Coopération : Deby reçoit en audience un émissaire de Touadéra

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Richard Filakota a été reçu en audience ce 22 juillet 2025, par Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad.

 

L’émissaire centrafricain est porteur d’un pli confidentiel. « Ayant à ses côtés pour la circonstance, les Ministres d’Etat, des Affaires Etrangères et des Finances ainsi que ses proches collaborateurs, le président tchadien et son hôte ont évoqué au cours des discussions, les questions d’intégration dans la zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale) et la traduction dans les faits de l’accord de paix signé à N’Djaména sous ses auspices »

Au nom de la RCA, le ministre Richard Filakota a exprimé toutes ses reconnaissances au Chef de l’Etat, pour ses efforts incommensurables au retour de la paix, rapporte la présidente.

 

Tchad : report des élections à la CCIAMA en raison des recours en justice

En sa qualité du président de la Commission électorale consulaire, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Guibolo Fanga Mathieu annonce le report de l’élection complémentaire à la CCIAMA.

La Commission Électorale Consulaire informe, à travers un communiqué, les élus consulaires et l’ensemble des opérateurs économiques que la cérémonie d’installation solennelle des membres de l’Assemblée Générale de la CCIAMA est reportée. Elle était initialement prévue pour le 07 août 2025.

Le même document annonce le report des élections complémentaires envisagées dans les circonscriptions où les résultats du scrutin du 11 mai 2025 ont fait l’objet de contestations et d’annulation devant la justice. Les deux évènements sont reportés sine die en raison des contentieux en cours et en attendant les décisions de la justice.

Tchad : allocution du chef de l’Etat au lancement du séminaire sur la décentralisation

« Je voudrais, à l’entame de mes propos, rendre grâce à Dieu. Qu’Il soit loué pour ses infinies faveurs et bénédictions et qu’Il veille sur notre pays et facilite son cheminement vers la décentralisation.

C’est avec une réelle conviction, une profonde détermination et une légitime fierté que je m’adresse à vous, à l’occasion de ce Séminaire National sur la Décentralisation, un événement à la fois inédit et historique pour notre pays.

Depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, notre pays s’est doté d’un cadre juridique et institutionnel cohérent, tirant les enseignements des expériences passées. Les lois organiques adoptées à cet effet, constituent désormais le socle juridique des nouvelles reformes notamment celles en lien avec la décentralisation.

En effet, cette décentralisation, fruit de notre vision politique pour un État moderne, efficace et proche des citoyens, n’est pas une simple réforme administrative. Elle est l’expression concrète de la volonté du peuple exprimée, lors du référendum constitutionnel organisé, conformément aux résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain.

Elle incarne notre engagement à bâtir un Tchad où les décisions se prennent au plus près des réalités locales, où les ressources sont gérées en toute transparence et équité, et où chaque collectivité autonome peut développer ses potentialités propres.

Cette réforme est une première dans l’histoire de notre pays. Comme toute réforme majeure, elle ne sera pas facile à mettre en œuvre, c’est pourquoi, tous les acteurs concernés doivent se donner le temps pour réussir cette mutation, en saisir les avantages et en corriger les failles.

Tous les pays ayant choisi la décentralisation ont dû affronter les défis multiformes inhérents, prendre le temps nécessaire, trouver les ressources adéquates et franchir les entraves socioculturelles dans le processus de sa mise en œuvre.

Mesdames et Messieurs,

La décentralisation est un choix constitutionnel, politique et stratégique. Elle répond aux aspirations profondes de nos populations : gouverner à la base, gouverner au plus près, valoriser les potentialités locales, corriger les inégalités territoriales et renforcer l’unité nationale.

Notre conception de cette décentralisation repose sur un principe fondamental : la complémentarité entre l’État et les collectivités autonomes à travers la redéfinition des rôles respectifs pour une action publique plus cohérente et plus efficace.

Une redéfinition des rôles, des attributions et prérogatives des uns et des autres, dans le strict respect des lois organiques notamment la Loi 14 : portant statut de collectivités autonomes, ainsi que la Loi 28 : portant répartition des compétences entre l’État et les collectivités automnes.

En simplifiant notre organisation territoriale autour des échelons provinciaux et communaux, nous avons fait le choix de l’efficacité et de l’équité.

Les collectivités autonomes sont désormais les pivots de notre développement territorial, des véritables laboratoires d’innovation sociale, économique et environnementale.

Chers élus locaux, vous êtes les dépositaires de la confiance des populations locales. Cette confiance nous oblige tous. Elle vous impose de placer l’intérêt général au-dessus des considérations partisanes, d’agir avec intégrité et transparence, et de rendre compte régulièrement de vos actions aux citoyens.

L’État demeure le garant de la sécurité, de l’intégrité territoriale, l’unité nationale, de la cohésion sociale et de l’égalité des citoyens. Les collectivités autonomes, quant à elles mobilisent les énergies territoriales et mettent en œuvre des solutions innovantes pour répondre aux besoins des populations.

Aujourd’hui, le rôle des représentants de l’État, notamment les Délégués Généraux du Gouvernement auprès des Provinces est profondément revu dans le cadre de cette réforme. Le Changement de dénomination de Gouverneur à délégué général n’est pas que sémantique, mais répond à une vision nouvelle de la gestion territoriale de nos provinces. 

J’appelle les représentants de l’État et les élus locaux à établir une relation de confiance et de respect mutuel. Cette relation doit être fondée sur le dialogue permanent, la transparence, la reconnaissance et le respect des rôles respectifs de chacun.

Les représentants de l’État ne doivent pas interférer dans la gestion quotidienne des collectivités autonomes. Ils doivent respecter le principe de l’autonomie et accompagner les élus locaux dans l’exercice de leurs responsabilités, en leur apportant conseil et assistance.

