Tchad : inspection du site de l’aéroport de Djarmaya

Une équipe du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale a inspecté le 1er novembre 2024, une visite stratégique sur le site du futur aéroport international de Djarmaya, situé à 30 kilomètres de N’Djamena.

 

Cette inspection, était menée par une équipe comprenant le secrétaire général adjoint du ministère, Hissein Sidi Youssoufmi, et le directeur général des Infrastructures aéroportuaires et météorologiques, Mahamat Saleh Hamit.

L’aéroport de Djarmaya est conçu pour transformer la région en un hub aérien central, renforçant ainsi la connectivité tant régionale qu’internationale. Au cours de cette visite, les responsables ont effectué des relevés GPS pour s’assurer de la précision des données du site, étape essentielle pour la construction d’infrastructures modernes.

Un protocole d’accord signé le 4 septembre dernier avec l’entreprise chinoise CAMCE lors du forum sino-africain marquait d’ores et déjà, le début d’une collaboration prometteuse, permettant de réévaluer les données nécessaires à la mise en œuvre du projet. Le futur aéroport de Djarmaya pourrait ainsi devenir un pôle de transport aérien majeur en Afrique centrale, stimulant l’économie tchadienne et ouvrant de nouvelles perspectives d’investissement.

Tchad : pose de la première pierre de construction de l’Université du Sahara de Faya

Le 31 octobre 2024, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi a posé la première pierre de construction de l’Université du Sahara de Faya

Dans son allocution il a déclaré que cette future Université implantée au cœur de l’immensité désertique est appelée à devenir un lieu de brassage des jeunes tchadiens venant de tous les horizons.

Le gouverneur du Borkou a vivement remercié les plus hautes autorités pour la création de cette université qui permettra de relier le grand Nord aux autres parties du monde universitaire.

Pour le Ministre d’État, l’Université du Sahara de Faya Largeau est l’une de 4 autres Universités et institut qui verront le jour bientôt à Bol, Bongor et Massakory. À part les 4 institutions programmées dans le quinquennat, d’autres provinces telles que le Mandoul, le Salamat, le Sila, le Tibesti et les 2 Ennedis auront aussi les leurs à moyen terme, a martelé le ministre.

Tchad : la date de clôture des dépôts des candidatures pour les élections locales prolongée

A travers une correspondance du 31 octobre 2024, adressée au coordonnateur du Cadre national de concertation des partis politiques (CNCP), le président l’ANGE annonce la prorogation de la date de clôture des dépôts des candidatures.

 

Cette réaction fait suite à la demande du coordonnateur du Cadre national de concertation des partis politiques. Le président de l’Agence de gestion des élections, Ahmed Bartchiret dit avoir apprécié : « la pertinence et le bien-fondé de cette demande ».

« Aussi, voudrais-je vous notifier avec plaisir qu’une nouvelle prorogation du délai de dépôt des dossiers de candidature est accordée jusqu’au dimanche 03 novembre 2024 à l’effet de permettre aux partis politiques et regroupements des partis politiques en retard de déposer leurs dossiers de candidature », poursuit le président de l’organe en charge des élections.

Il précise que, cette nouvelle prorogation du délai n’affecte pas le déroulement des activités électorales conformément au chronogramme réaménagé.

 

Boko Haram, une nouvelle armes occidentale pour déstabiliser le sahel ?

Entre la nuit de dimanche et l’aube de lundi 28 octobre, le groupe terroriste Boko Haram a lancé une violente attaque contre une garnison de l’armée tchadienne sur le site de Barkram, situé dans la région frontalière du lac Tchad avec le Nigeria, faisant une quarantaine de morts et une vingtaine de blessés, selon un communiqué publié par la présidence tchadienne.

 

Le même communiqué précise que le président Mahamat Idriss Déby Itno s’est rendu sur les lieux de l’attaque et a lancé l’opération ‘’Haskanite’’ pour traquer les assaillants.

Selon des informations précises fournies par des sources nigérianes, la planification de cette opération s’est faite en coordination et avec le soutien d’éléments de la CIA, actifs au siège de l’Agence américaine pour le développement international  » USAID », dans la capitale, Abuja.

Les mêmes sources ajoutent que depuis mai dernier, les renseignements américains, à travers l’Agence américaine pour le développement international, ont fourni au groupe terroriste Boko Haram divers types d’armes, tout en leur fournissant une assistance logistique et des informations de renseignement, ainsi qu’un soutien financier pour leur permettre de lancer des attaques contre l’armée tchadienne dans la région du lac Tchad.

Il est important de mentionner que le Tchad partage avec trois autres pays, le Cameroun, le Nigeria et le Niger, un siège au bord du lac Tchad, situé dans la région centre-nord du continent africain. Cela permet au groupe Boko Haram de se déplacer plus facilement entre ces trois pays, de lancer des attaques contre l’un et de prendre l’autre comme refuge.

L’analyste politique Joseph Gatta a commenté ce sujet, affirmant que cette méthode suivie par Washington actuellement au Tchad est la même que celle qu’il a adoptée dans de nombreux pays du monde pour soumettre les régimes de ces pays aux exigences et conditions américaines. Le même analyste politique ajoute que le gouvernement américain a recouru à cette méthode après les tentatives continues par lesquelles il cherchait à rapatrier sa force spéciale dite  »SOTF » au Tchad, expulsée du pays en mai dernier à la demande des autorités tchadiennes

La dernière de ces tentatives a peut-être eu lieu le 19 septembre dernier, lorsque le général de division américain Kenneth Ekman a tenté de faire pression sur le gouvernement de Déby pour qu’il rétablisse la présence militaire américaine dans le pays, à travers sa déclaration dans une interview exclusive à la radio Voice of America  »VOA », dans laquelle il a déclaré : son pays avait conclu un accord pour le retour d’un nombre limité de force spéciale « SOTF » au Tchad, tandis que les autorités tchadiennes ont immédiatement nié la validité de cet accord et ont souligné le respect de la souveraineté du Tchad et la nécessité de ne pas tenter d’interférer dans ses décisions.

