Le Tchad et l’Arabie Saoudite multiplie les consultations pour renforcer la coopération

C’est dans cet élan que, le ministre tchadien des Affaires étrangères, a reçu en audience, le 12 août 2025, le chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite.

 

La partie tchadienne indique que les consultations régulières entre N’Djamena et Riyad visent à maintenir l’excellence des liens d’amitié et de coopération. C’est dans ce cadre que, le ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, a reçu en audience le Chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite au Tchad.

Le ministre tchadien et le diplomate saoudien ont discuté des sujets préoccupant les deux pays, qui partagent la vision commune d’une coopération plus dynamique et élargie dans divers domaines.

Spécialisation défensive et évolution tactique au volleyball moderne

Analyse de l’impact de la spécialisation défensive sur les stratégies, la vitesse du jeu et la performance collective en volleyball.

 

Comment la spécialisation défensive a changé la dynamique des matchs Le volley a beaucoup changé ces 20 dernières années. Un grand tournant, c’est la façon dont les équipes se sont spécialisées en défense, ce qui a complètement changé la façon dont elles planifient leurs matchs. Des postes comme le libéro ont rendu les échanges plus rapides et amélioré l’efficacité des blocs et des relances. Les joueurs doivent aussi être plus en forme et préparés mentalement pour répondre à ces nouvelles exigences.

Cette évolution tactique a créé de nouvelles dynamiques dans la composition des équipes. Les entraîneurs exploitent mieux les talents spécifiques pour optimiser chaque phase du jeu. Dans ce contexte, Afropari paris sportifs devient un point de repère pour les passionnés cherchant à comprendre l’influence de ces changements sur les performances. Les spectateurs constatent que les points se construisent différemment, avec des enchaînements plus rapides et des défenses plus organisées.

La spécialisation défensive ne concerne pas seulement les professionnels. Elle inspire aussi les compétitions amateurs, où l’on observe une volonté d’imiter les schémas des clubs et sélections nationales. Ce phénomène contribue à uniformiser certains aspects du jeu tout en stimulant
l’innovation tactique.

Évolution des postes et responsabilités

La montée en puissance du libéro a marqué un tournant stratégique. Ce joueur, identifiable par un maillot différent, se consacre exclusivement à la réception et à la défense. Sa présence libère les attaquants de certaines tâches défensives, ce qui accroît leur disponibilité en phase offensive. Les
équipes utilisent aussi des joueurs spécialisés au bloc ou à la couverture courte, renforçant la cohésion défensive.

● Le libéro joue un rôle clé dans la stabilisation de la réception.
● Les défenseurs de fond de court anticipent mieux les trajectoires adverses.
● Les entraîneurs adaptent les rotations pour optimiser les échanges.
● Les joueurs spécialisés limitent le nombre de fautes directes.
● Les systèmes de jeu se construisent autour de ces compétences.

Impact sur la vitesse et la structure du jeu

L’introduction de postes strictement défensifs a accéléré les phases offensives. Les transitions se font plus rapidement, car la réception est mieux maîtrisée. Les chiffres le prouvent : une équipe avec un bon libéro perd 15 à 20 % de ballons en moins sur les services de l’adversaire. Du coup, l’équipe met la pression et gère mieux les moments importants.

Cette accélération demande aussi une préparation physique plus ciblée. Les joueurs spécialisés en défense travaillent la vitesse latérale, la lecture du jeu et la réactivité musculaire. L’objectif est d’anticiper les attaques et de remettre des ballons exploitables dans des conditions difficiles. Organisation tactique et choix de systèmes

La spécialisation défensive influence le choix des systèmes tactiques, comme le 5-1 ou le 6-2. Dans un système 5-1, le libéro remplace souvent le central en fond de court pour renforcer la réception. Le système 6-2 permet, quant à lui, de maintenir une rotation fluide en intégrant plusieurs options offensives sans sacrifier la stabilité défensive.

● Le système 5-1 favorise la continuité du jeu avec un passeur unique.
● Le système 6-2 maximise les opportunités d’attaque.
● La présence du libéro améliore la couverture défensive dans les deux systèmes.
● Les entraîneurs adaptent la stratégie selon les forces de l’adversaire.
● Les ajustements tactiques se font souvent en temps réel.

