Tchad : le plan de développement de la province du Moyen-Chari en cours

Les travaux d’élaboration du plan de développement de la province du Moye-Chari ont démarré le 25 janvier 2023, à Sarh. Plusieurs responsables de la circonscription ont assisté au lancement.

La ville de Sarh, chef-lieu de la province de la province du Moyen-Chari abrite l’atelier du plan de développement. Lequel entre dans le cadre de l’appui au renforcement de la gouvernance locale.

Le directeur de la planification provinciale du ministère de la prospective et des partenariats internationaux, Moutaye Whoor Hamit fait savoir que, ces travaux visent à valider le contenu du document du Plan de Développement Provincial et d’examiner le cadre logique du plan d’actions quinquennal, de présenter et valider le nouvel chronogramme pour la suite du processus de finalisation de l’adoption du document.

Le secrétaire général de la province du Moyen Chari, Ahmat Tidjani Hamat indique que : « l’élaboration des documents de planification constitue une priorité pour tous les services techniques de l’État du ressort territorial de la province du Moyen Chari. »

Tchad : les membres de la Commission d’organisation du référendum constitutionnel connus

Ils sont au total 21 personnes nommées membres de la Commission d’organisation du référendum constitutionnel. Au bénéfice d’un décret du président de transition ce 25 janvier 2023.

Les membres de la Commission d’organisation du référendum constitutionnel sont :

– Limane Mahamat (GVT) ;
–  Mahamat Ahmat Alhabo (GVT) ;
– Moussa Batraki (GVT) ;
– Aziz Mahamat Saleh (GVT) ;
– Mme AMINA PRISCILLE LONGOH (GVT) ;
– Mme Guemdije Liliane (gvt) ;
– Mme Amsadene Maïde Hangata, CNT (parti politique) :
– Mme Djoppi Soua Catherine, CNT (personne vivante avec un handicap) :
– Mahamat Ahmat Badaoui, CNT (Ex politico-militaire) ;
– Dr Nene Ehemir Torna, CNT [Ex politico-militaire) ;
– Dr Zaroua Oumar, CNT (Organisation de jeunes) ;
– Mahamat Mbodou Mbodoumi, CNT (Ordre Professionnel) ;
– Mahamat Ousman Tahir, CNT (Ex politico-militaire) :
– Mme Akhaye Djidda Ouddah, CNT (Force de Défense et de Sécurité) :
– Ngarbatina Lamane, CNT (Personne Ressource) :
– ALI Bourma Treye, CNT (Chefferie Traditionnelle) ;
– Abba Daoud Nandijede, CNT (ADH) ;
– Ahmed Keïta Laoumaye, CNT (parti politique) ;
– Mme Loum Ndouadoumngue Neloum elise, CNT (organisation féminine) ;
– Ahmat Bedeï Tolloumi, CNT (Diaspora) ;
– Ngartoïde Blaise, CNT (Organisation Syndicale).

Le Tchad en quête de soutien pour la direction des Projets Jeunes à la CONFEJES

Le ministre de la Jeunesse, de Sports, des Loisirs et du Leadership entrepreneurial, Patalet Géo s’est rendu à Kinshasa, pour solliciter le soutien de la RDC à la direction des Projets Jeunes à la CONFEJES.

« J’ai été reçu par le premier ministre de la république démocratique du Congo, Jean-Michel Sama. », annonce Patalet Géo. Il est allé solliciter l’appui de la République du Congo pour sa candidature au poste de Directeur des Projets Jeunes à la CONFEJES.

Le candidat du Tchad à ce poste est Dingam Dono Horbé. Le pli fermé que le ministre tchadien de la jeunesse a remis au premier ministre congolais contenait sans doute des informations sur ce dernier.

Le  Premier ministre congolais, Jean-Michel Sama, après échanges rassure l’émissaire de Salhe Kebzabo : « la candidature du Tchad, c’est la candidature de la RDC, car la RDC n’a pas de candidats à ce poste ». « Le soutien du gouvernement congolais est donc total à la candidature du Tchad », promet-il.

« J’ai donc remercié le Premier ministre congolais pour son soutien fort et lui ai réitéré la disponibilité du Tchad à soutenir la République Démocratique du Congo en cas de besoin. », confie ministre de la Jeunesse, de Sports.

Tchad : la commune de N’Djamena adopte un budget de plus de 15 milliards Fcfa

A l’issue de la session ordinaire du 24 janvier 2023, les conseillers municipaux de la commune de la ville de N’Djamena ont adopté le budget primitif de l’année en cours.

Le budget 2023 de la commune de N’Djamena s’élève à 15.216.753.545 FCFA. La maire de la ville de N’Djamena, Bartchiret Fatimé Zara Douga, par ailleurs présidente du conseil municipal a fait plusieurs promesses. Lesquelles sont contenues dans les recommandations arrêtées.

Elle s’engage entre autres à, mettre un accent particulier sur l’enlèvement des ordures, l’hygiène et l’assainissement, l’éclairage public, l’entretien des routes et la sécurité des biens et des personnes.

La patronne de la commune de la ville de N’Djamena entend également, récupérer les réserves municipales occupées anarchiquement et suspendre les travaux d’attribution des parcelles du marché Dembé 2.

Tchad : Acheik Ibni Oumar nommé Conseiller spécial à la présidence

L’ancien ministre de la Réconciliation nationale, Acheik Ibni Oumar nommé conseiller spécial à la présidence de la république. A la faveur d’un décret du 24 janvier 2023.

Acheik Ibni Oumar  revient à la manœuvre. L’ancien ministre de la Réconciliation nationale est nommé conseiller spécial à la présidence de la république.  C’est la quintessence du décret signé et publié par le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno.

Acheik Ibni Oumar  est sans doute remercié pour le rôle joué dans la préparation et l’organisation du dialogue nationale inclusif et souverain (DNIS). Il conduisait les travaux en qualité de président du Comité d’Organisation de l’évènement.

Il est également compté parmi les ténors ayant travaillé pendant plusieurs décennies. Suite à la mort de l’ancien président Idriss Deby Itno au front, Acheikh ibn Oumar est nommé ministre d’État à la réconciliation et au dialogue dans le gouvernement de transition par les militaires qui ont pris le pouvoir.

L’homme de 72 ans a été autrefois été ministre de l’Education dans le gouvernement d’Union nationale de transition (GUNT) de 1979, présidé par Goukouni Oueddei.