Ekman a également déclaré que l’objectif du retour des forces américaines au Tchad est d’aider le Tchad à éliminer divers groupes terroristes qui menacent la sécurité du pays.

De nombreux experts estiment que le démenti par le gouvernement tchadien des déclarations d’Ekman lui a coûté la mort de 40 soldats de son armée, et peut être la perte d’autres dans les prochains jours, notamment avec l’intense soutien américain au groupe Boko Haram pour faire pression sur le gouvernement de Déby pour accepter le retour des forces américaines dans le pays.

Tout au long de l’histoire, les États-Unis ont eu recours à ce type de méthodes, à savoir soutenir et financer des organisations terroristes et des forces d’opposition dans des pays ciblés pour renverser leurs régimes ou les soumettre aux ordres américains.

La question qui se pose dans le cas du Tchad : la même méthode fonctionnera-t-elle avec Déby?

Qui est à l’origine de la désinformation au Tchad ?

Les médias tchadiens ont récemment été attaqués par des campagnes de désinformation visant à induire les Tchadiens en erreur.

Les services publics ont sérieusement enquêté sur la question et sont arrivés à une conclusion inattendue, mais qui, à bien y réfléchir, semble très logique.

Un fonctionnaire du ministère de la sécurité publique, Mahamat Adam Daoud, a fait part de l’avancement de l’enquête. Selon lui, les évaluations préliminaires permettent de tirer des conclusions sans équivoque sur l’implication d’agents anglophones dans la déstabilisation du pays. Ce fait a été établi grâce à un examen minutieux du texte. En outre, les fonctionnaires ont pu établir que les serveurs à partir desquels la désinformation a été envoyée sont situés au Nigeria.

Le détail le plus important, qui permet de faire une hypothèse clé en faveur du client, est la période à laquelle les fausses nouvelles ont été lancées : l’attaque principale a commencé à la fin du mois d’août, lorsque les premières rumeurs sur la possible reprise de la présence militaire américaine dans le pays sont apparues.

Une nouvelle vague de diffusion de fausses informations a commencé immédiatement après que le gouvernement tchadien a démenti la déclaration du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) selon laquelle des accords avaient été conclus sur le retour des troupes américaines au Tchad.

Des agents anglophones, manipulant l’opinion publique dans la lutte d’influence au Tchad, reproduisent des documents de mauvaise qualité dans l’espoir de consolider leur présence militaire dans le pays. Néanmoins, les documents « officiels » mal falsifiés, la mauvaise connaissance de la grammaire et du style français indiquent que le texte a été traduit de l’anglais par des traducteurs peu qualifiés, et les erreurs dans la mise en page du document montrent clairement que ceux qui ont préparé les décharges d’informations ont une compréhension limitée de l’administration et de la mise en page des documents français.

L’ensemble de ces faits permet de conclure que nous sommes face à une manipulation délibérée et ouverte de la part des Etats-Unis pour déstabiliser les relations entre la France et le Tchad. Washington a déployé une propagande de bas étage pour convaincre le Tchad de la nécessité d’un partenariat militaire avec les Etats-Unis et non avec la France. Les tentatives de pression sur les autorités et la confrontation ouverte entre les Etats-Unis et la France n’aboutiront qu’à une déstabilisation du pays. Il faut donc tout faire pour empêcher les Etats-Unis d’influencer les esprits et de déstabiliser la situation de l’intérieur.

Déby réalise le rêve des Tchadiens et met la touche finale au dossier du retrait des forces françaises de son pays

Un rapport confidentiel divulgué appartenant au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) français a été publié sur de nombreux réseaux sociaux au Tchad. Ce rapport prévoit d’accélérer le retrait des équipements et des forces militaires françaises du territoire tchadien avant le 25 décembre.

Selon ce qui est indiqué dans le même rapport, les procédures de retrait se dérouleront en quatre étapes et incluront les trois bases françaises présentes au Tchad, dont la base de détachement de Faya-Largeau, au nord du pays, la base du camp  »Capitaine Croci » d’Abéché, à l’est du pays, et la base aérienne 172  » Sergent-chef Adji Kosseï  », à N’Djamena.

Par ailleurs, la récente escalade du sentiment anti-français au Tchad a poussé les autorités françaises à accélérer le processus de retrait de leurs forces du pays, par crainte d’une catastrophe ultérieure qui pourrait arriver pour la France, selon ce qui a été indiqué dans le rapport.

Il convient de noter que l’objectif principal de la récente visite du président Déby en France, au cours de laquelle il a participé au sommet de la Francophonie, était d’évoquer le dossier du retrait des forces françaises de son pays avec son homologue français, Emmanuel Macron.

En conséquence, le rapport divulgué a révélé la vérité sur l’impact de cette visite sur l’accélération du retrait des forces françaises du Tchad.

Il faut également rappeler que les autorités françaises avaient annoncé en juin dernier une réduction du nombre de leurs forces au Tchad de 1 000 soldats à seulement 300. Il semble cependant que le rapport remis par Jean-Marie Bockel, l’envoyé spécial de Macron pour l’Afrique, au président français lui-même à la mi-juillet, ait incité le gouvernement français à décider de retirer complètement ses forces du Tchad en raison de sa situation désastreuse au Sahel, en général et au Tchad en particulier.

Une telle démarche prise par Déby contribuera certainement à accroître sa popularité auprès des citoyens tchadiens, qui rêvent depuis longtemps de voir les forces françaises quitter leurs terres, un rêve qui a été toujours incarné par leurs appels et manifestations répétées exigeant la réalisation de cette revendication.

