Le Tchad dénonce une « attitude méprisante » d’Emmanuel Macron

A la suite des déclarations du président français dans le cadre de la traditionnelle conférence des ambassadeurs organisée lundi 6 et mardi 7 janvier à Paris, le chef de la diplomatie tchadienne a dénoncé les propos d’Emmanuel Macron.

 

Dans ces déclarations, le président français a laissé entendre a fustigé l’« ingratitude » de certains dirigeants africains qui ne seraient plus à la tête de pays souverains si l’armée française ne s’y était pas déployé. Une déclaration qui entraîné une sortie du ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah.

Le chef de la diplomatie tchadienne à déploré les propos du président français dans un communiqué lu à la télévision nationale.

« Le gouvernement de la République du Tchad exprime sa vive préoccupation suite aux propos tenus récemment par le président de la République française, Emmanuel Macron, qui reflètent une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains », déclare-t-il ainsi avant de demander aux « dirigeants français [d’]apprendre à respecter le peuple africain et [à] reconnaître la valeur de ses sacrifices » et de rappeler le « rôle déterminant » joué par l’Afrique et par le Tchad « dans la libération de la France lors des deux guerres mondiales ». Leurs « sacrifices immenses » ont été « minimisés » sans qu’un « remerciement digne de ce nom n’ai été exprimé » assène Abderaman Koulamallah.

Abderaman Koulamallah a également estimé qu’« en 60 ans de présence [au Tchad], […] la contribution française a souvent été limitée à des intérêts stratégiques propres, sans véritable impact durable pour le développement du peuple tchadien » avant de conclure en appelant Emmanuel Macron à se concentrer sur « la résolution des problèmes qui préoccupent le peuple français ».

Tchad : Mahamat Idriss Déby réaffirme son engagement envers le peuple

Le président de la République dans son adresse à la Nation mardi 31 décembre 2024, a salué la résilience des Tchadiens face aux difficultés quotidiennes.

 

Dans son discours de fin d’année, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno a dit être conscient des défis majeurs auxquels font face le peuple tchadien.

« Malgré nos efforts quotidiens, la persistance de la cherté de la vie, la difficulté de l’accès à l’eau et à l’énergie, l’insuffisance de services sociaux de base, le taux élevé du chômage, la pression de l’afflux des réfugiés ou encore les conséquences des inondations demeurent des défis majeurs que nous devons relever. »

Il déclaré qu’il sait ce que les Tchadiens attendent de lui.

« Je le sais, pertinemment, vous attendez de moi, un allégement du coût de la vie, une fourniture en énergie suffisante, un accès optimal à l’eau potable, un système de santé solide, une reforme de notre système éducatif, un habitat décent, une garantie de la sécurité et du travail pour tous les chômeurs, un développement substantiel de nos secteurs vitaux, notamment l’agriculture, l’élevage, les mines, le numérique, l’énergie et la transformation industrielle. A cela s’ajoute la question du développement de la route qui conditionne toute œuvre de développement. »

Mahamat Idriss Déby a annoncé des investissements ambitieux notamment dans les infrastructures routières. « C’est pourquoi, l’investissement en infrastructures routières, occupe une place de choix dans nos actions en perspective. »

Le chef de l’Etat a affirmé qu’il injectera des moyens considérables pour « doubler notre réseau de routes urbaines et rurales et construire des ponts pour rapprocher nos villes, connecter nos provinces et écouler nos productions. »

Tchad : Mahamat Idriss Déby s’adresse à la Nation

Le chef de l’Etat, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, a adressé un message à la Nation le 31 décembre 2024. Retrouvez l’intégralité de son discours.

 

  • Tchadiennes, Tchadiens;
  • – Mes Chers Compatriotes.

Après 366 jours, le train de l’année 2024 est sur le point d’entrer en gare et celui de 2025 au quai de départ.

Au moment où cette année s’achève et une autre s’annonce, je m’adresse à vous, avec un grand plaisir, pour souhaiter une bonne et heureuse année à tous les tchadiens de l’intérieur, ceux de la diaspora et toute la communauté d’expatriés, qui ont choisi de vivre avec nous dans notre accueillant pays.

A chacune et à chacun de vous et vos familles, je souhaite une année de santé, de paix et de bonheur. Recevez mes vœux les meilleurs, avec une pensée particulière pour les plus faibles d’entre nous : nos malades, sinistrés, orphelins, veuves, prisonniers et personnes vulnérables. Prompt rétablissement aux uns, compassion et solidarité aux autres.

Rendons grâce à Dieu qui nous a permis de traverser sereinement cette année. L’an 2024 a été, pour notre pays, une année dense et décisive à bien d’égards. Elle sera inscrite dans les annales de l’histoire.

L’histoire retiendra qu’elle aura été l’année qui a permis à notre cher pays de terminer son processus électoral avec la tenue de toutes les élections comme prévu par les assises du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS).

Nous tournons, ainsi, dans la paix, la sérénité et l’unité, la page d’une transition politique inclusive, consensuelle et exemplaire.

Cela n’a pas été un exercice facile. C’est pourquoi, j’invite chacun de nous à préserver les acquis de cette étape franchie. Une réussite à mettre à l’actif de chacune et chacun de nous.

Au seuil de la nouvelle année, souhaitons à notre pays un nouveau départ résolu et surtout une année de travail pour un avenir radieux, avec une concentration de nos efforts sur l’essentiel.

L’essentiel dans nos prochaines actions est la réalisation de divers chantiers de développement qui tracent la voie de l’émergence du Tchad que nous voulons.

  • Tchadiennes, Tchadiens.

Comme dans les années précédentes, en 2024, nous avons dû agir sur plusieurs fronts. La sécurité de nos compatriotes, l’intégrité de notre territoire, la pleine et entière souveraineté de notre pays ont constitué une préoccupation majeure et constante.

Au mois d’octobre dernier, notre pays a été victime d’une attaque terroriste de Boko Haram.

Quelques heures après cette attaque, je me suis rendu sur le théâtre des opérations. En riposte à cette tuerie lâche et barbare, j’ai décidé de monter au front pour lancer l’opération Haskanite.

A ce jour, la nébuleuse est mise en déroute. C’est ici le lieu, de rendre un hommage mérité à nos Forces de Défense et de Sécurité qui, au prix du sacrifice suprême, assurent la sécurité de nos populations et leurs biens et veillent à la défense de l’intégrité du territoire national.

Je loue ici, de manière particulière l’élan de solidarité de l’ensemble de mes compatriotes derrière nos Forces de Défense et de Sécurité.

 – Tchadiennes, Tchadiens;

 – Mes chers compatriotes.

La sécurité est restée au cœur de mes actions. Nous avons travaillé avec rigueur à l’effet de renforcer la sécurité intérieure.