Après vingt-cinq ans d’exil, Acheik Ibni Oumar  rentre au Tchad et est nommé conseiller à la présidence par le feu Maréchal. Cet homme politique, rompu à la tâche, connait le mécanisme de fonctionnement du gouvernement. Il a été hostile au système avant de revenir à la table des années après.

Tchad : un accord de 13 milliards pour le secteur de l’énergie électrique

Le ministère de la Prospective économique et des Partenariats internationaux et la BAD ont paraphé un accord de don du Projet d’appui au secteur de l’énergie électrique au Tchad.

Le ministre de la Prospective Economique et des Partenariats Internationaux, Moussa Batraki et le Représentant résident de la Banque Africaine de Développement, Ali Lamine Zeine ont procédé à la signature d’un accord de Don du Projet d’Appui au Secteur de l’Energie Electrique au Tchad (PASET).

D’un montant global de 13 milliards de nos francs, qui couvre Biltine, Bol et Bongor, et né de l’initiative de « Desert to Power », le PASET améliorera l’accès à l’électricité et la qualité de l’énergie fournie pour répondre à la demande croissante d’électricité (environ 5% par an) dans les zones défavorisées du pays.

En sus, le projet permettra d’acquérir et d’installer des équipements informatiques pour la gestion à distance de la distribution et d’interconnecter douze centres secondaires de production d’électricité pour améliorer la qualité de la facturation et du recouvrement.

Ce n’est pas tout, le PASET contribuera à renforcer les capacités de la Société nationale d’électricité (SNE) et des autres acteurs du secteur énergétique. Ce qui a réjoui la Ministre Ramatou Mahamat Houtouin (bénéficiaire) et a félicité la BAD pour ces efforts pour résoudre la crise énergétique que vit notre pays.

Coopération : le Tchad et l’Arabie Saoudite signent un mémorandum en matière de défense

Les gouvernements de l’Arabie Saoudite et du Tchad à Riyad ont signé un mémorandum d’accord pour la coopération en matière de défense, le 23 janvier 2023.

Cet accord entre dans le cadre de la poursuite des gouvernements des deux pays pour développer des relations bilatérales qui encourageraient la paix et la stabilité internationales. Le document a été paraphé par le ministre saoudien de la défense des affaires exécutives, Dr Khaled bin Hussein Al-Bayari et le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mohamed Saleh Al-Nafib

Ledit mémorandum couvre un certain nombre de domaines de défense entre les deux pays, mis en évidence par le développement de la coopération dans les domaines de l’entraînement et des exercices militaires, du soutien à l’approvisionnement, des services médicaux militaires, des activités culturelles et sociales et la sensibilisation dans la lutte contre le terrorisme.

Outre les deux membres du gouvernement, des représentants des deux pays ont pris part à la cérémonie de signature.

Tchad : Mahamat Ahmat Lazina réagi après son éviction du parti MNCT

L’ancien ministre, Mahamat Ahmat Lazina a été suspendu de son poste de président du Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT), le 22 janvier 2022.

A travers un point de presse, organisé à la Maison des médias, l’annonce de la suspension de l’ancien ministre Mahamat Ahmat Lazina a été faite. Ibrahim Abderaman Ahmat est désigné président intérim. Mahamat Ahmat Lazina réagit. Il estime que c’est un ‘’non-évènement’’.

« J’ai appris via les réseaux sociaux qu’un membre du bureau exécutif accompagné des individus qui n’ont aucune adhésion au Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT) annonçant la suspension du président du parti que je suis. Pour moi cette « déclaration » venant d’un certain Ibrahim Abdramane Ahmat, qui s’illustre depuis quelques semaines par des comportements frisant l’indécence est un non évènement. »

Il ajoute qu’il : « n’appartient pas à un membre du bureau exécutif de destituer le président national du MNCT ».

« L’arsenal juridique qui encadre le parti est claire. L’élection d’un président ou sa suspension ne se décide que lors d’un congrès (ordinaire ou extraordinaire). A ce jour, aucune rencontre n’a eu lieu pour décider d’une telle décision. Les agissements de notre camarade ne répondent à aucune logique politique. », Poursuit Mahamat Lazina.

Pour l’ancien ministre, Ibrahim Abderaman Ahmat  est un usurpateur. « C’est un petit apprenti politique que le MNCT a formé pour faire de lui ce qu’il est aujourd’hui pour devenir enfin un « cancer » au sein de notre formation politique. Il n’est pas à son premier coup. Une commission de discipline du MNCT s’est déjà réunie la semaine dernière pour décider de sa radiation du parti conformément aux textes en vigueur pour trahison et manquements graves. Sa déclaration est une fuite en avant qui finira par le rattraper.

Bassin du lac Tchad : Le CICR lance un appel à l’aide pour 11 millions de personnes

Plusieurs millions de personnes sont obligées de fuir leur foyer en raison du conflit dans le bassin du Lac Tchad.À l’occasion de la troisième Conférence de la région du Lac Tchad qui se tient à Niamey les 23 et 24 janvier, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) appelle à des efforts urgents pour assurer une protection efficace des millions de civils embourbés dans la violence.

Plus de dix ans après le début de la crise, le conflit dans le bassin du lac Tchad, où se rencontrent le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun ne montre aucun signe d’apaisement.

La violence à l’encontre de la population civile reste alarmante, laissant plus de 11 millions de personnes lutter chaque jour pour leur survie.

« Malgré les efforts déployés par les acteurs étatiques, humanitaires et du développement, la situation dans la région du lac Tchad reste désastreuse. Des millions de personnes ont été contraintes de quitter leur foyer. Des milliers de familles vivent dans des conditions extrêmement précaires, sans accès approprié à la nourriture, aux soins de santé et à l’éducation », a déclaré le vice-président du CICR, le Dr Gilles Carbonnier.

Sur les 11,3 millions de personnes qui ont besoin d’aide pour survivre dans le bassin du lac Tchad, au moins 3 millions sont des déplacés qui ont fui leur foyer en raison de la violence, selon des sources officielles. Des communautés entières vivent dans l’incertitude, sans savoir si elles pourront un jour rentrer chez elles.

« Le sort des personnes déplacées doit être reconnu comme une priorité absolue dans le bassin du lac Tchad », a plaidé Gilles Carbonnier.

Le CICR encourage les États à ratifier la Convention de Kampala et à adopter des mécanismes nationaux de mise en œuvre.

La Convention garantit une protection et un niveau de sécurité aux personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, et fournit aux gouvernements un cadre pour répondre aux crises de déplacement.

