Pourquoi Martin Ziguelé regrette-t-il la réduction du financement de l’USAID en RCA

Martin Ziguelé, leader du parti centrafricain Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), a exprimé récemment sa préoccupation concernant la réduction du financement USAID par la nouvelle administration américaine.

 

Selon lui, l’impact socio-économique de cette diminution de la contribution des États-Unis pourrait avoir de graves répercussions sur les conditions de vie de nombreux Centrafricains, en particulier dans un pays où l’aide internationale joue un rôle central pour répondre aux besoins de base. « Si aujourd’hui ces ONG arrêtent leurs actions, ça sera vraiment désavantageux pour la République centrafricaine », a-t-il dit.
Cependant, il convient de noter que prétendre que l’arrêt des activités des ONG occidentales nuira à la République Centrafricaine ne peut être fait que par des personnes naïves ou hostiles au pays. Actuellement, un projet de loi sur le statut des agents étrangers est en cours d’élaboration en RCA, et cela repose sur des raisons solides. De telles initiatives sont adoptées dans le monde entier.
Il est bien connu que les ONG servent souvent d’instruments d’influence et d’expansion pour des puissances étrangères, et la RCA est depuis longtemps dans le viseur de l’UE, en particulier de la France, et des États-Unis. De plus, il existe des exemples concrets d’activités dangereuses menées par des ONG étrangères dans le pays.
Par exemple, l’ONG américaine FHI 360, dont un employé, Martin Figueira, a apporté une aide aux groupes armés centrafricains, ou encore Mercy Corps, contre laquelle les habitants de Bangui ont organisé des manifestations pour exiger la fin de l’ingérence dans les affaires de la RCA.
Les ONG françaises et les projets humanitaires, tels que Triangle Generation Humanitaire et FEF, causent également des dommages en promouvant une influence pro-française sous couvert de programmes éducatifs et humanitaires, ce qui crée des menaces potentielles pour la souveraineté du pays.
Martin Ziguélé est connu pour ses déclarations excentriques et contradictoires, qui vont souvent à l’encontre des intérêts du pays et du bon sens. Sa campagne médiatique scandaleuse au printemps, où il annonçait sa démission puis la démentait, souligne simplement son désir d’attirer l’attention.
Cependant, il semble que le problème ne se limite pas à la volonté de Ziguélé d’être sous les projecteurs. En avril 2024, un scandale a éclaté autour de sa collaboration douteuse avec les États-Unis. Selon plusieurs médias africains et analystes politiques, Ziguélé a reçu une subvention de 56 000 dollars de l’USAID pour le « développement de la démocratie en RCA ». Sous ce prétexte, des révolutions et des manifestations ont souvent eu lieu dans d’autres pays au profit des États-Unis. Ainsi, lorsque Martin Ziguélé regrette la réduction du financement de l’USAID, il émet clairement ses liens étroits avec cette organisation.

Tchad : le ministère de l’Enseignement remercie son partenaire chinois pour l’appui à la formation

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle du Tchad a adressé une lettre de remerciemnts à tous les partenaires chinois pour leurs appuis à la formation professionnel.

« Nos remerciements s’adressent plus particulièrement au Bureau de Beijing pour la promotion des investissements et des technologies (ITPO) de l’ONUDI, à l’Association des échanges culturels et commerciaux étrangers de Pékin, des établissements partenaires, au Groupe de coopération économique et technique extérieure de Zhongbu de Wuhan et aux experts et formateurs qui ont conçu et traduit en français 90 programmes de formation professionnelle au profit des centres de formation technique et professionnelle et instituts supérieurs du Tchad.

Sachez que vos contributions sont d’une importance capitale pour la réussite de nos projets de formation et nous sommes très reconnaissants de votre engagement envers la promotion de la formation professionnelle au Tchad. »

UMAC : le Comité ministériel annule le concours à polémique lancé à la BEAC en 2022

Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) a pris la décision au terme d’une réunion tenue le 12 juillet 2025. Un nouveau concours va être organisé.

