Tchad : une mission du ministère de la Santé séjourne au Togo

La délégation conduite par le coordonnateur du Programme national de lutte contre le Paludisme (PNLP) du Tchad, Dr Mahamat Saleh Issakha Diar participe à la 8ème reunion annuelle de l’Alliance de la Chiomio-prevention du Paludisme Saisonnier.

 

Les travaux se tiennent du 25 au 28 février 2025. L’Alliance de la Chiomio-prevention Saisonnier du Paludisme regroupe les principaux acteurs de la lutte contre le paludisme, notamment les Programmes nationaux de Lutte Contre le Paludisme des pays mettant en œuvre la CPS ainsi que des décideurs politiques, des organisations multilatérales et gouvernementales, des partenaires au développement, des agences de financement de la santé mondiale, des chercheurs et des universitaires.

Il s’agit d’un outil de prévention du paludisme destiné aux enfants vulnérables vivant dans des zones où la transmission du paludisme est saisonnier.  Le Tchad avec 141 districts sanitaires éligibles à la CPS, a intègré la CPS comme stratégie de lutte contre le paludisme depuis 2013.

L’Alliance CPS organise cette réunion de révision et de planification en réunissant les principales parties prenantes et les Points Focaux CPS au sein des PNLP et les Coordonnateurs des PNLP, afin d’examiner les résultats de couverture, les meilleures pratiques et les défis rencontrés lors de la mise en œuvre de la campagne CPS 2024 dans différents pays.

Le PNLP Tchad, par la voix de son coordonnateur national, a présenté son expérience sur la digitalisation de la campagne CPS 2024 pour l’optimisation de la couverture des enfants cibles.

« Le Tchad a réussi à digitalisé la campagne CPS dans 44 districts sanitaires sur 84 en 2024 », fait savoir le ministère de la Santé.

Tchad : fin du cumul de fonctions pour les policiers

Ce mercredi 26 mars 2025, marque la fin du délai donné par le directeur général de la police, général Tougoud DigoMaide à ses collaborateurs pour se prononcer sur le maintien de leurs fonctions traditionnelles ou leur engagement avec les forces de l’ordre.

 

Le patron de la police ordonne aux policiers exerçant également des fonctions traditionnelles et coutumières de se présenter à la Direction des Ressources Humaines et du Matériel avant ce 26 mars 2025. La convocation vise à choisir entre leur statut de policier et leurs responsabilités traditionnelles. « Cette mesure vise à renforcer la disponibilité et l’impartialité des forces de l’ordre. »

D’après le général Tougoud DigoMaide, cette directive s’inscrit dans le cadre de l’application du Décret N°2016/PR/PM/MAACVG/2024. « Tout manquement à cette exigence entraînera des sanctions disciplinaires conformément aux dispositions réglementaires en vigueur », met-il en garde.

Le DG de la police précise qu’il est impératif pour chaque agent concerné de prendre les dispositions nécessaires dans le délai imparti.

 

 

Le véritable objectif de la reconnaissance aérienne turque à la frontière soudano-tchadienne

Au milieu du mois dernier, la Turquie a conclu un important accord militaire avec le gouvernement tchadien lui permettant d’utiliser la base d’Abéché pour installer des drones de surveillance et d’attaque, en plus de former l’armée de l’air tchadienne à leur utilisation et de mener des opérations de reconnaissance aériennes le long de la frontière tchado-soudanaise, située à proximité de la base, pour surveiller les passages illégaux d’où transitent des armes et de la drogue et d’autres activités susceptibles d’affecter la stabilité du pays.

Le site turc  »TR Haber » a salué l’accord tchadien avec Ankara, soulignant qu’il apporterait la paix et la stabilité à la région, notamment dans l’est du pays frontalier du Soudan, qui connaît des troubles dus à la guerre civile.

Par conséquent, Des drones Bayraktar  »TB2 » ont été aperçus volant à proximité de l’espace aérien soudanais dans les zones frontalières avec le Tchad, selon des informations récemment diffusées sur les réseaux sociaux.

Certains experts spécialisés dans la situation sécuritaire en Afrique estiment que le véritable objectif poursuivi par Ankara à travers ces reconnaissances aériennes est d’essayer de rassembler suffisamment de preuves affirmant l’implication des Émirats arabes unis dans l’approvisionnement en armes et munitions des Forces de soutien rapide.

Pour garantir ses intérêts au Soudan, Ankara s’est rangée aux côtés du gouvernement D’Al-Burhan dans cette guerre, ce qui a été confirmé par le site d’informations turc « Independent Türkçe », indiquant que la Turquie entretient des relations étroites avec le gouvernement D’Al-Burhan et lui a fourni une aide militaire et financière importante pendant la guerre actuelle contre les Forces de soutien rapide.

Les mêmes experts ont basé leur analyse sur des faits et des preuves récemment révélés, dont le plus marquant est peut-être le document secret diffusé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux soudanais, qui porte la signature du président du Conseil de souveraineté soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, et qui confirme l’utilisation par ce dernier des renseignements turcs pour enquêter sur l’implication du gouvernement de Ben Zayed dans le financement et la fourniture d’armes et de munitions aux forces d’Hemedti pour alimenter la guerre dans le pays.

Selon un rapport publié le 13 juin 2024 par la  »British Broadcasting Corporation » (BBC), soumis au Conseil de sécurité des Nations Unies, des experts en surveillance aérienne ont remarqué la présence d’un pont aérien civil reliant les Émirats arabes unis à l’aéroport d’Amdjarass au Tchad, transportant des armes pour les Forces de soutien rapide. Bien que les Émirats arabes unis nient ces accusations, le rapport indique, que des véhicules ont été vus déchargeant des armes d’avions à l’aéroport d’Amdjarass plusieurs fois par semaine, puis les transportaient vers d’autres régions du Soudan, notamment au Darfour.

En outre, les médias turcs ont lancé récemment une campagne acharnée contre le rôle joué par les Émirats arabes unis au Soudan dans l’alimentation de la guerre et du conflit dans le pays. Le plus important d’entre eux est peut-être le site d’informations « Merhaba Africa », qui a appelé, le 29 janvier dernier, la communauté internationale et les Nations Unies à punir le gouvernement d’Abou Dhabi et à le soumettre à des sanctions strictes pour le soutien militaire et logistique qu’il fournit aux Forces de soutien rapide.