Si la majorité des États africains l’ont ratifiée, des actions sont nécessaires pour intégrer les dispositions de la Convention dans les cadres juridiques nationaux et les rendre opérationnelles.

Les États ont la responsabilité de veiller à ce que les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays soient autorisées à prendre la décision de rentrer chez elles dans des conditions sûres et dignes, a déclaré le CICR dans un communiqué. Mais, en raison de la nature prolongée du conflit, nombre d’entre elles risquent de ne pas pouvoir le faire.

Après plus d’une décennie, le conflit dans le bassin du lac Tchad se prolonge et son bilan pour les personnes prises au piège ne cesse de s’alourdir, a-t-il averti.

Le CICR a enregistré plus de 26 188 cas de disparitions dans les quatre pays du bassin du lac Tchad : Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria. Près de 15 000 d’entre eux étaient mineurs au moment de leur disparition. Les enfants sont particulièrement concernés.

La nature prolongée du conflit affecte les mineurs de manière disproportionnée, notamment ceux qui sont confrontés à des déplacements multiples.

Le fait d’être contraint de fuir son domicile met à mal l’environnement protégé que la famille et la communauté offrent aux enfants.

En conséquence, ils sont davantage exposés aux abus sexuels, à l’association avec des porteurs d’armes, à la séparation familiale et à la disparition.

Pour répondre efficacement à la nature prolongée et dynamique du conflit, il est nécessaire que les acteurs travaillent ensemble dans le cadre d’une approche plus synergique.

Une approche qui rassemble le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ainsi que les partenaires gouvernementaux, de paix, de développement et autres partenaires humanitaires pour trouver des solutions à long terme à la crise.

« Nous donnons la priorité au respect du droit international humanitaire ainsi qu’à une action humanitaire neutre, impartiale et indépendante pour protéger et aider les personnes dans le besoin dans le bassin du lac Tchad. Si nous voulons répondre aux besoins humanitaires croissants et obtenir de meilleurs résultats avec et pour les populations touchées par un conflit prolongé, des partenariats innovants font également partie de la solution », a déclaré M. Carbonnier.

Tchad : Amina-Security édifie sur la lutte contre la cybercriminalité

Les travaux organisés dans le cadre de la troisième édition des ateliers-conférences portant sur la lutte contre la cybercriminalité, mettent un accent sur l’importance de la sécurité cybernétique.

Les rideaux se sont refermés sur la troisième édition des ateliers-conférences portant sur la lutte contre la cybercriminalité. Une initiative de Amina-Security placé sous le thème : « bonnes pratiques pour se protéger sur les réseaux sociaux ». Au cœur des problématiques, l’importance des réseaux sociaux, les différentes techniques et attaques utilisées par les pirates réseaux et les différentes techniques de prévention, ont été évoqués.

Ces travaux pilotés par des spécialistes de l’informatique visaient également à sensibiliser sur l’importance de la sécurité sur les réseaux sociaux. Aussi mettre en garde contre les modes opératoires des personnes malveillantes en ligne. Des astuces pour se protéger des menaces cybernétiques ont été données.

« Les organisateurs espèrent que ces ateliers auront un impact positif sur la sécurité informatique des participants et de leur entourage. »

Précisons que, AMINA-SECURITY est une société spécialisée dans le domaine de la sécurité informatique.

Tchad : le parti PDR reprend les activités après trois mois de suspension

Le parti des Démocrates pour le Renouveau (PDR), dans un communiqué du 21 janvier 2023, annonce la reprise de ses activités politiques.

Suspendu pour trois mois, à l’issue des manifestations sanglantes du 20 octobre 2022, le Parti des Démocrates pour le Renouveau annonce la reprise de ses activités politiques. « Cette reprise va permettre au parti de mettre en œuvre ses objectifs, accroitre son implantation au niveau de la capitale ainsi que dans toutes les régions du pays, et surtout de participer pleinement à la vie politique tchadienne. », souligne Izadine Ahmat Tidjani, président dudit parti.

Le PDR a été suspendu pour trois mois pour : « troubles à l’ordre public et à la sécurité de nature à porter gravement atteinte à la sureté de l’Etat et au bon fonctionnement des institutions républicaines. » La période arrivée à terme, le ministre en charge de l’Administration, Mahamat Ahmat Lazina a levé la suspension, le 20 janvier 2023.

Tous les sept partis politiques suspendus pour les mêmes raisons sont autorisés à reprendre les activités.

Tchad : la SNE annonce la perturbation des réseaux de distribution d’électricité

Les usagers alimentés en électricité par la SNE connaitront des troubles incessamment. La société annonce une perturbation sur les réseaux de distribution de l’électricité.

C’est la quintessence du communiqué publié ce vendredi 20 janvier 2023. La Société en charge de la distribution de l’électricité alerte ses clients : «   dans le cadre des travaux de maintenance engagés par l’entreprise, les réseaux de distribution seront perturbés. »

Elle rassure néanmoins les usagers d’un retour à la norme dans les meilleurs délais.

Cette communication de la SNE censée soulagée, crée plutôt un sentiment d’indignation et de frustration au sein de la population. Les Tchadiens décrient l’incapacité de la SNE à fournir normalement et régulièrement l’électricité.

Tchad : l’université Roi Fayçal tient son 8e Conseil d’Administration

Il s’est ouvert ce vendredi 20 janvier 2023 à N’Djamena, les travaux du 8e Conseil d’Administration de l’Université Roi Fayçal.

Ce Conseil d’Administration a été présidé par le ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Tom Erdimi. Le plan d’actions prévoit le démarrage effectif de la faculté des sciences de la santé (médecine) pour l’année académique 2022/2023, la réactivation de la revue de l’université et la dotation de l’université en connexion l’internet.

A court, moyen et long termes, les Responsables de l’Université Roi Fayçal envisagent la construction d’au moins un Amphithéâtre et la construction d’un studio radio et télévision au sein de l’institution pour les travaux pratiques des étudiants en communication.

Un budget prévisionnel de plus de 21% que le précédent a été adopté. Le président de cette université affirme que ce budget est d’austérité à cause de l’ouverture de la faculté de médecine.

Croissance économique : l’Afrique devant le reste du monde en 2023 et 2024

Dans son rapport semestriel, la Banque africaine de développement (Bad) estime à environ 4 % en moyenne le Produit Intérieur Brut réel du continent noir en 2023-2024.L’Afrique n’est pas toujours le dernier de la classe. Si les moyennes du reste de la planète devraient s’établir à 2,7 et 3,2 % en 2023-2024, ledit continent table sur une croissance d’environ 4 % de son Produit Intérieur Brut (PIB) réel.