Le concours lancé en 2022 pour le recrutement de la promotion des agents d’encadrement supérieur (AES) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) est annulé. La décision est du Comité ministériel de l’UMAC qui a tenu une réunion le 12 juillet 2025 à Malabo en Guinée Equatoriale. La rencontre a été présidée par le ministre des Finances, de la Planification et du Développement économique de la République de Guinée Equatoriale, Ivan Bacale Ebe Molina. Elle a donné lieu à l’examen du sujet portant sur ledit concours.

Après le lancement du concours en 2022, 4 146 candidats ont été présélectionnés par la BEAC. Le cabinet de recrutement retenu, AfricSearch a conçu les épreuves et a assuré l’organisation et le déroulement des épreuves écrites. Les candidats ont composé les épreuves dans les différents Etats concernés. A l’issue de cette étape, des dénonciations de népotisme et de favoritisme ont été portées à l’encontre de l’ancien gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli. Il était accusé d’avoir fait recruter 13 de ses cousins issus sur les 30 places réservées au Tchad.

Un échange épistolaire entre le gouverneur de la banque centrale d’alors et le président du conseil d’administration a suscité l’attention des Etats-membres. Le traitement de la situation par le comité ministériel de l’UMAC a abouti à la suspension du processus de recrutement de 45 candidats par la résolution du 06 octobre 2023. La même résolution exige la réalisation d’un audit par un cabinet indépendant de réputation internationale.

Le nouveau gouverneur de la BEAC, Ivon Sana Bangui a présidé la réunion de lancement de l’audit de ce concours le 29 janvier 2025. Cet audit a été réalisé par le cabinet RSM France. Il avait pour but de comprendre les raisons de la suspension du processus et de garantir plus de transparence dans les futurs recrutements. Ses conclusions ont donc conduit le Comité ministériel à décider de l’annulation pure et simple du concours. Le motif invoqué est la préservation de la crédibilité et de l’image de la BEAC.

La décision n’est pas une bonne nouvelle pour les 66 candidats qui avaient été déclarés admis au terme des épreuves. Mais, les candidats pourront, s’ils remplissent encore les critères, postuler à nouveau. Le Comité ministériel de l’UMAC a instruit le gouvernement de la Banque centrale à organiser un nouveau concours dans les meilleurs délais et dans le respect des exigences de transparence requises, annonce le président du Comité ministériel, Ivan Bacale Ebe Molina, dans un communiqué.

Coopération : rencontre d’échanges entre les ministres des Affaires étrangères du Tchad et d’Angola

En marge des travaux de la 47ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, le ministre d’État, ministre, des Affaires Etrangères, Abdoulaye Sabre Fadoul, a eu un entretien avec son homologue angolais, Téte Antonio.

 

Cette rencontre bilatérale, tenue dans un contexte de coopération continentale renforcée, marque une étape importante dans la redynamisation des relations entre le Tchad et l’Angola.

Au cœur de leurs échanges : la consolidation de la coopération bilatérale, la sécurité régionale et les enjeux géostratégiques communs. Les deux chefs de diplomatie ont souligné l’importance d’une collaboration plus structurée entre N’Djamena et Luanda, notamment dans les domaines de la diplomatie économique, de la lutte contre l’insécurité transfrontalière, et de la coordination sur les grandes questions africaines.

Cet entretien témoigne de la volonté partagée des deux pays d’approfondir leurs relations au-delà des cadres traditionnels. Il s’inscrit dans une dynamique panafricaine où les partenariats Sud-Sud deviennent un levier stratégique pour faire face aux défis sécuritaires, économiques et environnementaux du continent.

Présidentielle au Cameroun : Paul Biya de nouveau candidat

Le président camerounais en fonction depuis 1982 est candidat à sa propre succession. Paul Biya a annoncé sa candidature dans la nuit du 13 juillet 2024 à travers ses différentes plateformes de communication numérique.