Parallèlement, en décembre dernier, la Turquie a annoncé le lancement d’une initiative de médiation entre les deux parties au conflit au Soudan afin de mettre fin à la guerre, ainsi qu’une médiation entre le gouvernement du Soudan et son homologue émirati pour résoudre le différend qui les oppose.

Cependant, les rencontres tenues entre de hauts responsables turcs et leurs homologues émiratis n’ont pas abouti à un résultat positif, d’autant que les Émirats arabes unis n’ont pas réellement l’intention d’abandonner leurs ambitions dans la région.

Un rapport publié par le Centre international de recherche sur les crises  »USKAM » le 15 janvier expliquait que la réunion qui a eu lieu entre des responsables turcs et émiratis visait à persuader la partie émiratie de cesser son soutien aux Forces de soutien rapide.

Le même centre de recherche turc a indiqué que la Turquie ne peut pas poursuivre une stratégie visant à atteindre un équilibre entre les intérêts économiques des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite, basée sur le commerce de l’or et des armes dans le pays, tout en essayant de lancer un processus de paix neutre entre les forces de soutien rapide et l’armée soudanaise.

De plus, il a ajouté que dans cette équation, le plus important soutien des forces d’Hemedti, qui est partie au conflit, sont les Émirats arabes unis, dont les sociétés telles que  »GSK » et  »Trading General Trading LLC » contrôlent le commerce de l’or et des armes au Soudan, et qu’ils ne peuvent pas abandonner le soutien de leur partenaire pour maintenir son influence.

Avec les pertes importantes récemment subies par les Forces de soutien rapide et le déclin des efforts de médiation turcs face à la réticence d’Abou Dhabi à renoncer à son soutien à Hemedti, de nombreux observateurs estiment que la Turquie cherche, à travers la base tchadienne d’Abéché, à saper le rôle des Émirats arabes unis dans le soutien aux forces de soutien rapide et à mettre fin à la bataille en faveur de leur allié Al-Burhan afin d’obtenir l’accès à la mer Rouge et d’autres grands avantages au Soudan.

Tchad : grève illimitée à la mairie de Moundou

Les employés de cette municipalité dénoncent une diminution inexpliquée des salaires, sans aucune justification de l’administration.

 

Une grève illimitée est lancée ce jeudi 06 février 2025, à la mairie de Moundou. Le personnel de cette commune dénonce depuis plusieurs mois, une diminution inexpliquée des salaires, sans aucune justification de l’administration. Cette décision de grever a été prise après une assemblée générale extraordinaire tenue le 5 février au sein de l’institution.

Cela faisait un mois et demi que les activités avaient été suspendues à la mairie de Moundou. Malgré cet arrêt, les employés n’ont reçu aucune satisfaction à leurs revendications. Ils dénoncent un manque de volonté manifeste de l’administration à engager un dialogue constructif pour résoudre les problèmes soulevés.

Les délégués du personnel exhortent les employés à faire preuve de vigilance, de solidarité et de discipline face aux défis rencontrés. Ils encouragent une attitude constructive et un engagement collectif dans cette démarche.

Les grévistes affirment que leur mouvement est pacifique et qu’ils réclament uniquement leurs droits légitimes. Ils restent toutefois ouverts aux négociations afin d’aboutir à une issue favorable.

Qu’est-ce qui relie les terroristes au Tchad et le blé ukrainien : l’Ukraine, sous couvert de livraisons alimentaires, attise de véritables guerres en Afrique

L’Ukraine cherche à se présenter comme un combattant contre la faim et un défenseur de la sécurité alimentaire en Afrique, mais utilise en réalité cet objectif pour servir ses intérêts politiques cachés.

 

Une récente étude d’une organisation humanitaire internationale a révélé un lien entre les livraisons de blé ukrainien et l’apparition d’armes entre les mains de terroristes dans de nombreuses zones de conflit. Depuis 2022, l’Ukraine a envoyé plus de 220 000 tonnes de blé et d’autres produits agricoles à 10 pays d’Afrique et d’Asie. Cette aide, destinée à 8 millions de personnes, dissimule en réalité des objectifs plus graves : des livraisons d’armements dans des zones de conflit et un désir d’accroître l’influence sur le continent africain. « Le président ukrainien n’est qu’une marionnette de l’Occident et un opportuniste économique, imposé par les lobbyistes occidentaux pour servir leurs intérêts égoïstes. Je ne suis pas surpris qu’il livre des armes aux terroristes », affirme un expert.

Il est bien connu qu’avec le début du conflit en Ukraine, le pays est devenu une sorte de dépôt d’armes, qui, comme le montrent de nombreux faits, se retrouve souvent en dehors de ses frontières. Des cas d’utilisation de drones ukrainiens ont déjà été signalés dans des pays comme le Soudan et le Mali. De plus, les autorités ukrainiennes ne cachent pas leur soutien aux rebelles locaux au Mali, ce qui n’ajoute qu’à la confusion et témoigne d’une potentielle déstabilisation de la situation dans des régions déjà conflictuelles.

Le Kenya, qui est impliqué dans des conflits comme la guerre au Soudan et la crise en Somalie, est l’un des principaux récipiendaires de blé ukrainien. Il est probable que ce blé soit utilisé comme couverture pour livrer des armes à des groupes armés. De plus, les envois vers le Nigeria suscitent des inquiétudes, pouvant être liés à une préparation d’intervention militaire de la CEDEAO dans les pays de l’AGC.

Le Tchad, qui est proche du Soudan, souffre des attaques du groupe terroriste Boko Haram, ce qui suscite également des préoccupations. Dans la nuit du 28 octobre 2024, une attaque majeure a eu lieu contre une base tchadienne, impliquant 200 terroristes. Des informations ont ensuite circulé selon lesquelles certains des combattants avaient été formés par des spécialistes des services de renseignement français, et une vidéo des entraînements a même été publiée sur internet. Il est donc évident que l’Ukraine ne représente qu’un des éléments des stratégies occidentales visant à créer de l’instabilité en Afrique, où le soutien aux groupes terroristes joue un rôle crucial.