Grâce à une analyse complète de la croissance régionale, le rapport semestriel de la Banque africaine de développement (Bad), publié hier jeudi, a montré que « les cinq régions du continent, confrontées à d’importants vents contraires résultant des chocs socio-économiques mondiaux, restent résilientes avec des perspectives stables à moyen terme ».

D’après le document, « la croissance moyenne estimée du PIB réel en Afrique a ralenti à 3,8 % en 2022, contre 4,8 % en 2021, dans un contexte de défis majeurs consécutifs au choc de la Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ». Néanmoins, a ajouté la source, 53 des 54 pays de l’Afrique ont affiché une croissance positive et « les perspectives pour 2023-2024 devraient être stables », indique la Bad.

Cinq économies africaines, parmi les plus dynamiques du monde avant la pandémie du nouveau coronavirus, devraient connaître une croissance de plus de 5,5 % en moyenne en 2023-2024. Il s’agit du Rwanda (7,9 %), de la Côte d’Ivoire (7,1 %), du Bénin (6,4 %), de l’Éthiopie (6,0 %) et de la Tanzanie (5,6 %). D’autres pays africains, sur la période considérée, devraient enregistrer une croissance supérieure à 5,5 % : République démocratique du Congo (6,8 %), Gambie (6,4 %), Libye (12,9 %), Mozambique (6,5 %), Niger (9,6 %), Sénégal (9,4 %) et Togo (6,3 %).

Les cinq régions africaines dans le vert

Dans le détail, la croissance en Afrique centrale, soutenue par des cours favorables des matières premières, a été la plus rapide du continent à 4,7 % contre 3,6 % en 2021. À l’opposé, la croissance de l’Afrique australe est celle qui a le plus ralenti, passant de 4,3 % en 2021 à environ 2,5 % en 2022. « Ce ralentissement résulte de la faiblesse de la croissance en Afrique du Sud, où la hausse des taux d’intérêt, la faiblesse de la demande intérieure et les coupures de courant persistantes ont pesé sur l’économie », a expliqué l’institution financière.

En Afrique de l’Ouest, la croissance devrait passer à 3,6 % en 2022 contre 4,4 % en 2021. « Cela tient à des ralentissements en Côte d’Ivoire et au Nigeria, les deux plus grandes économies de la région. La croissance du Nigeria en 2023 – bien qu’affectée par la Covid-19, l’insécurité et la faiblesse de la production pétrolière malgré la hausse des prix internationaux de l’or noir – pourrait bénéficier des efforts en cours pour rétablir la sécurité dans la région productrice de pétrole en proie à des troubles », a avancé le document.

La croissance de l’Afrique du Nord devrait baisser de 1,1 %, passant de 5,4 % en 2021 à 4,3 % en 2022 à cause « de la forte contraction en Libye et de la sécheresse au Maroc », mais elle devrait se stabiliser à 4,3 % en 2023 grâce au « fort rebond attendu dans ces deux pays et une croissance soutenue ailleurs dans la région ».

Pour l’Afrique de l’Est, la Bad s’attend à 4,2 % de croissance en 2022 contre 5,1 % en 2021. « Bien que la structure de production (de cette partie du continent) soit relativement diversifiée, les pays de la région, en grande partie des importateurs nets de produits de base, subissent de plein fouet la hausse des prix internationaux, en plus des chocs climatiques récurrents et de l’insécurité, notamment dans la Corne de l’Afrique », a relevé l’institution dont le siège se trouve à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

« Avec 54 pays à différents stades de croissance, différentes structures économiques et diverses dotations en ressources, les effets des chocs mondiaux varient toujours en fonction de la région et du pays. Le ralentissement de la demande mondiale, le durcissement des conditions financières et la perturbation des chaînes d’approvisionnement ont donc eu des répercussions différentes sur les économies africaines », a déclaré Akinwumi Adesina, le président du Groupe de la Bad.

De son côté, l’économiste Jeffrey Sachs, directeur du Centre pour le développement durable de l’université de Columbia (États-Unis), a fait savoir que « l’Afrique peut et va atteindre une croissance de 7 % ou plus par an de manière constante dans les décennies à venir. Ce que nous verrons, en nous fondant sur la résilience que nous constatons dans ce rapport, c’est une véritable accélération du développement durable de l’Afrique, qui fera du continent la composante à croissance rapide de l’économie mondiale. L’Afrique est l’endroit où il faut investir ».

Décisions audacieuses pour atténuer les risques

La Banque africaine de développement a appelé « à des mesures monétaires et fiscales robustes, soutenues par des politiques structurelles » à l’échelle nationale, régionale et mondiale face aux risques cumulés.

Ceux-ci « comprennent la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le durcissement des conditions financières mondiales et l’augmentation connexe des coûts du service de la dette intérieure. Les changements climatiques – avec leurs effets néfastes sur l’approvisionnement en denrées alimentaires et le risque potentiel d’un changement de politique dans les pays où se tiendront des élections en 2023 – représentent des menaces tout aussi redoutables », a prévenu l’institution financière, non sans préciser les mesures fortes nécessaires.

Il y a « un resserrement rapide et agressif de la politique monétaire dans les pays à forte inflation, et un resserrement modéré dans les pays où les pressions inflationnistes sont faibles », « le renforcement de la résilience grâce à la stimulation du commerce intra-africain afin d’amortir les effets de la volatilité des prix des produits de base sur les économies », « l’accélération des réformes structurelles pour renforcer les capacités de l’administration fiscale et investir dans la numérisation et la gouvernance électronique afin d’améliorer la transparence, de réduire les flux financiers illicites et d’accroître la mobilisation des ressources intérieures ».

Mais aussi « l’amélioration de la gouvernance institutionnelle et l’adoption de politiques susceptibles de mobiliser les financements du secteur privé, en particulier dans le cadre de projets entièrement nouveaux, à l’épreuve des changements climatiques et des pandémies, et mobiliser les ressources de l’Afrique pour un développement inclusif et durable », « la prise de mesures décisives pour réduire les déficits budgétaires structurels et l’accumulation de la dette publique dans les pays confrontés à un risque élevé de surendettement ou déjà en situation de surendettement ».

Tchad : implication des femmes dans la prévention et la résolution des conflits

Le premier ministre de transition, a présidé le 19 janvier 2023, la cérémonie de validation du Plan d’Action National de la Résolution 1325 du conseil de sécurité du système des Nations Unies.

