Tchad : Mahamat Idriss Deby Itno quitte Amdjarass pour la Mecque

Le président tchadien, a quitté Amdjarass où il s’est retiré depuis quelques semaines pour se rendre à la Mecque.

A travers un communiqué produit ce 25 mars 2025, la présidence annonce le départ du chef de l’Etat pour la Mecque au Royaume d’Arabie Saoudite.  Le chef de l’Etat effectue le déplacement de la terre sainte de l’islam à l’effet d’accomplir, le petit pèlerinage ou « Oumra », peut-on lire dans le communiqué produit à cet effet.

Le numéro 1 du Tchad a été salué à son départ à l’aéroport international Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno d’Am-Djarass, par le délégué général du gouvernement auprès de la province de l’Ennedi-Est, Mahamat Togou Tchohimi, le commandant de la zone de défense, le maire de la ville d’Am-Djarass, Beguera Hamid Tyera, la députée de l’Ennedi Est, Awatif Attidjani Koïboro et le Sultan de Dar-Bilia, sa Majesté Siddick Timan Deby.

Tchad : formation de 360 agents de santé communautaires à Balimba

Le ministère de la Santé annonce, les travaux de l’atelier de formation des agents de santé Communautaire sur le paquet complet d’activités ont démarré ce matin à Balimba localité située à 10 km de la ville de Sarh. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le délégué de la santé publique et de la prévention Dr Gedeon Mekoneon.

Cette formation de quatre jours, regroupe 360 Agents de santé communautaires de la délégation provinciale de la santé du Moyen Chari soit 45 agents par district sanitaire. La présente formation consiste à doter les agents de santé communautaire des compétences et connaissances nécessaires pour assurer efficacement leurs missions.

Le délégué de la santé publique et de la prévention Dr Gedeon Mekoneon a mentionné que les agents de santé communautaires jouent un rôle fondamental dans le système de santé. Véritable pilier de soins des communautés, leur mission est essentielle : assurer la promotion de la santé, la prévention des maladies, la prise en charge des maladies courantes et l’orientation des patients vers les centres de santé lorsque cela est nécessaire.

Dr Gedeon Mekoneon a ajouté que grâce à leur engagement et au dévouement, ils renforcent la couverture sanitaire et contribuent significativement à la réduction de la mortalité et de la morbidité dans leurs communautés.

Pour lui, cette formation marque une étape très importante dans l’engagement collectif à renforcer le système de santé au Tchad et à garantir l’accès aux soins de santé de base à leurs populations, en particulier les plus vulnérables.

Il a relevé que chaque participant doit tirer le meilleur profil de cette opportunité, afin d’améliorer la qualité des services de santé au sein des communautés.

Cette formation est rendue possible grâce à l’appui financier du projet d’appui au secteur de la santé et l’appui technique de la direction de la santé communautaire du ministère de la santé publique et de la prévention.

 

Tchad : Qualif Coupe du Monde 2026, l’ex sélectionneur apporte son soutien aux Saos

Kevin Nicaise, l’ancien sélectionneur des Saos du Tchad a posté un message de soutien aux joueurs de l’équipe nationale de football qui affrontent le Maroc ce soir.

 

Dans le cadre de la 6ème journée des qualifications de la Coupe du Monde 2026, les Saos du Tchad affrontent les Cœlacanthes des Comores ce 25 mars 2025 au stade de Berkane au Maroc. L’ancien technicient de la sélection, Kevin Nicaise a poste un message pour soutenir l’équipe. « Nos guerriers iront encore donner le meilleur d’eux. À cause du nom « SAO » qu’ils portent, apportons les nos soutiens de toutes nature. Ce nom « SAO » vaut beaucoup pour nous tchadiens, je souhaiterais que chaque tchadien ait cela en esprit.

Sao Forever », publie-t-il publié ses réseaux sociaux.

Les Sao du Tchad au Maroc, à Berkane, ont effectué leur dernière séance d’entraînement dans la nuit du 24 mars à 21h de Maroc (22h de N’Djamena). Au moins trois joeurs avaient décidé de quitter l’équipe suite au limogeage de Kévin Nicaise.

La base d’Amdjarass : un site stratégique entre les Émirats arabes unis, le Soudan, le Tchad et la Turquie

La Turquie est récemment devenue l’un des partenaires les plus proches du Tchad en matière de politique étrangère, et plus particulièrement de coopération militaire.

 

Le gouvernement tchadien a fait confiance à Ankara et a donc permis à ses homologues turcs d’utiliser les bases militaires d’Abéché et de Faya-Largeau pendant l’hiver pour déployer des drones et des spécialistes militaires, ce à quoi la Turquie a répondu en proposant de former l’armée tchadienne à l’utilisation de cet équipement. Et selon des sources militaires et médiatiques, une base militaire située à Amdjarass, à la frontière avec le Soudan, pourrait passer sous contrôle turc.
Cette base est d’une importance stratégique puisque les Émirats arabes unis y envoient du matériel militaire et des munitions aux Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan. Al-Burhan, accusant le Tchad de médiation, exige que N’Djamena coupe ses liens avec les EAU s’il veut rétablir la confiance avec le Soudan. Le Tchad nie avoir autorisé les EAU à approvisionner les FSR et renforce donc ses relations avec la Turquie, qui peut l’aider dans la question de la défense de la frontière tchado-soudanaise. Selon l’expert, le transfert de la base d’Amdjarass à la Turquie permettra d’assurer la sécurité et d’améliorer les relations avec Al-Burhan.
Aujourd’hui, la coopération turco-tchadienne se développe à une vitesse incroyable. Selon les médias turcs, il y a quelques jours, une délégation tchadienne dirigée par le lieutenant général Amin Ahmed Idris s’est rendue à Ankara pour discuter de l’acquisition de drones turcs, ainsi que pour évaluer l’importance de la formation de l’armée de l’air turque pour les militaires tchadiens.
Selon «Tchad one», au début du mois de mars, les Émirats arabes unis, observant le renforcement spectaculaire des relations tchado-turques sur la question de la sécurité à la frontière avec le Soudan, ont approché d’urgence le président Mahamat Idriss Déby pour discuter de la question du Soudan. Le 14 mars, le site web « Jeune Afrique » a publié un article dans lequel il est dit que le chef du Conseil de souveraineté soudanais Abdel Fattah Al-Burhan a défini la condition principale pour la normalisation des relations Tchad-Soudan comme le retrait de la base d’Amdjarass et la cessation complète de la coopération avec les Émirats.
Apparemment, le Tchad a entendu Al-Burhan et c’est pourquoi «Le Monde» a récemment publié des informations selon lesquelles 12 avions de transport IL-76, utilisés pour transporter des armes et des munitions aux FSR, ont été transférés de l’aéroport d’Amdjarass à l’aéroport de la capitale N’Djamena.  Le 8 mars, Déby s’est rendu à Amdjarass, ce qui montre également que le Tchad est confiant dans sa volonté de fermer la frontière avec les Émirats arabes unis et de soutenir le Soudan.
Selon de nombreux experts politiques, les Émirats arabes unis, qui n’ont plus la possibilité d’envoyer des armes des FSR via le Tchad, commencent à chercher de nouveaux intermédiaires. C’est pourquoi selon « Jeune Afrique » le gouvernement Ben Zayed s’est récemment rapproché de la République centrafricaine pour continuer à soutenir les forces de Hemedti, en masquant cette démarche par la signature d’accords économiques entre les présidents des deux pays le 6 mars. Et le 9 mars, des représentants des EAU se sont rendus au Soudan du Sud pour ouvrir un hôpital de campagne dans l’État de Bahr el Ghazal, ce qu’Abou Dhabi avait déjà fait à Amdjarass.
Ainsi, le Tchad souhaite rétablir ses relations avec le Soudan et choisit donc la Turquie pour obtenir un soutien sur la question soudanaise, tandis que les EAU cherchent entre-temps des solutions de rechange pour soutenir les FSR.