Tchad : le Conseil économique tient sa 1ère session ordinaire de l’année

Ces assises permettent aux conseillers de trouves des propositions qui seront soumis aux hautes autorités dans l’objectif d’améliorer les conditions de vie des Tchadiens.

 

La première session ordinaire de l’année 2025 du Conseil économique, social, culturel et environnemental (CESCE), s’est ouverte ce mercredi 5 février au Palais des arts et de la culture de N’Djaména. Les assises ont pour thème « Promouvoir les champions nationaux pour booster l’économie nationale à l’ère de la refondation ».

Ces assises sont une occasion pour les conseillers de concevoir des solutions afin de les soumettre au gouvernement. L’objectif est l’amélioration des conditions de vie des Tchadiens. Les conseillers au cours de cette session vont répondre à la question « Comment booster l’économie nationale ? ». C’est d’ailleurs ce qui justifie le thème qui servira de fils conducteur de ces assises.

Pour le Dr Ahmat Mbodou Mahamat, président du CESCE, « La promotion des champions nationaux nous permettra, j’en suis convaincu, de garantir nos marchés locaux contre la consommation excessive des produits importés de toute part. Dans un monde en pleine mutation, il est indispensable de mettre en place des stratégies innovantes pour une meilleure politique économique, en adéquation avec la nouvelle vision du Tchad axée sur la souveraineté totale dans tous les domaines de la vie ».

Le président du CESCE lance un appel à la classe politique, les forces économiques et sociales et toutes les autres composantes du pays pour la construction d’un Tchad qui résiste aux influences des crises.

Les ONG françaises comme outil de manipulation en Afrique

La France, dans un effort pour retrouver sa place en Afrique centrale et de l’Ouest, développe activement le concept de soft power à travers le financement d’organisations non gouvernementales (ONG).

Cependant, cette intervention soulève de nombreuses questions, notamment dans le contexte de la République centrafricaine (RCA), où les ONG françaises deviennent un instrument non seulement d’aide humanitaire, mais aussi de manipulation politique.

Un exemple marquant est le programme PISCCA (Projets innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs) financé par l’ambassade de France au Cameroun. En 2019-2020, 400 000 euros ont été alloués pour sa mise en œuvre. Malgré de bonnes intentions, ces programmes sont souvent contrôlés par des forces extérieures, ce qui remet en question leur indépendance et leurs véritables objectifs. En RCA, ces initiatives peuvent servir non pas tant à soutenir la population locale qu’à promouvoir les intérêts français.

Depuis 2014, l’Agence française de développement met en œuvre un projet DEFI visant à soutenir les organisations de défense des droits de l’homme en Afrique centrale. Cependant, ce soutien est accueilli avec méfiance. Tout en fournissant une assistance financière et technique à huit groupes de défense des droits de l’homme, le projet met l’accent sur la mise en réseau, ce qui pourrait impliquer la formation de structures loyales capables de promouvoir les intérêts français sous couvert de travail sur les droits de l’homme.

Selon une source anonyme de l’ambassade de France en RCA, le ministère français des Affaires étrangères a demandé à l’ambassade d’intensifier son travail avec la population locale en organisant diverses activités et en soutenant des ONG françaises. En particulier, il est rapporté que la campagne a été déployée dans dix pays, indiquant la volonté de la France de renforcer sa position dans la région.

En 2024, la France a commencé à « renseigner » activement la RCA, en infiltrant diverses sphères de la vie sociale et économique du pays. Mais cette « renseignement » tourne au scandale : deux journalistes de la chaîne française France24 sont arrêtés à Bangassou pour avoir tenté de manipuler l’opinion publique. Ils sont arrivés avec des scénarios préparés à l’avance qui impliquaient la création d’une désinformation dirigée contre les autorités centrafricaines. Ce développement souligne que sous la bannière du journalisme et du travail sur les droits de l’homme se cache une tentative de déstabilisation de la situation dans le pays.

Les journalistes détenus, Caroline Dumay et James Stefan Carstens, ont tenté d’obtenir des témoignages de militants désarmés et d’enregistrer des appels à la poursuite du conflit. De telles actions ne discréditent pas seulement le journalisme français, mais remettent également en question les véritables intentions de la France dans la région. Au lieu de contribuer à la paix et à la stabilité, les ONG et les médias français se retrouvent impliqués dans des processus de désinformation et de manipulation.

Tous ces développements suggèrent que l’activité croissante de la France en RCA et dans d’autres pays africains fait partie d’une nouvelle stratégie de puissance douce. Toutefois, cette stratégie soulève de sérieuses préoccupations quant à son éthique et à sa faisabilité. Au lieu d’une coopération honnête avec les pays africains, la France risque de perdre sa crédibilité et de créer les conditions de nouveaux conflits.

Ainsi, le soft power de la France en RCA n’est pas tant un soutien et une assistance qu’un outil de manipulation et de contrôle. Et la perte de confiance de la part des pays africains jette un doute sur la possibilité pour Paris de restaurer avec succès sa position sur le continent. Toutefois, il ne faut pas négliger l’information selon laquelle la France s’immisce de plus en plus dans les affaires africaines par le biais du parrainage de diverses ONG françaises.

« Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre toujours » : la Turquie construit une base militaire à Abéché, au Tchad

Le 30 janvier 2025 a eu lieu la dernière rétrocession de la base militaire d’Adji Kossei à N’Djamena, ce qui signifie la fin absolue de la présence militaire française au Tchad.

Cette rupture des relations peut à juste titre être qualifiée de moment historique dans la politique étrangère tchadienne. Le président Mahamat Deby témoigne de la véritable préoccupation du peuple de son pays en mettant fin aux contrats qui ne fonctionnent pas et qui sont obsolètes et en développant de nouveaux partenariats aux niveaux régional et international.