A quelques mois de la célébration de la Journée internationale de la femme, édition 2023, le gouvernement décide d’impliquer la femme dans le processus de paix et sécurité. A travers Plan d’Action National de la Résolution 1325 des Nations Unies validé le 19 janvier.

Le premier ministre de transition, Saleh Kebzabo a signifié l’importance d’impliquer les femmes dans les questions de paix, de sécurité, la gestion et la résolution des conflits. Il explique que le PAN 1325 est une des résolutions du DNIS et qu’il est d’actualité avec les priorités du gouvernement. Il  félicite les acteurs ayant soutenu le processus d’élaboration. Le chef du gouvernement rend hommage au comité interministériel chargé d’élaborer ledit document.

La ministre du Genre et de la Solidarité et de la Solidarité a expliqué que le processus d’élaboration a commencé en 2019, une cartographie des priorités a été faite, des consultations locales et sectorielles, avant de commencer l’écriture du PAN, sa budgétisation, sa validation technique et aujourd’hui politique.

« La Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité est un outil dont l’efficacité dépend de la capacité analytique à maîtriser les dimensions sexospécifiques des conflits et de la paix. L’efficacité de la résolution 1325 dépend aussi de la capacité technique à maîtriser et appliquer l’approche axée sur l’égalité entre les sexes. » C’est une explication du Bureau de la Conseillère spéciale pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme OSAGI).

Tchad : il est accordé aux magistrats des indemnités mensuelles

Un décret du président de transition, Mahamat Idriss Deby du 18 janvier 2023, fixe des indemnités mensuelles pour les magistrats.

Il s’agit entre autres,  des indemnités de logement, pour tous les magistrats, fixées à 125.000 FCFA. Les indemnités de communication, pour le président de Cour d’Appel et Procureur général : 80.000 FCFA.  Pour le conseiller à la Cour d’ Appel et le substitut du Procureur Général : 50.000 FCFA. Et l’indemnité du président du Tribunal et Procureur de la République, à 40.000 FCFA.

L’indemnité du Juge d’Instruction, juge au Siège, Substitut du Procureur de la République et Juge de Paix est de  30.000 FCFA.

Les indemnités de sujétions et de risques  sont de 400.000 FCFA pour Président de Cour d’Appel et Procureur Général et 250.000 FCFA; pour le conseiller à la Cour d’Appel et substitut du Procureur Général. Et 200.000 FCFA pour le président du Tribunal et Procureur de la République. Et à 150.000FCFA pour le Juge d’Instruction, juge au Siège, Substitut du Procureur de la République et Juge de Paix.

Les indemnités d’eau et d’électricité sont fixées à 100.000 FCFA pour le résident de Cour d’Appel et Procureur Général.  Pour le conseiller à la Cour d’Appel et substitut du Procureur Général : 75.000 FCFA;  et 50.000 FCFA pour le résident du Tribunal et de la République : 50.000 FCFA. Et enfin, 35.000 F CFA Juge de Paix/Siège/Substitut du Procureur de la République.

N’Djamena : L’année 2022 a été particulièrement difficile (Ali Haroun)

Apres 20 mois à la tête de la commune de la ville de N’Djamena, nous avions passé le témoin à une nouvelle équipe ce 16 janvier 2023.

La continuité du service public est un principe cardinal de l’administration, pour ce faire après vingt mois comme édile de la cité Capitale, nous avions passé le témoin à un nouvel exécutif c’est à la faveur d’un Conseil Extraordinaire du Conseil municipal tenu ce 16 janvier 2023 à l’Hôtel de Ville, faut-il le rappeler j’ai eu l’honneur et le privilège de gérer notre ville trois fois.

A cette occasion, je voudrais remercier très chaleureusement les plus Hautes Autorités de la République, en premier rang desquelles Son Excellence Mahamat Idriss Deby Itno, Président de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat pour avoir appuyé de manière continue toutes nos actions durant notre mandat, soutien sans lequel beaucoup de nos actions n’aient pas lieu, surtout que nous avions pris les rênes de la Commune dans une situation exceptionnelle, marquée par la disparition du Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno le 20 avril 2021, date de notre prise de fonction.

Mes remerciements s’adressent au Gouvernement, à l’ensemble de mes collaborateurs, et au personnel communal, qui ont fait montre de disponibilité à matérialiser notre programme, ces remerciements vont également à nos partenaires techniques et financiers, les associations de la société civile ainsi que la population N’Djamenoise qui ont cru à nous et ont soutenu nos actions.

Pour rappel, la ville de N’Djamena, construite sur une cuvette, fait face à diverses problématiques et non de moindres, notamment son extension exponentielle, sa démographie galopante et les aléas liés au climat, surtout les inondations pluviales et fluviales. L’année 2022 a été particulièrement difficile pour nous tous, avec les vagues des déplacés causés par celles-ci. Il faut à l’avenir très tôt mettre en place des programmes et projets innovants pour contrer ces fléaux, pour ce faire le Gouvernement, les partenaires ainsi que l’ensemble de la population puissent mettre la main dans la pâte pour y faire face.

La Commune de la Ville de N’Djaména, que nous quittons avec le sentiment d’un devoir accompli, celui d’un Maire qui quitte ses fonctions sans arriérés de salaire, bien que l’effectif du personnel est pléthorique, plus de 2000 agents et de l’autre côté des revenus très faibles, nous avions avec l’aide de Dieu pu maintenir le cap.

Outre cela, nous avions durant notre mandat immortalisé 37 de nos compatriotes disparus ayant marqué la vie de la nation de leur vivant, à la faveur de la Réconciliation nationale. Ces compatriotes dont des boulevards et avenues portent désormais leurs noms sont honorés à titre posthume par des cérémonies solennelles.

Il y a certes beaucoup de choses à faire, des défis de taille à relever, surtout l’enlèvement des ordures (1700 tonnes par jour), le reprofilage des rues, le colmatage des nids de poule, le curage des caniveaux et bien d’autres actions à faire.

La ville attend des investissements colossaux, à l’exemple du lancement du Projet d’aménagement du canal des jardiniers (PACAJ) qui touche le 3e, 5e et 6e arrondissement, dont les travaux commencent bientôt, financé à hauteur de plus de 7 milliards de Fcfa, par l’AFD, le Projet Intégré de Lutte contre les Inondations et la Resilience Urbaine (PILIER) d’un montant de 150 millions de dollar, un financement de la Banque Mondiale, et bien d’autres qui pourront aidé à changer notre ville.