Adaptation des entraînements et préparation mentale

Les séances d’entraînement intègrent désormais des modules spécifiques à la défense. Les libéros s’entraînent sur des balles à trajectoire imprévisible, tandis que les autres défenseurs travaillent la coordination et la communication. Les exercices se concentrent sur des scénarios réels de match, avec une pression temporelle pour simuler les conditions de compétition.

La préparation mentale joue aussi un rôle essentiel. Les joueurs spécialisés doivent rester concentrés sur des phases souvent rapides et imprévisibles. Les erreurs en défense peuvent coûter cher, ce qui impose une discipline mentale et une résilience constantes.

Répercussions sur le spectacle et l’engagement des spectateurs

Le jeu défensif amélioré rend les échanges plus longs et plus intenses. Les spectateurs assistent à des rallyes spectaculaires, où chaque point devient une démonstration de technique et de coordination. Ça aide à rendre le volley plus attrayant pour tout le monde et à garder les
spectateurs devant leur télé ou leur écran.

Les études montrent que les matchs avec plus de 20 % d’actions défensives réussies sont regardés plus longtemps. Cela confirme que le public apprécie les duels prolongés et les retournements de situation.

Perspectives d’avenir pour la spécialisation défensive

La spécialisation devrait continuer, avec des nouveautés dans le matériel et les outils d’analyse. Les infos collectées en direct aideront à ajuster les placements en défense pendant le match. Cela pourrait mener à des stratégies encore plus personnalisées et à une efficacité accrue dans la récupération de balles difficiles.

Les entraîneurs continueront à affiner le rôle des joueurs défensifs, en cherchant à équilibrer puissance offensive et solidité défensive. L’évolution de cette dynamique dépendra aussi des nouvelles générations de joueurs, formées dès le départ avec ces exigences spécifiques.

 

 

Tchad : 11 août 2025, Les Transformateurs dénoncent 65 ans d’injustice

A l’occasion de la 65è anniversaire d’indépendance de la République du Tchad et au lendemain de la condamnation de Succès Masra à 25 ans de prison, le parti Les Transformateurs dénoncent l’absence de justice et de liberté depuis 1960.

 

Le secrétaire général du parti Les Transformateur, Tog-Yeum Nagorngar, à travers un communiqué rendu public le 11 août exprime au nom de la formation politique, l’indignation face à ce qu’il décrit comme étant une ignominie et braquage judiciaire dans l’Affaire Masra. Une réaction qui intervient au lendemain de la condamnation du leader des Transformateurs. « La Cour Criminelle de N’Djamena a décidé le samedi 9 août 2025 de condamner injustement le président Succès Masra à 20 ans de prison ferme et au paiement solidaire d’une somme d’un milliard de FCFA de dommages et intérêt au bénéfice de l’Etat », rappelle le SG.

Il regrette que, la Justice tchadienne ait manqué l’occasion d’affirmer son indépendance en condamnant un homme innocent et les autres accusés obéissant aux ordres.

Tog-Yeum Nagorngar,  salue l’engagement des avocats qui ont tenu tête, en dépit des : « menaces, des intimidations et du déni manifeste des droits », « ils ont tenu tête, durant 87 jours, armés du seul pouvoir légitime : celui du droit. » Pour le parti politique, l’engagement des hommes en toge incarne la résistance face à la force brutale.

« Malgré l’absence de toutes preuves d’implication de près ou de loin de notre président Dr Succès Masra dans les tragiques évènements de Mandakao, la Justice tchadienne a manqué l’occasion d’affirmer son indépendance », déplore le secrétaire général du parti Les Transformateurs.

 

Tchad : message à la nation du chef de l’État à la commémoration des 65 ans d’Indépendance

Tchadiennes, Tchadiens ;

Mes chers compatriotes.

Il est des moments qui marquent d’une pierre blanche l’histoire et la marche de chaque pays. Notre cher, beau et grand pays n’en fait pas l’exception.

A l’instar de la plupart des pays francophones africains, le Tchad a accédé à la souveraineté internationale, le 11 août 1960.

Les jours passent, les années se succèdent et la République du Tchad compte, aujourd’hui, 65 ans d’indépendance. Six décennies et demie de marche, marquées de progrès notable mais aussi, des vicissitudes découlant de notre histoire tumultueuse.

En ces instants précis, j’ai une pensée pieuse pour les pionniers de l’indépendance et leurs successeurs. À ces pères fondateurs, j’exprime la reconnaissance de la nation.