Comme promis, nous avons mis les trois composantes de la sécurité intérieure, à savoir la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, la Garde Nationale et Nomade sous le commandement unifié du Ministère en charge de la Sécurité Publique.

Un renforcement en formations qualifiantes et équipements modernes a été accordé aux forces de l’ordre pour mieux assurer la sécurité de personnes et de leurs biens.

Soldat et patriote, je ne vais jamais renier à mon engagement à vous protéger et à défendre l’intégrité territorial de notre pays.

  – Tchadiennes, Tchadiens;

  – Mes chers compatriotes.

Le 23 mai dernier, devant Dieu et devant le peuple, j’ai scellé un contrat de confiance avec vous pour projeter le Tchad dans la modernité, en accordant une priorité absolue aux secteurs vitaux.

Je salue votre résilience mais je suis aussi conscient de vos difficultés quotidiennes.

Malgré nos efforts quotidiens, la persistance de la cherté de la vie, la difficulté de l’accès à l’eau et à l’énergie, l’insuffisance de services sociaux de base, le taux élevé du chômage, la pression de l’afflux des réfugiés ou encore les conséquences des inondations demeurent des défis majeurs que nous devons relever.

Je le sais, pertinemment, vous attendez de moi, un allégement du coût de la vie, une fourniture en énergie suffisante, un accès optimal à l’eau potable, un système de santé solide, une reforme de notre système éducatif, un habitat décent, une garantie de la sécurité et du travail pour tous les chômeurs, un développement substantiel de nos secteurs vitaux, notamment l’agriculture, l’élevage, les mines, le numérique, l’énergie et la transformation industrielle.

A cela s’ajoute la question du développement de la route qui conditionne toute œuvre de développement. C’est pourquoi, l’investissement en infrastructures routières, occupe une place de choix dans nos actions en perspective. 

Oui, nous allons injecter des moyens considérables pour doubler notre réseau de routes urbaines et rurales et construire des ponts pour rapprocher nos villes, connecter nos provinces et écouler nos productions.

   – Tchadiennes, Tchadiens ;

  – Mes chers compatriotes.

Ayant à cœur de traduire très rapidement les points phares de mon programme politique décliné en 12 chantiers et 100 actions, j’ai décidé de suivre et évaluer, personnellement, la réalisation de mes engagements.

Sur le plan de l’économie, nous œuvrons pour faire de l’économie de notre pays, une économie résiliente, en misant sur les potentialités de base dont dispose notre pays.

Plusieurs axes économiques ont été activés durant l’année 2024. Les entreprises et sociétés d’intérêts publics ont été profondément restructurées afin d’améliorer leur efficacité.

La cohérence de la gestion des finances publiques constitue un pilier central pour financer des projets en cours et en démarrer des nouveaux.

Des actions allant dans le sens de l’optimisation des recettes fiscales et douanières ont été entreprises, grâce à la digitalisation des régies de recettes et de dépenses.

  – Tchadiennes, Tchadiens.

Dans notre noble lutte contre la corruption, nous avons franchi une étape essentielle avec la création de plusieurs institutions indépendantes pour lutter efficacement contre ce fléau, notamment la mise en place de l’Autorité Indépendante de Lutte Contre la Corruption et l’élévation de la Chambre des Comptes à une Cour des Comptes qui devient ainsi, une Institution à part entière de la République.

Il est exigé de ces deux institutions un travail sans complaisance et un résultat tangible dans la lutte contre la déperdition de ressources publiques.

Il faut contrôler l’argent du peuple, il faut le gérer avec efficience. C’est le principe qui guide notre volonté de vouloir assainir le secteur.

Il faut que l’argent public serve l’intérêt public et concourt au bien-être de nos compatriotes. J’y veille, je le ferai encore et avec plus de rigueur.

L’agriculture et l’élevage constituent toujours les piliers essentiels de notre économie, l’espoir d’aujourd’hui et celui de demain.

J’ai ordonné à cet effet la mise à disposition d’un fonds de plusieurs milliards de nos francs, qui a permis d’acquérir une quantité importante d’aliments et de médicaments pour notre bétail.

Il faut nourrir et soigner notre bétail, mais aussi et surtout, il faut en tirer tous les avantages. Nous devons explorer toutes les pistes et mobiliser toutes les ressources pour rendre les deux mamelles de notre économie modernes, productives et compétitives.

Je voudrais insister sur le fait que notre salut réside dans la promotion du secteur agropastoral. Le Tchad dispose de vastes terres cultivables. Cela évitera à notre pays d’importer et donc réduire la fuite des capitaux.

L’autosuffisance alimentaire est un impératif réalisable et nous devons nous atteler à cela. Et c’est possible car beaucoup des pays en Afrique sont parvenus à réaliser cela, grâce à la vision politique et la volonté populaire.

En plus du potentiel agricole, nous avons plus de 100 millions de têtes de bétail qui représentent une richesse avec de nombreuses chaines de valeur (viande, lait, peau etc.).

L’ouverture de l’abattoir de Moundou, la modernisation de l’abattoir de Farcha, la construction de l’abattoir d’Amdjarass et la reprise de celui de Djarmaya sont des faits concrets qui contribueront à créer de l’emploi et de la richesse.

   – Tchadiennes, Tchadiens.

Nos efforts variés et constants visant l’amélioration de l’accès à l’électricité et l’eau potable, vont être accentués avec une préférence sur les énergies vertes. Des chantiers énormes sont en cours dans ces domaines prioritaires. Toutes les entités concernées sont à pied d’œuvre pour produire des résultats tangibles et chiffrables.

  • Mes chers compatriotes.

Il y a quelques mois, notre pays a subi des inondations graves. Nombre de nos compatriotes ont perdu leurs vies.

Des centaines de milliers de familles ont été contraintes de quitter leurs demeures. Plusieurs hectares de terres cultivables englouties et de milliers d’animaux disparus.

Nous avons dû mettre en place un comité interministériel pour faire face à ce phénomène naturel. Cette structure a effectué un travail titanesque.

C’est le lieu de remercier tous les membres du Comité pour les efforts fournis et les encourager à se concentrer, dès cet instant, à la prévention contre ce phénomène cyclique.

C’est aussi le lieu de saluer la compassion et le secours apportés par tous les acteurs de l’aide humanitaire, de la solidarité nationale, de la charité et de la générosité internationale.

   – Mes chers compatriotes.

Sur le champ de la diplomatie, nous avons travaillé, avec ardeur, à l’effet de raffermir nos relations tant avec les pays frères et amis qu’avec les institutions partenaires.

Nous avons mis l’intérêt supérieur du Tchad en pole position, tout en restant jaloux et attaché à la souveraineté de notre pays.

