Tchad : au moins 4 morts dans un conflit agriculteurs-éleveurs dans le Mandoul

Un affrontement sanglant a opposé les éleveurs aux agriculteurs le 22 novembre 2021. La confrontation a eu lieu au village Narmbanga, dans la province du Mandoul.

Le conflit agriculteurs-éleveurs fait de nouveau de morts dans la partie méridionale du pays. Au village  Narmbanga, dans le canton Bekamba, province du Mandoul, quatre personnes sont tombées. Quatre blessés ont également été enregistrés à l’issue des confrontations.  Tout est parti de l’intrusion d’un troupeau de bœufs dans les champs, alors que les agriculteurs étaient en pleine séance de récolte.

D’après les témoignages, les éleveurs sont les premiers à lâcher les fléchettes. Des coups de feu ont également été entendus. Les forces de l’ordre et de sécurité qui sont arrivés sur les lieux n’ont pas pu calmer les tensions.

Le gouverneur du Mandoul, le général Hissein Dakou, a essayé d’apaiser les tensions. Il entend situer les responsabilités afin que les auteurs de ces actes répondent de leurs actes.

RFI mise en demeure au Tchad par l’organe de régulation des médias

Dans une décision du 22 novembre 2021, la Haute autorité des médias (HAMA), annonce la mise en demeure de RFI. La HAMA reproche au média de laisser les invités faire des déclarations de nature à stigmatiser les communautés.

La Radio France internationale, mise en demeure au Tchad dès ce jour. Le média est reproché de : « diffusion de déclaration contraire à l’éthique et au bon vivre ensemble entre les tchadiens et tchadiennes ». La décision est signée du président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye.

La HAMA estime que la RFI a enfreint certaines règles professionnelles. « la Radio France Internationale doit prendre toutes les dispositions professionnelles pour éviter la diffusion des déclarations de nature à stigmatiser les communautés», peut-on lire.

Cette décision de la HAMA fait suite à la déclaration d’un invité du journal RFI. Ce dernier avait déclaré que les ethnies Gourane et Zakkawa sont les sources des problèmes du Tchad depuis 30 ans. L’organe de régulation estime que le média n’a pas pris des précautions nécessaires pour éviter ces propos. Pour la HAMA, de pareilles déviations intensifient les clivages ethniques au Tchad.

Le président de la HAMA invite RFI à prendre toutes les dispositions professionnelles pour éviter la diffusion des déclarations de nature à stigmatiser les communautés.

Tchad : la COSAT rêve d’Etat ou l’alternance démocratique devienne une réalité

La Coalition Sauver le Tchad (COSAT) a lancé ses activités ce 22 novembre 2021. Cette plateforme entend apporter sa pierre dans le processus de reconstruction du Tchad.

Le COSAT, une plateforme constitué des organisations de la société civile, des partis politiques, et des intellectuels a décliné les grandes de sa politique. Elle se veut une plateforme de propositions et de critiques. Son coordonnateur,  Izadine Ahmat Tidjani laisse entendre que, le COSAT a pour seul désir de servir le Tchad. Cette idée découle d’une longue réflexion, précise-t-il.

Les objectifs du COSAT sont entre autres, la formation, la sensibilisation et la contribution à l’Etat de droit. La COSAT veut pousser les tchadiens à s’impliquer dans le développement du dialogue. « Après une longue réflexion, nous avons jugé nécessaire de mettre en place cette plateforme en vue d’unir nos forces et nos expériences pour apporter nos contributions au changement de notre pays tant voulu par notre peuple. », précise le coordonnateur, Izadine Ahmat Tidjani.

Au sujet du fédéralisme, les responsables de la plateforme note qu’elle n’est pas une division, ni une scission. Pour eux,  c’est une forme de l’État permettant à chaque État fédéré de se développer. Le COSAT pense que le fédéralisme pourra aider les tchadiens à s’unir, avoir une stabilité durable et surtout à gérer d’une manière saine les deniers public.

Tchad : l’ONAJES refuse le stade Idriss Mahamat Ouya aux Transformateurs

Le meeting du parti, les Transformateurs du 27 novembre 2021 ne se tiendra pas au Stade Idriss Mahamat Ouya. L’espace sera dédié au concert de l’artiste congolais, Fally Ipupa, prévu le même jour.

Les Transformateurs ne pourront pas se réunir au stade IMO, le week-end prochain. Le stade a été précédemment réservé pour un autre évènement, annonce l’Office national d’appui à la jeunesse et aux sports (ONAJES). Les Transformateur ont demandé le stade, via une correspondance, le 10 Novembre 2021. Pour le meeting prévu le samedi 27 Novembre 2021 de 12heures a 17heures.

« J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que, la journée du Samedi 27 Novembre 2021 a été réservée pour le Concert de l’artiste Congolais de renommée internationale Fally Ipupa qui prestera au Stade Idriss Mahamat Ouya pour le compte d’une agence évènementielle dont la demande a été accusée réception précédemment la vôtre. » Ainsi est formulée la réponse du coordonnateur général adjoint de l’Onajes, Moustapha Hassan Tchanaye.

« Nous sommes réceptifs à une autre sollicitation », ajoute le responsable de l’ONAJES. C’est la deuxième fois, en un mois que le stade est refusé à la formation politique. D’abord le 06 novembre, pour non-dépôt de la demande, ensuite le 27 novembre 2021 pour les raisons sus évoquées.

Tchad : le DG de la gendarmerie s’enquiert de la situation sécuritaire dans la Tandjilé

Le patron de la gendarmerie est arrivé à Laï, province de la Tandjilé le 18 novembre dans le cadre de sa tournée. Le Général de Division Djontan Marcel Hoïnati, fait le tour des légions de gendarmerie pour s’enquérir de la situation sécuritaire.