De leur côté, les élus locaux doivent comprendre que les représentants de l’État ne sont pas leurs adversaires, mais leurs partenaires dans la mise en œuvre des politiques publiques. En cas de besoin, ils peuvent solliciter leur expertise, les associer à leurs réflexions stratégiques et les informer de leurs initiatives.

Cette collaboration constructive entre l’État et les collectivités est la condition sine qua non de la réussite de notre réforme. Elle seule permettra de surmonter les obstacles, de mobiliser toutes les énergies et de garantir un développement harmonieux et équilibré de nos territoires.

Mesdames et Messieurs,

Le transfert effectif des compétences et des ressources aux collectivités autonomes constitue le cœur opérationnel de notre réforme. Ce transfert doit obéir à deux principes fondamentaux : laprogressivité et la concomitance.

Par la progressivité nous procéderons par étapes, en fonction du niveau de préparation des collectivités et de la disponibilité des ressources.   Certaines compétences   seront transférées immédiatement, d’autres le seront au fur et à mesure.

Par la concomitance nous devons nous assurer que les compétences soient transférées en même temps que les ressources humaines, financières et matérielles correspondantes.

Sur ce point, je voudrais insister sur la fonction publique territoriale qui doit permettre de gérer localement la carrière et la rémunération du personnel affecté et mettre fin ainsi à la concentration des fonctionnaires dans la capitale. 

Pour concrétiser ce transfert, le Gouvernement est instruit à l’effet d’élaborer, en concertation avec les représentants des élus locaux, un calendrier précis et réaliste. Ce calendrier doit contenir les compétences à transférer, les ressources correspondantes et les indicateurs de suivi et d’évaluation.

En parallèle, nous mettrons en place un dispositif national de formation et d’accompagnement des élus et des agents des collectivités autonomes. Car la décentralisation ne réussira que si nous disposons des compétences nécessaires pour la faire vivre au quotidien.

La question du financement des collectivités autonomes est au cœur de notre réforme. Notre stratégie de financement repose sur quatre piliers complémentaires :

  • Le renforcement de la fiscalité locale, pour donner aux collectivités autonomes une véritable autonomie financière. Les impôts et taxes locaux doivent être simplifiés, modernisés et mieux recouvrés ; –
  • La création d’un mécanisme d’équité financière, pour réduire les inégalités entre territoires riches et territoires moins dotés. La solidarité nationale doit s’exprimer concrètement dans l’allocation des ressources ;
  • La mise en place d’un fonds national de développement des collectivités autonomes, alimenté par le budget de l’État et par les contributions des partenaires au développement ;
  • L’encouragement des partenariats public-privé au niveau local, pour mobiliser des ressources additionnelles et stimuler le développement économique territorial.

J’invite les participants à ce séminaire à approfondir ces pistes, à identifier les obstacles potentiels et à proposer des solutions innovantes pour garantir un financement pérenne et équitable des collectivités autonomes. Cette stratégie devra être déclinée et défendue lors de la table ronde du Plan national de développement « Tchad connexion 2030 ».

J’encourage vivement les élus locaux à mettre en place des mécanismes de participation citoyenne adaptés aux réalités locales : conseils de quartier, budgets participatifs, consultations publiques, comités d’usagers des services publics. Ces mécanismes permettront de recueillir les besoins et les attentes des populations, de valoriser l’expertise citoyenne et de renforcer l’adhésion aux projets locaux.

La transparence dans la gestion des ressources est également un impératif absolu. Les budgets, les marchés publics, les subventions accordées doivent être rendus publics et accessibles à tous les citoyens. Les outils numériques doivent faciliter cette transparence.

Enfin, j’insiste sur la recevabilité qui découle de cette nouvelle donne. Les élus locaux doivent régulièrement rendre compte de leur action, expliquer leurs choix et ajuster leurs stratégies en conséquence.

Mesdames et Messieurs,

Du haut de cette tribune, je voudrais insister avec force sur un aspect important : c’est celui de la bonne gouvernance.

L’expérience a montré, malheureusement, que les entités locales ont reproduit à la perfection, parfois avec même plus de gravité, les mauvaises pratiques qui ont tant handicapé l’action publique au niveau national.

Mesdames et messieurs les élus locaux,

Je m’adresse directement à vous : ce ne sont ni les textes, ni les ressources financières, ni les séminaires qui garantiront à eux seuls, le succès de l’action publique. La bonne gouvernance en général et la gestion rigoureuse des deniers et biens publics en particulier ne sont pas des principes théoriques. Sans une gouvernance exemplaire, l’échec sera au rendez-vous de la fin de vos mandats.

Je ne tolérerai aucun écart dans la gestion des ressources des collectivités autonomes. Pour ce faire, la Cour des comptes, l’Autorité Indépendante de lutte contre la corruption et la justice sont appelées à jouer pleinement leur rôle, pour asseoir une administration locale saine.

Les querelles intestines motivées par les intérêts personnels doivent cesser. Le statut d’élu local tire sa noblesse de l’engagement désintéressé, du dévouement et de la sincérité qui doivent animer chaque élu qui se met au service des autres et non qui met les autres à son intérêt propre.

Le Tchad est pays géographiquement immense, culturellement varié et économiquement épars. Ces réalités ont contribué à nourrir notre conviction que le Tchad ne peut se gouverner, seulement à partir de la capitale.

Je souligne mon espoir, une fois de plus, que ce séminaire donnera les codes pour une parfaite maîtrise de la décentralisation afin de garantir des pratiques et des comportements vertueux par l’ensemble des acteurs.

En sus des mécanismes permanents de contrôle et de suivi existants, il ne serait pas superflu que le Gouvernement envisage d’organiser, à mi-parcours des mandats locaux en cours, des assises nationales destinées à une évaluation des performances de notre système de décentralisation. Ça sera l’occasion d’identifier les points de faiblesse et d’apporter les corrections nécessaires.