C’est dans cette logique que j’ai décidé, après un examen minutieux de la situation, de rompre, définitivement, les accords militaires avec la France. Cette décision souveraine est porteuse de défis majeurs auxquels nous devons faire face.

Je sais que nous allons être combattus. J’ai pleinement mesuré les conséquences sécuritaires, économiques, diplomatiques et médiatiques qui peuvent découler de cette décision historique.

Nous n’avons pas écarté la possibilité que nos propres compatriotes vont, malheureusement, être utilisés pour essayer de déstabiliser notre pays.

Mais fort de ma conviction que cette décision constitue une réponse à une aspiration commune et légitime du peuple tchadien, je l’ai prise et je l’assume entièrement, grâce à Dieu.

Tout combat pour l’indépendance ou la souveraineté a ses sacrifices et nous les devons pour les générations futures, comme nos ainés ont consenti des sacrifices, pour nous léguer un pays débout.

A cet égard, je me réjouis du retrait de la première vague de forces françaises stationnées au Tchad. D’autres vagues s’en suivront jusqu’au retrait complet le 31 janvier 2025.

Quant aux crises qui secouent notre voisinage, je réitère la nécessité du dialogue entre nos frères soudanais aujourd’hui déchirés par un conflit qui ne profite à personne.

Le Tchad, mon pays, appelle, pour la énième fois, les belligérants à un cessez-le-feu immédiat, car les conséquences humanitaires de cette crise pèsent énormément sur nos populations, notre économie et notre environnement.

Il est temps que le peuple soudanais se reconstruise. Il est également temps que la crise libyenne soit résolue pour l’intérêt des libyens eux-mêmes et pour celui de l’Afrique et du monde.

   – Mes chers compatriotes.

Nous voulons réaffirmer encore notre appel solennel à une réconciliation globale et définitive. Notre main reste toujours tendue à ceux de nos compatriotes qui sont toujours en exil.

Nous devons construire notre pays ensemble, sans rancune. Une nation ne peut jamais se construire sans les êtres humains.

Nous devons abandonner nos intérêts personnels et égoïstes pour penser au futur de notre riche et vaste pays, le futur de nos enfants.

La tenue apaisée des élections législatives, communales et provinciales du 29 décembre dernier, marque ainsi la dernière étape de la transition politique dans notre pays devenue un exemple dans la sous-région et à travers le monde.

Ces consultations apaisées témoignent de la maturité politique dans notre pays. Le Tchad est en paix parce que les tchadiennes et les tchadiens ont voulu la paix pour leur pays, qui a longtemps souffert de la guerre.

Elles confirment également notre engagement pour le respect de notre Constitution qui a prescrit la décentralisation pour conférer plus de pouvoir aux communautés locales, renforçant ainsi la gouvernance de proximité.

   – Tchadiennes, Tchadiens.

Nous ne réglons rien si nous ne défendons pas les valeurs de la République, et si nous ne mettons pas au cœur de nos actions, le souci de l’unité, de la diversité, de la justice, de la démocratie et des droits de l’Homme.

Nous devons accueillir 2025 avec beaucoup d’optimisme. Plus des réformes pour l’école de la République, plus d’emplois pour les talentueux jeunes du Tchad, plus d’autonomie pour les braves femmes tchadiennes, plus de protection pour la petite enfance et plus de solidarité au profil des personnes vulnérables.

Plus personne ne doit se sentir laissée pour compte.

Soyons des citoyens engagés. Cultivons la fierté nationale. Regardons ensemble dans la même direction pour bâtir ce Tchad nouveau. La marche de la modernité doit connaitre un voyage fabuleux.

2025 sera, Dieu voulant, l’an UN de cette nouvelle marche résolue qui vise à métamorphoser notre cher, beau et vaste pays.

Vive le Tchad !

Bonne et heureuse Année 2025.

Que Dieu vous bénisse.

Je vous remercie.

 

Tchad : le MATUH va cconstruire plusieurs logements sociaux en 2025

C’est ce qui a été annoncé pendant la réunion de présentation du bilan de l’année 2024, du ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat (MATUH).

 

Le MATUH a présenté un bilan exhaustif des activités réalisées au cours de l’année 2024. C’était au cours d’une rencontre avec son personnel, où les réalisations, les défis rencontrés et les perspectives pour les mois à venir ont été discutés.

En termes de réalisations, le MATUH a entre autres signé des partenariats avec plusieurs organisations notamment la FAO, OXFAM et Kadaster. On note l’opérationnalisation du Guichet Unique qui a permis de traiter plus de 2100 dossiers, générant ainsi 1,17 milliard FCFA, en hausse de 356,79 millions FCFA par rapport à 2023.

Le bilan du MATUH note également le rencensement des réserves foncières à N’Djamena, la construction de complexes sportifs et hôtels. La réhabilitation de 30 km de digues dans le 9ᵉ arrondissement. Le financement par la Banque mondiale du projet PILIER pour 150 millions de dollars sur 6 ans et bien d’autres.

Pour l’année 2025, le MATUH entend mobiliser des financements pour réhabilitation des infrastructures clés : Atelier de production et Geoportail à finaliser d’ici mars 2025 ; le dragage des bras morts du Chari et création de bassins de rétention ; la construction de logements sociaux avec l’appui des partenaires ; l’aménagement des berges sur 32 km linéaires et rénovation de 27,5 km de digues ; faire un schéma directeur d’urbanisme pour N’Djamena : Élaboration et adoption d’un plan intégré ; et modernisation des données géodésiques et raccordement des bornes géodésiques des villes.

Tchad : l’ADC dénonce les violations persistantes de la loi anti-tabac

Yaya Sidjim, le Coordonnateur de l’Association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC) s’est exprimé ce lundi 30 décembre au cours d’un point de presse.

 

Yaya Sidjim, le Coordonnateur de l’ADC a animé un point de presse ce lundi 30 décembre 2024. Au cours de cette rencontre avec les hommes des médias, le responsable de ladite association a dénoncé les nombreuses violations persistantes de la loi anti-tabac et de ses textes d’application.

Notons que cette déclaration fait suite à une descente sur le terrain dans divers points de vente à N’Djaména, où des infractions ont été constatées malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation menées.

Yaya Sidjim a souligné que les actions de l’industrie du tabac, visant à accroître les ventes, sont en contradiction avec les objectifs de santé publique. Dans ce contexte, l’ADC s’est engagée à surveiller l’industrie du tabac.

Le Tchad, avait ratifié la Convention Cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte anti-tabac. Le pays a mis en place des dispositions législatives, notamment la Loi N°10/PR/2010 du 10 juin 2010. Cette loi interdit toute forme de promotion, de parrainage et de publicité pour les produits du tabac, ainsi que la vente de ces produits aux mineurs.