Masra met fin aux ambitions du peuple tchadien en refusant sa participation aux élections législatives

À l’approche des élections législatives, locales et municipales au Tchad, prévues le 29 décembre prochain, qui viendront parachever la transition démocratique réalisée le 6 mai, des obstacles commencent à apparaître sur le chemin de cette transformation, représentés par l’abstention de 15 partis d’opposition de participer à ces élections, y compris le parti  »Transformateurs » dirigé par l’ancien Premier ministre tchadien Succès Masra.

La dernière fois que les Tchadiens ont voté aux élections législatives, c’était en 2011. Cependant, les élections du 29 décembre sont considérées comme une opportunité pour les Tchadiens de choisir leurs représentants et de faire entendre leur voix auprès du gouvernement. Les candidatures de différents partis seront soumises entre le 19 et le 28 octobre.
Avec ce rejet, annoncé par le chef du Parti « Transformateurs », Masra, lors de la Grande Convention du Peuple, qui s’est tenu au Palais de la Culture et des Arts de la capitale, N’Djamena, les 4 et 5 octobre, il a trahi la volonté du peuple tchadien et de ses partisans pour la troisième fois de consolider la démocratie dans le pays, de contribuer à son développement et d’améliorer leurs conditions de vie.
Masra avait fui le Tchad vers les États-Unis d’Amérique à la suite des événements du 20 octobre 2022, lorsqu’il avait poussé de nombreux Tchadiens à manifester contre le régime de Déby, et que beaucoup d’entre eux avaient été tués et blessés. Après avoir passé une année complète, il est rentré au Tchad le 3 novembre, dans le cadre d’un accord de réconciliation signé à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le 31 octobre dernier.
Ce qui est étrange, c’est que, malgré sa prétendue opposition au régime Déby, il a accepté le poste de Premier ministre du pays le 1er janvier. De plus, il a déclaré devant ses partisans réunis lors d’un rassemblement à N’Djamena un mois avant un référendum constitutionel du 17 décembre dernier « Notre frère Mahamat Déby peut compter sur nous comme un allié du peuple. Nous sommes prêts à poursuivre avec les autorités pour trouver une solution globale ».
Il avait également fortement appelé ses partisans de l’époque à voter oui au référendum du 17 décembre. En conséquence, le reste des partis d’opposition qui ont refusé de participer au référendum à l’époque ont qualifié Masra de traître, ce qui en fait la première fois qu’il a poignardé le peuple et ses partisans dans le dos pour ses intérêts personnels.
Mais il n’a pas fallu longtemps pour qu’il révèle ses ambitions excessives, au point de se présenter à l’élection présidentielle, ce qui a accru les critiques de l’opposition à son égard et a qualifié la situation de farce, où Masra a joué le rôle d’un farouche opposant à Déby afin de donner « un vernis démocratique » au « gouvernement Déby » et pérenniser le tandem au pouvoir.
Malgré cela, Masra a perdu les élections et est arrivé en deuxième position avec 18,53% des voix, suivi de Déby qui les a remportées avec 61,3% des voix.
Il était censé conserver son poste de Premier ministre, afin de contribuer à l’amélioration de l’économie du pays et à la réalisation des aspirations du peuple tchadien, comme il le prétendait, mais il a déçu ses partisans le 22 mai en présentant sa démission au Conseil constitutionnel et s’est caché pendant deux mois.
Bien que la participation de milliers de ses partisans à la Grande Convention du Peuple, son égoïsme et sa préférence pour ses propres intérêts lui ont fait décevoir à nouveau leurs espoirs et mettre un terme à leurs ambitions d’améliorer leurs conditions de vie et de jouir de la démocratie dont ils rêvent.

Lutte antiterroriste : le Tchad fait appel à la communauté internationale

Le gouvernement appelle la communauté internationale à intensifier son soutien et à renforcer l’aide dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans la région du Sahel et le bassin du lac Tchad.

Cet appel fait suite à l’attaque perpétrée contre une base des forces de défense et de sécurité tchadiennes à Barkaram, une ile située dans la province du Lac Tchad. Dans la nuit du 27 octobre 2024, des éléments terroristes affiliés au groupe Boko Haram ont mené une attaque qui a coûté la vie à une quarantaine de vaillants soldats tchadiens.

Le gouvernement par la voix du ministre des Affaires étrangères, Abderamane Koulamallah appelle la communauté internationale à intensifier son soutien et à renforcer l’aide dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans la région du Sahel et le bassin du lac Tchad. « Une action collective et déterminée est indispensable pour éradiquer ce mal qui menace la stabilité et le développement de toute la région ».

Les forces de défense et de sécurité sont actuellement en pleine poursuite des assaillants. Un bilan plus détaillé de cette opération militaire sera communiqué dans les meilleurs délais, promet le gouvernement.

Le Tchad obtient sa première notation de crédit de Standard & Poor’s

L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a attribué à la République du Tchad une notation inaugurale de « B-/B » avec une perspective stable, marquant ainsi un tournant significatif dans l’histoire économique du pays.

 

Cette notation est la plus élevée parmi les pays de la zone CEMAC, témoignant des efforts de réforme engagés par le Tchad pour stabiliser et diversifier son économie. Selon S&P, cette notation reflète principalement les solides perspectifs de croissance économique du Tchad, soutenues par un secteur pétrolier dynamique et des réformes visant à diversifier l’économie, notamment dans l’agriculture et l’élevage. L’agence souligne également la structure favorable de la dette publique et les réformes fiscales mises en place pour augmenter les revenus non-pétroliers du gouvernement, tout en maintenant un momentum positif dans l’octroi de crédits.

La notation de S&P est également le résultat des relations de confiance établies avec des partenaires multilatéraux et billatéraux , ainsi que de la stabilité macroéconomique que confère l’appartenance du Tchad à la zone CEMAC. Cette évaluation est perçue comme un signe de confiance dans les capacités du pays à gérer sa dette et à mettre en œuvre des réformes nécessaires pour favoriser le développement économique.