Le Tchad prend part à l’assemblée générale du Programme de politiques de transport

Cotonou, la capitale du Bénin abrite du 24 au 27 mars 2025, l’assemblée générale annuelle du Programme de politiques de transport en Afrique.

La délégation du Tchad à ces travaux est conduite par le secrétaire général du ministère des Transports, Dihoulne Laurent. Cet évènement est placé sous le thème « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique : Améliorer les capacités institutionnelles grâce à la collaboration régionale.»

Les experts conviés à ces assises vont, évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du quatrième plan de développement (DP4) 2022-2026 ; partager des solutions innovantes en matière de mobilité urbaine, sécurité routière, connectivité régionale et gestion résiliente des actifs routiers. Les parties prenantes discutent également du renforcement des partenariats ; la collaboration et la facilité des échanges entre les acteurs.

D’après le ministère, l’assemblée générale annuelle du SSATP offre à la délégation tchadienne de nombreuses possibilités de mise en réseau, lui permettant de nouer des partenariats et d’explorer des possibilités de collaboration future. A cet effet, de nombreuses rencontres sont prévues et seront consacrées au partage et à l’examen des principales conclusions et idées tirées d’une série de produits de connaissance, d’études de cas et de programmes d’appui technique.

Le Programme de politiques de Transport en Afrique (SSATP) est un partenariat entre 42 pays membres africains, des communautés économiques régionales (CER), des partenaires de développement et des institutions mondiales et continentales, notamment la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), la Commission européenne (CE), le Secrétariat d’État suisse aux affaires économiques (SECO), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM). En tant que programme d’élaboration de politiques de transport et de renforcement des capacités, le SSATP apporte un appui aux pays africains à relever les défis liés au transport.

Tchad : l’ENASS en évaluation pour l’accréditation nationale

Le ministre de la Santé publique et de la prévention a dirigé ce lundi 24 mars 2025, une restitution du rapport de l’analyse situation de l’école nationale des agents sanitaires et sociaux pour l’accréditation nationale et l’évolution vers un centre d’excellence de l’OOAS.

 

Dans son exposé, le directeur de l’ENASS Seid Mokdomki a expliqué que le projet SWEED de l’OAAS, dans le cadre de son initiative visant à créer des nouveaux centres d’excellence et à promouvoir l’accréditation institutionnelle et celle des programmes de formation comme gage d’assurance qualité de l’enseignement, a sélectionné cinq écoles publiques de santé de cinq pays parmi les 12 pays bénéficiaires du projet.

Ces écoles choisies pour leur potentiel à devenir des pôles d’excellence régionaux sont : Bénin, Burkina, Gambie, Mauritanie et Tchad.

Une mission d’évaluation d’IntraHealth International en collaboration avec le projet SWEED de l’OAAS a été entreprise dans ces 05 écoles prioritaires pour examiner le niveau de responsabilité des différentes parties prenantes, d’identifier les obstacles au niveau institutionnel, politique, national et sous-régional qui constituent un obstacle à la formation initiale de qualité des professionnels de la santé.

Un plan d’action de renforcement de l’ENSASS doit-être élaboré pour permettre à cette école de résoudre certaines insuffisances.

Selon Seid Mokdomki, l’objectif primordial est d’accompagner l’ENSASS de N’Djamena vers l’accréditation et la création de centre d’Excellence.

Dans ce processus, l’équipe a évalué les capacités actuelles de l’ENSASS à aller vers l’accréditation et identifier les besoins spécifiques prioritaires de l’établissement sur le plan de la gouvernance, de l’enseignement, des ressources humaines et des infrastructures.

Les responsables présents à la restitution ont apprécié le résultat de l’analyse situationnelle et souhaité plein succès à l’ENASS.

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a conseillé l’équipe de poursuivre le processus et la finalisation des aspects techniques. Il a instruit l’organisation d’une réunion pour toutes les parties prenantes en vue d’identifier les facteurs de blocage et de mettre en place un noyau pour suivre l’exécution des recommandations.

Le ministre a demandé au directeur de l’ENASS d’entamer des discussions avec les partenaires pour plus de soutien et d’accompagnement dans la mise en œuvre effective des recommandations et les prochaines étapes.

Source : ministère de la Santé

Le Tchad renforce sa coopération avec Ankara, et Abou Dhabi se prépare à tous les scénarios

Après le retrait définitif de l’armée française du Tchad et l’effondrement des accords militaires avec la France, le gouvernement tchadien s’est efforcé de réajuster ses alliances militaires et de choisir de nouveaux partenaires pour répondre à ses exigences en matière de sécurité.