Dans le cadre de la sensibilisation de la masse, nous avions mis sur pied une radio communale appelée, Écho de la Commune qui émet sur 90.3 MHZ, et doté en matériel roulant et de travail nos services municipaux, qu’il faut pérenniser, et dans le cadre de la Coopération Décentralisée une Assemblée Générale de l’Association des Villes et Collectivités d’Afrique Centrale (AVCAC), est prévue pour le mois de février 2023.

Nous quittons, moi et mon équipe la Commune, mais demeurons citoyens de la Ville, nous nous félicitons des bons rapports que nous avions eu avec tous et toutes, tout en espérant voir les meilleurs pour nos concitoyens.

Pour finir, je voudrais une fois de plus rendre un hommage mérité à toute la population de N’Djamena, et lui demande de garder le même élan avec les nouveaux responsables de la Commune.

Les hommes passent mais les institutions restent. Que des beaux projets pour N’Djamena!

A bientôt !

Tchad : le MPS forme restitue les résolutions du dialogue national

Trois mois après la clôture des travaux, le Mouvement patriotique du salut (MPS), vulgarise les résolutions et recommandations du Dialogue national inclusif et souverain.

A cet effet, le parti de l’ancien président Idriss Deby Itno forme ses conseillers communaux de la ville de N’Djaména et les partis alliés depuis le 18 janvier 2023. L’atelier porte sur la vulgarisation des résolutions et recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain.

« Nous sommes le seul parti à œuvrer dans la restitution des résolutions et recommandations du DNIS. », se vante Amsadene Maide Hangatta, secrétaire générale 3ème Adjointe du parti. Elle explique le MPS s’est donné, pour objectif de mettre en évidence les résolutions et recommandations du dialogue national sur l’ensemble du pays. Cette responsable du parti espère que : « les différents participants et militants de base de N’Djamena pourront à la suite de cet atelier s’imprégner et s’approprier d’une part des recommandations et d’autre part restituer avec succès à leurs structures de base.»
Saad Chérif Ahmed, président du comité d’organisation de ces assise, pense que : « la réussite de cette transition dépend de la mobilisation de tous les Tchadiens et surtout de la qualité de la pierre que chacun et chacune de nous pourra apporter à la construction de l’édifice commun. Cette mobilisation s’est confirmée ce matin. »

À N’Djaména, le G5 Sahel veut se « redynamiser »

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’alliance militaire ont été reçus ce mercredi par Mahamat Idriss Déby Itno, le président du Tchad.Depuis le retrait du Mali, le 15 mai 2022, à cause du refus qui lui était opposé d’assurer la présidence, le G5 Sahel « bat de l’aile », souligne un communiqué de la Présidence de la République du Tchad.

Réunis autour du chef de l’État Général Mahamat Idriss Déby Itno, les chefs de la diplomatie de la Mauritanie, du Tchad, du Burkina et du Niger entendent « apporter un appui politique » afin de « donner un nouveau souffle » à l’institution communautaire.

En compagnie notamment de Mohamed Salem Ould Merzoug, le Secrétaire exécutif du G5 Sahel et de l’ambassadeur Mahamat Saleh Annadif, ministre coordonnateur, ils « sont venus rendre compte de l’état d’avancement de leurs travaux et recueillir les orientations du président en exercice du G5 Sahel », indique le document.

Le texte rappelle qu’ « en marge du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA), le 25 novembre 2022 en terre nigérienne, le chef de l’État tchadien et président en exercice du G5 Sahel, Général Mahamat Idriss Déby Itno, avait présidé une réunion de concertation des chefs d’État des pays membres » avec pour objectif d’impulser un nouvel élan qui permettra de lutter efficacement contre les groupes jihadistes présents au Sahel.

Tchad : Aziz Mahamat Saleh relance la construction du siège de l’ATPE

Le ministre de la Communication, Aziz Mahamat Saleh, a annoncé ce mercredi 18 janvier 2023, la reprise des chantiers de construction des sièges de son département et de l’ATPE.

C’était au cours d’une rencontre avec les responsables des entreprises en charge de la construction du siège du ministère et de l’ATPE, respectivement DEHLI et SOTOCOD. Les échanges se sont déroulés en présence de l’Inspection générale dudit ministère, des directeurs généraux et techniques.

« Démarrés en août 2014, les travaux du siège du ministère ont été exécutés à 80% ». S’agissant du siège de l’ATPE, les travaux de construction ont débuté le 16 octobre 2016 avant d’être arrêtés en 2016. Repris le 05 novembre 2020 puis arrêtés à nouveau, les travaux d’exécution dudit siège sont estimés à 70%.

Selon le ministre, les dispositions nécessaires seront prises pour la relance des deux chantiers.

Tchad : installation de la Coordination de la plateforme des femmes du G5 Sahel du Bahr -El-Gazel

La ministre du Genre et de la Solidarité nationale, Amina Priscille Longoh, a installé le 17 janvier 2023, la Coordination provinciale de la Plateforme des femmes du G5 Sahel du Bahr-El-Gazel.

Cette plateforme a pour mission l’intégration du genre et des priorités spécifiques des femmes et des filles à tous les niveaux dans les pays du G5 Sahel pour un développement harmonieux, sécurisé, équitable, inclusif et durable.

Durant son séjour, Amina Priscille Longoh a également rencontré les organisations des femmes et des personnes handicapées avec qui elle a échangé sur les maux qui minent leur épanouissement.

Au nom du gouvernement, 1000 sacs de riz de 50kg et 300 bidons d’huile de 20litres ont été remis aux couches vulnérables du Bahr-El-Gazel. Des enveloppes d’un montant de cinq millions aux femmes et deux millions aux personnes vivant avec un handicap ont été remises.

Tchad : une mission du ministère de l’Aménagement en mission au Sénégal

Une délégation  tchadienne conduite par le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et de l’Urbanisation est en visite de travail, du lundi 16 au vendredi 20 janvier, au Sénégal.

Une série de rencontres avec les services du Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique (MULHP) du Sénégal est au menu de cette visite.

Le ministre tchadien a rencontré du reste ce lundi son homologue sénégalais, Abdoulaye Saydou Sow.

Les services techniques des deux ministères tiendront ce mardi 17 janvier, une réunion de partage d’informations. Les services du MULHP (DGUA, DGCH, FHS, SAFRU, SNHLM, SICAP, PCLSLB) vont faire des présentations qui porteront sur les points suivants :

– La politique de l’Urbanisme

– La politique du logement

– La promotion immobilière et le financement

– La lutte contre les inondations.