L’ADC demande au gouvernement de multiplier les campagnes de sensibilisation sur la loi anti-tabac à tous les niveaux. D’interpeller les services de la Douane pour lutter contre la contrebande de produits du tabac. D’activer la Police Sanitaire pour sensibiliser et réprimer les infractions à la loi. Et d’encourager les médias à faire pression sur les autorités pour appliquer les mesures de santé publique.

Tchad : près de 8 millions d’électeurs convoqués aux urnes

Après trois années de transition les Tchadiens sont passés aux urnes dimanche 29 décembre, dans le cadre des élections législatives, provinciales et locales.

 

Au moins 8 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales ont été convoqués aux urnes pour élire les 188 députés de la nouvelle Assemblée nationale. Des représentants aux niveaux provincial et municipal ont également été élus dimanche 29 décembre 2024.

L’opposition, sceptique quant à la transparence du processus, a décidé de boycotter les élections. Elle dénonce ainsi des pratiques frauduleuses. Celle-ci dénonce disparition des bulletins de vote, contrôle suspect du processus électoral par l’Agence nationale de gestion des élections (Ange), et « résultats fabriqués à l’avance ». Autant d’accusations qui alimentent les tensions.

Plus de dix partis d’opposition ont boycotté le scrutin, dont le principal parti, Transformateurs, dont le candidat, Succes Masra, est arrivé deuxième à l’élection présidentielle. Le parti a critiqué les élections législatives, ainsi que le scrutin présidentiel auquel de nombreux observateurs ont été interdits, les qualifiant de « mascarade » et de stratagème pour que Déby reste au pouvoir et perpétue une « dynastie ».

Notons que samedi 28 décembre, pour des raisons logistiques, les militaires et nomades ont voté de manière anticipée. Les résultats sont attendus dans environ deux semaines.

Tchad : Mahamat Idriss Déby Itno perd son oncle paternel

Saleh Déby Itno, oncle du président tchadien est décédé mardi 24 décembre, au Caire en Egypte.

 

La nouvelle a été annoncée dans un communiqué du Parti socialiste sans frontières (PSF), formation politique pour lequel il militait. Saleh Déby Itno, oncle paternel de Mahamat Idriss Déby Itno, est décédé mardi 24 décembre, au Caire.

« Il a été évacué dans la nuit de lundi à mardi en direction des Émirats arabes unis pour des soins. Arrivé en Égypte, il a rendu l’âme le mardi », a déclaré un de ses proches.

Son corps a été rapatrié dans la nuit en provenance d’Égypte, la prière mortuaire a eu lieu ce mercredi matin et le corps sera transféré à Amdjarass dans l’est du pays, où il sera enterré à côté de son grand frère Idriss Déby Itno. C’est du moins des précisions apportées par un de ses proches.

Dans un communiqué publié sur Facebook « Le PSF considère la mort du camarade Saley Déby Itno comme un meurtre qui s’inscrit dans la même logique que l’assassinat du président Yaya Dillo Djerou Betchi -président du PSF tué le 28 février dernier- et des autres camarades ».

Qui était Saleh Déby Itno ?

Le général Saleh Déby Itno, frère de l’ancien président, avait rallié, début 2024, le PSF. Il avait été arrêté en février dernier, par des militaires dans l’assaut du siège du parti PSF, deux mois avant l’élection présidentielle. Après cinq mois passé en prison il sera libéré.

Tchad : Mahamat Idriss Déby désormais maréchal

La cérémonie de distinction du chef de l’Etat tchadien a eu lieu samedi 21 décembre 2024, dans la cour du palais présidentiel à N’Djamena.

 

Après son père, Mahamat Idriss Déby revêt l’uniforme de la plus haute distinction du Tchad à seulement 40 ans. C’est vêtu d’un uniforme bleu et or et écharpe aux couleurs du Tchad sur le corps, bâton étoilé à la main, casquette et lunettes de soleil, que Mahamat Idriss Déby était assis sur un fauteuil rouge au bout d’un tapis rouge.

Après avoir reçu les attributs de maréchal, le chef de l’Etat tchadien a pris la parole et dresse sa vision pour son pays. « Je demeure convaincu que cette élévation, loin d’être un simple symbole, apparaît comme un réel motif d’encouragement à poursuivre mon combat pour un Tchad débarrassé des tares qui freinent son progrès et développement. »

C’était en présence de Goukouni Wedeye, ancien président de la République, Jean-Bernard Padaré, président du Conseil constitutionnel, de plusieurs ministres et diplomates, et du président du CNT, Haroun Kabadi.

Tchad : les forces françaises ont jusqu’au 31 janvier 2025 pour quitter Ndjamena

Le Tchad a fixé un nouvel ultimatum pour le retrait total des forces françaises de son territoire.

 

N’Djamena demande désormais que l’armée française boucle son départ au plus tard le 31 janvier 2025. Après avoir dénoncé l’accord de défense liant les deux pays début novembre, le Tchad vient d’enfoncer le clou à travers cet ultimatum.

« Sept semaines seulement pour désengager mille soldats et beaucoup de matériel, cela relève de l’impossible » indiquent des militaires français de haut-rang, pour qui cette injonction n’est qu’un « coup de pression de la frange dure du premier cercle du pouvoir tchadien ».

Selon actucameroun.com, Paris assure poursuivre les négociations avec les autorités tchadiennes afin que des discussions techniques se tiennent sur le ce désengagement militaire. La France brandit notamment des contraintes de calendrier pour juger impossible le rapatriement de plus de mille soldats et des véhicules militaires en espace de cinq semaines.

Rappelons que le président Mahamat Idriss Déby avait déclaré que la présence militaire française était devenue obsolète.

Tchad : la nouvelle loi de finances adoptée

Par décret, le Président Mahamat Idriss Déby Itno a promulgué la loi N°1908 portant loi de finances pour l’exercice 2025, ce 19 décembre.

 

La nouvelle loi des finances 2025 qui a été promulguée ce jeudi 19 décembre 2024, a comme prévision 2 420, 800 milliards de francs CFA pour des dépenses estimées 2 320, 800 milliards. C’est par un décret présidentiel que celle-ci a été promulguée ce jeudi 19 décembre 2024.

Adoptée le 6 décembre dernier par les Conseillers nationaux, la loi de finances pour l’exercice 2025 table sur 2 420 milliards 800 millions FCFA. Les dépenses sont évaluées à 2 320 milliards 800 millions FCFA. Ladite loi prend en compte la décentralisation avec l’autonomisation des provinces, des conseils provinciaux, des communes, des délégations de l’administration centrale dans les territoires dans l’exécution de leurs budgets ainsi que les établissements publics.