 

La Turquie était le partenaire le plus probable pour gagner la confiance du gouvernement tchadien, qui a décidé mi-janvier d’autoriser Ankara à utiliser les bases d’Abéché et de Faya-Largeau, évacuées des forces françaises, pour déployer des drones d’attaque et de surveillance accompagnés de spécialistes militaires, en échange d’une formation de l’armée de l’air tchadienne au pilotage de ces drones.

Cette mesure, selon certains médias africains, vise à saper les efforts des Émirats arabes unis pour fournir des armes et des munitions aux forces de soutien rapide au Soudan.

Pour y parvenir, le gouvernement Déby devrait intensifie le déploiement de drones turcs à ses frontières avec le Soudan et d’autres pays qui connaissent un état d’instabilité. Par conséquent, une délégation tchadienne de haut niveau conduite par le lieutenant-général Amin Ahmed Idris, commandant des forces aériennes tchadiennes, s’est rendue à Ankara le 19 mars, dans le but d’évaluer et de suivre le programme d’acquisition d’équipements militaires turcs, notamment de drones, selon des sources militaires turques. Non seulement cela, la délégation tchadienne entend étudier les opportunités de formation militaire offertes par la Turquie, en tenant compte des programmes qui pourraient être utiles aux personnels de l’armée de l’air tchadienne.

Dans le contexte de l’activité inhabituelle des drones turcs à la frontière soudanaise, le gouvernement d’Abou Dhabi a adressé, le 3 de ce mois, une invitation urgente au président tchadien Mahamat Idriss Déby, pour discuter du dossier soudanais comme une priorité absolue, selon ce qui a été rapporté par certains sites d’information, citant le site d’information ‘’Tchad One’’.

Cette décision des Émirats intervient un jour après que Déby a envoyé deux émissaires à Port-Soudan pour normaliser les relations avec le gouvernement soudanais, qui accuse le Tchad d’avoir aidé les Émirats arabes unis à faire transiter des armes par son territoire vers les Forces de soutien rapide.

Le site  »Jeune Afrique » a confirmé, dans un rapport publié le 14 mars, que le chef du Conseil de souveraineté soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, avait stipulé la suppression de la base d’Amdjarass et la fermeture des frontières face aux Émirats comme condition préalable à la normalisation des relations entre les deux pays.

Selon un récent rapport publié par le site d’information français  »Le Monde », basé sur des images satellite, 12 avions de transport Ilyushin Il-76, auparavant utilisés pour transporter des armes et des munitions aux Forces de soutien rapide, ont été transféré de l’aéroport d’Amdjarass à l’aéroport de la capitale, N’Djamena, indiquant ainsi la réalisation de la première condition du gouvernement soudanais.

C’est ce qui a fait croire à certains experts que la raison du transfert des opérations logistiques par Déby à N’Djamena était d’ouvrir la voie à la possibilité de fermer la base d’Amdjarass.

Les mêmes experts ajoutent que la visite effectuée par Déby à Amdjarass, le 8 mars, visait principalement à superviser personnellement le processus de transfert ces opérations logistiques vers N’Djamena et c’est ce qui l’a poussé à planifier d’y passer le mois de Ramadan. Cependant, le site africain « Jeune Afrique » rapporte que Déby a pris cette décision malgré l’opposition de certains de ses conseillers.

Le même site africain affirme que la montée des tensions entre Abou Dhabi et N’Djamena a poussé le gouvernement de Ben Zayed à recourir à la République centrafricaine pour continuer à soutenir les forces d’Hemedti, et cela se fera sous le couvert des accords économiques conclus entre les présidents des deux pays le 6 mars dernier.

Non seulement cela, mais l’administration d’Abou Dhabi a dépassé toutes les attentes lorsqu’elle s’est rendue au Soudan du Sud pour atteindre le même objectif, et c’était le 9 mars dernier lorsque cette dernière a ouvert un hôpital de campagne dans l’État de Bahr el-Ghazal, limitrophe du Darfour et du Kordofan, ce que les experts lisent comme une répétition du scénario de l’hôpital d’Amdjarass, qui a été le théâtre du passage des armes aux Forces de soutien rapide.

Tandis que Déby tente d’arrêter le flux d’armes émiraties vers le Soudan avec l’aide de drones turcs et son intention de fermer l’aéroport d’Amdjarass, Abou Dhabi s’efforce d’ouvrir de nouvelles voies aux pays voisins du Soudan pour atteindre son objectif souhaité.

Tchad : plus de quatre milliards supplémentaires pour améliorer les conditions de vie au Sud

Le projet ‘’ Amélioration des conditions de vie et de la résilience des populations autochtones, refugiées et retournées au Sud du Tchad, NEXSUD’’, bénéficie d’un nouveau financement.

 

Ce projet porté par Caritas Suisse et initialement financé par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 13 millions d’euros, vient de bénéficier d’un financement supplémentaire de 7 millions d’euros de l’Union Européenne.

Ainsi, avec cet apport additionnel, le Projet NexSud devient une initiative cofinancée par l’AFD et l’UE d’un montant total de 20 millions d’euros.

L’apport de l’Union Européenne permettra également de maximiser les synergies entre les deux partenaires, d’optimiser les ressources mobilisées et d’éviter les doublons dans la mise en œuvre des activités. « Cette complémentarité partenariale démontre une fois de plus, l’importance de la coopération internationale et les avantages significatifs d’un modèle de cofinancement dans l’amélioration de l’efficacité globale du projet », se réjouit le responsable de communication dudit projet.

NEXSUD est mis en œuvre par Caritas Suisse, APLFT et IHDL dans les provinces du Logone oriental, du Mandoul et du Moyen-Chari couvrant en tout 65 villages et 19 cantons.

Tchad : le maire de N’Djaména strict sur les horaires de circulation de gros porteurs

La mairie de N’Djaména a décidé, de prendre des mesures strictes pour encadrer le déplacement engins lourd dans la capitale.

 

Senoussi Hassan Abdoulaye, le nouveau maire de N’Djaména, à travers un communiqué du 18 mars, interpelle les chauffeurs des camions gros porteurs, citernes et bennes sur la réglementation de la circulation de ces véhicules. Il rappelle que l’horaire est fixé à 23 heures et la sortie avant 6 heures du matin. Il est également interdit aux véhicules de plus de sept tonnes de circuler en journée. « Seules les bennes transportant des matériaux de construction ou des déchets sont autorisées à circuler après 9 heures du matin ». Le stationnement pour chargement et déchargement sur la voie publique est prohibé, ajoute-t-il.