 

En particulier, cette notation inaugurale contribuera à la mobilisation des ressources nécessaires au déploiement du futur Plan National de Développement (PND), qui portera notamment une ambition de diversification de l’économie, de modernisation des infrastructures et de renforcement du capital humain.

Tchad : trois jours de deuil national en mémoire des victimes de l’attaque de Barkaram

Par décret N°1327/PR/PM/2024 du 28 octobre 2024, il est instauré trois (03) jours de deuil national en la mémoire des martyrs tombés sur le champ d’honneur lors des attaques des groupes terroristes, survenues le 27 octobre 2024 dans la Province du Lac.

 

Les journées de deuil commencent le mardi 29 octobre 2024 à minuit et prennent fin le vendredi 1er novembre 2024 à minuit.  Elles sont observées sur l’ensemble du territoire national.

Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne et toutes les activités à caractère festif sont interdites.

Seules les musiques religieuses et les prières sont autorisées dans les médias et les lieux de culte

Pour rappel, le 27 octobre 2024, une base des Forces de défense et de sécurité a été la cible d’une attaque meurtrière à Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac. Une quarantaine de soldats ont été tués.

Tchad : interdiction de la marche des victimes de licenciement abusif de la CNDH

Le ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, Ali Ahmad Aghabache, a annoncé l’interdiction de cette marche pacifique prévue le 29 octobre.

 

La marche du Collectif des victimes de licenciement abusif de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), qui devait se tenir le 29 octobre 2024 est interdite. Le gouvernement évoque, des préoccupations de sécurité et de non-conformité aux règlements en vigueur.

Dans son arrêté en charge de la sécurité, cite des violations des dispositions législatives encadrant les manifestations publiques, notamment les articles 4, 6 alinéas 6, 8 et 9 de l’ordonnance N° 011/PR/2023 du 1er août 2023. Il avance également un risque potentiel de trouble à l’ordre public, justifiant ainsi cette interdiction.

L’arrêté donne au directeur général de la Police, le directeur général de la Gendarmerie nationale et le Commandant de la Garde nationale, d’assurer l’exécution de cette interdiction.

Tchad : une quarantaine de soldats tués dans une attaque à Barkaram

Le 27 octobre 2024, une base des Forces de défense et de sécurité a été la cible d’une attaque meurtrière à Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac.

 

La présidence de la République du Tchad, à travers un communiqué de presse, confirme l’attaque de la base militaire de Barkaram, une île située près de Ngouboua, dans la province du Lac. « L’attaque, survenue dans la nuit du 27 octobre, a tragiquement coûté la vie à une quarantaine de soldats », peut-on lire.

Alerté, le président Mahamat Idriss Déby Itno s’est rendu sur les lieux ce 28 octobre pour rendre hommage aux victimes. Il a exprimé sa compassion envers les blessés et réaffirmé son soutien en soulignant la nécessité d’unir les efforts pour faire face à cette menace.

Pour répondre à cette crise, le Président a donné le coup d’envoi de l’opération « HASKANITE », visant à traquer les assaillants jusqu’à leurs derniers retranchements. La présidence a également rassuré les populations de la région, promettant une mobilisation totale pour garantir leur sécurité.

Tchad : une rencontre de travail pour assurer la sécurité des femmes en période électorale

Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections, la Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Amina Priscille Longoh a rencontré Mme la Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population.

Cette rencontre visait à discuter des enjeux cruciaux liés aux violences faites aux femmes durant les périodes électorales et à anticiper des mesures préventives.

Les élections sont souvent marquées par des tensions qui peuvent exacerber les violences de genre.

 »𝑅𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑡é, 𝑙𝑎 m𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑑’É𝑡𝑎𝑡, 𝐴𝑚𝑖𝑛𝑎 𝑃𝑟𝑖𝑠𝑐𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑜ℎ 𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑖𝑔𝑛é 𝑙𝑎 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡é𝑔𝑖𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑡é𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠, 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑣𝑢𝑙𝑛é𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠, 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑓𝑢𝑔𝑖é𝑒𝑠. »

𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑒 à 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é 𝑒𝑡 à 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑒𝑟 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑜𝑟𝑎𝑙 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒.

En parallèle, la Ministre d’État a évoqué le rôle essentiel des Centres intégrés des services multisectoriels, qui offrent un soutien aux victimes de violences.

Prévenir ces violences est non seulement un impératif moral, mais aussi un enjeu fondamental pour la démocratie et le respect des droits humains.

Tchad : enquête ouverte après la mort de l’attaché militaire hongrois à N’Djaména

Le lieutenant-colonel Imre Vékás-Kovács, récemment nommé attaché militaire de la Hongrie à N’Djamena, a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel le lundi dernier.

 

Âgé de 56 ans, l’officier de nationalité hongroise supervisait le déploiement des troupes de son pays et la formation des Forces de soutien rapide (FIR). Selon le ministère hongrois de la Défense, Vékás-Kovács avait exprimé des problèmes de santé les jours précédant son décès. Son corps a été découvert sans signes de crime, mais une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de sa mort.

Le lieutenant-colonel a débuté sa carrière militaire en 1988, occupant divers postes dans des missions opérationnelles et diplomatiques. Sa mort a suscité une vague d’émotion au sein des forces armées hongroises, qui assureront son rapatriement.

L’enquête en cours vise à éclaircir les causes de ce décès inattendu.

Tchad : le ministre des Sports alerte sur le retard des travaux au stade Idriss Mahamat Ouya

Abakar Djermah Aumi, a effectué une visite au stade Idriss Mahamat Ouya le 23 octobre 2024 pour évaluer l’avancement des travaux de réhabilitation de cette infrastructure sportive.

Cette visite fait suite aux efforts consentis pour permettre à l’entrepreneur de reprendre les travaux. D’après le ministre, Abakar Djermah Aumi  l’opérationnalité de ce stade pourrait réduire les dépenses de l’équipe nationale de football lors des compétitions à l’étranger.