La situation économique et budgétaire s’annonce prometteuse pour 2025, avec des objectifs ambitieux pour renforcer les ressources publiques et réduire la dépendance aux revenus pétroliers. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministère de Finances.

 

Paris commence à mettre en œuvre les modalités du retrait de ses forces au Tchad

En présence du ministre des Armées, des Anciens Combattants et des Victimes de guerre, Issakha Malloua Djamous, de plusieurs membres du gouvernement tchadien, de l’ambassadeur de France au Tchad et du commandant en chef des forces armées tchadiennes, les forces françaises ont commencé à mettre en œuvre la première phase du processus de retrait convenu, selon le calendrier fixé par les deux parties.  Ce retrait initial est lié à la capacité de chasse présente à N’Djamena, deux de trois avions de chasse Mirage 2000-D, accompagnés d’un avion ravitailleur, ont quitté définitivement la base française d’Adji Kosseï le 10 décembre 2024.

Selon les déclarations du ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, le processus de retrait se poursuivra selon les conditions convenues avec la partie française, et les prochaines semaines connaîtront un retrait progressif des forces terrestres françaises.

Koulamallah a souligné que le gouvernement tchadien cherche à répondre aux aspirations du peuple tchadien pour un avenir dans lequel la souveraineté nationale sera pleinement respectée et dans lequel les forces armées nationales, composées de fils et de filles du Tchad, assumeront l’honneur de défendre leurs terres.

Il convient de noter que le président Déby, dans ses déclarations suite à la décision de son pays de mettre fin à la coopération militaire avec la France, a souligné que cette décision vise à réaliser la volonté du peuple tchadien, ainsi qu’à construire une armée plus indépendante, plus engagée et plus responsable dans la défense de la patrie.

En outre, Deby a noté que l’accord de coopération avec Paris n’a pas réussi à apporter une valeur militaire significative au pays face à divers défis, notamment les attaques terroristes.

De nombreux experts estiment que le gouvernement Déby aura recours à un renforcement sans précédent de la coopération sécuritaire et militaire avec les pays voisins après le retrait des forces françaises, et cela en raison des objectifs et des points de vue identiques entre les pays de la région, notamment en ce qui concerne lutter contre le terrorisme et la contrebande.

Il ressort clairement des déclarations de Déby que ce dernier cherche à renforcer les capacités de défense de l’armée tchadienne en toute indépendance, sans aucune ingérence occidentale, et à choisir de manière indépendante ses partenaires internationaux en fonction des priorités du pays, afin qu’elle soit en mesure d’affronter les défis sécuritaires régionaux

Tchad : timide campagne électorale

Les Tchadiens sont appelés le 29 décembre 2024, aux urnes pour élire leurs députés, maires et représentants locaux mais l’engouement n’est pas au rendez-vous chez les électeurs.

 

Le 7 décembre, le Tchad est entré dans la campagne pour ses élections législatives, communales et provinciales du 29 décembre 2024. Jusqu’ici la campagne peine à mobiliser du monde. Dans les rues de Ndjamena, on aperçoit quelques banderoles et les affiches de campagne. On en retrouve autour des ronds-points et parfois accrochées aux lampadaires.

L’atmosphère morose ne décourage pas les candidats. Ils s’activent pour dans leurs QG et leurs arrondissements et encouragent les Tchadiens à aller voter. C’est l’ultime étape de la transition, entamée en 2021 après la mort de l’ancien président Idriss Déby. Les partis politiques ont jusqu’au 27 décembre pour faire campagne et convaincre les électeurs d’aller voter. Il ne reste qu’a espérer que la mayonnaise prendra avant la fin de la campagne.

Tchad-Inondations : près de deux millions de personnes affectées depuis juillet

C’est une information donnée par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).

 

Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), révèle que depuis juillet près de 2 millions de personnes ont été touchés par les inondations en N’Djamena. Les pluies torrentielles ont entraîné le fleuve Chari et son affluent le Logone à atteindre des niveaux record provoquant des inondations au Tchad.

Environ 4 000 personnes auraient trouvé refuge dans le camp de déplacés de Chari-Baguirmi, dans le quartier de Toukra, à N’Djamena. Les victimes se sont retrouvées privées de soins de santé, de nourriture, d’abris et d’eau potable. Des femmes enceintes sur le point d’accoucher ont vu leur accouchement devenir potentiellement mortel, et les mères souffrant de malnutrition n’ont pas pu produire de lait pour leurs nouveau-nés.

 

Tchad : après une discussion avec le régulateur les médias en ligne poursuivent la grève

L’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET) a décidé de poursuivre sa grève suite à des discussions non concluantes avec la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA).

 

Le 12 décembre 2024, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a convoqué l’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET), qui proteste contre la décision du régulateur interdisant la diffusion des contenus audiovisuels. À l’issue des discussions, l’AMET a décidé de maintenir son mot de grève illimitée.

A l’issue des échanges l’équipe de l’AMET s’est indignée de la réaction des représentants de la HAMA qui ont quitté la table des discussions. Les médias en ligne qui ont saisi le tribunal administratif dénonce le : « silence méprisant » de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel.

Néanmoins, l’AMET a réitéré sa volonté de poursuivre le dialogue.

 

Tchad : lancement de la 6ème réunion du Comité Technique Régional du PRAPS-2

A l’ouverture de la 6ème édition du Comité Technique Régional du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, 2ème phase (PRAPS-2), le ministre de l’Elevage, Abderahim Awat Atteib a fait le point sur l’avancée du projet.

 

La ville de N’Djaména abrite du 11 au 12 décembre 2024, la 6ème réunion du Comité Technique Régional du PRAPS-2. Une réunion qui vise à rendre compte des résultats de la septième mission conjointe d’appui à la mise en œuvre du projet, d’examiner l’état de mise en œuvre du PTBA 2024 et la version provisoire du PTBA 2025 du PRAPS-2/CILSS. Egalement de discuter des difficultés rencontrées afin de faire des recommandations pour l’amélioration de la performance du projet pour le bien des populations pastorales et agro-pastorales.

Dans son allocution, le ministre de l’Elevage et de la Production animale, Abderahim Awat Atteib a fait savoir que pour la phase en cours, le PRAPS 2 TD s’emploie à porter le taux de couverture vaccinale contre la PPCB à 85% ,vacciner et marquer plus de cent millions de petits ruminants contre la peste et gérer durablement une superficie excédant déjà la cible initiale de 4 134 000 hectares.

Il présente les avancées du PRAPS 2 TD, dans les domaines de la santé animale, de la gestion durable des paysages pastoraux, de l’amélioration des chaines de valeur du bétail ainsi que de l’inclusion sociale et économique des femmes et des jeunes.