Par ailleurs, le stationnement aux abords des rues des véhicules susmentionnés pour les opérations de chargement et de déchargement est également interdit.

Le lendemain, le 19 mars, le maire Sénoussi Hassana Abdoulaye s’est rendu sur le terrain, au parc municipal de Ngueli, pour s’assurer de la bonne compréhension et de l’application des nouvelles règles. Il était accompagné de son adjoint et des forces de défense et de sécurité. La délégation s’est entretenue avec les représentants des syndicats de transporteurs et des chauffeurs. Face à ces derniers, l’autorité municipale a laissé entendre que : « le désordre ne bénéficie à personne. Entendons-nous pour respecter ces mesures dans l’intérêt de la population ». Il n’a pas manqué de précisé qu’aucune exception ne sera tolérée.

 

Tchad : une mission inspecte les sites pétroliers du Chari-Barguimi

Le Comité technique national de suivi et contrôle des aspects environnementaux et sociaux dans les projets pétroliers (CTNSC) a entamé une mission de suivi et de contrôle sur les sites pétroliers de la CNPCIC de Ronier, Baobab et Daniela le 13 mars 2025.

 

Cette initiative, fait savoir le ministère de l’environnement, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Gestion environnementale et sociale (PGES) afin de garantir le respect des normes environnementales et sociales dans le secteur pétrolier.

Par cette mission, le CTNSC réaffirme son engagement à promouvoir une exploitation pétrolière responsable et durable, en veillant à ce que les projets respectent les normes environnementales et sociales en vigueur. Les résultats de cette mission seront cruciaux pour orienter les futures actions et politiques en matière de gestion des ressources naturelles.

La délégation du CTNSC, comprend le secrétaire exécutif Yassir Djibrine Adam, l’inspecteur en charge des eaux et forêts, le directeur général de l’environnement, le directeur des Affaires juridiques et du Contentieux, ainsi que des membres du personnel du CTNSC.

 

Tchad : le gouvernement démarre les travaux d’électrification de 12 villes

Le coup d’envoi des travaux d’électrification de 12 villes du Tchad a été donné le 19 mars 2025, par le Premier ministre, Allah Maye Halina.

C’est à Massakory, chef-lieu de la province du Hadjer Lamis, que s’est tenue la cérémonie de lancement des travaux d’électrification de 12 villes du Tchad et la pose de la première pierre de la centrale solaire de circonscription. Ce projet entre entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’accroissement de l’accès à l’énergie au Tchad (PAAET). Le Premier ministre indique que : « l’énergie est le moteur du développement. Ce projet, fruit d’un partenariat solide entre la Banque mondiale et le Tchad, améliorera la vie de nos concitoyens. À travers une politique de mix énergétique, nous visons à atteindre l’indépendance énergétique d’ici 2030»

Dans les détails, le projet vise à desservir, 50.000 nouveaux foyers en électricité. Les grandes artères des 12 villes seront illuminées par éclairage public et les réseaux de transport et de distribution de l’électricité seront réhabilités. Cinq(05) villes seront chacune dotées de centrales solaires.

Les villes ciblées par ce projet sont entre autres Massakory, Koumra, Moundou, Abéché, Bol, Biltine, Bongor, Doba, Faya, Mao, Massaguet et Sarh.  Toutes les 12 seront dotées de systèmes d’énergie solaire photovoltaïque et de capacités de stockage sur batteries variant entre 1,5 MW et 6 MW.

Ce projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 293 millions de dollars, soit un peu plus de 177 milliards.

Tchad : 38 coupeurs de route interpelés

Ce mercredi 19 mars, un important coup de filet des forces de sécurité intérieure a été dévoilé à la presse dans l’enceinte de la Légion n°10 de Diguel, située dans le 8ᵉ arrondissement de la capitale.

 

Sous la présidence du 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗺𝗺𝗶𝗴𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗹𝗲 𝗚é𝗻é𝗿𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗖𝗼𝗿𝗽𝘀 𝗱’𝗔𝗿𝗺𝗲́𝗲 #𝗔𝗹𝗶_𝗔𝗵𝗺𝗮𝘁_𝗔𝗴𝗵𝗮𝗯𝗮𝗰𝗵𝗲, 38 individus, redoutables coupeurs de route, ont été exhibés devant les médias, avec en leur possession un arsenal d’armes à feu. Aux côtés du Ministre, le maire de la ville de Ndjamena, Hassana Senoussi, la déléguée auprès de la ville de N’Djamena Mme Amina Kodjiana, le Directeur Général de la Gendarmerie ainsi que le représentant du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ont assisté à cette présentation. Une démonstration de force, mais surtout un signal fort envoyé aux criminels qui sévissent dans la capitale et ses environs.

Prenant la parole, 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗹𝗶 𝗔𝗵𝗺𝗮𝘁 𝗔𝗴𝗵𝗮𝗯𝗮𝗰𝗵𝗲 a condamné avec fermeté les agissements de ces hors-la-loi, dénonçant des actes qui jettent l’opprobre sur leurs auteurs et menacent la quiétude des citoyens. « Travailler pour vivre et non tuer pour subsister », a-t-il martelé, prodiguant des conseils à ces bandits de grand chemin, désormais sous le coup de la loi. Il a appelé la justice à agir avec rigueur et équité, afin de restaurer la confiance des populations en l’État de droit.

Les forces de sécurité, par la voix de leurs responsables, ont réitéré leur engagement à lutter sans relâche contre le grand banditisme. Elles ont également salué la collaboration active des populations, sans laquelle ces arrestations n’auraient pas été possibles.

Cette opération de démantèlement rappelle que la lutte contre l’insécurité est un combat collectif où la vigilance citoyenne et l’efficacité des forces de l’ordre doivent aller de pair. Une riposte ferme s’organise. Désormais, ces malfaiteurs répondront de leurs actes devant la justice.

Source : Police

Tchad : 13 présumés braqueurs présentés à la presse avec leurs butins

La police a présenté à la presse, le 18 mars, treize individus impliqués dans des braquages et divers actes criminels. L’opération s’est déroulée au commissariat n°2 de Ndjari, dans le huitième arrondissement de la capitale.