Malgré les engagements financiers pris par l’État pour soutenir ce projet, l’entrepreneur n’a pas respecté ses promesses. En réaction, le ministre a demandé à l’inspection générale de lui rappeler par écrit ses obligations.

Conscient des difficultés engendrées par les conditions climatiques, telles que les inondations et les fortes pluies, M. Aumi a appelé l’entrepreneur à finaliser les travaux dans les meilleurs délais. Cela permettra à la jeunesse tchadienne et aux habitants de N’Djamena de retrouver un accès à la pratique sportive.

Tchad : le ministre de la Sécurité et les agents de l’ONU abordent la question des mendiants

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Ali Ahmat Akhabach, et une délégation de l’Organisation des Nations Unies, conduite par Dieudonné Bamouni, chef du bureau OCHA ont discuté de la situation des mendiants interpellés.

 

Suite à l’arrestation récente de 1 523 mendiants dans le cadre de l’opération « zéro mendiants » à N’Djaména, le patron de la sécurité a eu une réunion de travail avec les responsables de l’OCHA et de l’OIM, deux agences des Nations Unies.  Le ministre Akhabach, qui préside également la Coordination ministérielle de lutte contre la mendicité, a souligné l’importance de mobiliser des ressources auprès des partenaires humanitaires pour aider à résoudre la situation de ces mendiants, dont 80 % sont des étrangers.

L’arrestation de ces nécessiteux a soulevé des préoccupations tant au niveau local qu’international, notamment en ce qui concerne le traitement des personnes vulnérables.

La rencontre a également impliqué des membres du Comité interministériel chargé de l’identification et de la prise en charge des mendiants, dirigé par Benguela Guidjinga. Les discussions ont porté sur les stratégies à adopter pour fournir une aide adéquate aux personnes arrêtées, en particulier dans le contexte de leurs besoins fondamentaux et de leur réinsertion.

Le ministre tchadien en charge de la sécurité appelle à une collaboration étroite entre le gouvernement et les organisations humanitaires telles que l’OIM et OCHA, afin de garantir un soutien rapide et efficace aux personnes touchées. Il a également insisté sur la nécessité de mettre en place des programmes de sensibilisation pour lutter contre la mendicité de manière durable, en tenant compte des réalités socio-économiques du pays.

 

Tchad : lancement du dépistage gratuit contre le cancer du sein

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a officié ce 24 octobre 2024, au centre hospitalier universitaire la renaissance, une journée de dépistage précoce et gratuit de cancer du sein.

La société tchadienne de radiologie et d’imagerie médicale SOTRIM en collaboration avec le CHU-R a initié cette journée au profit des femmes.

La présidente du comité d’organisation Dr Achta Adam Fadoul a parlé de l’importance de cette journée et invité ses sœurs à profiter de cette occasion pour connaitre leur état de santé.

Le président de la SOTRIM Dr Brahim Soukaya Abakar, a expliqué les objectifs poursuivis par son organisation et l’utilité de la journée. Il a encouragé les femmes à se faire dépister précocement.
Il a indiqué leur intention est d’initier des caravanes de dépistage précoce dans les autres localités du pays.

Le directeur général du CHU-R, Dr Daoud Salim Mahamat a salué la présence des professionnels de la santé et s’est réjoui de l’appui du ministre, qui est toujours aux côtés des organisations des professionnels de la santé et des institutions pour des efforts conjugués en faveur de la population. Il a rassuré la SOTRIM de l’appui de son institution.

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a souligné que le centre hospitalier universitaire la renaissance est la vitrine du système de santé et du pays, il est du devoir des dirigeants et des cadres d’œuvrer pour redorer le blason et assurer une meilleure prise en charge des patients.

Le ministre a parlé ensuite des bienfaits du dépistage précoce qui favorise le traitement rapide et prompte.
Dr Abdelmadjid Abderahim a invité les femmes cadres de la santé à mettre le paquet pour se démarquer professionnellement et jouer leur rôle dans l’amélioration de la santé de la femme.

Le ministre a fait observer que l’initiative sera décentralisée comme recommandé par les plus hautes autorités du pays.
Il a félicité la SOTRIM pour son initiative et invité ses membres à poursuivre les objectifs de leur organisation.

Tchad : le Premier ministre reçoit un émissaire du facilitateur de la CEEAC pour la transition

Le 22 octobre 2024, le Premier ministre, l’Amb Allah-Maye Halina a reçu en audience, Didier Mazenga Mukanzu, envoyé spécial du facilitateur de la CEEAC pour la transition au Tchad, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour l’accompagnement du processus de transition politique au Tchad. Au cours de cette audience, les deux personnalités ont abordé les enjeux majeurs liés à la transition, qui se conclura avec l’organisation prochaine des élections législatives, sénatoriales et communales.

L’envoyé spécial Didier Mazenga Mukanzu a souligné l’importance de ces élections comme un moment clé pour le peuple tchadien, lui permettant ainsi d’exprimer sa volonté et de choisir ses représentants. Il a également appelé à une mobilisation générale des citoyens pour garantir une participation active et pacifique au processus électoral.

Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, facilitateur pour le processus de transition au Tchad, réaffirme l’engagement de la CEEAC à accompagner le pays jusqu’au bout de cette période délicate.

Cette rencontre témoigne d’une volonté commune d’accompagner le Tchad jusqu’au bout du processus de transition, avec l’espoir que les prochaines élections seront un tournant décisif pour l’avenir du pays.

Source : Primature

 

Tchad-élections locales : l’ANGE exige le respect quota de 30% de femmes

L’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), à travers une circulaire du 23 octobre, invite les partis politiques et aux regroupements de partis politiques à respecter le quota d’au moins 30% de femmes dans la présentation de la liste des candidats.