Les travaux regroupent les six pays bénéficiaires du projet, la Banque mondiale et l’Unité Régionale de Coordination (CILSS, CRSA, OMSA).

Tchad : l’Université de N’Djaména organise sa première journée spéciale presse

Le président de l’Université de N’Djamena, Pr Mahamat Saleh Daoussa Hagar a présidé ce 11 décembre, la première édition de journée spéciale presse de l’institution.

 

L’évènement est placé sous le thème : « Réalisations, défis et perspectives ».  Le directeur du Système d’information et de la communication, Dr Koubou Massaou explique que l’objectif de cette journée spéciale presse est d’informer les journalistes sur les réalisations de l’Université, son fonctionnement et son plan d’action en perspective.  A cet effet, chaque responsable a présenté de façon sa faculté sa direction ou son service.

Des textes relatifs aux conditions d’études et d’accès à l’université ont été aussi rappelés et expliqués aux journalistes.

Créée d’abord comme l’Université du Tchad en 1971, elle devient l’Université de N’Djamena en 1994. À ce jour, elle compte 9 Professeurs Titulaires et 67 Maîtres des Conférences pour 31 000 étudiants et emploie près de mille agents toute catégorie confondue.

Tchad : lancement de la quinzaine de sensibilisation sur la planification familiale

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a lancé ce matin au centre de santé revitalisé du Diguel-nord, les activités de la 9ème édition de la quinzaine de promotion de la santé de reproduction, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et de la planification familiale.

La cérémonie a démarré par l’hymne de la sage-femme, suivi d’un sketch sur les grossesses trop tôt, trop tard, trop nombreuses et trop rapprochées de même que les retards sur la prise de décision d’aller à l’hôpital, de transport vers l’hôpital et d’obtention du consentement des parents pour les urgences obstétricales.

Le maire 2eme adjoint du 8eme arrondissement Hassan Issa Issakha a demandé à la population de respecter les consignes médicales et de considérer les conseils pratiques notamment les avantages de la planification familiale et de s’abstenir du mariage précoce.

Au nom des partenaires, la représentante de l’UNFPA madame Yewandé Odia, a parlé du bien-fondé de la quinzaine qui donne l’occasion de sensibiliser les acteurs et la communauté sur l’importance de la fréquentation des services de santé en vue de renforcer l’offre de la santé de reproduction, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et de la planification familiale.

Elle a ajouté que le Tchad à l’instar des autres pays a engagé des politiques et stratégies en matière de population par le renforcement du système de santé et de qualité des soins intégrant aussi bien les soins curatifs que la prévention des maladies et la promotion de la santé.

Elle a salué le leadership du ministre de la santé publique et rassuré de l’engagement des partenaires à accompagner à soutenir les actions du département pour le grand bénéfice des communautés.

Le ministre de la santé publique a souligné que la célébration de la 9eme édition de la quinzaine de promotion de la santé de reproduction est d’importance capitale et la présence massive des partenaires et acteurs témoigne de l’intérêt qu’accorde chacun, au côté du Gouvernement, dans sa quête permanente de l’amélioration de la santé de la population en général et en particulier celle du couple mère-enfant, dont les indicateurs sont préoccupants.

Dr Abdelmadjid Abderahim a rappelé que les femmes et les jeunes sont les piliers du développement durable et leur bien-être sanitaire constitue une préoccupation de premier plan au Président de la République Mahamat Idriss Deby Itno dont l’appui soutenu au système de santé n’a jamais fait au défaut.

Il a saisi l’opportunité pour exhorter le personnel soignant au respect des règles professionnelles pour assurer une meilleure prise en charge tout en ayant à l’esprit l’obligation d’œuvrer sans relâche pour l’amélioration des indicateurs de la santé maternelle et infantile.

Le ministre a indiqué que les pesanteurs socioculturelles impactent négativement le système de santé et causent du tort à la promotion de la santé d’où la nécessité de l’apport des acteurs est primordial pour une large sensibilisation.

Dr Abdelmadjid Abderahim a souligné que la planification familiale est une stratégie a haut impact et réduit de plus de 30 % les conséquences de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

Il a invité les cadres et agents de la santé au courage et à l’abnégation pour jouer pleinement leur rôle dans l’épanouissement sanitaire de la population.

Source : ministère de la Santé

Le président Mahamat Idriss Deby Itno accepte son élévation à la dignité de Maréchal

 Mahamat Idriss Deby Itno a signifié au président du Conseil national de transition, Haroun Kabadi, qu’il accepte la Résolution l’élevant à la dignité de Maréchal.

 

Ce mardi 10 décembre 2024, le président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno a reçu en audience une délégation du CNT. C’est au cours de cette rencontre que Mahamat Idriss Deby a accepté la résolution du conseil qui l’élève à la dignité de Maréchal du Tchad.

Cette résolution, dit-il, a fait l’objet de discussions tous azimuts avec des avis divergents. « 𝗔𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗺𝘂̂𝗿𝗲 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲𝘅𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗶𝗱𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘂𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀, 𝗷’𝗮𝗶 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗲𝗽𝘁𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗲́𝗹𝗲́𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 », a déclaré le président tchadien.

C’est au cours de la plénière du 9 décembre que, la résolution a été adoptée avec 160 voix pour, 2 contre et 6 abstentions.

Tchad : Mahamat Idriss Deby Itno élevé à la dignité de Maréchal

Avec 160 voix pour, 2 contre et 6 abstentions les conseillers nationaux ont voté pour l’élévation de Mahamat Idriss Deby à la dignité de Maréchal du Tchad.

 

La plénière du lundi 09 décembre 2024 à l’Hémicycle a été consacrée à l’attribution des distinctions honorifiques à certaines personnalités ayant rendu service à la Nation. La séance a été présidée par le président du Conseil National de Transition, Haroun Kabadi et en du premier signataire de la proposition de Résolution portant élévation à la dignité de Maréchal, le général d’Armée, Mahamat Idriss Deby Itno.

A l’issue des échanges, les conseillers nationaux ont été favorables à l’élévation de l’actuel président tchadien à la dignité de Maréchal.

Le mois dernier, en guise de riposte à l’attaque de Boko Haram qui a causé la mort d’une quarantaine de soldats tchadiens, Mahamat Idriss Deby a lancé une opération spéciale dénommée : « opération Haskanite », pour repousser les terroristes. Il a séjourné dans la province du Lac dans ce cadre.

Le président de transition du Tchad, le général Mahamat Idriss Déby Itno, a été élu président du Tchad avec 61 % des voix le 6 mai, selon les résultats définitifs proclamés jeudi par le Conseil constitutionnel.