Il a laissé entendre que c’est sur instruction du président du CMT qu’il mène cette mission. Il doit s’assurer entre autres de, la levée des barrières de contrôle à l’intérieur du pays, l’interdiction formelle de détenir des armes de guerre par des civils et militaires non autorisés et le renforcement de l’autorité de l’Etat.

Djontan Marcel Hoïnati  se dit satisfait de la mise en œuvre des mesures. Il encourage les gendarmes à poursuivre dans la même dynamique.  Le DG réitère que, la sécurité des personnes et leurs biens est l’une des priorités du président du CMT.Il note également que la province de la Tandjilė est relativement calme.

Le Patron de la gendarmerie salue la bonne collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité d’une part et entre les FDS et les autorités administratives d’autres part.

Néanmoins, il regrette que les conflits entre les éleveurs et agriculteurs soient présents dans certains endroits. Aussi le phénomène de coupeur de route qui menace la sécurité des personnes et leurs biens. Le  numéro de la gendarmerie met ses éléments en garde contre l’arnaque de la population, et toutes autres pratiques contraires au droit.

Il invite la population de la province de la Tandjilė a collaboré avec les FDS pour enrayer les phénomènes criminels qui troublent la paix civile dans la circonscription.

Tchad : l’ENASTIC se dote de nouvelles stratégies pour développer le numérique

Du 17 au 18 novembre 2021, ont eu lieu les travaux de réflexion sur l’avenir et des perspectives l’Ecole Nationale Supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication (ENASTIC).

Les travaux ont été menés par les cadres de l’ENASTIC et des experts venus d’ailleurs. Concrètement, il s’agissait d’analyser le modèle de fonctionnement de l’institution. Ensuite, diagnostiquer les maux qui minent le développement de sa formation continue. Et enfin, réviser les programmes de formation et surtout proposer des nouvelles filières.

Cet atelier a permis de dégager les forces et les faiblesses de lEnastic. Egalement de présenter des perspectives plus prometteuses. Les offres de formation doivent être adaptées au contexte actuel et futur de l’évolution technologique. C’est dans un élan qu’a réagi le ministre de la Fonction publique. « Le Gouvernement ne forme pas les étudiants pour directement travailler à la fonction publique. Tout dépend du besoin du gouvernement dans le marché de l’emploi. Je vous exhorte ainsi à promouvoir l’excellence, » s’est-il exprimé.

Le ministre de l’Enseignement supérieur renchérit : « toutes les institutions de la République s’inspirent ces derniers temps de l’utilisation des nouvelles technologies et de la communication pour leur épanouissement et que l’université virtuelle et l’ENASTIC restent les deux grands exemples de l’utilisation des TIC dans l’enseignement ».

Tchad-criminalité : des fouilles quotidiennes imposées dans établissements scolaires

Le ministère de l’Education nationale instruit des fouilles quotidiennes dans les établissements scolaires. Cette mesure fait suite aux violences et agressions dont sont victimes les enseignants et chefs d’établissements.

Depuis quelques semaines plusieurs enseignants sont victimes de meurtres dans les établissements scolaires. Un élève a poignardé à mort, un surveillant du lycée Toumaï, il y’a quelques jours. A côté de cela, le proviseur du lycée général de la paix est agressé dans la journée du 18 novembre par une personne non identifiée. L’agresseur a déchiré l’habit du chef d’établissement. Au lycée de Djari dans le 8ème arrondissement, 3 longs couteaux sont récupérés le même jour dans le cadre d’une fouille. Puis au Lycée de Diguel, un élève a agressé l’intendant. L’agresseur est actuellement en garde à vue.

Suite à ces différents actes de violence en milieux scolaires, le ministère de l’Education a pris des mesures. C’est dans ce cadre que le secretaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Promotion Civique, M. Saleh Bourma a effectué une tournée dans certains établissements de N’Djamena. Il était accompagné des responsables syndicaux et du président de la Fenapet. La délégation a passé un message de paix et de non-violence en milieu scolaire.

L’équipe s’est respectivement rendue au lycée de Djari, au lycée de Diguel Est et au lycée de Paix. Il a été recommandé aux responsables d’établissement de procéder quotidiennement aux fouilles systématiques des élèves à l’entrée de leurs établissements.

Afrique : des jeunes ruraux outillés en compétences numériques

Le programme « Codage pour l’emploi » initié par la Banque africaine de développement (Bad) va permettre aux ambassadeurs du numérique de bénéficier d’un programme intensif de formation de trois mois portant sur des compétences recherchées.Les jeunes des communautés rurales, où la connexion à Internet est limitée, sont les principales cibles de ce projet. Au total, ce sont plus de 500 adolescents ambassadeurs du numérique qui mèneront des actions d’encadrement par les pairs afin de développer les compétences numériques d’un plus grand nombre de jeunes africains.

Ces derniers seront formés sur des compétences recherchées comme la conception de sites internet, le marketing numérique, la communication, la gestion de projet, ainsi que sur des compétences comportementales axées sur l’esprit critique.

À l’issue de la formation, la Bad et Microsoft Philanthropies, son partenaire, fourniront aux diplômés des boîtes à outils et des ressources en matière de technologies de l’information et de la communication afin qu’ils dupliquent la même formation au sein de leurs communautés locales.

« Il est très important que nous nous appuyions sur le succès du programme Codage pour l’emploi pour étendre l’alphabétisation numérique à la base. Et
le modèle communautaire garantira l’autonomisation numérique des jeunes en milieu rural », a souligné la directrice du Département capital humain, jeunesse et développement des compétences à la Bad, Martha Phiri, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

L’initiative des ambassadeurs du numérique s’inscrit dans la stratégie de la Banque visant à centrer ses investissements technologiques et numériques sur les jeunes et leur permettre de réaliser des transformations économiques et sociales à l’ère du numérique.