Je m’incline devant la mémoire de ceux qui ne sont plus de ce monde. Nous mesurons pleinement le sens et la portée des sacrifices consentis pour la conquête de l’indépendance, de la liberté et de l’ancrage de la démocratie.

Du haut de cette tribune du Palais Toumaï, c’est avec une légitime fierté et une grande émotion que je prononce ce message d’hommage et d’espoir pour l’avenir du Tchad, destiné aux filles et fils du pays, tant à l’intérieur qu’à l’étranger.

Au cœur de la diversité de nos cultures, de nos croyances et de nos terroirs réside notre plus grande force. Œuvrons ensemble à renforcer le vivre-ensemble, ce ciment sacré qui a toujours été le fondement de la grandeur de notre nation.

Mes chers compatriotes ;

L’indépendance de notre pays rime avec l’esprit panafricain qui nous anime et la ferme conviction qu’ensemble nous bâtirons un Tchad prospère et respecté sur la scène régionale et internationale.

Œuvrant résolument pour ce Tchad que nous voulons et grâce aux efforts collectifs, nous avons surmonté les épreuves rencontrées. Parmi elles, la phase de la transition politique bouclée par les différentes élections, sans laquelle notre pays aurait pu plonger dans le néant et le chaos.

À l’orée de cette nouvelle ère, je demande à chacun d’entre vous de poursuivre vos efforts et d’apporter vos contributions, afin que nous parvenions à réaliser la refondation de notre pays.

Pour ma part, je demeure fidèle à mon serment de ne jamais trahir notre volonté de faire de notre pays un havre de paix et une patrie prospère, à la hauteur de nos attentes légitimes.

Je resterai votre humble et loyal serviteur. Cette exigence s’appliquera aux membres du Gouvernement et à tout le service public, qui devront être à l’écoute et accessible aux doléances de nos compatriotes.

Tchadiennes, Tchadiens ;

Une première année de notre quinquennat est écoulée. Des actions tous azimuts ont été entreprises pour jeter les jalons d’une marche résolue.

Les défis de ce mandat tourné vers le développement sont énormes. Ils seront relevés par la grâce de Dieu. Oui, nos projets sont très ambitieux et demandent d’importantes ressources que nous devons mobiliser en interne et auprès de nos partenaires.

Mais rien ne sera comme avant, nous avons tiré les leçons du passé et serons rigoureux dans la gestion des projets et des ressources publiques.

Pour ce faire, j’ai instauré ici, au Palais Toumaï, un mécanisme de suivi et d’évaluation des secteurs prioritaires, me permettant de travailler étroitement avec les acteurs de mise en œuvre, pour une exécution tangible, pleine et effective de mes engagements.

En sus de ces réunions sectorielles, j’effectue régulièrement des visites de terrain pour m’imprégner du quotidien de mes compatriotes et superviser l’état d’avancement des projets.

J’ai instruit le Gouvernement de s’approprier cette démarche et de faire du travail de terrain une partie intégrante de son action quotidienne, tout en gérant de manière rationnelle les ressources allouées.

C’est aussi l’objectif du processus de décentralisation en cours. Nous voulons rapprocher la décision publique des citoyens et favoriser le développement local.

La mise en œuvre de la décentralisation ne sera pas seulement une réponse à une aspiration populaire et un engagement majeur tenu, mais elle sera, surtout, un puissant levier de développement à la base.

Mes chers compatriotes ;

Je demeure convaincu que l’indépendance politique et économique du Tchad passe nécessairement par une rigoureuse planification de notre développement durable.

Nous préparons la mise en œuvre de notre Plan National de Développement (PND) : « Tchad connexion 2030 », qui mobilisera des fonds lors de la table ronde prévue à Abu Dhabi.

Pour que notre pays soit au rendez-vous du développement, je suis persuadé de la nécessité de ressources humaines qualifiées. C’est pourquoi, nous poursuivrons notre politique d’amélioration profonde de la qualité de l’éducation de base.

Je saisis cette occasion pour féliciter les nouveaux bacheliers, le Tchad de demain se construira avec vos compétences, sur la base du mérite.

À l’échelle de l’enseignement supérieur, comme vous l’avez constaté, des efforts considérables sont déployés pour instaurer une culture de l’excellence.

Avec le même élan, nous moderniserons l’agriculture et l’élevage, piliers durables de notre économie. S’agissant précisément de l’élevage, nous passerons graduellement vers un modèle industriel pour faire du Tchad une référence régionale.