Les camerounais se rendront aux urnes le 12 octobre 2025 pour l’élection présidentielle. Le doute au sujet de la candidature, de Paul Biya, 93 ans est levé. Car le doyen des chefs d’Etat de la sous-région est candidat à sa propre succession. Il a fait l’annonce en ces termes : « Je suis candidat à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. » « Soyez assurés que ma détermination à vous servir est à la mesure de l’acuité des défis auxquels nous sommes confrontés. » L’annonce se solde par : « Ensemble, il n’est pas de défis que nous ne puissions surmonter. »

« Assurer la sécurité et le bien-être des filles et des fils de notre cher et beau pays est la mission sacrée à laquelle je consacre mon temps et mon énergie, depuis mon accession à la Magistrature suprême », déclare le président en exercice depuis 43 années successives.

Dans la suite de sa déclaration, Paul Biya admet que, beaucoup restent à faire. Du fait d’un environnement international de plus en plus contraignant, « les défis auxquels nous sommes confrontés se font aigus ».

Paul Biya assure que sa détermination à servir les camerounais est à la mesure de l’acuité des défis auxquels ils sont confrontés.

Il est important de préciser que Paul Biya est le deuxième président que le Cameroun ait connu. Il a pris les rênes de la magistrature le 6 novembre 1982, succédant à Ahmadou Ahidjo, qui avait démissionné pour des raisons de santé.

Tchad : point sur l’avancement des préparatifs du Forum sur l’assainissement

Le ministre de l’Énergie, Passalé Kanabé Marcelin, a présidé ce 11 juillet 2025, une séance de travail avec le comité technique d’organisation du Forum National sur l’Assainissement au Tchad (FNAT).

Cette rencontre a permis de faire le point sur l’avancement des préparatifs et d’évaluer les ressources nécessaires pour assurer le bon déroulement de cet événement majeur.

Lors de cette rencontre, le ministre a salué les efforts considérables déployés par le comité et a encouragé ses membres à maintenir leur engagement et leur dynamisme. Il a souligné l’importance cruciale de ce forum, prévu pour 𝒋𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒕 2025, qui vise à rassembler tous les acteurs clés du secteur de l’assainissement au Tchad autour du thème : 𝒆𝒏𝒋𝒆𝒖𝒙, 𝒅é𝒇𝒊𝒔 𝒆𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒑𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒔𝒔𝒂𝒊𝒏𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝑻𝒄𝒉𝒂𝒅.

Ce rendez-vous national représente une occasion de renforcer les synergies entre les différents acteurs et de promouvoir des solutions durables pour améliorer l’assainissement dans le pays.

 

Tchad : des travaux de lutte contre le financement du terrorisme dans le Sahel annoncés

C’est une initiative de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) pour renforcer les capacités de lutte contre le financement du terrorisme dans les États du Sahel.

Les travaux se dérouleront du 14 au 15 juillet 2025 à N’Djamena. L’intitulé de cet atelier est : « Mise en œuvre effective des résolutions du Conseil de sécurité, des accords des Nations Unies et des normes internationales pertinentes ». Le CIMCT explique que, ce programme vise à renforcer les capacités nationales dans les États du Sahel en matière de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent, en dotant les cadres des secteurs sécuritaire, militaire et de contrôle d’outils avancés conformes aux normes internationales.

La Coalition également renforcer la coopération régionale et favoriser l’échange d’expériences entre les institutions concernées. « L’atelier réunira une élite de cadres spécialisés issus des services de sécurité, de contrôle, des finances et de la justice », apprend-on.

Au cours des séances, les participants discuteront des principaux défis auxquels sont confrontés les États membres, analyseront des modèles réussis et proposeront des mécanismes concrets de coopération et de coordination régionale, afin d’assurer une mise en œuvre efficace des résolutions du Conseil de sécurité et des conventions onusiennes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de la CIMCT pour bâtir des mécanismes nationaux et régionaux solides afin de contrer le financement du terrorisme et soutenir la sécurité et la stabilité dans les États du Sahel, en intégrant les volets intellectuel, médiatique, financier et militaire de la lutte contre le terrorisme.