Le modèle utilisant l’approche entre pairs des ambassadeurs du numérique devrait attirer davantage de jeunes, car il offre une expérience d’apprentissage plus personnalisée.

Les candidats, âgés de 18 à 35 ans, doivent maîtriser l’anglais ou le français et être citoyens de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Nigeria ou du Sénégal. Codage pour l’emploi prévoit d’étendre le programme des ambassadeurs du numérique à d’autres pays après la phase pilote.

« Les jeunes d’aujourd’hui sont nos futurs dirigeants et entrepreneurs, c’est pourquoi il est si essentiel de leur donner les moyens d’acquérir les compétences numériques dont ils ont besoin pour contribuer de façon significative à l’économie numérique mondiale. Microsoft est honoré de s’associer à la Banque africaine de développement dans le cadre de son formidable programme Codage pour l’emploi », a déclaré la directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique de Microsoft Philanthropies, Ghada Khalifa.

Les ambassadeurs du numérique recevront des bourses et auront accès aux centres de formation aux compétences numériques en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et au Rwanda. Ils auront également accès à un réseau d’employeurs, de partenaires du secteur privé et de plateformes de travailleurs indépendants.

En collaboration avec des associations féminines, l’initiative des ambassadeurs du numérique de Codage pour l’emploi vise une participation d’au moins 50 % de femmes. Elle encourage vivement les femmes à intégrer le programme.

Codage pour l’emploi vise la création de plus de 9 millions d’emplois et veut atteindre 32 millions de jeunes et de femmes sur le continent. Le programme fait partie de l’initiative « Des emplois pour les jeunes en Afrique » de la Banque africaine de développement.

Afrique : forte hausse des remises migratoires

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont repris de la vigueur en 2021, progressant de 6,2 % pour atteindre 45 milliards de dollars, annonce la Banque mondiale (BM).Le Nigéria, première puissance économique de la région, en est le premier bénéficiaire. Le rebond y est toutefois modéré en partie du fait de l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire.

Selon la BM, les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cabo Verde (15,6 %) et les Comores (12,3 %). En 2022, les envois de fonds devraient augmenter de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux États-Unis.

L’institution financière mondiale informe par ailleurs que les coûts de transferts vers le continent noir étaient en moyenne de 8 % au premier trimestre de 2021, contre 8,9 % un an plus tôt. Cela fait de l’Afrique la zone vers laquelle il est le plus coûteux d’envoyer de l’argent.

Bien que les migrations intrarégionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de population, souligne la banque, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir.

A en croire l’institution de Bretton Woods, les données révèlent que les frais sont souvent plus élevés quand les fonds sont transférés par l’intermédiaire de banques, plutôt que via des canaux numériques ou des opérateurs offrant des services de transfert d’espèces.

Tchad : 44 arbitres formés par la Fédération tchadienne de handball

44 arbitres tchadiens formés du 11 au 17 novembre 2021 à N’Djamena. C’est une initiative de la Fédération tchadienne de handball

Cette formation a pris fin ce 17 novembre 2021 à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS). Elle était animé par par l’expert Camerounais de la Zone 4 El hadji Ousman Elhadji. Les arbitres ont été soumis aux règles de jeux, le positionnement, la technique de course et la modulation du coup de sifflet.

Une satisfaction pour l’instructeur, M. Elhadj Oumarou Elhadj. Il a félicité les arbitres Tchadiens très réceptifs lors de cette formation. Une rencontre très amicale et riche échanges de connaissances a-t-il ajouté.

Selon le président de la Fédération, cette formation est une première dans l’histoire de son organisation. Il ajoute qu’il est fière de réaliser ce programme de formation des arbitres. Laquelle a regroupé autant des participants venus des provinces. Le patron de la fédération a souhaité la bienvenue à la performance grâce au travail qui se fera sur le terrain. Il est confiant de voir d’ici 2 ans les arbitres tchadiens officier les matchs internationaux.

Clôturant officiellement la formation, la Directrice des Sports de Haut Niveau Mme Assel Nemadji se dit comblée et croit aux hommes et femmes habillés en noir d’être à la hauteur de cette tâche.

Tchad : la CNDH s’insurge contre l’usage d’armes à feu à Faya Largeau

Des heurts ont éclaté à Faya Largeau le 17 novembre 2021, suite à l’interdiction à certains véhicules de circuler. Un mort et quelques blessés ont été enregistrés.

Dans un communiqué de ce 18 novembre, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), s’insurge contre cet état de fait. Dans sa note, le président de la commission revient sur les causes de l’incident. «  Dans la journée d’hier, le 17 novembre 2021, la population de Faya Largeau est sortie manifester pacifiquement. Elle a été accueillie par les forces de l’ordre qui a ouvert le feu faisant un mort et un blessé », regrette Djidda Oumar Mahamat.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme rappelle aux forces de l’ordre interdiction stricte de l’usage des armes à feu lors des manifestations pacifiques.

Tchad : tout savoir sur les mouvements d’humeurs à Faya

Par ailleurs, La CNDH informe l’opinion nationale et internationale qu’une enquête sera ouverte pour situer la responsabilité des uns et des autres.

Tchad : la mission Pahimi recolte des financements à Bruxelles

Dans le processus de transition en cours, le Tchad fait recours aux partenaires techniques et financiers. Ainsi, Premier ministre de transition a conduit une équipe à Bruxelles du 16 au 17 novembre 2021. La délégation s’est entretenue avec des responsables de l’Union européenne à divers niveaux.

A l’issue de la mission, le premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert a pris l’initiative de faire un point. Il explique que, la tâche consistait à présenter les avancées du gouvernement de transition aux partenaires. Matérialisées par ces points essentiels, la mise en place des institutions transitaires, le pas vers le dialogue national inclusif. Aussi et surtout, mobiliser des financements auprès des partenaires qui veulent accompagner le Tchad. La délégation devait également rassurer les de la réussite de la transition.