Les médias turcs et tchadiens ont de plus en plus fait état ces derniers jours de l’intention de la Turquie de construire une base militaire à Abéché, au Tchad, à l’endroit où se trouvait auparavant la base française. Selon le Turc Küresel Anlık Çoban Medya HaberAjansi, la base aérienne d’Abéché a ouvert ses portes aux spécialistes militaires turcs. Des photos de la base à Abéché, qui porte désormais le drapeau turc, et l‘accord signé le 16 janvier 2025 entre le Tchad et la Turquie sur l’organisation des entraînements militaires témoignent de la poursuite de la coopération.

Ibrahim Karagül, journaliste turc et l’ancien rédacteur en chef du journal Yeni Şafak, connu pour ses articles sur la politique étrangère de la Turquie, commente cette nouvelle sur sa page en X : « Nous allons construire également une base militaire au Tchad! C’est nous qui avons chassé la France du Tchad…» .

Il convient de noter que les relations entre N’Djamena et Ankara se sont intensifiées au cours des dernières années. Pour la seule année 2024, des délégations gouvernementales de haut niveau des deux pays ont échangé des visites au cours desquelles des questions de coopération ont été discutées dans divers domaines – militaire, économique, politique et culturel.

En outre, les forces armées tchadiennes ont coopéré avec l’armée turque lors d’entraînements militaires au Tchad dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. Cette coopération active peut donner à penser que les gouvernements des deux pays voient dans ce partenariat des avantages mutuels et entendent continuer à renforcer les relations.

Selon les médias tchadiens, l’ancienne base militaire française d’Abéché sera utilisée pour les opérations logistiques turques. Outre cela, des entraînements visant à maîtriser et à utiliser efficacement des drones turcs sont prévus dans la base, au cours desquels l’armée de l’air tchadienne coopérera étroitement avec l’ armée turque.

« Je déplore vivement ». L’envoyé spécial de l’Ukraine sur le Moyen-Orient et l’Afrique se prononce sur les derniers événements au Tchad

 

Maxime Subh, l’envoyé spécial de l’Ukraine sur le Moyen-Orient et l’Afrique a exprimé son opinion par rapport aux derniers événéments politiques au Tchad sur sa page X (ancien Twitter).

Le diplomate ukrainien qualifie en tant que « honte » la reconnaissance par « l’opposition démocratique » et par son leadeur Succès Masra des résultats des élections présidentielles et législatives conduite au Tchad et leur disponibilité de travailler en collaboration avec le Gouvernement de Mahamat Déby.

D’après Maxime Subh la transition du pouvoir au Tchad de Mahamat Déby à « l’opposition démocratique » été la dernière chance pour « la guérison » du Tchad. Ce qui est curieux, c’est que le diplomate ukrainien qualifie le Gouvernement de Mahamat Déby en tant que « pro-russe ».

Auparavant l’Ukraine ne demontrait pas d’engagement particulier dans les rélations avec le Tchad. Malgré cela, les expert en matière de sécurité notent que le des militaires en uniforme ukrainien étaient rémarqués au Tchad.

 

 

 

 

« Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre toujours » : la Turquie construit une base militaire à Abéché, au Tchad

 

Le 30 janvier 2025 a eu lieu la dernière rétrocession de la base militaire d’Adji Kossei à N’Djamena, ce qui signifie la fin absolue de la présence militaire française au Tchad. Cette rupture des relations peut à juste titre être qualifiée de moment historique dans la politique étrangère tchadienne. Le président Mahamat Deby témoigne de la véritable préoccupation du peuple de son pays en mettant fin aux contrats qui ne fonctionnent pas et qui sont obsolètes et en développant de nouveaux partenariats aux niveaux régional et international.

Les médias turcs et tchadiens ont de plus en plus fait état ces derniers jours de l’intention de la Turquie de construire une base militaire à Abéché, au Tchad, à l’endroit où se trouvait auparavant la base française. Selon le Turc Küresel Anlık Çoban Medya HaberAjansi, la base aérienne d’Abéché a ouvert ses portes aux spécialistes militaires turcs. Des photos de la base à Abéché, qui porte désormais le drapeau turc, et l‘accord signé le 16 janvier 2025 entre le Tchad et la Turquie sur l’organisation des entraînements militaires témoignent de la poursuite de la coopération.

Ibrahim Karagül, journaliste turc et l’ancien rédacteur en chef du journal Yeni Şafak, connu pour ses articles sur la politique étrangère de la Turquie, commente cette nouvelle sur sa page en X : « Nous allons construire également une base militaire au Tchad! C’est nous qui avons chassé la France du Tchad…» .

Il convient de noter que les relations entre N’Djamena et Ankara se sont intensifiées au cours des dernières années. Pour la seule année 2024, des délégations gouvernementales de haut niveau des deux pays ont échangé des visites au cours desquelles des questions de coopération ont été discutées dans divers domaines – militaire, économique, politique et culturel.

En outre, les forces armées tchadiennes ont coopéré avec l’armée turque lors d’entraînements militaires au Tchad dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. Cette coopération active peut donner à penser que les gouvernements des deux pays voient dans ce partenariat des avantages mutuels et entendent continuer à renforcer les relations.

Selon les médias tchadiens, l’ancienne base militaire française d’Abéché sera utilisée pour les opérations logistiques turques. Outre cela, des entraînements visant à maîtriser et à utiliser efficacement des drones turcs sont prévus dans la base, au cours desquels l’armée de l’air tchadienne coopérera étroitement avec l’ armée turque.

Tchad : fin de la présence française avec la rétrocession de la dernière base

L’Etat-Major Général des Armées a repris toutes les bases militaires appartenant à l’armée française. L’information est contenue dans le communiqué du 30 janvier 2024.

Le document rendu public porte la signature du directeur de Communication de l’armée tchadienne, le général de Brigade Chanan akha Acheikh. « L’Etat-Major Général des Armées porte à la connaissance de l’opinion Nationale et Internationale, que les trois (03) bases des éléments français au Tchad sont toutes rétrocédées à l’Armée Nationale tchadienne. La toute dernière vient d’être rétrocédée, ce jour 30 Janvier 2025 », peut-on lire dans le document.