Mahamat Idriss Deby a été élu président du Tchad, à l’issue du scrutin du 6 mai. Avant cela, il a été président du Conseil militaire de transition, et président de transition suite à la mort e, avril 2021, de son père, l’ancien président et Maréchal, Idriss Deby Itno.

Tchad : la journée sans presse en ligne est reconduite jusqu’au lundi 9 à minuit

L’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET) annonce la poursuite de la journée sans presse en ligne, initialement prévue pour le 7 novembre 2024, et ce, pour une durée supplémentaire de 48 heures.

 

Cette décision fait suite au silence de la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA) face aux revendications et à la persistance des entraves à la liberté de la presse en ligne au Tchad.

« Nous rappelons que cette grève a été déclenchée en signe de protestation contre l’interdiction arbitraire de produire des contenus audiovisuels par les médias en ligne. Cette mesure, qui constitue une atteinte grave à notre liberté d’expression et d’information, ne peut rester sans réponse », souligne Bello Bakary Mana président de l’AMET.

Face à cette situation, il appelle l’ensemble des acteurs des médias en ligne à demeurer vigilants et solidaires. Il est de notre devoir collectif de défendre notre droit d’informer et d’être informés librement.

« Nous réitérons notre demande à la HAMA de revenir sur cette décision injustifiée et de garantir un environnement propice à l’exercice libre de notre profession, particulièrement dans le contexte d’une campagne pour des élections législatives apaisées. Nous ne cesserons de lutter jusqu’à ce que nos droits soient pleinement respectés, conformément à la loi 31 en son article 25. »

 

Tchad : réception de nouvelles voitures pour la distribution des médicaments

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a réceptionné ce 06 décembre 2024, des mains de la représentante de l’UNFPA, les clés d’un camion de transport des médicaments destiné à la Centrale pharmaceutique d’achats et une Toyota -Prado pour la direction de la santé de reproduction.

Ces moyens de travail sont acquis sur financement de la Banque Mondiale. Yewandé Odia a indiqué que ces deux engins vont permettre aux services bénéficiaires d’améliorer leurs prestations. Elle a rassuré que son organisation est disposée à soutenir les actions du ministère dans le but d’atteindre les objectifs escomptés.

Le ministre de la santé publique Dr Abdelmadjid Abderahim a souligné que cet appui est une contribution importance pour la mise en œuvre de la vision des plus hautes autorités du pays en faveur du système de santé. Il a instruit les responsables de la CPA et de la direction de la santé de reproduction à une gestion rationnelle de ces véhicules au profit du grand bénéfice de la population.

Tchad : le ministre des Sports annonce la réception officielle du Stade de Mandjaffa

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abakar Djermah Aumi, a effectué une visite au stade de Mandjaffa le jeudi 5 décembre 2024, pour superviser l’avancement des travaux de cette infrastructure sportive majeure.

 

Cette visite intervient après l’inspection de l’équipe de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), qui a confirmé que les travaux réalisés respectent les normes internationales en vigueur. La qualité des installations et le respect des délais de construction ont été salués par les experts internationaux, rassurant ainsi le gouvernement sur le succès de ce projet ambitieux.

Le complexe, comprend des terrains d’entraînement de Baseball, Handball, Volleyball, Football, Gymnases, des salles des Sports de combat et une gigantesque salle de musculations.

La date de réception officielle du complexe sportif est fixée au 25 mai 2025.

Tchad : le Premier ministre dévoile la nouvelle trajectoire sécuritaire après la rupture avec la France

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement l’Ambassadeur Allah Maye Halina a fait ce vendredi 6 décembre 2024, une communication relative à la rupture de coopération en matière de défense et sécurité entre le Tchad et la France devant les chefs des partis politiques.

 

Le chef du gouvernement a d’abord salué le Cadre National de Concertation des Partis Politiques (CNCP) pour son élan patriotique face à cette décision, ainsi que le Conseil National de Transition pour l’adoption d’une résolution spéciale soutenant cette démarche. Il a précisé que la décision de mettre fin à l’accord en matière de défense et de sécurité avec la France s’inscrit dans une volonté de reprise en main par le peuple tchadien de sa souveraineté nationale et de son destin.

Dans sa communication, il a déclaré : « Le Tchad doit explorer tous les horizons possibles pour établir une architecture nationale de sécurité forte, dynamique et efficace. » Il a souligné que l’évaluation stratégique montre les limites du modèle opératoire et opérationnel de ce partenariat”. Selon lui, notre armée ne bénéficie pas suffisamment de cet accord, qui devrait pourtant soutenir efficacement la sécurisation des personnes et des biens, ainsi que la lutte contre le terrorisme.

Les forces de défense et de sécurité du Tchad, qui ont payé un lourd tribut dans la lutte anti-terroriste, méritent mieux. Elles « doivent disposer des moyens nécessaires pour renforcer leurs capacités tant sur le front anti-terroriste que dans les opérations classiques visant à protéger les citoyens, sécuriser les frontières et défendre l’intégrité du territoire national », a-t-il martelé.

En conclusion, le gouvernement a sollicité l’adhésion et l’engagement de tous les patriotes dans cette démarche, rappelant que la responsabilité de promouvoir ces changements incombe également à chaque citoyenne et citoyen tchadien.

Source : Primature

Tchad : le ministre de la jeunesse invite les agents de l’ANVOLT à la performance

Abakar Djermah Aumi a effectué une visite de travail le 5 décembre 2024 à l’Agence Nationale des Volontariat du Tchad (ANVOLT.)

 

Dans son allocution, en face du personnel, le ministre a exhorté les agents à la performance dans leur service, pour donner un nouveau souffle à la jeunesse tchadienne.  Comme exemple pour illustrer ses propos, il a cité la jeunesse du Rwanda, qui est au centre de la gouvernance de son pays. Aussi, la dynamique gouvernementale au Burkina Faso qui accentue la promotion des entrepreneurs locaux par la consommation massive de la production locale.

Le membre du gouvernement demande à la jeunesse tchadienne ne pas avoir peur d’oser, car elle doit changer sa manière pour apporter un nouveau paradigme dans l’entreprenariat au Tchad. « Il faut sortir de sa zone de confort » a-t-il insisté.

Il a souligné que l’Agence Nationale de Volontariat du Tchad est la pierre angulaire du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour l’année 2025.

Il faut rappeler que les domaines d’intervention de (ANVOLT) sont entre autres, l’appui aux programmes de santé et de l’éducation ; la protection civile et humanitaire ; la préservation de l’environnement ; la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et la consolidation de la solidarité et l’intégration nationale.

 

Coopération : le Tchad et l’Egypte discutent des projets d’infrastructures

Le ministre Aziz Mahamat Saleh et l’ambassadeur d’Egypte au Tchad, ont discuté le 4 décembre 2024, du partenariat dans le domaine des infrastructures ainsi que les perspectives dans les projets.