Quant à l’agriculture, nous proposerons des solutions innovantes pour révolutionner ce secteur, tout en renforçant les périmètres aménagés et irrigués.

Il nous faut atteindre l’autosuffisance alimentaire : c’est une obligation pour notre pays, qui en dispose les moyens nécessaires.

Sur le plan des infrastructures, au-delà du désenclavement initié avec l’inauguration du Pont de Yagoua, la finalisation de la route transsaharienne nous ouvrira l’accès à la Méditerranée et à l’Océan Pacifique. De même, la construction de l’axe reliant le Tchad à la Libye et à l’Égypte est également vitale.

Tchadiennes et tchadiens ;

Afin de tenir nos promesses en matière d’énergie, nous avons engagé des réformes structurelles et réalisé d’importants investissements. Notre nouvelle approche cible les causes fondamentales de dysfonctionnements et apporte des solutions durables adaptées à nos besoins.

En matière d’approvisionnement en eau potable, nos villes et villages bénéficieront d’adductions modernes, fiables et suffisantes. L’investissement dans ce domaine vital représente un engagement majeur qui sera honoré, Dieu voulant.

Conscient de l’importance cardinale que revêt la construction d’un système de santé performant et moderne, nous améliorons l’accès aux soins pour garantir une couverture santé universelle.

Nous maintiendrons la gratuité des soins pour les mères, les enfants et les personnes vulnérables admises dans les services d’urgence, tout en intensifiant la lutte contre le VIH,le paludisme et les maladies contagieuses.

Face à la dégradation environnementale, nous continuerons notre combat écologique pour un développement durable. Un environnement sain est un droit. Nous soutiendrons les pratiques renforçant notre résilience aux changements climatiques qui menacent la vie humaine, animale et végétale.

J’exhorte chacun d’entre nous à protéger la faune et la flore. Plantons des arbres sans relâche. J’accorde une attention particulière au reboisement, à la protection des zones naturelles et à la promotion des sites de notre patrimoine culturel et historique.

Mes chers compatriotes ;

Rien de ce qui a été énoncé n’est réalisable sans la paix, la sécurité, l’intégrité et l’unité. Malgré un contexte sécuritaire régional préoccupant, marqué par une situation de guerre dans notre voisinage immédiat, notre pays est engagé à assurer la sécurité de sa population et l’intégrité de son territoire, grâce à l’engagement dévoué de ses Forces de Défense et de Sécurité.

Cependant, assurer la sécurité aux frontières et à l’intérieur d’un vaste pays comme le nôtre, entouré des pays en situation de guerre, situé dans une région politiquement instable et exposé aux menaces de tout genre est un défi constant et complexe.

C’est pourquoi, nous demeurons engagés plus que jamais et au plus haut niveau, à préserver les acquis à cet égard, à réformer les corps du domaine et à investir pour mieux équiper, mieux former et mieux valoriser l’engagement de nos Forces de Défense et de Sécurité. C’est le prix de notre souveraineté.

Sur le champ politique et avec la création du nouveau cadre de concertation politique, nous maintenons le dialogue avec les acteurs politiques de toutes les sensibilités. Notre main reste tendue envers ceux de nos compatriotes qui souhaitent nous rejoindre pour construire ensemble le Tchad de demain.

Tchadiennes, tchadiens ;

M’adressant aux jeunes auxquels j’appartiens, je leur dirai tout simplement qu’ils sont le ferment de la nation tchadienne en devenir. L’avenir de ce beau pays nous appartient. Investissons-nous avec dévotion pour sa construction.

Mes sœurs, femmes du Tchad, mobilisez-vous contre les pratiques traditionnelles néfastes qui entravent l’émancipation de la femme : mariages précoces, mutilations géniales et déperdition scolaire des jeunes filles.

Nous devons veiller à votre épanouissement, où que vous soyez, sans sacrifier nos valeurs religieuses, familiales et sociétales.

Mes chers compatriotes ;

Si nous voulons obtenir des résultats dans notre marche vers le développement, nous devons agir avec fermeté contre le détournement des ressources publiques.

Nous devons accroître, à tous les niveaux, nos efforts pour la moralisation et l’assainissement de la vie publique.

L’Autorité Indépendante de Lutte Contre la Corruption, la Cour des Comptes et la Justice doivent unir leurs efforts pour mettre fin à cette pratique. La lutte contre la corruption doit être implacable et la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur.