La décentralisation que nous avons voulue et que mettons en œuvre est un projet collectif qui transcende les clivages politiques, ethniques ou religieux. Elle est l’affaire de tous les Tchadiens, car elle concerne directement leur quotidien et leur avenir.

Ce séminaire est une étape cruciale dans ce processus. Je souhaite qu’il débouche sur une feuille de route concrète, assortie d’un calendrier précis et de mécanismes de suivi-évaluation. Cette feuille de route doit être largement diffusée et expliquée à l’assemblée des forces vives pour une meilleures appropriation.

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes à une étape cruciale de la transformation profonde de notre modèle de gouvernance territoriale qui exige persévérance et sens de responsabilité.

Je suis conscient des défis qui nous attendent et des résistances que nous devrons surmonter. Mais je suis également convaincu que cette réforme est essentielle pour l’avenir de notre pays. En rapprochant les décisions des citoyens, en valorisant les initiatives locales, en renforçant la responsabilité des élus, nous construisons un Tchad plus démocratique, plus efficace et plus solidaire.

En tant que garant de la Constitution, je n’accepterai aucune entrave susceptible de compromettre la mise en œuvre pleine et entière de la décentralisation.

C’est avec cette forte conviction et cette grande espérance légitime que je déclare ouvert les travaux du Séminaire National sur la Décentralisation.

Que Dieu vous Bénisse,

Que Dieu Bénisse leTchad.

Je vous remercie ! », Mahamat Idriss Deby Itno

Coopération : escale technique du ministre égyptien des Affaires étrangères à N’Djamena

En route pour le Nigéria, le ministre Égyptien des Affaires Étrangères, Dr Badr Abdelaty a fait une escale technique à l’aéroport International Hassan Djamous de NDjamena, ce 21 juillet 2025.

 

Le ministre égyptien a été reçu sur place par son homologue tchadien, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul. Le service de communication de son département explique que, cet arrêt a permis aux ministres, entourés de leurs collaborateurs, d’évoquer une panoplie de sujets relatifs à la coopération bilatérale entre l’Égypte et le Tchad.

« Au cœur de cette rencontre : la volonté commune d’approfondir la coopération entre les deux pays dans des domaines variés tels que la sécurité, l’agriculture, l’éducation, les technologies, les infrastructures, la santé et le commerce. »

Tchad diplomatie rapporte que, les discussions ont également porté sur la question de la tenue de la commission mixte entre les deux pays. « Une date devrait être fixée par la partie tchadienne. Ce que l’on sait c’est que la commission pourrait se tenir en septembre 2025. »

La même source indique, la question de l’exemption de visa entre les deux pays, un sujet prioritaire pour les deux pays sera pris en compte lors de la tenue de ladite commission mixte. Cette mesure viserait à faciliter les déplacements des citoyens tchadiens et égyptiens, dans une logique de rapprochement humain et économique.

La tenue du Plan national de développement(PND) dans les tous prochains jours à Abu Dhabi a été évoquée par le ministre tchadien Abdoulaye Sabre Fadoul, qui a invité les hommes d’affaires égyptiens à participer massivement à cet important rendez-vous pour le Tchad.

Dr Abdoulaye Sabre Fadoul et son homologue ont plaidé pour la résolution rapide de cette crise qui impacte sur la sécurité de deux pays.

 

 

 

Tchad : l’identité du ministère des Finances usurpée pour une campagne sur la cryptomonnaie

Un communiqué a été produit par le ministère des Finances le 19 juillet 2025, pour démentir toute implication dans une campagne d’investissement en cryptomonnaie qui lui est attribuée.

Un document intitulé « Note d’information », relatif à une fausse campagne d’investissement cryptomonnaies fait le tour des réseaux sociaux. Les éléments d’identités du ministère des Finances ont été utilisés, dénonce de département.

« Ce document frauduleux, usurpant l’identité visuelle de l’ancienne dénomination du Ministère des Finances et du Budget et utilisant abusivement le nom du Ministre d’État aux Finances, n’émane d’aucune structure officielle relevant du Ministère des Finances. », signale le ministère

Adam Abakar Kayaye, le directeur de la communication dément catégoriquement toute implication dans une quelconque opération d’investissement en cryptomonnaies. Il met également en garde : « contre cette tentative d’escroquerie, orchestrée par des individus

Malintentionnés, dans le but manifeste de soutirer des informations personnelles et financières aux citoyens.»

Les producteurs du document incriminé laissaient croire que les investissements s’inscrivent dans une dynamique de croissance économique inclusive et sont encadrés par une équipe d’experts en cryptomonnaies Tchadien et Américains, garantissant ainsi la fiabilité et la transparence du processus. Ils ont d’ailleurs précisé les conditions et les montants de niveau d’investissement dans le cadre de la prétendue campagne.

Le Tchad représenté au lancement du projet régional Sahel Relance

Une délégation tchadienne, conduite deux ministres ont quitté N’Djaména le dimanche 20 juillet pour prendre part au lancement du projet régional Sahel Relance à Nouakchott, en Mauritanie.

 

Demain vendredi 22 juillet 2025, la délégation partie de N’Djaména prendra part aux travaux des deux évènements pour lesquelles elle s’est déplacée. La mission est conduite par le ministre de l’Education et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Choroma, et de la ministre déléguée auprès du ministre en charge des Finances.

Pour le lancement du projet régional Sahel Relance et à la signature de l’accord de financement, il est prévu la participation de la délégation aux travaux techniques liés au projet. L’objectif étant d’aborder les défis éducatifs auxquels fait face la région du Sahel.

Dans ce cadre, la Convention de création de l’Institut EduSahel sera également signée par les représentants tchadiens et mauritaniens. « Cet institut, qui sera implanté à Nouakchott, jouera un rôle crucial dans le renforcement des capacités des formateurs dans la région du Sahel. »

Tchad : rayonnement académique, le chef du gouvernement félicite le ministre de l’enseignement supérieur

Le Premier ministre Allah Maye Hallina, a adressé ce 18 juillet 2025, une lettre de félicitations à Tom Erdimi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle.