Pour Pahimi Padacké Albert, les ressources doivent être collectés à temps utile. Car, « le Tchad qui connait une situation économique et financière difficile depuis 2015 à cause de la baisse des cours du pétrole, la diminution des recettes fiscales, son engagement dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et les effets de la Covid-19, ne peut mobiliser à lui seul les ressources pour couvrir l’ensemble des charges liées à la transition. » D’où la nécessité du financement de divers partenaires.

Il fait savoir que, sur les 280 millions dédiés à la transition au Tchad, 100 millions seront alloués par l’Union européenne tant sur le plan de l’appui budgétaire que sur le plan de l’assistance technique pour lesquels des discussions vont être menées sur l’aspect technique. Dans les détails, cet argent permettra d’organiser le dialogue national inclusif, la participation des jeunes, des femmes, des politico-militaires et des corporations sociales du Tchad.

« J’ai beaucoup insisté sur le fait que la réussite du dialogue dictera les recommandations structurantes qui impacteront positivement la qualité de la nouvelle constitution ainsi que la tenue des élections libres, inclusives et transparentes, sollicités tant par les Tchadiens, que par nos partenaires, en vue de faire de la transition tchadienne un exemple de réussite en Afrique », précise le patron du gouvernement.

Tchad : tout savoir sur les mouvements d’humeurs à Faya

Depuis quelques jours des tensions montent entrent autorités et civiles à Faya, dans la province du Borkou. Tout est parti d’une décision du gouverneur, interdisant aux véhicules similaires à ceux de l’armée de circuler.

Le 12 novembre 2021, le maire de la ville de Faya a exigé que tous les véhicules de marque Toyota soient peints de blanc. Ceci pour des raisons sécuritaires. Notamment pour que les véhicules ne soient pas confondus à ceux des militaires. Dans sa note, le maire précise qu’il agit sous instruction du gouverneur de la province. Un délai d’un mois a dès lors été accordé aux personnes directement concernés pour refaire la peinture du véhicule. Sauf que, le même jour, la décision est entrée vigueur et les forces de l’ordre ont commencé à saisir les véhicules.

Mécontents du non-respect du délai fixé par le maire, les usagers ont dans un premier temps, procédé à la fermeture des marchés. S’en suivent les manifestations. Les populations réclament la restitution immédiate des véhicules confisqués et le départ du gouverneur. Les manifestations ont continué toute la journée du 17 novembre. Des tirs à balles réelles ont mortellement atteint un manifestant. Des blessés ont également été enregistrés. Les habitants sont catégoriques, ‘’le maire doit partir’’.

Tchad : au moins deux blessés dans les manifestations des étudiants à Abéché

Un communiqué du secrétaire général de la province, Pargue Dieudonné Jacques, en date du 17 novembre vient contredire le maire et soulève une autre polémique. D’après ce dernier, le contrôle des véhicules concerne uniquement les véhicules sans pièces. Il botte en touche l’information selon laquelle, le contrôle est relatif au rafle des véhicules à vitres teintées et des couleurs similaires aux véhicules militaires. Le SG également note qu’il vient au nom du gouverneur.

Malgré la clarification, la population exige le départ du gouverneur de la province du Borkou, Ismat Issack. Les manifestations se poursuivent.

Une fondation philanthropique finance près de 5.000 PME africaines

Pour son programme d’entrepreneuriat 2021, la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) a reçu 400.000 candidatures.Les bénéficiaires de 2021 ont été sélectionnés en fonction de leur innovation, leurs performances et leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent, renseigne le communiqué parvenu mercredi à APA. Chaque entrepreneur reçoit 5.000 dollars non remboursables. Parmi les 4.949 entreprises retenues, 68 % sont dirigées par des femmes.

Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu, informe la note.

« À vous les jeunes entrepreneurs africains – travaillez dur, rêvez grand et soyez très disciplinés. Vous devez continuer à penser à l’impact. Le parcours de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire – il y a des hauts et des bas, mais en restant concentré et résilient, le succès viendra finalement à vous. L’avenir de notre continent est entre vos mains. Ce que vous faites en tant qu’entrepreneurs contribuera grandement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Je suis heureuse que nos femmes entrepreneures se portent très bien, avec une représentation de 68 % cette année », a déclaré le Fondateur de la TEF, Tony O. Elumelu, cité par le document.

Il a par ailleurs invité les dirigeants africains à continuer à créer le bon environnement propice pour permettre aux jeunes de réussir. Car « leur succès est le succès de nous tous sur le continent ». « Nous devons leur donner la priorité parce que les nations et les continents qui donnent la priorité à leurs peuples réussissent », a-t-il martelé.

Le Directeur Général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, M. Koen Doens s’est quant à lui dit « très heureux que plus de 2400 femmes bénéficieront du programme de formation de la Fondation Tony Elumelu et obtiendront un capital d’amorçage pour soutenir leurs idées. »

« Notre ambition commune est de responsabiliser 100.000 jeunes entrepreneurs africains au cours des dix prochaines années à travers l’Afrique, en reconnaissant que l’entrepreneuriat est le seul moyen de réaliser les rêves », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa, représentant le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à cette rencontre.

Selon le directeur général de la TEF, Ifeyinwa Ugochukwu, l’entité qu’il dirige a formé dix fois plus de jeunes entrepreneurs africains qu’il n’en a formés de 2015 à 2019 combinés.

« Aujourd’hui, en 2021, nous verserons un montant record de 24.750.000 USD directement aux entrepreneurs africains des 54 pays africains. C’est l’impact », s’est-il félicité.

Tchad : un lieutenant radié des effectifs de l’armée pour haute trahison

C’est la substance du décret présidentiel tombé dans la soirée du mercredi 17 novembre 2021. Il s’agit du lieutenant, Mahamat Abakar Ousmane, il est cassé au grade de soldat 2ème classe avant d’être radié.