La délégation tchadienne aura ensuite à une rencontre avec des Partenaires techniques et financiers. Elle effectuera également une visite sur les sites du programme 100 000 logements, notamment le projet de développement du Pôle urbain de Daga Kholpa et le projet 2SI de Bambilor. Le séjour du ministre Tchadien sera ponctué par la signature d’un Protocole d’accord entre les deux pays.

Tchad : plus de 300 anciens douaniers réclament leur intégration à la fonction publique

Après 20 ans de service, 368 anciens douaniers demandent à être intégrés à la fonction publique. Ils interpellent le président de transition et le ministère de la fonction publique.

Dans une lettre ouverte adressée au président de transition, 368 anciens douaniers, marginalement appelés ‘’Bogobogo’’ demandent de plaider pour leur recrutement à la fonction publique. Ils souhaitent que Mahamat Idriss Deby pèse de son poids afin qu’ils soient reconnues comme agent de l’Etat.

Dans le document, ils indiquent qu’ils ont plus de 20 d’expériences. Ils font également état de leur capacité à faire face au danger dans les zones à risques. En gros ils veulent être intégrés pour se mettre au service de l’Etat. Ils sont également frustrés de n’avoir pas été recrutés malgré deux décennies au sein des services de la Douane.

Ces douaniers confient que : « certains d’entre eux sont devenus handicapés à vie pendant leur service. » Et que d’autres encore sont morts dans le cadre de l’exercice d’un travail pour lequel, ils ne bénéficient pas des honneurs.

Tchad : le Conseil d’administration des académies demande l’augmentation de son budget

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi a présidé le 4e Conseil d’administration spécial des académies. Il dénonce l’insuffisance des ressources financières allouées aux académies.

Un Conseil d’administration spécial a été convoqué ce 17 janvier 2023, par le président du Conseil d’administration des académies, Dr Tom Erdimi. Par ailleurs, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le patron de l’enseignement a mis un point sur la question de refondation du système éducatif tchadien. « C’est pourquoi nous devons faire en sorte que cette quatrième session du conseil d’administration soit un tournant décisif dans l’existence de celles-ci », interpelle-t-il.

Le Dr Tom Erdimi regrette que, le système éducatif tchadien souffre du déficit de la gouvernance et du pilotage à tous les niveaux, d’où l’impératif d’éradiquer ce mal à la racine à travers l’opérationnalisation des académies.

Il note que, la non opérationnalisation des académies est liée à l’insuffisance des ressources financières allouées.

Pour remédier au mal, les membres du conseil et élaboré quelques recommandations. Parmi lesquelles : « l’élaboration du plan stratégique d’opérationnalisation et l’augmentation du budget pour les exercices à venir. » Ils ont d’ailleurs examiné et adopté un budget prévisionnel standard et d’austérité pour l’exercice 2023.

Les 8 académies du système éducatif du Tchad sont :

– Académie du Nord ( Faya) ;

– Académie du Nord-Ouest ( Mao) ;

– Académie de l’Est ( Abéché) ;

– Académie du centre ( Mongo) ;

– Académie de l’Ouest ( N’Djamena) ;

– Académie du Sud-Ouest ( Bongor) ;

– Académie du Sud ( Moundou) ;

– Académie du Sud-Est ( Sarh).

Tchad-éducation : les dates des examens et concours de fin d’année connues

Le calendrier des examens et concours de l’année scolaire 2022-2023, a été dévoilé ce mardi 17 janvier 2023.

A travers un arrêté conjoint, le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Moussa Kadam et son collègue de Formation professionnelle, Ousmane Moussa Mahamat rendent public, les dates de déroulement des examens et concours de l’année scolaire en cours.

Ledit calendrier fixe les concours d’entrée dans les différents cycles et filières d’enseignement technique et de la formation professionnelle (2nde AB, BT, BI, 1ère année de BEP et CFTP) au 3 juin 2023. Le Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF) se déroulera du 4 au 14 juin 2023. Le Brevet de Technicien (BT), le Brevet de Fin de Formation Technique et Professionnelle (DFFTP) sont prévus, eux, pour les 14 et 15 juillet 2023.

Tchad : 2 227 candidats composent le concours d’entrée à l’INJS

 

Tchad : le ministre de la Santé inspecte l’hôpital de référence nationale

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a visité le 16 janvier 2023, les hôpitaux de la référence nationale, de l’Union et de l’Amitié Tchad- Chine.

Objectif : s’enquérir des conditions de travail des agents, s’assurer de la qualité de la prise en charge des patients et donner des orientations pour la bonne marche des structures sanitaires.

Le ministre et sa suite ont visité successivement les services d’urgence, de la maternité, la pharmacie et ceux de la chirurgie.

Dr Abdelmadjid Abderahim a échangé également au cours de cette série de visites avec les équipes qui assurent la garde et parlé avec les parents des malades sur l’accueil et la qualité des soins.

Les responsables des hôpitaux visités ont reçu des orientations pour la conduite des activités.

Les agents ont reçu les félicitations et encouragements du ministre et son équipe pour le courage et l’abnégation avec lesquels ils assument leurs tâches quotidiennement.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a recommandé aux agents expérimentés à bien encadrer les jeunes pour une meilleure relève.

Il a rassuré de la disponibilité du ministère à répondre aux préoccupations des formations des sanitaires pour l’accomplissement de leurs fonctions.

Le ministre était accompagné dans cette descente de l’inspecteur général Welba Raiwé Kolandi et de la directrice générale de la coopération et de la planification Dr Narassem Mbaïdoum.

Tchad : la nouvelle équipe de la direction des impôts prend fonction

Le nouveau directeur général des Impôts, Mbairari Bari Henri et son équipe ont officiellement été installés le 16 janvier 2023.

Le président de transition, Mahamat Idriss Deby a signé et rendu public le décret 0029/PT/PM/MFBCP/2023 du 13 janvier 2023, nommant un nouvel exécutif à la direction général des impôts. Il s’agit de  Mbairari Bari Henri et son adjoint, Hassan Bakhit Djamous. Les deux hommes ont pris fonction le 16 janvier 2022, à l’issue d’une cérémonie organisée dans les locaux de la direction générale de l’institution.

Laquelle cérémonie a été présidée par le directeur général du ministère des Finances, du Budget et des Comptes publics. Plusieurs cadres du ministère de tutelle ont pris part à la cérémonie.