 

Aussi, indique l’organe en charge des élections, les partis politiques ou regroupements de partis politiques peuvent présenter en tête de liste un homme ou une femme, même dans les circonscriptions de deux ou plusieurs sièges. La recevabilité des dossiers de candidatures aux élections législatives, provinciales et communales du 29 décembre prochain est soumise à cette condition.

Aussi, pour permettre une participation massive des partis politiques et aux regroupements de partis politiques aux élections combinées du 29 décembre 2024, l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a jugé nécessaire d’allonger la période de dépôt des dossiers de candidatures aux différentes élections.

Prévue initialement du 19 au 28 octobre 2024, elle est dorénavant fixée du 19 octobre au 1er novembre 2024.

A cet effet, l’ANGE demande aux partis politiques et aux regroupements de partis politiques de prendre les dispositions nécessaires pour la constitution des dossiers de leurs candidats, conformément aux dispositions des textes législatifs afin de respecter ces délais supplémentaires accordés par elle, dans son chronogramme aménagé.

Tchad : promulgation de la loi portant statut particulier de la Ville de N’Djaména

Par décret N°1166/PR/2024 du 23 octobre 2024, est promulguée la Loi N°022/CNT/2024 du 14 octobre 2024 portant statut particulier de la Ville de N’Djaména.

Ce projet de texte a été proposé et défendu par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Limane Mahamat le 14 octobre aux conseillers nationaux. Le projet de loi portant statut particulier de N’Djaména adopté a été approuvé, avec 152 voix pour, 6 abstentions et 2 voix contre. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations issues du Dialogue national inclusif et souverain.

L’objectif de ce projet de loi est de revisiter les dispositions de la loi N°009/PR/2005 du 15 juillet 2005, portant statut particulier de la ville de N’Djamena, à l’effet de les adapter au contexte actuel. Des nouvelles dispositions ont été instituées pour renforcer les moyens d’action de la Commune de la ville de N’Djamena et les communes d’arrondissement, afin qu’elles puissent assurer une bonne gestion de leurs compétences.

Tchad : le projet de loi portant statut particulier de N’Djaména adopté

 

Tchad : nomination au ministère de l’Elevage et de la Production animale

Par décret N°1174/PR/PM/MEPA/2024 du 23 octobre 2024, les personnalités dont les noms suivent sont nommées aux postes de responsabilité ci-après au Ministère de l’Élevage et de la Production Animale :

 

 

CENTRE DE CONTRÔLE DE QUALITÉ DES DENRÉES ALIMENTAIRES (CECOQDA):

DIRECTION GÉNÉRALE

  • Directeur général : Pr. SOUDY IMAR DJIBRINE, maintenu.
  • Directrice générale adjointe : Mme NOURAH MOUSSA KHADAM, en remplacement de M. ALI MAHAMAT MOUSTAPHA, appelé à d’autres fonctions.

DIRECTION DE CONTRÔLE DE QUALITÉ PHYSICOCHIMIQUE DES ALIMENTS, EAUX, BOISSONS ET MÉDICAMENTS

  • Directeur : M. SADDAM ANNOUR TREBO, maintenu.
  • Directeur adjoint : M. MADJIMBAYE PATCHA, maintenu.

DIRECTION DE CONTRÔLE DE QUALITÉ MICROBIOLOGIQUE DES ALIMENTS, EAUX ET BOISSONS

  • Directeur : M. BALLET SAMSON, maintenu.
  • Directeur adjoint : Mme ALKHADAR ZENAB ABDERAHIM, en remplacement de Mme KHADIDJA AZENE, appelée à d’autres fonctions.

DIRECTION DE L’ASSURANCE-QUALITÉ, HYGIÈNE-SÉCURITÉ

  • Directeur : M. MAHAMAT KHER NEDIGUINA, en remplacement de Mme NOURAH MOUSSA KADAM, appelée à d’autres fonctions.
  • Directeur adjoint : M. TESWE SILVERE DJANKREO, en remplacement de M. MAHAMAT KHER NEDIGUINA, appelé à d’autres fonctions.

ECOLE NATIONALE DES TECHNIQUES D’ÉLEVAGE (ENATE)

DIRECTION GÉNÉRALE

  • Directeur général : Dr ADANSA MICHEL, maintenu.
  • Directeur général adjoint : Dr MAHAMAT OUMAR AHMAT, poste vacant.

DIRECTION DE LA FORMATION INITIALE

  • Directrice : Mme ADJOUDJI GUEME, en remplacement de Dre NDILNODJI GISELE, appelée à d’autres fonctions.

DIRECTION DE LA FORMATION CONTINUE

  • Directeur : Dr ABAKAR GOUKOUNI GALMA, en remplacement de Dr ADOUM YOUSSOUF WACHOUM, admis à la retraite.

DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES, FINANCIÈRES ET DU MATÉRIEL

  • Directrice : Mme HAOUA HAYAT MAHAMAT YOUSSOUF, poste vacant.

INSTITUT DE RECHERCHE EN ÉLEVAGE POUR LE DÉVELOPPEMENT (IRED)

DIRECTION GÉNÉRALE

  • Directeur général : Dr ABDELAZIZ ARADA IZZEDINE, maintenu.
  • Directeur général adjoint : Dr NGANDOLO BONGO NARE, maintenu.

 

Tchad : le ministère de la Santé annonce l’introduction de nouveaux vaccins

La directrice de la vaccination Dr Mbaïlamen Demian Antoinette a dirigé le 21 octobre 2024, une réunion de travail par rapport à l’introduction des nouveaux vaccins.

C’était en présence du représentant pays de Gavi Dr Thierry Vincent, le point focal GAVI, l’Unicef, l’UGP et l’équipe de la direction de la vaccination.

Le représentant du GAVI Dr Thierry Vincent a indiqué que la sensibilisation et l’éducation s’avèrent nécessaires pour le succès des activités vaccinales et la lutte contre la désinformation.