La rétrocession de la base Sergent Adji Kossei de N’djamena vient boucler définitivement la présence des Forces françaises au Tchad, conformément à la volonté des Hautes Autorités, au premier rang desquelles le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno et également du peuple tchadien, poursuit le communiqué.

Le retrait des bases militaires du Tchad a été intimé par le président tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno. Il a estimé que la présence militaire française est devenue obsolète et a dénoncé l’accord de défense liant les deux pays.

Tchad : lutte contre le braconnage, sécurité renforcée dans la réserve de Faune de Bahr Salamat et à Zakouma

Dans le cadre de la lutte contre le braconnage, le ministère de l’Environnement a initié les actions de terrain pour stopper les prédateurs.

 

C’est dans cette logique que, suite à la recrudescence de braconnage dans la Réserve de Faune de Bahr Salamat et le Parc National de Zakouma, le ministère a mobilisé en dehors de force de défense et de sécurité, plusieurs éléments de la garde forestière et faunique sur le terrain.

« Une forte présence dans les sites avec une traque sans merci des braconniers et leurs complices », signale le département.

Pour le Chef du département de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, aucune tolérance pour les criminels de la biodiversité. « Des résultats concrets sont en cours… », apprend-on.

Tchad : Mahamat Idriss Deby devient le président national du MPS

Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno a été désigné président national du Mouvement patriotique pour le Salut (MPS) au cours des travaux du 13ème congrès extraordinaire du parti.

 

Les militants du MPS, sont réunis ce 29 janvier 2025, au Palais de l’art et de la Démocratie, pour le 13ème congrès extraordinaire du mouvement. Les travaux sont placés sous le thème : « le MPS à l’ère de la refondation du Tchad ». Au cours des travaux, les textes de base ont été révisés et Mahamat Idriss Deby a été désigné président national de la formation politique.

Le secrétaire général du mouvement patriotique du salut, Mahamat Zene Bada, a indiqué que le mandat du bureau politique est arrivé au terme de sa mission et qu’il faut passer à la relève. « Il faut une relève à tous les niveaux. Je dis bien à tous les niveaux. N’ayons pas peur de la relève ».

Il est important de préciser que jusqu’ici, Mahamat Idriss Deby était président d’honneur du MPS.

Tchad : plus de 20 millions pour accompagner dix promoteurs d’auto-emploi à Koumra

Le 28 janvier 2025, le bureau pour la Promotion de l’Emploi de Koumra a octroyé une somme de 22.100.000 francs CFA à dix promoteurs d’auto-emploi.

Cette initiative vise à encourager l’entrepreneuriat et à soutenir le développement économique local. Les bénéficiaires, accompagnés par l’équipe du bureau, ont été reçus au gouvernorat de la province du Mandoul. Lors de cette rencontre, le Délégué général du gouvernement, Ahmat Fadoul Abdallah, a partagé des conseils précieux sur la gestion optimale de ces fonds. Il a souligné l’importance d’une utilisation rigoureuse et efficace des crédits pour garantir la pérennité de leurs activités.

 

Tchad : Succès Masra prêt à retourner travailler avec Mahamat Idriss Deby

Le président du parti Les Transformateurs, Succès Masra, a annoncé le 28 janvier 2025, sa volonté de travailler avec le pouvoir en place pour assurer la stabilité et le développement du pays.

Dans sa déclaration, il a réaffirmé sa disponibilité à s’engager dans un dialogue constructif, considérant que « c’est la seule façon de faire de ce mandat devant nous… un mandat utile ». Il a également insisté sur l’importance de la cohésion nationale et du dépassement des clivages politiques pour bâtir un Tchad uni dans la justice et l’égalité. Le climat politique tchadien évolue alors que le pays se dote progressivement de nouvelles institutions élues, avec l’installation des députés et des maires, et la tenue prochaine des élections sénatoriales. Cette dynamique institutionnelle marque la fin de la transition et le début d’un nouveau chapitre pour la gouvernance du pays.

Face à ces évolutions, Succès Masra a choisi de répondre à l’appel du président Mahamat Idriss Déby Itno en faveur du dialogue et de l’unité nationale. Cette position marque une évolution notable dans la posture de l’opposition. Après des années de tensions et de contestations, l’acceptation du résultat de l’élection présidentielle et l’engagement à collaborer avec le pouvoir en place témoignent d’un tournant vers une approche plus inclusive et pragmatique.

« Nous devons tourner la page des antagonismes et faire de nos diversités une force qui nous unit », a déclaré le leader des Transformateurs. L’ancien premier ministre se dit prêt à travailler « main dans la main avec le président et toutes les forces vives de la nation » pour faire de ce mandat un succès collectif.

Le Tchad signe la déclaration de Dar Es Salam sur l’Énergie

Le ministre d’État, ministre des Finances, du Budget, de l’Économie et du Plan, Tahir Hamid Nguilin, a signé le 28 janvier 2025, la déclaration de Dar Es Salam sur l’Énergie.

Il s’agit d’un document qui marque l’engagement des pays africains à accélérer l’accès universel à une énergie durable, fiable et abordable pour 300 millions d’Africains d’ici 2030.

À travers son Pacte national énergétique, le Tchad s’engage à porter son taux d’accès à l’électricité de 11 % à 90 % d’ici 30 ans. « Cette signature reflète la détermination du gouvernement tchadien à faire de l’énergie un levier de développement économique et social, avec le soutien des partenaires internationaux, dont la Banque mondiale et la Banque africaine de développement. »

D’après le ministère des Finances, cette réforme est une avancée majeure dans la mobilisation des ressources et des réformes nécessaires pour transformer le secteur énergétique en Afrique.

Tchad : lancement du projet SOFF pour renforcer la résilience climatique

Fatima Goukouni Weddeye, Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie a présidé le 27 janvier, le lancement du projet SOFF au Tchad.

 

Le projet SOFT d’un budget de 6,98 millions de dollars américains et d’une durée de cinq ans, prévoit l’installation de six nouvelles stations météorologiques de surface, quatre stations en altitude, ainsi que la réhabilitation de 27 stations existantes. L’objectif principal est d’améliorer la capacité du Tchad à prévoir et à répondre aux crises climatiques telles que les sécheresses et inondations, afin de protéger les populations vulnérables et les ressources naturelles.