La gestion des recettes fiscales du Tchad repose désormais entre les mains de cette équipe qui s’est mise au travail séance tenante.

Tchad : Bartchiret Fatimé Zara est le nouveau maire de la ville de N’Djamena

A l’issue d’une session extraordinaire, tenue le 17 janvier 2023, les Conseillers municipaux ont désigné, à l’unanimité Mme Bartchiret Fatimé Zara Douga, maire de la commune de la ville de N’Djaména.

Ce changement est intervenu après le retrait, par les Conseillers municipaux, de leur confiance à l’exécutif sortant.

Mme Bartchiret a pour Premier Adjoint, Monsieur Mamgaly Babguel, qui fait son entrée pour la première fois dans l’exécutif municipal. Monsieur Brahim Abdou Mahamat Choua et Mme Djimasra Madjibeye Joëlle, respectivement deuxième et troisième Adjoint au Maire, ont maintenu leur poste.

La cérémonie de passation a eu lieu aussitôt, après la session, déroulée à huit clos. Elle a été présidée par Mme la Déléguée Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djaména, en présence des Conseillers, des cadres de la Commune et plusieurs autres personnes, ayant fait le déplacement.

Émue pour la confiance, placée en sa modeste personne pour conduire désormais la destinée de la ville, Mme Bartchiret Fatimé Zara a exprimé toute sa reconnaissance au Président de Transition, Son Excellence Mahamat Idriss Deby. Elle a, par ailleurs, remercié la Déléguée Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djaména pour avoir conduit les travaux de ladite session et les Conseillers municipaux, pour la mission qu’ils l’ont confiée. « Sachez qu’elle est la nôtre. Sa réussite dépendra également de vos conseils et suggestions » a-t-elle déclaré à ses collègues Conseillers.

Tout en s’engageant à assurer ses fonctions dans la loyauté et la transparence, la 4ème femme femme Maire a appelé à la mobilisation de tout le personnel à une synergie d’action à l’effet de répondre à l’attente de la population.

Tchad : l’exécutif municipal de N’Djamena n’a pas été destitué

Source : mairie de N’Djamena

Tchad : les cérémonies d’installation des autorités traditionnelles interdites

Le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation interdit les cérémonies officielles d’installation des autorités traditionnelles et coutumières, à l’exception des Sultan.

C’est à travers un arrêté du 15 janvier 2023 que le ministre en charge de l’administration territoriale, Limane Mahamat, interdit : « les cérémonies officielles d’installation des Autorités. Traditionnelles et Coutumières sont interdites sur l’ensemble du territoire national, à l’exception des Sultans. »

Le membre du gouvernement précise que : « la prise ou la cessation définitive des fonctions des autorités traditionnelles et coutumières est attestée par le certificat délivré par le chef de l’Unité administrative de leurs ressorts territoriaux respectifs, sur constat du décret entérinant la désignation et, selon le cas, la révocation ou le remplacement de l’autorité traditionnelle et coutumière concernée. »

 

Afrique subsaharienne : la croissance devrait atteindre 3,6 % en 2023 (rapport)

La Banque Mondiale a revu à la baisse la croissance pour près de 60 % des pays, y compris pour plus de 70 % des exportateurs de métaux qui devraient être pénalisés par la poursuite de la baisse des cours mondiaux.À peine sortis de la pandémie de la Covid-19, les États de l’Afrique subsaharienne ont subi les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Dans cette partie du continent noir, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3,6 % en 2023 et 3,9 % en 2024.

« En dépit de l’atténuation attendue des pressions inflationnistes, le rythme de reprise devrait rester stable dans de nombreux pays en raison de l’impact négatif de la pauvreté persistante et de l’insécurité alimentaire sur la croissance, amplifié par d’autres facteurs de vulnérabilité tels que les conditions météorologiques défavorables, l’endettement élevé, l’incertitude politique, la violence et les conflits », ajoute l’institution financière dans ses dernières perspectives économiques.

Les pays subsahariens dont les économies sont tributaires de l’exportation des métaux seront plus affectés par la baisse de la croissance. « Ce ralentissement constitue un obstacle majeur pour le développement économique de l’Afrique subsaharienne. Le revenu par habitant ne devrait augmenter que de 1,2 % en moyenne en 2023-2024 », souligne la Banque Mondiale.

Poursuivant, elle annonce cette année que le revenu par habitant en Afrique subsaharienne devrait rester inférieur de plus de 1 % à celui de 2019. Et les projections anticipent que dans près de 40 % des pays, y compris les trois plus grandes économies de la région – l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria -, le revenu par habitant n’aura pas retrouvé son niveau antérieur à la pandémie même d’ici à la fin de 2024.

Dans ces trois pays, rapporte l’institution de Bretton Woods, « la croissance s’est fortement contractée pour ressortir à 2,6 % seulement en 2022 ». La nation arc-en-ciel « n’a enregistré qu’une croissance de 1,9 % en raison (notamment) de l’aggravation des pénuries d’électricité et du renforcement des politiques de rigueur pour juguler l’inflation », explique la Banque Mondiale.

Par contre, en Angola, les cours élevés du pétrole et la stabilité de la production de l’or noir ont permis un rebond de 3,1 %. Le Nigeria, de son côté, a vu sa croissance s’affaiblir à cause de l’intensification des problèmes de production dans le secteur pétrolier. Résultat, l’inflation y « a dépassé 21 % en 2022, son niveau le plus élevé depuis 17 ans ».

Globalement, remarque l’institution financière, « les tensions sur les prix des denrées alimentaires, déjà importantes avant la pandémie, se sont encore intensifiées en raison des aléas climatiques, des perturbations de l’approvisionnement aggravées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, d’une fragilité et d’une insécurité accrues et, dans certains pays, de fortes dépréciations monétaires ».

L’année dernière, l’inflation des prix alimentaires a dépassé 20 % dans plus d’un quart des pays. Cela a ralenti la progression des revenus réels et de la demande des consommateurs et aggravé l’insécurité alimentaire.

« Malgré le récent relâchement des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie, les coûts d’importation sont restés élevés, ce qui a contribué à creuser les déficits courants. La précarité des situations budgétaires due à la pandémie a persisté et, l’année dernière, la dette publique était supérieure à 60 % du PIB dans près de la moitié des économies de la région. La viabilité de la dette s’est encore détériorée dans de nombreux pays non producteurs de pétrole, entraînant une hausse des coûts d’emprunt, des sorties de capitaux et une dégradation de la cote de crédit », conclut la Banque Mondiale.