolas, du directeur général de l’Alphabétisation et de l’Education Inclusive, M. Remadji Nangwodjial, le directeur des Projets Éducation, du coordonnateur du projet SWEDD TCHAD, M. Youssouf Aware Neïssa, du chargé de Programme Éducation SWEDD, etc.

Les echanges ont porté sur l’état d’avancement de SWEDD 1 et 2, le lancement de SWEDD+, ainsi que sur le plaidoyer fait en faveur d’un soutien institutionnel, pour l’intégration d’autres directions techniques, notamment le fondamental 1 et 2, et la Direction de l’Enseignement Secondaire Général (DESG) dans le dispositif de SWEDD+. Il a également été question du renforcement des capacités des cadres de mise en œuvre, de la construction de centres d’accueil, et de la formation des filles dans les filières scientifiques.

La Banque Mondiale a exprimé son accord pour collaborer avec les autres directions techniques et pour renforcer les capacités des cadres.

Il convient également de souligner que d’autres sujets importants liés à la synergie d’actions pour les projets financés par la Banque mondiale, comme le Projet d’Amélioration des

Résultats d’Apprentissage de l’Education de Base (PARAEB), ont été abordés.

Ahmat Mbodou Mahamat représente le Tchad à la coopération Chine-Afrique

Le président du Conseil Économique Social, Culturel et Environnemental, Dr Ahmat Mbodou Mahamat participe à Shanghai en Chine à l’assemblée générale de l’association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires.

En marge de ces assises de Shanghai, le numéro 1 du Conseil Économique Social, Culturel et Environnemental du Tchad prendra part à la quatrième table ronde portant sur le thème coopération gagnant-gagnant pour promouvoir la modernisation de la Chine et de l’Afrique. Organisée par le Conseil Économique et Social de la république populaire de Chine, cette table ronde offrira aux participants l’occasion d’explorer les modalités de suivi des projets de coopération adoptés lors du 9ème sommet de Beijing et les perspectives de développement pour le continent africain. Dr Ahmat Mbodou Mahamat sera l’un des panélistes à cette table ronde.

Tchad : opération Haskanite, frappes aériennes et déploiement renforcé de l’armée

La présidence de la République annonce que les avions de chasse de l’armée de l’Air, supervisés par Mahamat Idriss Deby continuent à survoler la zone du Lac-Tchad, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

« Pour l’instant, aucune attaque au sol n’est signalée. Toutefois, les forces dédiées à la lutte antiterroriste sont déployées sur la zone d’opération et les frappes aériennes se poursuivent.  Les avions de chasse de l’armée de l’Air ne laissent aucun répit aux fous de Boko-Haram qui, dans des sauve qui peut, migrent désespérément des cachettes en cachettes. »

Pour mémoire, cette opération fait suite à l’attaque d’une base de l’armée tchadienne, par des éléments terroristes affiliés au groupe Boko Haram, dans la nuit du 27 octobre 2024. Une quarantaine soldats tchadiens a perdu la vie dans cette attaque.

Tchad : 25 agents de santé formés sur la technologie contraceptive à Kelo

Le ministère de la Santé organise une formation de six jours au bénéfice 25 participants des districts sanitaires de la délégation sanitaire provinciale de la Tandjilé.

 

Cette session qui a débuté le 4 novembre 2024, vise à renforcer les compétences des professionnels de santé dans l’accompagnement des femmes, des couples et des jeunes dans leurs choix de santé reproductive. L’objectif de cette formation est d’outiller les prestataires pour qu’ils puissent mieux sensibiliser et accompagner les populations dans l’adoption de méthodes contraceptives modernes. Dans un contexte où les défis démographiques et sanitaires sont considérables, notamment en matière de santé maternelle et infantile, la promotion de la contraception moderne est essentielle.

Lors de l’ouverture de la session, Modjimadji Mbaidje Lydie, représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), a souligné l’engagement de son institution à soutenir le gouvernement tchadien dans sa politique de santé publique. Elle a rappelé que le FNUAP œuvre pour l’atteinte de trois objectifs fondamentaux : la réduction des décès maternels évitables, la satisfaction des besoins en planification familiale, et l’éradication des violences basées sur le genre.

Elle a ajouté que la technologie contraceptive n’est pas seulement un outil médical, mais un levier crucial pour le développement socioéconomique, particulièrement dans des régions comme la Tandjilé, où les enjeux démographiques et sanitaires sont importants. Selon elle, la contraception joue un rôle central dans la réduction des risques liés à des grossesses précoces ou non désirées, contribuant ainsi à améliorer la santé des mères et des enfants.

De son côté, le délégué sanitaire provincial, Dr Adjibera Jean Baptiste, a mis en lumière l’impact positif de la contraception sur la santé publique. « La contraception aide non seulement à prévenir les grossesses non désirées, mais elle joue également un rôle clé dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile », a-t-il précisé. En permettant aux familles de mieux planifier leurs naissances, la contraception réduit les risques de complications liées aux grossesses rapprochées et favorise une meilleure santé pour les mères et leurs enfants.

 

Tchad : adoption du projet de loi sur la répartition de compétence entre l’Etat et les collectivités autonomes

A l’issue de la plénière du lundi 4 novembre 2024, les conseillers nationaux ont adopté le projet de loi organique portant répartition de compétence entre l’Etat et les collectivités autonomes.

 

Ce texte législatif présenté à l’Hémycicle par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Limane Mahamat a été adopté avec 143 voix pour, 9 abstention et 2 contre. Le membre du gouvernement assure que : « toutes les dispositions nécessaires pour le processus de la répartition seront mise en œuvre, les actes réglementaires qui fixeront les modalités de création des services Publics jugés essentiels par les Collectivités autonomes, sous le contrôle du représentant de l’Etat auprès de chaque Collectivité concernée. »

Ce projet de loi a pour objectif de repartir les compétences entre l’Etat et les collectivités autonomes dans certains domaines. Notamment économiques, sanitaires, social, éducatif, sportif, culturel, élevager, agricole, environnemental, urbain, habitatif, aménagement du territoire, transport, commerce, hydraulique, d’électricité et d’assainissement.

La Constitution de la République du Tchad dispose en son article 254 que les Collectivités autonomes sont les communes et les provinces. Elles ont des compétences exclusives et des compétences partagées avec l’Etat dans les conditions fixées par la loi.

Tchad : amélioration de l’accès à l’eau, le ministre Passalé Kanabé inspecte le projet Bithea 2

Le ministre de l’Eau et de l’Energie Passalé Kanabé Marcelin, en visite à Abéché dans la province du Ouaddaï, a inspecté le 3 octobre 2024 les infrastructures hydrauliques du projet Bithea 2, situé à plus de 30 km de la ville.

 

L’objectif est de constater les avancées des travaux et donner de nouvelles orientations. Il était accompagné du directeur général de la Société tchadienne des Eaux (STE), Adoum Fortey Amadou, ainsi que de techniciens du ministère en charge de l’eau.

Selon le ministre, les travaux du projet Bithea 2 avancent malgré les obstacles liés aux effets environnementaux et techniques.

Les deux châteaux d’eau de 2 000 m³ sont finalisés à 100 %, tout comme la pose des conduites. Un délai a été accordé aux entreprises contractantes pour la remise technique des ouvrages aux autorités de tutelle dans un avenir proche.

En attendant la remise effective de ces ouvrages du projet Bithea 2, des travaux d’extension du réseau d’eau dans la ville d’Abeché, sur une distance de 6 km, ont été lancés par le ministre et sa délégation. Ces travaux permettront de renforcer le réseau existant de distribution d’eau dans la ville d’Abeché.