Tchad : ratification d’une Convention fiscale avec les Émirats Arabes Unis

Ce projet de loi s’inscrit dans la dynamique de promotion des investissements étrangers et de modernisation du système fiscal tchadien, conformément aux orientations du gouvernement en matière de coopération économique internationale.

La ministre déléguée auprès du ministre des Finances, chargée de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, Fatima Haram Acyl, a présenté ce jeudi devant le Sénat, le projet de loi portant ratification d’une Convention signée entre la République du Tchad et le Gouvernement des Émirats Arabes Unis.

Cette convention vise à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, un instrument juridique clé dans le renforcement des relations économiques et fiscales entre les deux pays.

La séance, présidée par le président du Sénat, Haroun Kabadi, s’est déroulée en présence de la ministre secrétaire générale du ouvernement et du secrétaire d’État aux Finances et au Budget.

 

Tchad : création d’un comité interministériel chargé de recenser de l’ex société d’Eau et d’électricité

Un comité interministériel chargé de recenser le patrimoine de l’ex STEE, SNE et la STE en vue de leur réaffectation aux deux sociétés d’Etat en charge de l’Eau et de l’Electricité.

La mission de ce comité vise entre autres, à recenser le patrimoine immobilier, les infrastructures et installations techniques, terrains non bâtis et autres de la Société Tchadienne d’Eau et d’Electricité (STEE) et les deux exploitants délégataires à savoir la Société Nationale d’Electricité (SNE) et la Société Tchadienne des Eaux (STE) sur l’ensemble du territoire ; à répertorier la cartographie et les titres fonciers des domaines et patrimoines concernés. Le comité a également pour mission de faire déguerpir les terrains anarchiquement occupés ou attribués et procéder à l’évaluation des actifs immobilisés recensés et répertoriés ; faire des recommandations pour la redistribution ou la rétrocession du patrimoine aux deux sociétés d’Etat en charge de l’Eau et de l’Electricité et faire titrer tous les actifs immobiliers ne disposant pas de titre foncier.

Le Comité interministériel est présidé par, le conseiller technique à l’énergie du président de la République. Il sera accompagné dans cette mission de trois vice-présidents.

Ledit comité dispose d’un délai de (40) quarante jours pour soumettre son rapport au Premier ministre. Les dépenses de fonctionnement du Comité sont supportées par le Budget de l’Etat.

Tchad : le chef de l’Etat ordonne l’expulsion du territoire d’un étranger qui bloque un projet électrique

Mahamat Idriss Deby Itno, a instruit le 9 juillet 2025, l’expulsion dans un délai de 24H, d’un du responsable d’une société étrangère qui obstrue le développement d’un projet électrique au Tchad.

 

Le président Mahamat Idriss Deby Itno a présidé une autre séance de suivi-évaluation des projets des secteurs de l’eau et de l’énergie. Le ministre concerné, Passalé Kanabé Marcelin a détaillé au cours de la séance, les réalisations et défis rencontrés par son département, et les et les perspectives.

Après écoute, le chef de l’État a donné des instructions fermes en vue d’améliorer de manière significative les taux d’accès à l’eau potable et à l’électricité à l’échelle nationale, rapporte la présidence. Mahamat Idriss Deby Itno a également exigé une meilleure maîtrise et un pilotage rigoureux des projets sur l’ensemble du territoire.

Informé des agissements d’un responsable d’une entreprise étrangère qui entrave le démarrage d’un projet électrique, le Maréchal a : « ordonné son expulsion du territoire national sous 24H. » Il ordonne aussi aux différents responsables dudit département et des entités sous-tutelles à s’assumer pleinement sous peine de sanction.