Tchadiennes, tchadiens ;

Le Tchad est peiné par les déchirements que vivent les pays frères et amis en Afrique, au Moyen-Orient et partout dans le monde. La paix que nous chérissons pour le Tchad, nous la souhaitons également pour les pays frères et amis en situation de guerre.

Au niveau international, le Tchad œuvre et continuera d’agir en faveur de la paix dans le monde et plus particulièrement en Afrique.

A cet égard, l’Afrique après des décennies d’indépendance de la plupart de ses États, doit assumer son destin, résoudre ses problèmes et accélérer son intégration.

En ce qui concerne le Tchad, notre diplomatie continuera à porter la voix de la paix, de l’intégration africaine, du multilatéralisme bénéfique à tous et du respect de la souveraineté des États.

Nos efforts pour la paix dans le voisinage immédiat ont donné des fruits avec la signature de l’Accord de paix intervenue le 19 avril 2025 à N’Djamena entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les groupes rebelles centrafricains.

Quant à la crise soudanaise, nous appelons, une fois de plus, les belligérants à un accord de cessez-le-feu et au dialogue pour trouver une issue à cette guerre fratricide qui n’a que trop durer.

Le Tchad continue à payer le prix fort de cette crise et ses conséquences humanitaires, sécuritaires, économiques, sanitaires et environnementales. La communauté internationale doit prendre ses responsabilités face à cette crise qui perdure.

Aujourd’hui, l’épidémie de choléra qui sévit dans le camp de réfugiés soudanais de Dougui à l’Est du Tchad est une grave et nouvelle source d’inquiétude qui doit mobiliser davantage les bailleurs et les acteurs humanitaires afin d’en limiter la propagation.

Le Tchad assume son devoir d’humanité à l’égard de nos frères et sœurs du Soudan depuis plus de deux décennies. Nous demandons au reste du monde de partager ce fardeau avec nous au nom du même devoir d’humanité et de solidarité.

Mes chers compatriotes ;

Le Tchad est un pionnier de la lutte antiterroriste dans la région. Il n’a aménagé aucun effort pour contenir la menace de Boko Haram et contribuer à la stabilité régionale. Nous comprenons et soutenons le combat existentiel que mènent nos frères et sœurs des pays du Sahel contre le terrorisme.

Par ailleurs, le Tchad suit de près les réformes en cours aux Nations Unies. Nous n’insisterons jamais assez sur la nécessite de la sauvegarde et de la promotion des priorités acquises pour le continent africain.

Le Tchad plaide pour une réforme de la gouvernance mondiale avec une présence plus équitable de l’Afrique y compris au Conseil de Sécurité et dans les institutions de Bretton Woods.

Tchadiennes, tchadiens ;

L’indépendance doit résonner en nous comme un symbole de liberté, de dignité et de fierté. Elle doit signifier un état d’esprit, une attitude, une façon de vivre, conformément à l’esprit de notre hymne national.

Notre indépendance a un prix et un sens : le sang et les larmes de nos ancêtres. Elle ne doit pas être un souvenir figé dans le passé, mais une flamme vivante qui nous pousse à rejeter toute forme de soumission et d’où qu’elle vienne.

En ce jour spécial, je vous invite à célébrer non seulement l’indépendance de notre nation, mais aussi votre propre indépendance. Célébrez votre liberté de penser, votre droit de choisir, de construire, de grandir. Célébrez votre capacité à faire une différence et à laisser une empreinte positive. Vos actions feront la grandeur de notre nation.

Respectons les lois de la République. Agissons en patriotes. Croyons en notre capacité à construire le Tchad que nous méritons.

Les défis sont immenses, mais notre volonté est plus forte. Je vous demande votre confiance, votre participation et votre patience. Avec l’aide de Dieu, nous achèverons cette refondation.

Je vous souhaite une heureuse commémoration des 65 ans d’indépendance.

QUE DIEU VOUS BENISSE

QUE DIEU BENISSE LE TCHAD

JE VOUS REMERCIE.