 

Ceci intervient au lendemain de la 47e Session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), organisée avec succès à N’Djamena du 7 au 16 juillet 2025. « Sous votre leadership éclairé, cette session, à la hauteur des standards internationaux, a rehaussé ia visibilité et le rayonnement académique de notre pays. Elle témoigne également de la qualité de l’organisation et de la mobilisation exemplaire de vos équipes », écrit le Premier ministre à son ministre de l’Enseignement supérieur.

Allah Maye Halina admire les réformes engagées au niveau académique. « La régularité rigoureuse désormais retrouvée dans le calendrier académique constitue un acquis fondamental, garantissant une meilleure organisation des formations et un climat propice à l’excellence académique et à l’épanouissement des étudiants. »

« Votre capacité à conjuguer réforme interne, gestion rigoureuse et ouverture à la coopération internationale est une source d’inspiration pour l’ensemble de l’administration publique et témoigne d’une volonté ferme de hisser le Tchad au rang des nations modèles en matière d’enseignement supérieur et de recherche. », peut-on lire dans la lettre.

Tchad : une équipe ministérielle apprécie le SYNPIS, outil de lutte contre les faux documents

Le ministre de ka Sécurité publique et de l’Immigration et celui des Finances et du Budget sont allés à la rencontre des techniciens qui travaillent sur le Système national de la police de l’Immigration et de la sécurité (SYNPIS).

La descente de travail de Ali Ahmat Aghabache et Tahir Ahmid Nguilin, visait à apprecier apprécier le fonctionnement de ce système de vérification et de validation des documents administratifs des véhicules. Pour ces autorités tchadiennes, le SYNPIS constitue aujourd’hui un outil de référence dans la lutte contre la falsification des vignettes et autres pièces réglementaires. Il : « permet d’authentifier avec fiabilité les titres délivrés par l’administration, garantissant ainsi aux usagers la sécurité juridique de leurs documents. »

D’après le ministère de la sécurité, Il s’agit d’un véritable rempart contre la fraude, qui vient appuyer la volonté gouvernementale de mettre fin à la prolifération de faux documents en circulation, tout en assurant une gestion plus transparente et centralisée des données administratives.

« Les deux ministres ont été témoins de l’engagement sans faille des équipes techniques et administratives, qui s’activent 24h/24 pour traiter, valider et sécuriser les informations. Une rigueur saluée par les visiteurs, convaincus de la nécessité de soutenir ce système dans la durée. »

Tchad : les membres de la Commission Nationale de la Sécurité Routière installés

Le Premier ministre, Allah Maye Halina, a installé le 17 juillet 2025, les membres de la Commission Nationale de la Sécurité Routière (CNSR).

Dans ses mots introductifs, le chef du gouvernement a rappelé clairement la mission dévolue à ladite commission, à savoir garantir la sécurité routière, préserver la vie et les biens des usagers.

Selon l’Office National de la Sécurité Routière, chaque année le Tchad enregistre 202 morts suite d’accidents routiers. Cette situation préoccupe aux plus hautes instances de la République.

Afin de lutter efficacement contre ce phénomène, le Premier Ministre a instruit fermement la commission à faire de la sécurité routière une priorité nationale. Il faut enfin préciser qu’un comité technique appuiera la commission dans sa mission.

Rien que pour la ville de N’Djaména en 2022, l’on déplore 202 décès liés aux accidents de la circulation, selon les chiffres de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER).

Tchad : Amina Priscille Longoh réagi après sa nomination au Conseil permanent de l’OIF

La désormais ancienne ministre de la Femme et de la Petite Enfance à travers un post sur X, dit toute sa gratitude au chef de l’Etat suite au choix porté sur elle pour le représenter au Conseil permanent de l’OIF.

 

Par un décret du 16 juillet 2025, Amina Priscille Longoh a été nommée Conseillère Spéciale, Représentante Personnelle du Chef de l’Etat auprès du Conseil Permanent de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).  En remplacement de Aziza Baroud, décédée. L’ancienne ministre en charge de la Femme a exprimé toute sa reconnaissance pour cette nouvelle nomination.

«Par la grâce de Dieu et avec le avec le soutien sans faille du Maréchal Midi, j’entame une nouvelle mission en qualité de Conseillère Spéciale, Représentante Personnelle du Chef de l’État auprès du Conseil Permanent de la Francophonie après exactement 5 années au Ministère de la Femme et de la Protection de la Petite Enfance.

Je suis reconnaissante pour cette marque de confiance, je continuerai avec le même dévouement au service de mon pays à l’international et je souhaite plein succès à ma chère sœur Kitoko Gata», écrit-elle.

 

 

Coopération : Mahamat Idriss Deby Itno reçoit un pli fermé de Paul Kagamé

Le président Mahamat Idriss Deby Itno a reçu en audience, le 16 juillet 2025, Olivier Jean Patrick Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, envoyé spécial du président Paul Kagamé.

L’émissaire de Paul Kagamé est porteur d’un message de son président à son homologue tchadien. La remise de cette correspondance a donné lieu à des échanges approfondis entre le Chef de l’État tchadien et l’Envoyé spécial. Ces discussions ont révélé une remarquable convergence de vues sur de nombreux dossiers d’intérêt commun entre les deux Présidents, dira en substance l’Ambassadeur Olivier Jean Patrick Nduhungirehe, ministre des Affaires Etrangères du Rwanda.

Pour le Tchad, au-delà de la simple formalité diplomatique, la remise de ce message du président rwandais, objet de l’audience, s’inscrit dans une démarche plus large de consolidation des relations entre deux nations appelées à jouer un rôle déterminant dans la stabilité et la prospérité continentale.