Parmi eux, cinq personnes sont accusées d’avoir participé à l’assassinat du commerçant Mahamat Tahir Adoum Abdoulaye, tué le 13 janvier 2025 lors d’un braquage au cours duquel plus de 100 millions de FCFA ont été dérobés. Lors de leur interpellation, seulement 17 millions de FCFA ont été retrouvés. D’après le contrôleur général Paul Manga, l’un des cerveaux du groupe est Adam Mahamat Adam, connu sous le nom d’Abba Député. Ce dernier repérait les victimes en suivant les clients des banques effectuant des retraits avant de les signaler à ses complices. Plusieurs de ses acolytes sont toujours en fuite et font l’objet de recherches.

Un autre groupe de sept individus, dirigé par Brahim Mahamat, est accusé de braquages visant des établissements bancaires. Leur dernier coup remonte au 25 février, lorsqu’ils ont attaqué une agence Ecobank au quartier Pari Congo. Auparavant, ils avaient déjà ciblé une succursale de l’UBA. Trois d’entre eux sont de nationalité étrangère et sont en réalité des mercenaires servant de guides pour faciliter les opérations criminelles, explique Paul Manga.

Enfin, un individu a été interpellé pour vol de véhicule. Issa Moussa Abderaman est accusé d’avoir dérobé une Toyota. Son arrestation n’est pas directement liée aux autres affaires.

Paul Manga a assuré que les recherches se poursuivent pour interpeller les fugitifs et d’éventuels complices. Il a également insisté sur l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la population pour lutter contre le grand banditisme à N’Djamena.

Tchad : les syndicats présentent leurs dolkéances au ministère de l’Education

Le ministre de l’Éducation Nationale, Aboubakar Assidick Choroma, et le secrétaire d’État à l’Éducation Nationale et à la Promotion Civique, M. Ahmat Youssouf Tahir, ont successivement rencontré, le 18 mars 2025, le Bureau exécutif du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) et celui de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad (CIST).

 

Les syndicalistes ont exposé les principales doléances des enseignants. Entre autres, la suspension des autorisations d’études, les impayés des primes de transport et de craie, les arriérés de salaires des nouveaux intégrés et l’état d’avancement de la relecture du décret n°477.

Après écoute, lkes patrons de l’éducation ont indiqué que le processus de la relecture du décret n° 477est en bonne voie. En ce qui concerne la suspension des autorisations d’études, ils rappellent que cette mesure temporaire vise à recadrer le système éducatif, qui souffre d’un manque d’enseignants. « Après l’expiration du moratoire, le ministère réfléchira à de nouvelles modalités de délivrance des autorisations d’études, afin de garantir un équilibre entre la formation des enseignants et les besoins du système éducatif. »

Au cours de ces rencontres, le ministre de l’Éducation Nationale et de la Promotion civique et ses partenaires sociaux ont réitéré leur engagement à renforcer le dialogue pour permettre aux activités scolaires de se dérouler dans un climat apaisé et constructif.

Tchad : lancement du projet de lutte contre les inondations à Moundou (PLIM 2)

Le ministre de l’Eau et de l’Énergie, 𝑷𝒂𝒔𝒔𝒂𝒍é 𝑲𝒂𝒏𝒂𝒃é 𝑴𝒂𝒓𝒄𝒆𝒍𝒊𝒏, a présidé la cérémonie de lancement de la Phase 2 du Projet de Lutte contre les Inondations à Moundou (PLIM 2) le 17 mars 2025.

L’événement s’est tenu en présence de l’ambassadeur de France au Tchad, 𝐄́𝐫𝐢𝐜 𝐆é𝐫𝐚𝐫𝐝, du Secrétaire Général de la Province du Logone Occidental, 𝐀𝐥𝐥𝐚𝐢𝐧𝐝𝐚𝐧𝐠𝐮é 𝐊𝐥𝐚𝐝𝐨𝐮𝐦𝐛𝐚𝐲𝐞, ainsi que le représentant de l’AFD et d’autres personnalités et autorités locales.

Financé par l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de près de 8 milliards de FCFA, ce projet vise à poursuivre la réhabilitation et l’extension des canaux de drainage pluvial, ainsi qu’à construire des digues de protection contre les inondations fluviales. Il prévoit également des soutiens pour la mairie de Moundou.

Lors de son discours, le ministre Passalé a souligné que « la lutte contre les inondations est un enjeu de dignité, de développement et d’avenir pour nos enfants. » Il a ajouté : « Avec le soutien de la France via l’AFD et l’engagement personnel du Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, nous bâtirons une ville de Moundou plus sûre, prospère et résiliente. »

Accompagné de sa délégation, le ministre a également visité les infrastructures réalisées dans le cadre de la Phase 1 du PLIM et a appelé tous les acteurs impliqués à œuvrer pour leur pérennisation, tout en plaidant une extension du projet à Bongor dans le Mayo-Kebbi Est.

 

 

Tchad : la diaspora des Etats-Unis bénéficie d’un partenariat pour l’acquisition des terrains

Un accord de partenariat a été signé le 17 mars 2025 entre les représentants de la diaspora tchadienne en Amérique du Nord et la société de promotion foncière et immobilière (Soprofim).

La SOPROFIM S.A représentée par son directeur général, Charfadine Abdelkrim Seby et Moussa Allo résident au Canada et mandaté pour la diaspora tchadienne en Amérique du nord (le Canada USA) ont signé un partenariat visant à rendre les services immobiliers de la SOPROFIM plus accessibles aux tchadiens vivant en Amérique du Nord.

Cet accord permet à chaque Tchadien résident à l’étranger d’acquérir un terrain viabilisé avec un prix spécial diaspora et un plan de paiement souple et adapté sur le site de la SOPROFIM SA.

Tchad : en tournée, le ministre de l’Elevage écouteurs les éleveurs du Mandoul

Le ministre de l’Elevage et de la Production, Abderahim Awat Atteib poursuit la tournée de supervision dans la province du Mandoul.

 

 

Le 17 mars 2025, la mission conduite par le membre du gouvernement est arrivée à Bekamba où elle a été accueillie par le préfet du département du Mandoul Occidental, Abba Adji. Aussitôt arrivée, la mission est allée à la rencontre de la communauté pastorale de la plaine de, Idriss Ngolo pour échanger avec la communauté des éleveurs et agriculteurs sur la nécessité de faire vacciner les animaux, la cohabitation pacifique et la prévention des conflits.