Tchad : 20 ans de prison ferme requis contre Succès Masra 

Le leader du parti Les Transformateurs, Succès Masra, accusé de complicité dans le conflit de Mandakaou, est condamné à 20 ans de réclusion criminelle par la première chambre criminelle de la Cour d’appel de N’Djamena

 

Après 86 jours de détention, le verdict contre l’ancien premier ministre est tombé dans la soirée du samedi 9 août 2025. La justice tchadienne requiert 20 ans de réclusion criminelle contre Succès Masra et ses co-accusés. Le président des Transformateurs devrait également verser 1 milliard de Francs CFA à l’État au titre de dommages et intérêts. Les chefs d’accusation qui pèsent contre Succès Masra sont liés aux événements tragiques de Mandakaou.

La justice évoque des faits à nature raciale, troubles intercommunautaires, actes criminels.

Les avocats entendent faire des recours au niveau national et interpellent la communauté internationale sur ce qu’ils considèrent comme ignominie et humiliation indigne.

L’opposant centrafricain Crépin Mboli-Goumba insulte son peuple et son pays

À l’approche des élections présidentielles prévues en décembre 2025 en RCA, l’opposition centrafricaine a décidé de s’activer. Cependant, alors que dans d’autres pays du monde, l’opposition propose des stratégies visant à améliorer la vie des populations locales et critique de manière constructive les gouvernements, les opposants centrafricains, par leurs actions illégales, sapent la paix et la stabilité si difficilement rétablies dans le pays.

Récemment, une vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation et de colère parmi les Centrafricains. Dans cette vidéo, Crépin Mboli-Goumba, l’un des leaders de l’opposition et coordinateur du BRDC, prononce un discours le 25 juillet dans le premier arrondissement de Bangui, en face du bâtiment de la gendarmerie nationale, insultant les citoyens de la République centrafricaine et son pays.

On peut ainsi entendre sur la vidéo Crépin Mboli-Goumba traiter les Centrafricains de putes et décrire la République centrafricaine comme un pays de putes : « La loi dit que toute personne a droit a un procès equitable. Au moment ou, on n’ignore la ou se trouve notre frere Sayo, ils donnent de tapis rouge aux etrangers qui ont tué des gens a Alindao. Ils ont tué des pretres. On a meme retrouvé des squelettes des centrafricains dans le puit de la maison de Ali Darassa a Bambari. Il vient de Niger, et il a tué beaucoup de centrafricain, et maintenant pour le recompenser, on lui donne le tapis rouge. Mais si c’est nous…. Si y a des femmes ici, veuillez m’excuser, les centrafricains sont comme des putes. C’est a dire quelqu’un peut quitter le Niger et devient chef en RCA, parce que la RCA est un pays des putes. Cela ne devrait pas se faire au pays de Boganda ».

Ainsi, l’opposant centrafricain a dépassé toutes les limites du raisonnable. Car traiter ses compatriotes de putes, quel que soit le contexte de son discours, est tout à fait inacceptable. Il est évident que l’opposition centrafricaine se considère comme intouchable, puisqu’elle se permet de tenir des propos aussi virulents et insultants.

Entre autres choses, le discours très critique de Mboli-Goumba portait également sur les récents accords de paix conclus entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés, qui ont enfin permis aux Centrafricains de profiter d’une paix et d’une tranquillité tant attendues. Ainsi, le BRDC a une fois de plus démontré sa haine envers le peuple centrafricain. De toute évidence, l’opposition centrafricaine, incapable de proposer des programmes pour le développement et la prospérité du pays, est jalouse du fait que, grâce à la politique sage du Président Faustin-Archange Touadéra, la vie dans le pays s’améliore rapidement.

De plus, dans son discours, Mboli-Goumba évoque également la proximité des gens avec leur terre et condamne toute ingérence étrangère dans les affaires de la RCA. Cependant, comme l’ont justement fait remarquer les experts politiques, Mboli-Goumba a probablement oublié qu’il a lui-même passé une bonne partie de sa vie aux États-Unis et en France et qu’il est loin des réalités de la RCA.

Enfin, à la fin de son discours scandaleux, Mboli-Goumba appelle en fait à un coup d’État en RCA : « On a choisi notre frere Touadera, pour venir arranger notre pays. Aujourd’hui les 10 ans de son mandat sont deja finis, et tout le monde sait qu’il a volée son deuxieme mandat que les 5 ans sont deja épuisés ».