Tchad : le ministre Tom Erdimi évoque la résiliation du contrat avec le PNUD

Jugeant les résultats insuffisants sur le terrain, le ministre de l’Enseignement supérieur, Tom a fait savoir, au cours de la réunion du Comité de pilotage du PADLFIT, qu’il est favorable à la rupture du contrat entre le Tchad et le PNUD.

 

Une réunion visant à faire le diagnostic des activités du Programme d’ Appui au Développement Local et à la Finance Inclusive au Tchad (PADLFIT) s’est tenue ce mercredi 16 juillet 2025. Il s’agit d’un programme de 18,5 millions de dollars soit plus de 11 milliards de FCFA mis en œuvre dans la Province de la Tandjilé comme phase pilote.

Les objectifs du PADLFIT, sont entre autres, d’appuyer la promotion du développement local durable à travers l’amélioration de l’accès aux énergies propres et aux services socio-économiques ; développer les filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques et des microentreprises créatrices de valeur et d’emplois.  Et de promouvoir l’inclusion financière et la protection sociale des populations.

Après évaluation il en ressort que, le rapport présenté ne rime pas avec la réalité du terrain. C’est cette réalité qui incite le ministre de l’Enseignement supérieur demande la rupture du contrat. A l’issue de la séance, une équipe tripartite a été constituée pour réfléchir sur la question.

Il est important de préciser que Le PADLFIT, est un projet initiée pour couvrir l’ensemble des provinces.

 

Tchad : Kitoko Ngata Ngoulou, nouvelle ministre de la Femme et de la Petite Enfance

Un décret du mercredi 16 juillet 2025, nomme Kitoko Ngata Ngoulou ministre de la Femme et de la Petite Enfance. En remplacement de la ministre d’Etat Amina Princile Longoh.

Kitoko Ngata Ngoulou est la nouvelle ministre de la Femme et de la Petite Enfance. Elle bénéficie du portefeuille en remplacement d’Amina Princile Longoh, nommée Conseillère Spéciale, Représentante Personnelle du Chef de l’Etat auprès du Conseil Permanent de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

La nouvelle ministre en charge de la Femme et de la protection de la petite enfance a d’ores et déjà occupé plusieurs postes de responsabilités au Tchad et à l’Etranger. En janvier 2023, elle été nommée ambassadrice plénipotentiaire et extraordinaire du Tchad aux   États-Unis d’Amérique par le président Mahmat Deby Itno. En 2015, elle avait déjà été nommée ambassadeur itinérant par l’ancien président, le Maréchal Idriss Deby Itno. Entre 2009 et 2012, elle occupe le poste de lobbyiste institutionnelle dans les pays occidentaux au sein   du cabinet de lobbying français, Prestige Communication, où elle représentait le président Idriss   Deby. En 2015, elle est

La tchadienne, produit de l’Université du Staffordshire en Angleterre a mis son savoir-faire aux services de quelques pays africains. Notamment, la Guinée-Bissau, zanzibar, le Cameroun, l’Afrique du Sud et bien entendu, son pays, le Tchad.

La mission qui attend Kitoko Ngata Ngoulou dans ses nouvelles fonctions n’est pas des moindres. Elle sera confrontée aux problèmes liés aux violences faites aux femmes et aux enfants, à la scolarisation des enfants, les violences faites aux femmes, la réinsertion des travailleuses de sexe, entamée par la ministre sortante, et les mutilations génitales féminines entre autres.

 

Coopération : renforcement des relations diplomatiques entre le Tchad et les Etats-Unis

Le 15 juillet 2025, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l’Étranger, Abdoulaye Sabre Fadoul, a reçu William Flens, le nouveau Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique au Tchad.

 

Cette rencontre marque le début de la mission du nouveau diplomate dans le pays entant que Chargé d’affaires. L’entretien a permis aux deux personnalités d’échanger sur des sujets d’intérêt mutuel, témoignant d’une volonté de renforcer les liens bilatéraux.

Le diplomate américain a salué les initiatives du Tchad visant à améliorer et renforcer ces relations. Et la création du comité conjoint pour faciliter la levée progressive des restrictions sur l’octroi de visas aux ressortissants de deux pays.

« Affirmant sa disponibilité à intensifier la coopération entre les États-Unis et le Tchad, M. Flens a exprimé l’espoir que les aspirations communes des deux nations se matérialisent rapidement. »

De son côté, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères a réitéré l’engagement du Tchad à approfondir ses relations de coopération avec les États-Unis, soulignant la détermination des deux pays à travailler ensemble dans une parfaite collaboration, la considération et le respect mutuels.

Les deux parties ont promis de se revoir dans les jours à venir pour poursuivre les discussions entamées.

Tchad : la centrale solaire de Djarmaya bientôt opérationnelle

L’annonce a été faite ce 15 juillet 2025, par le ministère de l’Eau et de l’Energie‎. La centrale sera livrée au mois de septembre 2025.

Elle fait suite à l’échange entre le chef de département, Passalé Kanabé Marcelin et chef de projet de l’entreprise émirienne GSU, en charge de la construction de la centrale solaire de 50 MW à Djarmaya.

‎ Les deux parties ont discuté des préparatifs pour l’inauguration de la centrale financée par les Émirats Arabes Unis. Selon Malick Ahmad Al-Abbadi, l’entreprise prévoit d’injecter 15 MW sur le réseau national à partir du 1er août 2025, et ce, de manière progressive jusqu’à la réalisation complète du cahier des charges.

La réception de l’infrastructure est prévue pour septembre. Le Ministre a exprimé sa satisfaction quant aux travaux réalisés par GSU.

 

Tchad : une pharmacie inaugurée à Moissala

Le sous-préfet de Moissala rural, Kemingain Jean, a procédé ce matin à l’ouverture du dépôt répartiteur de distribution des produits pharmaceutiques à Moissala.

Le directeur de la pharmacie provinciale d’approvisionnement du Mandoul Adji Boukar a souligné que la création de cette structure à Moissala fait suite à l’application des recommandations issues du conseil d’administration. Ce dépôt permet de rapprocher les formations sanitaires de la zone sud à la pharmacie provinciale d’approvisionnement.