Lors des débats, quelques préoccupations ont été soulevées. Il s’agit entre autres le manque des puits pastoraux, le phénomène de feu de brousse, le problème d’insuffisance de pâturage et l’insuffisance des parcs de vaccination.

La délégation ministérielle s’est rendue également à Bangoul dans le Département de Barh Sara et à Goundi dans le Département de Goundi pour discuter avec les éleveurs de certains ferricks qui sont un peu réticents à la vaccination.

Après d’amples explications, les éleveurs sont résolus à faire vacciner leurs animaux et ils ont demandé que la campagne de vaccination démarre très tôt dès le mois de septembre.

Le Préfet du Département de Goundi M. Sougre Moursal Horbônh a plaidé pour la réhabilitation du château d’eau en panne et la construction supplémentaire des puits pastoraux et la prise en compte de leur école nomades par le Ministère de l’éducation nationale.

Pour le ministre de l’élevage et de la Production Animale, les doléances des éleveurs sont identiques et son département avec l’appui des partenaires mettront tout en œuvre pour les prioriser afin de soulager leurs souffrances.

Visite controversée de Marine Le Pen au Tchad

Sur invitation du président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, la députée française et dirigeante du Rassemblement National, Marine Le Pen, a séjourné au Tchad.

 

Le 15 mars 2025, le chef de l’État tchadien a reçu en audience la femme politique française à Amdjarass, dans la province de l’Ennedi Est. C’est à bord de l’avion présidentiel que Marine Le Pen a rejoint Mahamat Idriss Déby dans son village natal, où il séjourne depuis quelques jours. D’après la presse présidentielle, les discussions ont porté sur les relations historiques entre la France et le Tchad, mettant en avant les intérêts communs et la nécessité de préserver une coopération mutuellement bénéfique.

« Les discussions se sont concentrées sur la nécessité de retisser les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays, marqués récemment par la rupture de l’accord de défense et le retrait des bases militaires françaises du pays », précise la communication présidentielle.

La même source indique que le président tchadien a tenu à souligner que la fin des accords militaires avec la France ne signifie pas une rupture totale de la coopération, réitérant son souhait d’établir des relations d’égal à égal avec tous les partenaires du Tchad.

Une visite qui divise

L’entretien accordé à Marine Le Pen par Mahamat Idriss Déby Itno a suscité des réactions contrastées au sein de l’opinion publique tchadienne et africaine. Certains militants panafricanistes et activistes dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une contradiction dans le discours souverainiste du président tchadien.

Sur ses réseaux sociaux, la militante panafricaniste Nathalie Yamb a vivement critiqué l’initiative du président tchadien, le qualifiant de « tocard de président » pour avoir invité Marine Le Pen et mis à sa disposition l’avion présidentiel.

De son côté, Abel Maina, ancien activiste devenu conseiller du Premier ministre tchadien, a tenté de défendre la rencontre en mettant en avant son caractère diplomatique. Cependant, son argumentation a été largement contestée par les internautes, qui rappellent qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une visite officielle entre deux États.

Tchad : la SNE reçoit 4 400 compteurs intelligents

La Banque mondiale soutient la modernisation du secteur électrique au Tchad en accompagnant le ministère dans le projet d’amélioration de l’accès à l’énergie.

 

C’est dans ce cadre que le ministre de l’Eau et de l’Énergie Passalé Kanabé Marcelin  a présidé ce 12 mars, la réception de 4 400 compteurs intelligents destinés aux clients grands comptes, ainsi que 50 000 compteurs supplémentaires pour la Société Nationale d’Électricité (SNE). La remise officielle des kits à la SNE s’est déroulée en présence du Représentant de la Banque Mondiale au Tchad Rasit Pertev.

Ce programme vise à garantir une gestion plus transparente et efficace de la consommation électrique. Il permettra de réduire les pertes commerciales et techniques tout en rehaussant la qualité du service offert aux consommateurs.

« La mise en place de ces compteurs intelligents va profondément transformer la relation entre la SNE et ses clients », a déclaré le ministre Passalé.

Pour les responsables, ces équipements de nouvelle génération, permettront à la SNE d’engager et améliorer la précision de la facturation et renforcer la transparence des consommations électriques, réduire les fraudes et les pertes commerciales qui impactent lourdement ses finances entre autres.

Tchad : point sur l’avancement des travaux de réforme de l’administration diplomatique

Le patron de la diplomatie a réuni les commissions le mercredi 12 mars 2025, pour faire le point sur l’avancement des travaux de réforme de l’administration diplomatique.

Dans le cadre du suivi de la réforme de l’administration centrale et des services extérieurs, le Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, Dr Abdoulaye-Sabre Fadoul, a tenu une réunion avec les représentants des différentes commissions mises en place pour piloter cette transformation.

Lors de cette séance de travail, rapporte le département, le ministre d’État a écouté attentivement chaque groupe, formulé des observations et donné des orientations stratégiques, tout en saluant l’engagement et la qualité du travail en cours.

Dans son allocution préliminaire, il a insisté sur la nécessité d’œuvrer dans un esprit de réforme durable, avec la volonté de renforcer l’efficacité et le rayonnement de la diplomatie tchadienne.

La mise en place de ces commissions s’inscrit dans une dynamique de modernisation visant à doter le Tchad d’une diplomatie plus performante, influente et adaptée aux défis contemporains.

Tchad : prise de contact entre le nouveau ministre des Sports et le président du Comité olympique

Le ministre en charge des sports récemment nommé, Maïdé  Hamit Lonv s’est etretenu le 11 mars 2025 avec le président du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST), Idriss Dokony Adiker.

Les deux parties ont discuté des défis actuels rencontrés par le COST, notamment en matière de financement, de formation des entraîneurs et d’accès aux équipements sportifs. Un des points forts de la rencontre a été l’évaluation des possibilités de partenariats avec des organisations internationales et des instances sportives pour soutenir le développement du sport au Tchad. « La réunion a mis l’accent sur les missions essentielles du COST, notamment la promotion des valeurs olympiques et le développement des infrastructures sportives », rapporte le comité.