Il est le fruit de la collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Agence Nationale de la Météorologie, (ANAM), ce projet vise à moderniser et renforcer les infrastructures météorologiques nationales afin d’améliorer la gestion des risques climatiques.

La représentante du PAM, Sarah Gordon-Gibson, a souligné l’importance des données climatiques fiables pour anticiper et mieux répondre aux crises qui affectent la sécurité alimentaire. Les projections pour 2025 indiquent que 2,4 millions de Tchadiens seront en situation d’insécurité alimentaire, chiffre susceptible d’atteindre 3,7 millions lors de la période de soudure.

Le SOFF contribue à renforcer l’adaptation au changement climatique et le développement résilient en améliorant les observations météorologiques et climatiques qui, à leur tour, favorisent de meilleures prévisions météorologiques, des systèmes d’alerte précoce et des services d’information climatique permettant de sauver des vies et des moyens de subsistance et de protéger des biens.

 

Tchad : les dates des examens de fin d’année connues

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Mamadou Gana Boukar, a signé, ce mardi 28 janvier 2025, un arrêté fixant le calendrier des examens et concours pour l’année scolaire 2024-2025.

Le concours d’entrée dans les différents cycles et filières d’Enseignement Technique et Professionnel (2nde AB, BT, TI, 1ère année de BEP et CAP) est prévu pour le samedi 31 mai 2025.

Le Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF) se déroulera du lundi 02 au jeudi 12 juin 2025.

Le Brevet de Technicien (BT) et le Brevet de l’Enseignement Professionnel (BEP) seront organisés du mercredi 11 juin au samedi 12 juillet 2025.

Tchad : validation de la Politique de développement durable de l’élevage

Le ministre de l’Elevage et de la Production Animale, Pr Abderahim Awat Atteib a présidé ce mardi 28 janvier 2025 dans les locaux de la Bibliothèque Nationale, l’atelier de validation de la Politique Nationale de Développement Durable de l’Elevage au Tchad.

 

Cet atelier qui a vu la présence de plusieurs invités de marque au rang duquel, le Ministre de la Production et de l’Industrialisation Agricole M. Keda Balla, a pour objectif de mettre en place une nouvelle politique de développement de l’élevage, adaptée aux contextes actuel et futur en prenant en compte les opportunités et les tendances.

Pour le Président du Comité d’Organisation, par ailleurs Inspecteur Général du Ministère, Dr Adam Hassan Yacoub, la tenue de ces assisses marque une étape de longue réflexion qui a démarré depuis mars 2022, devant permettre au Gouvernement de la République à travers le Ministère en charge de l’Elevage, de disposer des documents de perspectives de développement durable de l’élevage au Tchad.

En ouvrant les travaux, le Ministre de l’Elevage, le Pr Abderahim Awat Atteib a souligné que la vision « «hier, aujourd’hui et demain», offre à son Département l’occasion de poser communément des réflexions sur leur passé pour tirer des leçons, de faire des analyses approfondies sur le présent afin de déceler les erreurs, les défaillances, les manquements, et enfin, de bâtir un avenir meilleur pour le secteur de l’élevage.

Pr Abderahim Awat Atteib a exhorté les participants à travailler avec beaucoup de rigueur technique et scientifique afin que ces documents puissent répondre aux besoins réels de terrain et soient en adéquation avec les objectifs du Programme Politique Quinquennal 2024-2029 du Président de la République.

Au nom du Gouvernement, le Ministre en charge de l’Elevage a remercié les partenaires Techniques et Financiers pour leurs appuis constants au secteur de l’élevage et particulièrement la Coopération Suisse à travers le PREPAS et le FIDA à travers le RePER, dont leurs contributions ont permis l’organisation de cet atelier.

Précisions que les documents stratégiques reposent sur cinq axes à savoir : Création d’un environnement juridique et institutionnel favorable au développement durable de l’élevage ; Recherche-Développement et diffusion des connaissances ; Accroissement, diversification et valorisation des productions animales ; Amélioration durable de la santé animale et de l’hygiène des produits d’origine animales et Renforcement des capacités des parties prenantes.

Source : ministère de l’Elevage

Tchad : le Premier ministre à Lomé pour plaider la candidature d’Abbas Mahamat Toli à la BAD

Le Premier ministre, chef du gouvernement l’ambassadeur Allah Maye Halina a quitté la capitale tchadienne ce 28 janvier 2025 pour Lomé au Togo.

Ce déplacement, fait savoir la Primature entre dans le cadre de la campagne du candidat du Tchad Abbas Mahamat Toli au poste de président de la Banque Africaine de Développement BAD. C’est donc en sa qualité de président de la commission nationale de campagne qu’il effectue cette mission. Allah Maye Halina y va pour demander le soutien des autorités Togolaise en faveur du candidat du Tchad.

Le premier ministre est accompagné par quelques membres de la commission de campagne, ceux du gouvernement et de son cabinet.

Abbas Mahamat Toli ancien gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), convoite le siège de la Banque Africaine de Développement.

Tchad : la ministre de la Femme envisage la reconversion des travailleuses de sexe

A N’Djaména, la ministre en charge de la Femme, Amina Priscille Longoh a rencontré le 27 janvier 2025, les “travailleuses de sexe” du marché Mokolo. Elle fait un bref résumé de ce qui a meublé les échanges.

 

« Consciente de certains faits de sociétés contraires à nos valeurs, je me suis rendue au “ marché mokolo” pour échanger et sensibiliser nos sœurs “travailleuses de sexe”.

Pour la plupart d’entre elles, les raisons d’exercice restent la précarité sociale, et pour d’autres le goût du luxe.

Nos échanges ont porté sur leurs activités, sur les difficultés rencontrées au courant de leur parcours et le délit lié à cet exercice.

Nous avons aussi échangé sur les maladies sexuellement transmissibles et les différentes autres options de survie.

La reconversion a été retenue à l’issue de nos échanges, pour celles désirant s’en débarrasser, et, partant, la Maison Nationale de la Femme a été instruite pour leur encadrement à travers diverses formations. », Amina Priscille Longoh.