Le délégué à la santé publique et de la prévention du Mandoul djonkamla Djonga a relevé que le médicament fait partie de six piliers du système de santé.

Le sous-préfet de Moissala rural, Kemingain Jean, a salué cette initiative de la délégation sanitaire de la province du Mandoul qui vise à rendre disponible les médicaments dans les formations sanitaires. Il a invité tous les responsables sanitaires du département de Barh Sara de faire la commande de leurs médicaments au dépôt de Moissala.

Source : ministère de la santé

Coopération : le président centrafricain reçoit en audience deux ministres tchadiens

Les ministres tchadiens de la Sécurité Issakha Malloua Djamouss et de la Communication Gassim Cherif Mahamat ont été reçus en audience, par Faustin Archange Touadéra, chef de l’Etat centrafricain.

 

La mission centrafricaine est à Bangui dans le cadre de l’accord de paix signé entre le gouvernement centrafricain et deux groupes rebelles.  Ils ont fait le point sur l’opération de désarmement lancée le 12 juillet dernier à Malloum, localité située à environ 55 kilomètres de la ville de Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka, dans le Nord-Est de la Centrafrique.

Cette démarche entre dans le cadre du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), un pilier fondamental pour rétablir la paix et la stabilité dans le pays.

D’après le compte rendu du ministère de la Communication, le Faustin Archage Touadéra a apprécié les efforts déployés sur le terrain par la délégation tchadienne.

Il a ensuite encouragé la poursuite des opérations de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), qu’il considère comme une étape importante vers l’instauration d’une paix durable dans son pays, la Centrafrique.

 

Tchad : le ministère de l’Enseignement remercie son partenaire chinois pour l’appui à la formation

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle du Tchad a adressé une lettre de remerciemnts à tous les partenaires chinois pour leurs appuis à la formation professionnel.

« Nos remerciements s’adressent plus particulièrement au Bureau de Beijing pour la promotion des investissements et des technologies (ITPO) de l’ONUDI, à l’Association des échanges culturels et commerciaux étrangers de Pékin, des établissements partenaires, au Groupe de coopération économique et technique extérieure de Zhongbu de Wuhan et aux experts et formateurs qui ont conçu et traduit en français 90 programmes de formation professionnelle au profit des centres de formation technique et professionnelle et instituts supérieurs du Tchad.

Sachez que vos contributions sont d’une importance capitale pour la réussite de nos projets de formation et nous sommes très reconnaissants de votre engagement envers la promotion de la formation professionnelle au Tchad. »

Coopération : rencontre d’échanges entre les ministres des Affaires étrangères du Tchad et d’Angola

En marge des travaux de la 47ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, le ministre d’État, ministre, des Affaires Etrangères, Abdoulaye Sabre Fadoul, a eu un entretien avec son homologue angolais, Téte Antonio.

 

Cette rencontre bilatérale, tenue dans un contexte de coopération continentale renforcée, marque une étape importante dans la redynamisation des relations entre le Tchad et l’Angola.

Au cœur de leurs échanges : la consolidation de la coopération bilatérale, la sécurité régionale et les enjeux géostratégiques communs. Les deux chefs de diplomatie ont souligné l’importance d’une collaboration plus structurée entre N’Djamena et Luanda, notamment dans les domaines de la diplomatie économique, de la lutte contre l’insécurité transfrontalière, et de la coordination sur les grandes questions africaines.

Cet entretien témoigne de la volonté partagée des deux pays d’approfondir leurs relations au-delà des cadres traditionnels. Il s’inscrit dans une dynamique panafricaine où les partenariats Sud-Sud deviennent un levier stratégique pour faire face aux défis sécuritaires, économiques et environnementaux du continent.

Tchad : point sur l’avancement des préparatifs du Forum sur l’assainissement

Le ministre de l’Énergie, Passalé Kanabé Marcelin, a présidé ce 11 juillet 2025, une séance de travail avec le comité technique d’organisation du Forum National sur l’Assainissement au Tchad (FNAT).

Cette rencontre a permis de faire le point sur l’avancement des préparatifs et d’évaluer les ressources nécessaires pour assurer le bon déroulement de cet événement majeur.

Lors de cette rencontre, le ministre a salué les efforts considérables déployés par le comité et a encouragé ses membres à maintenir leur engagement et leur dynamisme. Il a souligné l’importance cruciale de ce forum, prévu pour 𝒋𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒕 2025, qui vise à rassembler tous les acteurs clés du secteur de l’assainissement au Tchad autour du thème : 𝒆𝒏𝒋𝒆𝒖𝒙, 𝒅é𝒇𝒊𝒔 𝒆𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒑𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒔𝒔𝒂𝒊𝒏𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝑻𝒄𝒉𝒂𝒅.

Ce rendez-vous national représente une occasion de renforcer les synergies entre les différents acteurs et de promouvoir des solutions durables pour améliorer l’assainissement dans le pays.

 

Tchad : des travaux de lutte contre le financement du terrorisme dans le Sahel annoncés

C’est une initiative de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) pour renforcer les capacités de lutte contre le financement du terrorisme dans les États du Sahel.

Les travaux se dérouleront du 14 au 15 juillet 2025 à N’Djamena. L’intitulé de cet atelier est : « Mise en œuvre effective des résolutions du Conseil de sécurité, des accords des Nations Unies et des normes internationales pertinentes ». Le CIMCT explique que, ce programme vise à renforcer les capacités nationales dans les États du Sahel en matière de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent, en dotant les cadres des secteurs sécuritaire, militaire et de contrôle d’outils avancés conformes aux normes internationales.

La Coalition également renforcer la coopération régionale et favoriser l’échange d’expériences entre les institutions concernées. « L’atelier réunira une élite de cadres spécialisés issus des services de sécurité, de contrôle, des finances et de la justice », apprend-on.