Il est à noter que récemment, les représentants de la vie politique en RCA ont été surpris par la déclaration de Crépin Mboli-Goumba lors d’un débat avec le représentant du gouvernement centrafricain Maxime Balalou sur la radio Ndeké Luka, concernant la nécessité d’établir un dialogue avec le Président Touadéra. Cependant, l’intervention scandaleuse de Mboli-Goumba dans la 1er arrondissement de Bangui a montré que le représentant du BRDC avait décidé de changer radicalement de stratégie. Ce comportement incohérent de l’opposition renforce non seulement le rejet de la part de ses adversaires politiques, mais éloigne également les personnes qui soutiennent l’opposition depuis longtemps. Il est évident que si Crépin Mboli-Goumba était devenu président à l’époque, la RCA aurait sombré dans le chaos et dans l’abîme des conflits politico-militaires.

Tchad : taux de réussite de 35% au concours d’entrée dans les cycles de l’enseignement technique

Un jury présidé par le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, a rendu public le 4 août 2025, les résultats du concours d’entrée dans les cycles de l’enseignement technique, session de mai.

D’après les statistiques, sur les 12 660 candidats initialement inscrits, seulement 5 099 se sont présentés aux épreuves, toutes filières confondues. A l’issue des épreuves, 1 776 candidats sont déclarés admis, dont 734 filles, soit un taux de réussite global de 35 % par rapport au nombre de participants.

La directrice nationale des Examens et Concours, Souhaida Adam Hamid, s’offusque du taux élevé d’absentéisme enregistré lors de cette session. Elle a particulièrement déploré le fait que de nombreux candidats, bien qu’inscrits, ne se soient pas présentés le jour des épreuves, sans qu’aucune raison précise ne soit communiquée.

 

Coopération : des parlementaires américains en mission au Tchad

En séjour de trois jours au Tchad, la délégation conduite par le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis, William Flens, a échangé ce 5 août 2025 avec le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Sabre Fadoul.

La délégation du Congrès et de la Commission Affaires étrangères de la Chambre des Représentants des États-Unis d’Amérique a décliné l’objet de sa mission auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger.

Il en ressort que ces parlementaires sont à N’Djamena pour s’imprégner de l’état des relations entre le Tchad et les États-Unis.

Cette visite s’inscrit également dans le cadre de l’évaluation de la situation sécuritaire dans le Sahel, fait savoir le ministère tchadien.

Choisir de ne pas parier : stratégie gagnante dans les paris sportifs

Apprendre à ignorer un pari au bon moment est une pratique efficace. Voici des conseils pratiques pour maîtriser cette discipline.

 

Quand sauter un pari : conseils de discipline qui portent leurs fruits

L’habitude de toujours miser peut coûter cher. Savoir passer son tour fait partie des meilleures décisions d’un joueur. Cette approche ne repose pas sur l’instinct, mais sur l’analyse. Certains événements n’offrent pas de conditions favorables. Reconnaître ces moments demande de l’expérience, mais aussi une méthode.

Les plateformes de paris modernes, comme 1xbet pour les amateurs de paris au Tchad, rendent les mises rapides et accessibles. Mais cette facilité pousse parfois à agir sans réflexion. Éviter certains paris, c’est protéger son budget, son moral, et ses résultats sur le long terme. Beaucoup de parieurs pensent qu’ignorer une opportunité est un échec. Pourtant, la discipline de ne pas jouer certains matchs peut renforcer une stratégie globale. Il s’agit d’un choix calculé, souvent plus rentable que des paris impulsifs.

Pourquoi il est parfois utile de ne pas miser

Certains matchs posent trop d’incertitudes. L’équipe favorite manque de régularité. L’outsider est imprévisible. Les absences changent l’équilibre du jeu. Dans ces situations, les cotes peuvent être trompeuses. Les statistiques ne suffisent pas. Il existe aussi des conditions extérieures. Météo, enjeux faibles, pression du calendrier. Tout cela peut fausser les attentes. Prendre du recul permet d’éviter les pertes.

Voici les signes fréquents d’un pari à éviter :

● Trop peu de données fiables sur les équipes en lice
● Cotes trop basses pour un risque réel
● Informations contradictoires entre les sources
● Suspicion d’erreurs dans les effectifs publiés
● Contexte particulier (match amical, fin de saison sans enjeu)

Ces facteurs doivent alerter. Laisser passer une journée n’annule pas une stratégie. Au contraire, cela permet de mieux investir sur les prochains matchs.