Une énième radiation dans les rangs des Forces de défense et de sécurité au Tchad. Par Décret N°799/PCMT/MDPCCDNACVG/2021 du 17 novembre 2021, le Lieutenant Mahamat Abakar Ousmane ID: 07004104 est cassé au grade de soldat de 2ème Classe, et radié du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour haute trahison. Cette décision du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno est tombée dans la soirée du 17 novembre.

Tchad : 4 officiers de la GNNT radiés de l’armée pour haute trahison

L’intéressé n’aura droit ni à la pension et à la solde de réforme, ni à une quelconque prime d’indemnité compensatrice.

 

Covid: 30 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté

La pandémie du nouveau coronavirus a anéanti cinq ans de croissance en Afrique, indique un nouveau rapport.La Covid-19 a plongé environ 30 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l’extrême pauvreté, révèle un rapport publié ce mercredi à l’occasion du Forum Bloomberg sur la nouvelle économie qui se tient actuellement à Singapour.

Intitulé « Long Covid : Jobs, Prices and Growth in the Enduring Pandemic », le document souligne que la pandémie a anéanti plus de cinq ans de progrès dans la région.

Il prévient que, même si les économies africaines gagnent du terrain à mesure qu’elles se redressent, cela ne leur permettra pas d’atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) des Nations Unies relatif à l’éradication de la pauvreté d’ici à 2030, un objectif qui était déjà loin d’être atteint avant la pandémie.

Les économies africaines ont connu des périodes prometteuses au début du siècle, avec une trajectoire ascendante due à la réduction des conflits, ce qui a permis d’améliorer les politiques économiques et de renforcer la stabilité macroéconomique, indique le rapport.

« L’initiative en faveur des pays pauvres très endettés lancée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale au début des années 2000 a permis de réduire considérablement les niveaux d’endettement, libérant ainsi des ressources nationales et améliorant les relations avec les donateurs. L’augmentation des échanges et le dynamisme des prix des produits de base ont également joué un rôle, le PIB par habitant des pays riches en ressources naturelles ayant augmenté deux fois plus vite », ajoute le rapport.

Selon le même document, la croissance a commencé à s’essouffler en 2016, soit un an après l’adoption des Objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté d’ici 2030.

« L’Afrique subsaharienne reste à la traîne pour la plupart des objectifs. Le retard le plus notable concerne la réduction de la pauvreté ; avant la pandémie de 2019, l’Afrique comptait plus de 60% des 700 millions de pauvres dans le monde », explique le rapport.

En 2020, l’Afrique subsaharienne a plongé dans sa première récession depuis plus de 25 ans, effaçant au moins cinq ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté hier mardi à Singapour, rassemble plus de 495 participants, dont des dirigeants des secteurs public et privé du monde entier, y compris des 50 représentants de l’Afrique. La rencontre a pour objectif de contribuer à une nouvelle réflexion sur les voies de la reprise mondiale, alors que le monde subit les effets de la pandémie de Covid-19.

Tchad : suspension du président de l’université Adam Barka d’Abéché

Suite aux revendications des enseignants et chercheurs du supérieur, le président de l’université Adoum Barka d’Abéché est suspendu de ses fonctions dès ce 17 novembre 2021.

Le gouverneur de la province du Ouaddaï suspend le Pr Mahamat Seïd Ali, de ses fonctions à Abéché. Il a été décidé que de façon provisoire, il n’est plus le président du Conseil d’administration de l’université Adam Barka d’Abéché. Cette décision fait suite à la grève sèche et illimitée des enseignants et chercheurs qui ont exigé son départ. Aussi de la manifestation des étudiants ce jour.

En effet, le 12 novembre 2021, les enseignants de la section SYNECS d’ Abéché ont entamé une grève sèche et illimitée. Ils exigent, le départ immédiat et sans délai du président de l’UNABA, Mahamat Seid. Pour le SYNECS, il est le seul obstacle à l’application des revendications des enseignants de ladite université. Le syndicat a également demandé un audit.

Et ce matin, les étudiants également ont manifesté pour demander la reprise des cours. Deux apprenants ont été blessés et une dizaine arrêtés. Quelques heures plus tard, apparait la note officielle, suspendant le président de l’UNABA.

Tchad : interdiction de la marche de deux organisations de la société civile

Le ministre de la Sécurité publique interdit la marche de la LTDH et de l’UST prévue le 20 novembre 2021. Il recommande aux forces de maintien de l’ordre de veiller à l’application de cette mesure.

Un arrêté du 17 novembre 2021, du ministre de la Sécurité publique, Souleymane Abakar Adam, interdit la marche interdit, marche de la LTDH et de l’UST. Le ministre estime que cette manifestation viole les closes du communiqué n° 041/PCMT/PM/MSPI/DGM/2021 du 07 mai 2021.

Le document du ministre présente deux motifs :

  1. Défaut de qualité du signataire de la Lettre d’Information au nom de la LTDH
  2. Absence d’une demande régulière d’Autorisation de Marche ou de Manifestation Publique.

Les directeurs généraux de la  Police Nationale (DGPN), de la Gendarmerie Nationale (DGGN) ; le Commandant la Garde Nationale et Nomade du Tchad (Com/GNNT) et les Gouverneurs des Provinces sont chargés de l’exécution de la décision.

Tchad : au moins deux blessés dans les manifestations des étudiants à Abéché

Les étudiants de l’université Adam Bakar d’ Abéché (UNABA), ont manifesté dans la matinée du 17 novembre 2021. Ils réclament la reprise des cours.

Depuis quelques jours, les enseignants et chercheurs de de la section SYNECS l’université d’Abéché demandent le départ du président de l’institution. Car pour eux, il représente le seul obstacle à l’application de leurs revendications. Ils ont d’ailleurs exigé un audit et décrété une grève sèche et illimitée.