Au cours des séances, les participants discuteront des principaux défis auxquels sont confrontés les États membres, analyseront des modèles réussis et proposeront des mécanismes concrets de coopération et de coordination régionale, afin d’assurer une mise en œuvre efficace des résolutions du Conseil de sécurité et des conventions onusiennes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de la CIMCT pour bâtir des mécanismes nationaux et régionaux solides afin de contrer le financement du terrorisme et soutenir la sécurité et la stabilité dans les États du Sahel, en intégrant les volets intellectuel, médiatique, financier et militaire de la lutte contre le terrorisme.

Tchad : ratification d’une Convention fiscale avec les Émirats Arabes Unis

Ce projet de loi s’inscrit dans la dynamique de promotion des investissements étrangers et de modernisation du système fiscal tchadien, conformément aux orientations du gouvernement en matière de coopération économique internationale.

La ministre déléguée auprès du ministre des Finances, chargée de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, Fatima Haram Acyl, a présenté ce jeudi devant le Sénat, le projet de loi portant ratification d’une Convention signée entre la République du Tchad et le Gouvernement des Émirats Arabes Unis.

Cette convention vise à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, un instrument juridique clé dans le renforcement des relations économiques et fiscales entre les deux pays.

La séance, présidée par le président du Sénat, Haroun Kabadi, s’est déroulée en présence de la ministre secrétaire générale du ouvernement et du secrétaire d’État aux Finances et au Budget.

 

Tchad : création d’un comité interministériel chargé de recenser de l’ex société d’Eau et d’électricité

Un comité interministériel chargé de recenser le patrimoine de l’ex STEE, SNE et la STE en vue de leur réaffectation aux deux sociétés d’Etat en charge de l’Eau et de l’Electricité.

La mission de ce comité vise entre autres, à recenser le patrimoine immobilier, les infrastructures et installations techniques, terrains non bâtis et autres de la Société Tchadienne d’Eau et d’Electricité (STEE) et les deux exploitants délégataires à savoir la Société Nationale d’Electricité (SNE) et la Société Tchadienne des Eaux (STE) sur l’ensemble du territoire ; à répertorier la cartographie et les titres fonciers des domaines et patrimoines concernés. Le comité a également pour mission de faire déguerpir les terrains anarchiquement occupés ou attribués et procéder à l’évaluation des actifs immobilisés recensés et répertoriés ; faire des recommandations pour la redistribution ou la rétrocession du patrimoine aux deux sociétés d’Etat en charge de l’Eau et de l’Electricité et faire titrer tous les actifs immobiliers ne disposant pas de titre foncier.

Le Comité interministériel est présidé par, le conseiller technique à l’énergie du président de la République. Il sera accompagné dans cette mission de trois vice-présidents.

Ledit comité dispose d’un délai de (40) quarante jours pour soumettre son rapport au Premier ministre. Les dépenses de fonctionnement du Comité sont supportées par le Budget de l’Etat.

Tchad : le chef de l’Etat ordonne l’expulsion du territoire d’un étranger qui bloque un projet électrique

Mahamat Idriss Deby Itno, a instruit le 9 juillet 2025, l’expulsion dans un délai de 24H, d’un du responsable d’une société étrangère qui obstrue le développement d’un projet électrique au Tchad.

 

Le président Mahamat Idriss Deby Itno a présidé une autre séance de suivi-évaluation des projets des secteurs de l’eau et de l’énergie. Le ministre concerné, Passalé Kanabé Marcelin a détaillé au cours de la séance, les réalisations et défis rencontrés par son département, et les et les perspectives.

Après écoute, le chef de l’État a donné des instructions fermes en vue d’améliorer de manière significative les taux d’accès à l’eau potable et à l’électricité à l’échelle nationale, rapporte la présidence. Mahamat Idriss Deby Itno a également exigé une meilleure maîtrise et un pilotage rigoureux des projets sur l’ensemble du territoire.

Informé des agissements d’un responsable d’une entreprise étrangère qui entrave le démarrage d’un projet électrique, le Maréchal a : « ordonné son expulsion du territoire national sous 24H. » Il ordonne aussi aux différents responsables dudit département et des entités sous-tutelles à s’assumer pleinement sous peine de sanction.

Tchad : le ministre de l’Education reçoit en audience le nouveau représentant de la Banque mondiale

Le ministre de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique, Dr. Aboubakar Assidick Choroma, a reçu ce mercredi 9 juillet 2025, le nouveau représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, Farouk Banna Mollah.

 

Les deux personnalités ont profité de cette occasion pour échanger sur les projets financés par la Banque mondiale dans le secteur de l’éducation, notamment le Projet d’Amélioration des Résultats d’Apprentissage de l’Éducation de Base (PARAEB) et le projet Sahel Relance. Les deux parties ont estimé que le niveau d’exécution du PARAEB est acceptable.

Au regard de leur partenariat, le ministère de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique (MENPC) et la Banque mondiale (BM), à travers la voix de leurs premiers responsables, entendent renforcer leur collaboration pour relever les défis de l’éducation au Tchad. Ils ont souligné l’importance de poursuivre les efforts afin d’améliorer les résultats éducatifs et de répondre aux besoins croissants du secteur.

Tchad : le Premier ministre rencontre les acteurs impliqués dans le conflit de Mandakao

Le Premier ministre, Allah maye Halina, a présidé le 8 juillet 2025, une réunion de travail avec les leaders des communautés Peulh et Ngambaye impliquées dans le conflit de Mandakao qui a endeuillé des familles dans la province du Logone Occidental le 14 mai dernier.

 

Une rencontre consacrée à la restitution de la mission conduite par le Secrétaire Général de la Primature doublé de la remise officielle du protocole d’accord de paix signée par les deux communautés au Chef du Gouvernement par le Chef de mission.