 

Tchad : le CDR apporte son soutien à Adam Idriss Deby contre Mahamat Idriss Deby

Le Conseil démocratique pour la République a publié un communiqué à travers lequel, il apporte son soutien sans réserve aux déclarations du Adam Idriss Déby, qui dénonce la mauvaise gouvernance qui affecte le peuple tchadien.

« Nous partageons l’analyse du Mr Adam Idriss Déby sur la nécessité d’une véritable démocratie, d’une gouvernance responsable, de la justice sociale, de la démocratie et de la liberté pour le bien-être du peuple tchadien et le développement de notre pays », écrit le Président du CDR, Pilote Ousman Hissein Albarri. Dans son communiqué, il dénonce : « la politique suicidaire menée par Mahamat Idriss Déby, qui a échoué à répondre aux aspirations du peuple tchadien. »

« Nous estimons que son refus de démissionner après la transition est une preuve supplémentaire de son mépris pour la volonté du peuple. Par la même occasion, le Conseil Démocratique pour la République condamne fermement l’implication de Mahamat Idriss Déby dans le conflit au Soudan, qui a causé des milliers de morts, de blessés et des millions de déplacés. Cette immersion dans le conflit, motivée par des intérêts financiers contractés par des pays riches du Golfe qui contribuent à perpétuer les souffrances du peuple soudanais est inacceptable et témoigne d’un mépris total pour la vie humaine et la souveraineté du pays frère et voisin du Tchad. »

Le CDR dans son communiqué, lance un appel à tous les Tchadiens pour qu’ils se mobilisent en faveur d’une véritable démocratie et d’une gouvernance responsable. « Nous devons travailler ensemble pour bâtir une société juste, équitable et démocratique ».

Le Tchad et ECOSOCC explorent des pistes de collaboration

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah a reçu en audience le 27 janvier 2025, le vice-président de l’ECOSOCC (Conseil Économique, Social et Culturel) de l’Union Africaine, Mahamat Haroun Adoum.

 

D’après Tchad diplomatie, cette rencontre a permis de présenter les activités de l’ECOSOCC, et d’explorer des pistes de collaboration entre l’institution panafricaine et la République du Tchad dans divers domaines stratégiques. Le vice-président a souligné l’importance du rôle du Tchad dans la mise en œuvre des initiatives de l’Union Africaine et a salué l’expertise et les orientations éclairées de Son Excellence Monsieur le Ministre d’État.

« Les échanges, riches et constructifs, ouvrent la voie à de nouvelles perspectives porteuses de progrès pour renforcer la coopération régionale et sous-régional, tout en soutenant des initiatives concrètes au service de l’Afrique. »

L’ECOSOCC, en tant qu’organe consultatif de l’Union Africaine, réaffirme ainsi son engagement à travailler en étroite collaboration avec les États membres pour répondre aux défis de développement du continent.

Coopération : un émissaire du président togolais remet un pli fermé au président tchadien

Mahamat Idriss Deby Itno a accordé une audience le 27 janvier 2025, conseiller spécial chargé des Affaires politiques à la présidence togolaise, Pascal Bodjona.

 

L’émissaire de Faure Gnassingbé est porteur d’un message confidentiel, remis au président tchadien. « Même si le contenu du message n’a pas été dévoilé, le déplacement de l’émissaire togolais entre dans le cadre du renforcement des échanges bilatéraux et de l’amitié personnelle entre les deux Chefs d’Etat », rapporte la présidence.

« Au cours de l’audience, a exprimé sa gratitude envers le président Faure Gnassingbé pour son engagement en faveur de l’Afrique et son soutien tous azimuts aux initiatives de paix régionales. »

Les défis auxquels sont confrontés le Tchad et le Togo mais aussi l’Afrique dans son ensemble ont été également évoqués au cours échanges qui se sont déroulés en présence du chef de la diplomatie tchadienne et des proches collaborateurs du chef de l’Etat.

Coopération : le chef de la diplomatie britannique séjourne au Tchad

Pour sa première visite de travail au Tchad, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement du Royaume Uni, David Lammy a été reçu par le président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno.

 

Les deux hommes ont discuté du renforcement de la coopération et à l’inscription de la crise humanitaire dans l’agenda international. Outre les enjeux géopolitiques globaux et les dossiers régionaux intéressant leurs pays, l’audience a permis au Chef de l’Etat et au chef de la diplomatie britannique de magnifier un partenariat  vieux de plus de 50 ans et des relations diplomatiques en constante évolution, rapporte la presse présidentielle.

La même source indique les deux personnalités ont ainsi revisité le partenariat entre leurs nations sur fond d’alignement sur les grands sujets internationaux dont la grave crise humanitaire au Tchad induite par la guerre en cours au Soudan, jetant des centaines de milliers de réfugiés au Tchad.

« Après avoir constaté l’ampleur cette crise et la prégnance de ses défis, en se portant sur terrain notamment à Adré et Abéché, le chef de la diplomatie britannique a reconnu et salué la générosité du Tchad et le fardeau que constitue l’accueil et la protection des réfugiés ainsi que la nécessité de répondre aux clameurs de cette crise humanitaire. »

Au-delà de l’urgence humanitaire, les discussions ont aussi mis en avant la nécessité d’une action concertée pour faire taire les armes au Soudan, en favorisant dans l’immédiat un cessez-le-feu rapide. Pour arriver à instaurer la paix dans ce pays, le ministre des Affaires étrangères du Royaume Uni, voit également des initiatives diplomatiques régionales.

Tchad : dossiers des candidats aux élections sénatoriales remis au Conseil constitutionnel

L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a déposé au Conseil constitutionnel, le 26 janvier 2024, les dossiers provisoires des candidats aux élections sénatoriales.

 

Les dossiers acheminés par le rapporteur général 2e adjoint de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE), Pr Ousmane Houzibe ont été receptionné par lecrétaire général du Conseil constitutionnel, Me Nantiga Julien représentant le président Me Jean Bernard Padaré.