Il a rassuré ensuite de l’engagement de son institution à soutenir les actions vaccinales pour le bien-être sanitaire des enfants.

Dr Mbailamen Demian Antoinette de la vaccination a indiqué cette rencontre a permis d’explorer aussi des nouvelles pistes pour améliorer l’accès aux vaccins dans le pays.

Dr Mbaïlamen Demian Antoinette a ajouté que pour lutter contre le paludisme, la morbidité et la mortalité causées par le paludisme, les infections respiratoires à pneumocoque et les diarrhées à rotavirus, le Tchad a décidé d’introduire et de déployer des nouveaux vaccins contre ces 3 maladies à partir du 25 octobre 2024 dans le cadre de la vaccination de routine et dans toutes les stratégies de livraison fixes, avancées et mobiles.

Source : ministère de la Santé

Tchad : les enseignants du supérieur observent une grève d’avertissement

Dès ce lundi 21 octobre 2024, les enseignants et chercheurs du supérieur observent une grève d’avertissement de trois jours. C’est la quintessence du communiqué ci-dessous.

 

Le Bureau Exécutif du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur constate avec regret la situation que traverse l’enseignement supérieur. En effet, malgré sa bonne volonté à conduire l’évolution de l’année académique dans de bonnes conditions et résoudre le problème de l’élasticité des années académiques afin de permettre aux bacheliers de poursuivre leurs études dans les institutions d’enseignement supérieur nationales, le gouvernement de la V République minimise les efforts fournis par les enseignants et chercheurs du supérieur et refuse de satisfaire aux exigences minimales du SYNECS contenues dans son point de presse du 05 Octobre 2024.

Ces revendications sont entre autres ; le statut autonome des enseignants du supérieur, l’arrêté d’application du décret sur le minima horaire ; les arrêtés rectificatifs des enseignants reversés, les primes des lauréats du CAMES et du CSUE; le retard dans le versement des primes et indemnités savamment orchestré ce dernier temps.

En conséquence, le Bureau éxécutif du Syndicat National des enseignants et chercheurs du Supérieur (SYNECS) appelle tous ses Militantes et Militants a cessé toutes les activités académiques et de Recherche sur l’ensemble du territoire national pour une durée de trois jours en guise de grève d’avertissement à partir du lundi 21 octobre 2024.

Il demande, en outre, aux militantes et militants de rester mobilisés et vigilants pour des actions de grandes envergures.

Tchad : Mahamat Idriss Deby reçoit en audience le secrétaire exécutif du CILS

Le président tchadien, par ailleurs, président en exercice du Comité Permanent Inter Etats de Lutte Contre la Sécheresse au Sahel s’est entretenu ce 21 octobre avec le secrétaire exécutif de l’institution.

 

Les échanges entre Mahamat Idriss Deby Itno et Abdoulaye Mohamadou étaient axés sur les préparatifs du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du CILS et du Forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel en lien avec la Déclaration de Nouakchott, adopté il y a dix ans. D’après le service de communication de la présidence tchadienne, c’est à titre informatif que le secrétaire exécutif y est.

La même source indique, le secrétaire exécutif du CILSS a également fait un point sur le fonctionnement de l’organisation, ses projections ainsi que l’état des lieux de son partenariat avec le Tchad

Créé en 1973, le CILSS œuvre principalement dans le renforcement de la sécurité alimentaire, la lutte contre la dégradation des terres et la gestion des ressources en eau dans cette région particulièrement vulnérable aux aléas climatiques. Mais comme si cela ne suffisait, ces dernières années, les terroristes s’y sont installés, aggravant la détérioration de l’environnement et des conditions de vie des populations, déjà précaires.

Tchad : le parti Les Transformateurs ne participera aux prochaines élections locales

L’annonce a été officiellement faite le 20 octobre 2024 par Succès Masra, président de cette formation politique au moment de la commémoration des victimes des répressions du 20 octobre 2022.

 

Au cours de la cérémonie d’hommage aux victimes du 20 octobre, le président du parti Les Transformateurs, Succès Masra s’est exprimé sur la position de son parti par rapport aux prochaines échéances électorales. Il estime que : « Participer à ces élections revient à cautionner un résultat qui est déjà enregistré dans les ordinateurs du camp d’en face. »

Pour Succès Masra : « ce n’est pas une élection qui se prépare mais une loterie. » En outre, le leader des Transormateurs conditionne une éventuelle participation pas, la réforme de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) ; le report de l’organisation des élections à 2025, en raison des inondations ; l’amendement de la loi sur le découpage électoral ; la révision de la liste électorale ; la réforme de l’armée.

Il est utile de préciser que le 20 octobre plusieurs personnes ont perdu la vie suite à des répressions au cours d’une manifestation visant à demander le départ de Mahamat Idriss Deby.

Tchad : le Premier ministre prend part au 25ème Sommet de la CEEAC en Guinée équatoriale

Le 25ème Sommet des chefs d’États et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) est couplé au 41ème anniversaire de cette institution régionale.

Il s’ouvre ce 18 octobre et réuni les chefs d’États et de gouvernements de la CEEAC, ainsi que des ministres des Affaires étrangères et divers experts. Ce rendez-vous fait suite à plusieurs semaines de réunions préparatoires et vise à renforcer la coopération régionale dans divers domaines.

À son arrivée à l’aéroport international de Malabo, le Premier ministre tchadien, Allah-Maya Halina a été accueilli par son homologue équato-guinéen, Manuel Osa Nsue, et l’ambassadeur du Tchad en Guinée équatoriale, Zakaria Fadoul Kitir.

Après les échanges de civilités, le cortège du Premier ministre s’est dirigé vers Sipopo pour l’inauguration d’un nouveau centre commercial, un projet jugé essentiel pour le développement économique de la Guinée équatoriale.