Ce jour, plusieurs étudiants ont manifesté pour réclamer la reprise de cours. La police est intervenue pour disperser les manifestants qui ont pris d’assaut l’université. Pendant la dispersion, deux manifestants ont été blessé, dont un cas grave, renseigne une source présente sur les lieux. Certains étudiants ont également été arrêtés au cours de cette manifestation. On cite entre autres, le coordinateur de l’UNET section UNABA arrêté avec 10 autres étudiants.

Avec cette situation, désormais deux points de revendications sont en cours à l’UNABA. Les enseignants demandent le départ du président de l’université et un audit. Les étudiants quant à eux réclament la libération de leurs camarades arrêtés pendant la manifestation et la reprise imminente des cours.

Tchad : la CTDDH critique la prestation de services de la compagnie Airtel

La CTDDH contre la mauvaise qualité de services d’Airtel Tchad. Elle dénonce la dégradation de la qualité des services dans un communiqué du 17 novembre.

Dans les détails, la CTDDH, se dit  très préoccupée par la mauvaise qualité du réseau. « La Compagnie téléphonique Airtel peine difficilement à satisfaire les attentes de sa clientèle.»

D’après la note, le phénomène date de plusieurs années. « La Compagnie est arrivée à ne plus remplir son obligation de bonne prestation de services. »

Le réseau se détériore du jour en jour aux vues des autorités de régulation, regrette la CTDDH.

Elle souligne par ailleurs, que ce manquement est dû en grande partie au laisser-aller de l’autorité de régulation chargée de veiller au strict respect de ‘’cahier des charges’’.

La CTDDH, indique que par ce manquement, Airtel non seulement taxe chèrement les usagers, mais aussi et surtout, se lance à arnaquer injustement les paisibles citoyens.

Enfin, La Convention Tchadienne de Défenses des Droits de l’Homme, demande au ministère de télécommunication de veiller au respect du cahier de charge par Airtel.

Sahel: la Grande muraille verte, une source de revenus (FAO)

L’analyse coûts-avantages de la FAO publiée dans Nature Sustainability montre un rendement moyen de 1,2 dollars pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses.C’est un retour sur investissement inattendu. L’objectif de la Grande muraille verte d’Afrique n’est pas en effet de générer des profits. Elle vise plutôt à lutter contre la désertification dans la région du Sahel. Mais, d’après une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et publiée dans Nature Sustainability, elle peut aussi être un débouché commercial intéressant pour les investisseurs.

Selon l’analyse, parvenue ce mardi à APA, pour chaque dollar investi dans cette initiative de grande ampleur qui part du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement moyen de 1,2 dollars. Ce profit peut même monter jusqu’à 4,4 dollars, précise le document.

Pour le Coordonnateur des projets internationaux au sein de la Division des forêts de la FAO et l’un des principaux auteurs de l’étude, Moctar Sacande, cité par le document, « nous devons faire évoluer le discours sur la région du Sahel afin de montrer que, malgré l’environnement hostile et sec de la région, les investisseurs peuvent tout de même obtenir un rendement viable en investissant dans la restauration des terres. »

L’étude est fondée sur des données de terrain et des données satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période 2001-2018. Celles-ci sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration des terres selon différents scénarios adaptés aux circonstances locales.

D’après M. Sacande, les résultats de l’analyse sont le dernier élément nécessaire pour comprendre la situation économique et viennent s’ajouter à la volonté politique et au savoir-faire technique déjà en place, et devraient encourager le secteur privé, qui manifeste un intérêt croissant.

Le verdissement et la restauration des terres dans cette zone longue de 8.000 kilomètres qui traverse le continent sont déjà en cours. Les populations plantent des espèces arboricoles résistantes, comme l’acacia du Sénégal, qui produit de la gomme arabique, fréquemment utilisée comme émulsifiant dans les aliments et les boissons, ou l’arbre gao, aussi appelé Faidherbia albida. Ce dernier aide à fertiliser les sols pour qu’y soient notamment produits du fourrage et des cultures de base comme le millet.

L’étude a indiqué que la surface couverte par l’initiative Grande muraille verte restait limitée et n’atteignait que 4 millions des 100 millions d’hectares ciblés.

Au total, quelque 20 milliards d’USD ont été promis au niveau international en vue de transposer à plus grande échelle l’initiative Grande muraille verte, dont 14,3 milliards d’USD promis à l’occasion du Sommet One Planet pour la biodiversité tenu en janvier de cette année à Paris, et 1 milliard d’USD promis par le fondateur d’Amazon, M. Jeff Bezos, lors de la conférence climatique de la COP26, qui vient de se terminer.

Les modalités concrètes d’accès à ces fonds doivent encore être déterminées, d’après M. Sacande, qui ajoute que si une partie des fonds n’est pas versée très rapidement, il pourrait être trop tard pour planter les arbres avant la tombée des précipitations limitées attendues en juin et en juillet.

L’initiative Grande muraille verte permettrait de stocker du carbone et de restaurer la biodiversité et s’attache à apporter des avantages socio-économiques aux populations défavorisées de la région. Elle couvre les domaines clés que sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation à ses effets et la résilience face aux aléas climatiques.

Elle contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable 1 (pas de pauvreté), 2 (faim zéro), 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), 15 (Vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent la région, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative. En outre, l’étude a conclu qu’environ 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité. Malgré cela, les interventions de restauration des terres continuent de représenter un débouché commercial viable, selon les auteurs.

Tchad : réception de la deuxième tranche du fonds d’aide FIFA Covid-19

La deuxième tranche de la subvention de la FIFA aux associations de football, impactées par le Covid-19 est là. Elle intervient plus d’un an après la première tranche encaissée au mois d’aout 2020.