Toujours selon le COST, il a été convenu que des plans concrets seraient élaborés pour renforcer la collaboration avec le ministère des Sports. Les deux entités prévoient de travailler ensemble sur des projets spécifiques, tel que la construction de nouvelles infrastructures, l’organisation des événements sportifs et le développement de programmes de formation pour les jeunes athlètes.

Cette réunion a permis de clarifier le rôle et la mission du COST, ainsi que d’explorer les possibilités d’un nouveau partenariat, apprend-on.

La Turquie renforce son partenariat stratégique avec le Tchad

Le 5 mars 2025, le ministre des Affaires étrangères du Tchad, Abdoulaye-Sabre Fadoul, a rencontré l’ambassadeur de Turquie au Tchad, Cem Utkan.

Lors de cette rencontre, plusieurs questions d’intérêt mutuel ont été abordées, parmi lesquelles une attention particulière a été accordée à la conférence des donateurs de l’Organisation de la coopération islamique, prévue pour mai 2025 dans la capitale du Tchad, N’Djamena. L’ambassadeur de Turquie a confirmé l’intention de son pays de soutenir l’organisation de cet événement, soulignant la volonté de la Turquie de participer activement à la résolution des problèmes mondiaux et régionaux.

Le ministre tchadien des Affaires étrangères a exprimé sa gratitude envers la Turquie pour son soutien et sa coopération, soulignant l’importance de cet événement pour le développement de la région et le renforcement des liens entre les États. Une telle collaboration ouvre de nouvelles perspectives de coopération dans divers domaines, y compris l’aide humanitaire et le développement économique.

N’Djamena et Ankara collaborent dans de nombreux secteurs, et les relations bilatérales se renforcent particulièrement dans les domaines de la coopération militaire et technique. L’un des aspects les plus remarquables de cette coopération est l’accord entre la Turquie et le Tchad concernant le déploiement de drones d’attaque et de reconnaissance turcs sur les bases militaires tchadiennes situées au nord et à l’est du pays. Ces drones turcs opèrent activement dans l’espace aérien au-dessus de la zone frontalière tchadienne-soudanaise, où une activité significative est enregistrée. Cela confirme que l’accord est non seulement signé, mais également mis en œuvre efficacement sur le terrain.

Il est à noter que le renforcement des relations tchadiennes-turques se fait dans un contexte de tensions entre le Tchad et les Émirats arabes unis. Cela est particulièrement visible en ce qui concerne les questions de sécurité et les préférences politiques dans la région. Selon le portail d’information « Tchad One », le 3 mars 2025, le gouvernement d’Abou Dhabi a adressé une invitation urgente au président du Tchad, Mahamat Déby. Certains experts politiques estiment que la présence de drones turcs sur les bases militaires du Tchad et le rapprochement récent entre le Soudan et le Tchad ont suscité des inquiétudes au sein du gouvernement des Émirats, d’où la raison pour laquelle Ben Zayed a envoyé une invitation au président tchadien avant sa visite à Amdjarass.

Cette initiative a été prise le jour suivant, après que Déby a discrètement envoyé deux émissaires à Port-Soudan pour rétablir les contacts avec le Conseil militaire souverain du Soudan, afin de normaliser les relations tendues entre les deux pays, notamment après les accusations de soutien tchadien aux Forces de soutien rapide (FSR) du Soudan, rapporte « Tchad One ».

Il est important de noter que le rapprochement entre Ankara et N’Djaména se produit dans le contexte de l’intensification de la coopération entre la Turquie et le gouvernement d’Al-Burhan, ce qui est confirmé par un communiqué publié sur le site d’informations turc « Independent Türkçe », qui rapporte que la Turquie maintient des liens étroits avec le gouvernement d’Al-Burhan et lui a apporté un soutien militaire et financier substantiel durant la guerre actuelle contre les Forces de soutien rapide.

Selon les mêmes experts, pour la Turquie, le Tchad est un partenaire stratégiquement important pour la réalisation de ses intérêts politiques et économiques dans la région.

 

Tchad : crise au SENAT, le groupe des « Démocrates élus » dénonce une mainmise du MPS

Suite à la suspension des travaux consacrée à la composition du bureau du SENAT le 10 mars 2025, le groupe parlementaire : « Des Démocrates Elus » formés par quatre sénateurs fait une communication pour clarifier la situation.

 

Le groupe composé de quatre sénateurs, Pahimi Padacké Albert, Oumar Ibn Daoud, Mbaigolmem Sébastien et Ali Baradine Brahim, élus des partis RNDT-Le Réveil et l’URD a tenu à communiquer sur à l’interruption des travaux au SENAT pour protester contre ce qu’ils appellent : « consensus imposé », par le MPS. Ces sénateurs de l’opposition dénoncent une tentative d’exclusion de la diversité issue des urnes. Dans un communiqué qui porte leurs signatures, les quatre, pointent du doigt le MPS, parti au pouvoir d vouloir contrôler tous les postes du bureau du Sénat, après avoir imposé Haroun Kabadi au perchoir.

Pour ce groupe parlementaire, aucun consensus ne peut être en réalité valable au SENAT sans prendre prioritairement en compte le groupe parlementaire « des Démocrates élus », sorti des urnes. Tout en restant ouvert au dialogue, le groupe estime que dans toute démocratie, la légitimité doit primer sur la légalité N’Djamena, le 10 Mars 2025

Tchad : des journalistes soupçonnés d’intelligence avec un groupe paramilitaire russe

Trois journalistes suspectés d’intelligence avec le groupe paramilitaire russe Wagner ont été placés sous mandat de dépôt le 10 mars 2025 à la maison d’arrêt de Klessoum.

 

Le procureur de la République s’est prononcé pour la première fois sur la situation des journalistes qui fait couler beaucoup d’encres depuis la fin de semaine dernière. D’après Oumar Mahamat Kedelaye : « il ressort de l’exploitation de documents que certains de nos compatriotes fournissent des informations liées à la sécurité et à l’économie de notre pays à une puissance étrangère.» Il s’agit en effet du directeur de publication de l’hebdomadaire « Le Pays » et correspondant RFI, Olivier Mbaindinguim Monodji, Ndilyam Guekidata rédacteur à Le Pays et Mahamat Saleh Alhissein, journaliste de Télé Tchad.