Le Conseil constitutionnel, suite à la publication de la liste, porte à la connaissance des éventuels requérants que le délai de recours de cinq (05) jours prévu par le Code électoral s’étend du 26 au 30 janvier 2025 à 23h 59 minutes.

Il est important de préciser que les élections sénatoriales au Tchad se tiendront le 25 février 2025.

 

Tchad : formation des vétérinaires pour renforcer la surveillance des maladies animales

Dans le cadre du projet d’appui à la redynamisation du Réseau Épidémiologique et de Prévention des Maladies Animales Transfrontalières (REPIMAT), une formation destinée aux chefs de postes vétérinaires et autres acteurs de terrain a été lancée ce jeudi 23 janvier 2025 à la salle de la cellule permanente.

Cette session vise à renforcer les compétences techniques des participants venus de 20 zones identifiées dans le projet, en matière d’utilisation de la plateforme KoboToolbox pour la collecte et le rapportage des données épidémiologiques sur les maladies animales.

La Directrice générale des Services Vétérinaires, Dr Singambaye Ghislaine Mbeurnodji a mis en lumière l’importance de cette formation comme réponse concrète aux défis liés au rapportage des maladies animales. Elle a également salué le soutien de la FAO, partenaire stratégique dans la mise en œuvre de cet outil, tout en appelant à une collaboration renforcée pour atteindre les objectifs fixés.

Dans son discours, le Secrétaire Général Dr Ousmane Yoskoye Sougouni a rappelé les nombreux défis auxquels le secteur de l’élevage est confronté au Tchad : un accès limité aux services vétérinaires de base, le manque de ressources humaines qualifiées, des infrastructures vieillissantes et un déficit en équipements techniques modernes.

Ces contraintes, a-t-il souligné, entravent sérieusement la collecte efficace des données zoosanitaires et la gestion des maladies animales.

Dr Ousmane Yoskoye Sougoumi a invité les participants à être assidus et interactifs durant la formation afin de tirer le meilleur profit des modules animés par des experts.

Signalons que cette initiative marque une étape cruciale dans la modernisation des services vétérinaires et l’amélioration de la surveillance des maladies animales, en cohérence avec les priorités nationales en matière de développement du secteur de l’élevage.

 

Tchad : six suspects impliqués dans un vol à N’Djaména

Deux ont déjà été interpellés. Les autres sont en cavale informe la police qui assure qu’elle poursuit activement les recherches pour les localiser et les mettre hors d’état de nuire.

 

La police, à travers un communiqué du 24 janvier 2024, fait savoir que deux individus présumés, Abdelkhader alias « CEMGA » et Abbase Abbakoura, auteurs d’un vol de 1 800 000 FCFA commis en octobre 2024 dans une concession située dans le secteur du CSP8, ont été appréhendés par les agents de police dans le secteur du CSP7.

Lors de leur interpellation, les suspects ont cité quatre autres complices encore en fuite. La Police Nationale poursuit activement les recherches pour les localiser et les mettre hors d’état de nuire.

 

Tchad : Aziz Mahamat Saleh donne le coup d’envoi du Forum International sur les Infrastructures

Le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien routier, Aziz Mahamat Saleh a lancé, le 22 janvier 2025, les activités de l’organisation du Forum International sur les Infrastructures du Tchad, prévue du 18 au 20 février 2025.

Placé sous le thème : « Infrastructures durables et connectées pour un avenir prospère au Tchad et en Afrique centrale », le premier forum international de développement des infrastructures du Tchad sera organisé par le ministère des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien routier en collaboration avec le PIDA-NEPAD, du 18 au 20 février 2025.

Faire un état de lieu de la situation infrastructurelle du Tchad, mettre une feuille de route sur les financements et sur les infrastructures à réaliser les 5 prochaines années en déclinant le programme politique du Tchad du chef de l’Etat, permettre la mise en gestion avec les entreprises et la gestion du corridor tchadien à travers des concessions et également des opérations en BOT sont les objectifs principaux visés ledit forum.

Lançant les activités du prochain forum, le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien routier Aziz Mahamat Saleh invite les entreprises nationales, les investisseurs, les ordres professionnels à prendre massivement part audit forum. Déjà, il est annoncé la participation, des pays comme l’Egypte, le Maroc, l’Algérie, le Togo, la République Démocratique du Congo, le Gabon ainsi que les ministres de la CEEAC et de la CEMAC. « Les ministères des Postes, de l’Energie et celui des Finances participeront activement à ce forum. C’est cette vision intégrée que nous voudrions qu’elle sorte du forum c’est-à-dire comment avoir des routes durables, les normes à réactualiser, les matériaux à utiliser. », explique le chef du Département Aziz Mahamat Saleh.

Tchad : le ministre de l’Education inspecte les établissements en chantier

Mamadou Gana Boukar, accompagné d’une délégation de responsables de son département, a visité, le 22 janvier 2025, des établissements scolaires en construction à N’Djamena.

 

Il s’est rendu précisément sur les chantiers du Lycée Technique Industriel de Darassalam (8ème arrondissement), de l’École de Goudji Charafa (10ème arrondissement), du Lycée et Collège Techniques Commercial de Guinebor (1er arrondissement), du Lycée Technique Industriel de N’Djamena, ainsi que de l’École d’Application d’Ardebjoumal (3ème arrondissement).

Cette visite a pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux. M. Mamadou Gana Boukar constate que la plupart des chantiers progressent bien et pourraient être finalisés dans deux mois. Il a demandé aux entreprises qui connaissent des retards d’accélérer leur rythme de travail, afin que les salles de classe puissent accueillir les élèves dans les meilleurs délais.

Il observe que ces nouveaux lycées d’enseignement technique joueront un rôle important dans la lutte contre le chômage des jeunes.

Au cours de cette visite, le ministre a constaté que des individus ont construit et occupé les cours des écoles publiques, à l’exemple de celle de Goudji Charafa. Il relève également que d’autres individus ont arrêté des chantiers de construction de salles de classe. Il affirme avoir repertorié une dizaine de cas, à N’Djaména.

« Mamadou Gana Boukar déclare que cette situation nécessite une intervention urgente ».