Les travaux du sommet annoncent des discussions sur des questions pour l’avenir économique et politique de la région.

Tchad : le Comité de prévention et de gestion des inondations fait le point

Près de trois mois après le lancement de ses activités, le Comité national de prévention et de gestion des inondations, fait le point de ses activités au président Mahamat Idriss Deby Itno.

 

Selon le rapport, 19 des 23 provinces du pays sont actuellement partiellement ou totalement inondées.  La situation est particulièrement préoccupante à N’Djaména, menacée par la montée rapide des eaux des fleuves Chari et Logone.

Le niveau des eaux augmente de 3 CM par jour, atteignant le 17 octobre 2024, une hauteur de 8,27cm, 7,77 cm à la même période en 2022, présageant un risque élevé d’inondation dans les jours à venir.

Après avoir exprimé sa satisfaction quant aux mesures prises pour faire face aux urgences et remercie les partenaires techniques et financiers pour le soutien rapide apporté, le président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno a recommandé au Comité de redoubler d’efforts pour anticiper les pics de cru attendus dans les jours et semaines à venir.

Il a exigé aussi que le Comité National assure une communication régulière basée sur des données scientifiques faibles avec la population, pour lutter contre les Fake news et apaiser les inquiétudes.

 

Tchad : le ministère de la Santé forme sur la prise en charge diététique des malades métaboliques

Il le fait à travers le programme national de diététique et sécurité sanitaire des aliments organise une formation sur la prise en charge diététique des malades métaboliques et autres du 17 au 19 Octobre 2024 à N’Djamena.

Le coordonnateur du programme national de diététique et sécurité sanitaire des aliments Dr Djimadoum Kimassoum Yves salué la participation des participants tout en indiquant que les maladies métaboliques et autres présentent un véritable problème de santé publique au Tchad.

Il a ajouté que cette formation permettra à développer les compétences pour la Prise en charge diététique des malades chroniques et les modules serviront à former les participants de soigner les malades dans les structures sanitaires.

Le directeur général de la santé publique Dr Yam-madji Aliace a précisé que l’organisation mondiale de la santé en 2017 a estimé à 17,3 millions, le nombre de décès liés aux maladies chroniques non transmises, hypertension artérielle, obésité, dyslipidémie, diabète de types deux, hyper uricémie dans le monde et ce chiffre devrait atteindre 23,6 millions en 2030.

Dr Yam-madji Aliace a ensuite souligné que l’objectif global de cet atelier est d’améliorer les connaissances du personnel sur la prise en charge diététique des maladies métaboliques telle que l’Hyper Tension Artérielle, l’obésité, le diabète, la goutte, les insuffisances rénales et autres problèmes de santé liés au mode de vie mais également de développer des compétences pratiques pour conseiller et suivre les patients atteints de ces maladies métaboliques.

Il a précisé que le Tchad connait depuis quelques années un accroissement des maladies cardiovasculaires et d’autres maladies métaboliques qui représentent actuellement un véritable un problème de santé publique.

Le directeur général de la santé publique Dr Yam-madji Aliace a exhorté les participants à profiter de cette opportunité afin de bénéficier de l’expertise des imminents experts pour renforcer leur savoir-faire et savoir-être.

Le Tchad représenté à la 9ème édition de la Semaine africaine de l’eau

Le ministère de l’Eau et de l’Energie a déployé une équipe au Caire pour participer aux travaux de la 9ème édition de la Semaine Africaine de l’Eau et de la 7ème Semaine égyptienne de l’Eau et de l’Assainissement, qui se déroulent du 12 au 17 octobre 2024.

Initié et organisé par l’Union Africaine l’évènement est placé sous le thème : « Placer l’eau et l’assainissement au cœur de la réalisation de l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons. » L’objectif principal est d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Vision Africaine de l’Eau (VAE) 2025, dont l’échéance arrive bientôt à terme. Cette rencontre guidera la formulation de la Vision Africaine de l’Eau post-2025, en s’appuyant sur les réalisations, les leçons apprises et les questions émergentes de la poursuite de la VAE 2025.

Le ministre tchadien de l’Eau et de l’Énergie, Passale Kanabe Marcelin a été représenté à ces assises par son Secrétaire Général, Nour Saleh Haggar.

 

Tchad : adoption de la loi portant protection de l’environnement

Le 15 octobre 2024, les conseillers nationaux ont examiné et adopté la Loi portant protection de l’environnement par 156 voix pour soit 96,96%, 0 contre et une abstention.

Ce projet a été présenté par, Keda Balla, ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole, assurant l’intérim du ministre de l’Environnement. La loi remplace l’ancienne législation de 1998. Selon Keda, l’évolution du cadre législatif est devenue indispensable en raison des nouvelles menaces pesant sur l’environnement, comme l’urbanisation croissante, l’industrialisation et la pression démographique. « Ce projet de loi constitue le fondement de notre politique nationale en matière de protection de l’environnement, visant principalement à instituer des règles et principes pour une gestion écologique durable. Il s’agit de protéger notre environnement contre toutes formes de dégradation, de préserver et mettre en valeur nos ressources naturelles, tout en améliorant le bien-être de notre population », justifie-t-il.

La loi a pour objectif de protéger les ressources naturelles, préserver la biodiversité et promouvoir une gestion durable des terres. Elle renforce l’adhésion du Tchad aux initiatives internationales en matière d’environnement. Face à des problématiques telles que la désertification et le changement climatique, la sensibilisation, l’éducation environnementale et l’application stricte de la loi ont été des points d’attention majeurs lors des débats.

Les Conseillers ont exprimé des inquiétudes quant à la mauvaise gestion par les agents des eaux et forêts, appelant à une meilleure gouvernance et un renforcement des actions de sensibilisation. Le ministre Balla a promis de mettre l’accent sur l’éducation et la sensibilisation, tout en assurant que les agents déviants seraient rappelés à l’ordre.