Les responsables en charge du football tchadien ont annoncé, le 15 novembre, avoir reçu la deuxième tranche du plan d’aide Covid-19.  Le 24 août 2020, une première enveloppe est encaissée. Cette aide de l’instance faitière du football, vise à amortir les effets de la covid-19. La première enveloppe de 275 millions de FCFA reçu le 24 août 2020 est directement redistribué aux concernés.

Le plan d’aide Covid, est accordé à toutes les fédérations du football qui font face à la pandémie. Au Tchad les bénéficiaires directes sont, aux ligues provinciales et au club. Dans son allocution du 15 novembre, le président Fédération tchadienne de football association (FTFA), Mahmoud Moukhtar reprécise le contexte. Il souligne que, cette subvention est une assistance financière accordée par la FIFA aux 211 fédérations de football à travers le monde. « Elle représente une enveloppe de 500.000 dollars soit 269.887.210 FCFA au taux du jour. »

Tchad-football: le fonds d’aide Covid de la FIFA s’élève à 275 millions de FCFA

Il est important de préciser que la FIFA avait précisé les conditions d’utilisation du plan d’aide. Notamment de permettre aux associations bénéficiaires de de faire face aux conséquences économiques que pourraient engendrées la pandémie de Covid-19. Ces fonds doivent garantir la continuité du développement et du renforcement football féminin et masculin, de la base au plus haut niveau. Dans le souci de  préserver leurs systèmes de gouvernance, de gestion de l’administration.

Tchad : la FIFA donne à la FTFA les orientations pour l’utilisation du fonds d’aide Covid-19

Forum Bloomberg : cinquante délégués africains à Singapour

Au total, 495 délégués venus de différents continents participent au Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté ce mardi à Singapour.
Premier grand rassemblement post-COP26, les participants sont censés contribuer à ce que les organisateurs du Forum de Bloomberg espèrent être une nouvelle réflexion sur « les voies vers une reprise mondiale alors que le monde se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 ».

Dans une déclaration précédant l’événement, Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg L.P. et de Bloomberg Philanthropies, a déclaré que les défis économiques mondiaux aggravés par la pandémie confèrent un caractère d’urgence particulier au forum de cette année auquel participent 50 délégués africains.

« La transition rapide entre la COP26 et le forum nous offre une occasion unique que nous avons l’intention de saisir, en travaillant ensemble pour accélérer notre reprise de manière à construire une économie plus forte, plus saine et plus durable », a-t-il dit cité par un communiqué.

Les sessions plénières du forum s’articulent autour des thèmes suivants : Reconstruire l’économie mondiale, innover pour sortir de la crise et naviguer dans un monde divisé.

Les débats porteront sur la finance, le climat, le commerce, les villes et la santé, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.

Parmi les Africains qui y participent, figurent Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, Shamim Nabuuma Kaliisa, fondateur et directeur exécutif du Chil Artificial Intelligence Lab (Ouganda), Alloysius Attah (directeur général et cofondateur de Farmerline (Ghana) et Nthabiseng Mosia, cofondateur d’Easy Solar (Sierra Leone).

Le ministre du Commerce et de l’Industrie de Singapour, Gan Kim Yong, a déclaré que le Bloomberg New Economy Forum est un événement important pour son pays.

« L’accueil physique de l’événement ici, malgré la pandémie, affirme le rôle de Singapour en tant que capitale des événements d’affaires et nœud mondial pour les entreprises », a ajouté M. Yong.

« Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie à Singapour offrira une plateforme d’action – et pas seulement de débat – tout en constituant un modèle pour des réunions entre personnes sûres, mais hautement connectées », a déclaré Justin B. Smith, PDG de Bloomberg Media et président exécutif de Bloomberg New Economy.

Il a ajouté : « Nous n’avons jamais vu un tel sentiment d’urgence parmi les leaders mondiaux pour se réunir et mobiliser des solutions. Cet esprit de collaboration touche tous les secteurs d’activité ».

Tchad : arrêt de cours par les enseignants de l’université de Moundou

Les enseignants-chercheurs de l’université de Moundou ont entamé une grève le 12 novembre 2021. Ils déplorent le manque de volonté du gouvernement à répondre à leurs revendications.

Le préavis de grève lancé par les enseignants de l’université de Moundou a expiré. Ces universitaires décident dès lors d’observer une grève pour lancer un signal fort et se faire entendre. Les enseignants, dans leur note, regrettent que, malgré leur volonté à poursuivre les activités académiques, les responsables de l’institution brillent par le silence.

Tchad : à Moundou les enseignants et chercheurs entendent grever

Ils revendiquent entre autres, le payement des heures supplémentaires des années 2016 et 2017, 2018 et 2019 ; 2019 et 2020. Ils réclament également le payement des frais du jury des années 2010 et 2020. Sans perdre de vue, le rétablissement d’internet.

Les enseignants de l’université Adoum Barka d’Abéché sont également entrés en grève pour exiger le départ du président de ladite université.

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Tchad : grève sèche et illimitée à l’université Adam Barka d’Abéché

Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS), section s’Abéché entame dès ce vendredi 12 novembre 2021, une grève sèche et illimitée.

C’est à la suite d’une assemblée générale extraordinaire que les enseignants de la section SYNECS d’ Abéché entrent en grève. Ils exigent, le départ immédiat et sans délai du président de l’UNABA, Mahamat Seid. Le SYNECS affirme qu’il est le seul obstacle à l’application des revendications des enseignants de ladite université. Les enseignants et chercheurs entendent dès lors observer cette grève sèche et illimitée jusqu’à son départ.

Ce n’est pas tout, le syndicat exige également un audit de la gestion du président de l’université sur les deux dernières années. Notamment pendant les années 2019-2020 et 2020-2021. Et enfin, le SYNECS exige, une déclaration d’engagement des éventuels nouveaux responsables à faire appliquer les points de revendications des enseignants-chercheurs.