Pour apaiser les tensions entre ces communautés, un accord de réconciliation est signé le 5 juillet dernier entre les deux parties. Ainsi, les leaders des deux communautés, avec l’appui et l’engagement du gouvernement, ont œuvré au retour de la paix durable à Mandakao dans le Logone occidental et également dans le Mayo-Kebbi Ouest.

Le comité d’éveil composé des leaders Peuls et Ngambayes est mis en place afin de veiller à l’application du protocole d’accord et l’instauration d’une paix définitive entre les communautés sœurs.

Le chef du gouvernement a félicité les leaders impliqués dans la gestion de ce conflit pour leur sens élevé de responsabilité et d’impartialité. Il réitère l’engagement de son Gouvernement à mettre tout en œuvre pour éviter de tels conflits. « Les leaders Peulhs et Ngambayes viennent d’écrire une page d’histoire. Que cet accord de paix soit écrit non sur le papier, mais dans le cœur de chacun, » a-t-il insisté.

Le Premier ministre a reçu solennellement de la main du chef de mission, le député MBaïhomdenade Dionadji Alain, le protocole d’accord de paix signé entre la communauté Peul et Ngambaye.
Source : Primature

Le SENAT adopte l’accord de prêt entre le Tchad et la BADEA pour le projet Bithea 2

Les sénateurs ont adopté ce 8 juillet 2025, avec 66 voix Pour, le projet d’accord de prêt conclu entre le Tchad et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA).

 

Fatima Haram Acyl, ministre déléguée auprès du ministre des Finances, chargée de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, a présenté devant les membres du Sénat le projet d’accord de prêt conclu entre le Gouvernement de la République du Tchad et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), dans le cadre du financement du projet Bithea 2.

À l’issue des échanges, les sénateurs ont adopté l’accord par 66 voix pour, marquant ainsi leur engagement en faveur du développement économique et social du pays. Le financement accordé par la BADEA permettra de renforcer les efforts du Gouvernement dans la mise en œuvre du projet Bithea 2, inscrit dans les priorités nationales de développement.

La séance s’est tenue en présence de la ministre secrétaire générale du gouvernement et du secrétaire d’État aux Finances et au Budget.

Tchad : visite surprise du président de la République à l’IRED

Mahamat Idriss Deby Itno a effectué une visite inopinée à l’Institut de recherche en élévage pour le développement (IRED), de Farcha dans la matinée du 8 juillet 2025.

Le service de communication de la présidence fait savoir que cette opération vise à s’enquérir de la situation liée à la baisse drastique de la production des vaccins par cette institution. Par le passé, l’IRED produisait 20 types de vaccins destinés au cheptel du Tchad et de la sous-région Afrique centrale. « A ce jour, il ne produit que 𝟬𝟯 𝗴𝗮𝗺𝗺𝗲𝘀 de vaccins », décrit la présidence. Ainsi, le numéro 1 tchadien a voulu y voir de plus près et comprendre le mobile de cette régression vertigineuse dans un pays d’élevage.

Autre constat, 05 villas destinées aux chercheurs de l’IRED sont occupées anarchiquement depuis belles lurettes. Séance tenante, le Président de la République a ordonné l’évacuation de ces villas et leur rétrocession aux ayants droit.

A l’inverse de la Caisse Nationale des Retraités Civils du Tchad (CNRT), le personnel de l’IRED était en place et vaquait à ses occupations.

 

Tchad : le ministre des Finances ordonne la mise en service obligatoire des plateformes de télépaiement

A travers une circulaire de ce mardi 08 juillet 2025, le ministre des Finances, du budget, Tahir Hamid Nguilin somme les banques d’activer le télépaiement au plus tard le 15 juillet 2025.

 

Le Tchad actionne son entrée dans la digitalisation des recettes fiscales et douanières en bannissant le système de paiement classique. Une opération initiée dans le but d’offrir aux contribuables la possibilité de payer en ligne tous les impôts droits et taxes. Le ministre des Finances déplore que : « en dépit de plusieurs relances, les banques et opérateurs de téléphonie mobile continuent d’utiliser le système de paiement classique au détriment des procédures de télépaiement. »

C’est pourquoi il instruit, les directeurs généraux concernés, les opérateurs économiques et contribuables, les commissaires agréés en douanes et les responsables des administrations financières à l’implémentation de la digitalisation.

Le financier tchadien exhorte tous les responsables des banques et opérateurs de téléphonie mobile de mettre obligatoirement en service leur plateforme de télépaiement au plus tard le 15 juillet 2025.

« À compter du 15 juillet 2025, seules les procédures de télépaiement sont admises pour la collecte des recettes douanières et fiscales. Les banques et opérateurs de téléphonie mobile ne disposant pas de système de télépaiement opérationnel ne seront plus autorisés à collecter les recettes douanières et fiscales pour le compte du Trésor public. »

Tchad-Baccalauréat 2025 : taux global de réussite de 46,21%

Les résultats définitifs du baccalauréat session 2025 ont été rendus publics le 07 juillet 2025. 24 889 lauréats supplémentaires ont été enregistrés pour un total de 48 263.

 

Sur les 104.440 candidats inscrits au baccalauréat session 2025, 48. 263 sont définitivement déclarés admis soit 46,21%. La première série a enregistré 23. 374 déclarés admis d’office soit 23,38%.  Et la deuxième série 24. 889 déclarés admis, soit 22,83%. Les deux sessions réunies 48.263 soit 46, 21%. Ces chiffres ont été rendus publics par l’Office National des Examens et Concours du Supérieur.

D’après ces statistiques, les candidats des séries scientifiques présentent des meilleures performances. Le pourcentage global de réussite en série C (scientifique) est 70,58%. Soit 40,46% d’admis d’office et 30,12% au rattrapage. Et la série D un de taux de réussite de 31,24%.

Comme il est de tradition, les séries littéraires ont présenté le plus grand nombre de candidats à l’examen, avec 60 693 candidats enrôlés, pour un taux de réussite de 51,43%.