Le ministre tchadien, et le diplomate égyptien, Tarek Mohamed Elsaid Youssef ont fait le tour du projet de construction de la route reliant le Tchad et l’Egypte via la Lybie. Une route jugée importante pour le désenclavement du Tchad et devant permettre d’accéder vers les ports égyptiens et connecter vers la région maghrébine.

« Le ministre en charge des Infrastructures a salué les relations partenariales entre le Tchad et la République Arabe d’Égypte dans le domaine des infrastructures à travers la présence de l’entreprise Arab Contractors. Plusieurs routes et des ouvrages d’art sont confiés à cette entreprise égyptienne, fait savoir le Ministre a son interlocuteur », fait savoir le service de communication du ministère.

La même source indique que, qu’un autre projet de construction d’un hôpital militaire a été évoqué entre les deux parties. La réalisation des études dudit hôpital est attendue afin de permettre le démarrage des travaux.

Tchad : le ministre de l’Education inspecte les établissements de N’Djaména

Mamadou Gana Boukar, a entamé, le mercredi 4 décembre 2024, une tournée dans les établissements scolaires de N’Djaména. Il a commencé par le lycée moderne de Djougoulié, dans le 1er arrondissement.

Cette initiative permet aux responsables de services centraux de l’éducation de s’imprégner des conditions de travail des élèves et des enseignants. Lors de cette visite, le ministre de l’Education, Mamadou Gana Boukar a rappelé les actions phares destinées à améliorer le système éducatif. Il a précisé que le cahier des doléances, soumis par les syndicats du secteur de l’éducation, est en cours d’examen par une commission ad hoc.

Une fois de plus, il met en garde ceux qui tentent de manipuler les enseignants dans le seul but de perturber le bon déroulement des activités pédagogiques. Le patron de l’éducation déclare que son département ne laissera aucune place à ceux qui voudraient semer des troubles.

Après le lycée de Djougoulié, le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Vaïbra Nicolas, a pris le relais pour visiter, l’École Pilote de Farcha, le Collège Al Iman et le Lycée Ibrahim Mahamat Itno.

Coopération : le Tchad et le Cameroun lancent un outil virtuel pour sécuriser le transit

Les cadres des douanes du Tchad et du Cameroun ont au cours d’une séance de travail du 4 décembre 2024, présenté un nouveau système numérique visant à améliorer la gestion du transit entre les deux pays.

La séance de travail, a été conduite le directeur des Études, de la Législation douanière et du contentieux, Abakar Ahmed Choukou. La partie camerounaise était représenté Manto Teignegou Claudia, point focal pour la facilitation du projet visant à améliorer le corridor Douala-Ndjamena (PCDN).

Selon la cheffe de la délégation, cette rencontre vise à recueillir auprès de l’administration douanière les observations spécifiques pour intégrer dans le processus opérationnel de ladite plate-forme digitale.

L’initiative bénéficie d’un appui technique de la Banque Mondiale à travers une bourse de fret qui vise à simplifier les procédures des opérations dans les différents checkpoints et assurer une meilleure traçabilité des cargaisons pendant le transit afin de garantir une bonne prise en charge dans les bureaux de destination.

« Une initiative saluée par le staff des douanes tchadiennes qui a saisi l’opportunité pour faire quelques suggestions constructives avant la finalisation de ce dispositif en mettant un accent particulier sur les surcoûts qui risqueront de s’y greffer. »

Tchad : le CNT approuve la décision de mettre fin à l’accord de coopération militaire avec la France

Le Conseil national de transition (CNT), a voté le 3 décembre une Résolution soutenant la décision de mettre fin à l’Accord de coopération en matière de défense signé avec la République française.

Les Conseillers Nationaux ont examiné à l’hémicycle, un Projet de Résolution soutenant le président de la République et le gouvernement, suite à la décision de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française en date du 05 septembre 2019. Ce projet a été adoptée par 137 voix pour, 2 contre et 6 abstentions.

« Le Conseil National de Transition dit prendre acte et se réjouit de cette décision du Président de la République. Il réaffirme son ferme soutien et attire l’attention de l’opinion national et international sur le caractère Souverain de cette décision salutaire, invite le Gouvernement à poursuivre sa mission régalienne de la défense et la sécurité du peuple tchadien. Le CNT affirme sa pleine disponibilité à apporter tout son appui au Président de la République et au Gouvernement, pour la mise en œuvre dans les meilleurs délais de cette décision. »

Pour mémoire, la décision de mettre fin à la coopération en matière de défense entre le Tchad et la France a été annoncé par le ministre tchadien des Affaires étrangères et soutenu par le président Mahamat Idriss Deby Itno au cours d’un point de presse.

 

Tchad : alerte sur les risques de consommation du riz de marque SANA, 25% Thaï

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu a produit un communiqué le 3 décembre pour signaler que le riz de marque SANA, 25% Thaï est potentiellement impropre à la consommation.

« Ce produit serait de qualité douteuse et impropre à la consommation humaine et animale », peut-on lire dans le document. D’ores et déjà, fait savoir, le ministre du Commerce : « les services compétents de l’Etat sont instruits et mobilisés pour effectuer les vérifications techniques pouvant permettre de prendre toute mesure de précaution prévue par la loi. »

En attendant les résultats de ce contrôle et, dans le souci de prévenir tout danger que peut représenter sa consommation potentielle, il est demandé à la population de faire preuve de vigilance accrue.

Au Cameroun voisin, le gouvernement à travers son ministère du Commerce a ordonné le retrait du riz « Sana » sur le marché.

 

Tchad : lancement du projet du développement de l’enseignement supérieur

Financé par la Banque Islamique de Développement (BID) à hauteur d’environ, quarante-deux milliards cent soixante-quinze millions (64.300.000 euros), le projet du développement de l’enseignement Supérieur du Tchad (PRODEST) a officiellement été lancé le 3 décembre 2024.

Le lancement s’est fait dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, en présence des ministres en charge de l’Enseignement et de l’Education et des représentants de la BID venus d’Afrique.

Dans le détail, il s’agit d’un projet de 4 ans visant à construire les infrastructures de l’Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques et des Technologies Agroalimentaires de Laï, l’Institut National Supérieur de l’Elevage de Moussoro, l’Université de Sarh et la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées de l’université de N’Djamena.

Le PRODEST prévoit également, le volet formation des formateurs. 636 enseignants seront formés (en doctorant, post doctorat et Master formation continue) ainsi que 132 techniciens de laboratoire. Sur les 636 enseignants qui seront formés en 4 ans, 60% seront des scientifiques et 40% des littéraires.