Tchad : dialogue national inclusif- une mission du CODNI en Europe et en Amérique

Le Comité d’organisation du Dialogue National Inclusif annonce l’arrivée d’une Mission spéciale dédiée à la zone Europe et Amérique, à Paris le 11 novembre 2021.

Dans le cadre des consultations auprés des Forces Vives de la Nation de f’intérieur et de l’extérieur du Tchad, en vue de la tenue prochaine des assises du Dialogue National Inclusif, le Comité d’organisation du Dialogue National Inclusif (CcODNI) annonce à l’opinion publique nationale et internationale, l’arrivée à Paris, de la Mission zone Europe et Amérique. Madame Ndolenodji Alixe Naimbaye, cheffe de Mission, assistera avec son équipe aux concertations préparatoires du Dialogue National Inclusif portées par les membres de la diaspora tchadienne de France, les 13 et 14 novembre 2021.

Le Comité d’organisation du Dialogue National Inclusif espère une participation active et riche en contribution à l’occasion de cette rencontre de réflexions et d’échanges.

Tchad : un journaliste d’Alwihda Info giflé pendant une couverture à N’Djamena

Le directeur de publication d’Alwihda Info, Malick Mahama fait savoir qu’un policier de la CSP 6 a giflé l’un de ses reporters ce 12 novembre 2021 à N’Djamena.

« La rédaction d’Alwihda Info informe que son journaliste Tchonchimbo Ouapi Raphaël a été agressé par un policier du poste de police du 6ème arrondissement (CSP 6) de N’Djamena, au quartier Moursal, le 11 novembre 2021 vers 16 heures en face dudit poste. Tchonchimbo Ouapi Raphaël a été giflé par le policier, a ensuite été arrêté et contraint de signer une déclaration, avant d’être relâché.

Tchonchimbo Ouapi Raphaël faisait son travail de journaliste et couvrait un événement lié à la mort d’un enfant en pleine rue, percuté par un mineur au volant d’un véhicule, lorsqu’il a été intercepté par le policier.

Il était en possession de sa carte de presse qu’il a présentée au policier, sans que ce dernier n’y tienne compte.

La rédaction d’Alwihda Info condamne fermement cet acte et annonce qu’elle entend porter plainte. Elle dénonce une bavure policière et exhorte la direction générale de la police nationale à rappeler à l’ordre ses Hommes contre de telles bavures. »

Tchad : colère des enseignants contre l’assassinat de leur collègue par un élève

Suite à l’assassinat d’un enseignant le 10 novembre dernier par l’un de ses élèves, ses collègues observent une grève de trois jours, en guise de protestation.

Le Syndicat des enseignants du Tchad annonce une grève, allant vendredi 12 au lundi 15 Octobre 2021 inclus. En guise de protestation contre l’assassinat ignoble de leur collègue. La victime se nommait Al-hadj Koulbou, surveillant général au Complexe Scolaire « Groupe Toumaï ». Il est tué par son élève, le nommé Seifa Idriss Ousmane de la classe de 3ème.

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Cette grève concerne les acteurs du ministère de 1’Education Nationale et de la Promotion Civique, ministère de la Jeunesse, des Sports de la Promotion, de 1’Entteprenariat, ministère de la Formation  Professionnelle ct des Métiers, ministère de 1’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’innovation, ministère de la Culture et de la Promotion des Diversités.

Le SET exige que l’auteur et ses éventuels complices soient traduits à la Justice. Il demande également au gouvernement d’assurer la sécurité des enseignants qui exercent leur noble métier.

N’Djamena : le maire contre la vente du pain dans des mauvaises conditions d’hygiène

Le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun s’insurge contre la vente de pains dans des conditions d’hygiène déplorable. Il prévoit des sanctions sévères contre les éventuels contrevenants.

Dans un communiqué du 11 octobre 2021, le maire de la ville de N’Djamena, regrette avec amertume que certains commerçants vendent le pain dans des conditions d’hygiène déplorable. Cette pratique comporte de grands risques sanitaires.

« Pour préserver la santé de la population, le pain doit être vendu dans des kiosques.» Lesquels doivent être « bien fermés », précise le maire.  On peut également les exposer, sur une table soigneusement couvert, à l’abri de la poussière et des insectes.

A cet effet, il informe les vendeurs que, conformément à l’Ordonnance N°14/PR/2011, du 28 février 2011, portant code d’hygiène, il est strictement interdit de vendre du pain dans des conditions inappropriées.

La Direction de la Police Municipale et de la Protection Civile est chargée d’appliquer les termes du présent communiqué qui ne souffrira d’aucune dérogation.

Afrique : les diabétiques, plus vulnérables à la Covid-19

La pandémie du coronavirus est plus mortelle chez les Africains atteints de diabète selon une récente analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le coronavirus a fait des ravages chez les personnes atteintes de maladies chroniques. En Afrique, les diabétiques sont ceux qui en ont le plus souffert selon l’OMS qui  a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la Covid-19.

Selon l’organisme onusien, le taux de létalité de la pandémie est de 10,2% chez les patients diabétiques, contre 2,5% pour l’ensemble des patients atteints de Covid-19. Le taux de létalité chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Les trois autres maladies sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la Covid-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

« La Covid-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique la Dre Matshidiso Moeti, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

« La pandémie de Covid-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la Covid-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux », a-t-elle souligné.

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la Covid-19, dont le risque de décès.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021.

L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés», a suggéré le directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Benido Impouma. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-Covid-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie, rapporte la note.

A en croire l’OMS, l’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, affirme-t-elle, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquent que, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 ont été administrées à des Africains présentant des comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent.

Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour que les personnes à haut risque reçoivent effectivement les vaccins dont elles ont besoin, souligne le document.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la Covid–19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a déploré Dre Moeti. Elle ajoute qu’« il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Pour la responsable de l’OMS, tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique », a-t-elle dit.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la Covid-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.