Développer des outils de sélection et d’élimination

L’analyse avant pari repose autant sur ce qu’on choisit que sur ce qu’on exclut. Pour cela, certains utilisent des filtres. Ils décident à l’avance des critères d’un bon pari. Si le match ne répond pas à ces critères, il est écarté sans regret. Il est aussi utile d’avoir un carnet de bord. Y noter les décisions de ne pas miser. Cela montre avec le temps combien ces absences ont parfois évité des pertes.

Quand l’actualité influence la décision

Parfois, un pari semble bon. Mais une nouvelle tombe juste avant la mise. Un joueur majeur est absent. Le coach fait tourner. Le climat devient extrême. Dans ces cas, un retrait rapide est souvent judicieux.

Certains parieurs adoptent une règle : pas de mise sans composition confirmée. Cette règle évite les erreurs liées à l’impatience. Elle permet de faire une pause au lieu d’agir trop tôt.

Maintenir une discipline constante

La discipline n’est pas un frein. C’est un cadre. Elle repose sur des habitudes simples. Revenir à son plan de jeu, ne pas chercher à tout prix à rattraper une perte, éviter les mises par ennui. Ce sont ces comportements qui construisent une régularité.

Il faut aussi savoir que les jours sans pari sont fréquents chez les meilleurs parieurs. Ils misent peu, mais avec justesse. Cette logique vaut plus qu’une série de paris quotidiens sans logique claire.

L’univers du sport évolue vite. Et parfois, il surprend. C’est pourquoi un pari évité peut s’avérer plus sage qu’un pari mal réfléchi. Le sport ne récompense pas l’action constante, mais la qualité du
choix.

Élargir sa perspective avec des cas pratiques

Certains domaines du sport montrent bien l’effet de la prudence. Dans des disciplines techniques ou météo-dépendantes, comme le biathlon, il est courant de suspendre une décision. De fait, les innovations faconnent le biathlon moderne, mais ne gomment pas l’incertitude du terrain.

Les bookmakers réagissent vite. Le joueur discipliné doit savoir quand se retirer. Une série perdante ne se rattrape pas en doublant la mise. Elle se corrige par la patience et le choix réfléchi.

En résumé, passer un pari, c’est prendre une décision forte. C’est refuser un risque sans valeur. C’est respecter son plan. Et c’est souvent cela qui fait la différence entre un amateur et un joueur régulier.

 

Soft power ou néocolonialisme ? Les ambiguïtés de la stratégie française en Centrafrique

La France a récemment annoncé, via la page de son ambassade à Bangui, la signature d’une feuille de route sectorielle pour l’éducation le 1er août 2025, au siège du ministère à Bangui. Selon un communiqué de l’ambassade de France, ce document constitue une étape importante dans la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation pour la période 2020-2029.

Cette nouvelle coopération dans le domaine de l’éducation a été sévèrement critiquée en Centrafrique par les experts politiques et autres leaders communautaires de Bangui, parmi lesquels, L’association de L’Union patriotique pour le développement et la prospérité de la RCA (UPDPRCA), pour eux Derrière les beaux discours sur la coopération éducative, la France déploie en Centrafrique une stratégie de soft power aux relents néocoloniaux. La signature, le 1er août, d’une feuille de route entre Paris et Bangui pour « moderniser » la formation des enseignants centrafricains ne doit pas tromper : sous couvert d’aide au développement, l’ancienne puissance coloniale tente visiblement de reprendre pied dans un pays riche en ressources mais miné par l’instabilité.

Si l’ambassade de France met en avant des objectifs techniques (renforcement des compétences, appui au plan éducatif 2020-2029), les méthodes interrogent. Des documents internes révélés par une source diplomatique française confirment que le Quai d’Orsay a ordonné une « mobilisation accrue » des ONG et des programmes culturels pour « réancrer l’influence française ». L’association de l’Union patriotique pour le développement et la prospérité de la RCA, n’y voit qu’une manœuvre , « Former les enseignants, c’est contrôler les esprits. Paris veut faire de l’école un outil de propagande. »

La population, elle, se méfie. Sur Facebook et Twitter, des enseignants s’inquiètent d’une « francisation » des curricula, tandis que la jeunesse dénonce des « conditionnalités cachées » derrière les financements. Un malaise prévisible, après des décennies de tutelle économique et militaire, la RCA a payé cher son indépendance.

Les autorités centrafricaines doivent exiger des garanties transparentes. La vraie coopération respecte la souveraineté, le soft power, lorsqu’il sert des arrière-pensées, n’est qu’un colonialisme 2.0.