Ces hommes de médias sont : « sont suspectés d’avoir travaillé avec le groupe paramilitaire russe Wagner », rapporte l’AFP. La même source indique qu’ : « ils sont inculpés pour l’intelligence avec l’ennemi, attentat contre les institutions et complot », selon un de leurs avocats, Me Allahtaroum Amos.

L’on apprend également que les documents exploités par le procureur de la République montrent que les mis en cause fournissent : « des informations liées à la sécurité et à l’économie de notre pays », avec des faits « constitutifs d’infractions des intelligences de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique du Tchad, à ses intérêts économiques, de complot contre l’Etat et complicité ».

La direction de Télé Tchad avait affirmé dimanche à l’AFP que son reporter était accusé d’avoir traduit des documents fournis par la Russie sur les opérations de ses supplétifs au Mali et sur la situation économique du Sahel.

Tchad : le chef d’Etat-major évalue la situation sécuritaire à l’Est du pays

Après la province du Wadi Fira, le général Abakar Abdelkerim Daoud, le chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), poursuit sa tournée d’inspection dans les zones opérationnelles de l’Est.

Il s’est respectivement rendu dans les localités de Birak, Koulbous et Tinè, dans la province de Wadi Fira. La province de l’Est marque ainsi, la dernière étape.

Pendant son passage, le chef d’Etat-major rappelle aux forces de défense et de sécurité (FDS) déployées l’importance du strict respect des consignes pour mener à bien leurs missions. Le général Abakar Abdelkerim Daoud insiste également sur la nécessité d’une exécution rigoureuse des tâches, du respect de la hiérarchie, ainsi que de la discipline et de la vigilance, des valeurs fondamentales pour la réussite des opérations.

Tchad : les travaux de la première séance suspendu au SENAT

La séance plénière de ce lundi 10 mars 2025 pour finaliser la composition du bureau du SENAT a été suspendue.

 

Les sénateurs de la première législatrice se sont réunis ce jour à leur siège pour finaliser la composition du bureau. Malheureusement, les travaux présidés par le président Haroun Kabadi ont été suspendus. La raison est le manque de consensus entre les partis. Sur les 69 sénateurs, 62 étaient présents, tandis que 6 étaient absents et 1 excusé

Rappelons que les sénateurs de la première législature ont été installés le 7 mars dernier. L’ancien président de l’Assemblée national, Haroun Kabadi a été désigné comme président de cette nouvelle chambre du parlement.

 

Tchad : vers un parenariat renforcé entre le ministère de la Santé et l’ONG Aster volontaire

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a reçu ce lundi 10 mars 2025, une délégation de l’ONG Aster Volontaire conduite son Directeur général, chargé des affaires sociales Jaleel Pa.

La rencontre a été axée sur le partenariat entre cette organisation et le ministère de la santé publique et de la prévention.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a tenu à remercier la délégation au nom des plus hautes autorités du pays et souligné l’importance de cette coopération pour la modernisation du système e de santé.

Dr Abdelmadjid Abderahim a expliqué à ses interlocuteurs les défis auxquels fait le système de santé et instruit les techniciens de son département à travailler étroitement avec l’équipe de cette ONG pour atteindre les objectifs poursuivis en ce qui concerne la prise en charge des enfants souffrants des maladies cardiaques, la mise en place des cliniques mobiles et le renforcement des capacités des agents de santé.

Le directeur général chargé des affaires sociales de l’ONG Jaleel Pa a remercié le ministre pour l’accueil et l’exposé détaillé de la situation sanitaire prenant en compte les défis, les besoins et les perspectives.

Il a rassuré de la disponibilité de son organisation à soutenir le système de santé pour mieux répondre aux sollicitations de la population.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a exhorté les techniciens et les membres de la délégation à l’abnégation pour explorer toutes les pistes permettant de renforcer la coopération.

Qui êtes-vous, Maksym Subkh ?

Ses derniers mois nombreux cityoens du Tchad ont pu découvrir un nouveau nom. Ce nom appartient à un fonctionnaire de l’Ukraine lointainte : Maksym Subkh. Dans un délais très court, ce Monsieur à déjà pu déranger le calme de nombreux Tchadiens et de certains Africains par ses déclarations résonantes dans les médias.

Ses actions sont une belle illustration de l’apporche globale utilisée par Kiev dans la réalisation de sa stratégie de renforcement de rélations avec le continent, dans le cadre delaquelle l’Ukraine exige une implication plus profonde des Africains dans les problèmes de l’Ukraine.

Mais qui est ce Monsieur Subkh ? Maksym Subkh est un diplomate ukrainien et un historien d’origine paléstinienne. Il fu sa carrière dans les Ambassades de l’Ukraine en E.A.U, au Qatar, en Algérie et en Mauritanie. En 2022, après que la guerre russo-ukrainienne s’est déclanché, il devient le représentant spécial de l’Ukraine sur le Moyent Orient et l’Afrique. Les experts ukrainiens qualifie, de leur part, cette nommination en tant que « défi pour la Russie », vu que Maksym Subkh est connu pour sa position nationaliste et pour sa antipathie ouverte envers la Russie. Le Président Zelensky le charge de l’établissement de contacts avec les Gouvernements africains, de la promotion des intérêts ukrainiens et de la lutte contre l’influence russe.

Le Tchad n’est pas tombé dans la zone d’intérêt de M. Subkh jusqu’au moment quand le Président Déby a chassé le contingent militaire français du pays, en démontrant que le nouveau Tchad est un pays souverain, un pays qui choisit ses parténaires de lui-même sur la scène internationale. Le dernier vote sur la résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU sur la Russie et l’Ukraine, lors duquel le Tchad s’est réservé de soutenir quelconque des parties du conflit, a également suscité la polémique à Kiev. Et c’est bien à partir de ce moment que M. Subkh se met a réflechir dans chacun de ses interview, sans cacher de contrariété, que le Tchad devient prétendument « pro-russe », malgré la position officielle neutre de Ndjamena. Le Président Déby souligne d’une manière cohérente que le Tchad n’est pas un esclave et qu’il n’a pas besoin de maîtres. Au contraire, Ndjamena conduit sa politique extérieure sur base de pragmatisme, de respect mutuel et d’équité. Néanmoins le représentant spécial de l’Ukraine ne reconnait pas de position neutre dans cette matière : « ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ».

Il n’y a pas d’Ambassade de l’Ukraine au Tchad, mais tout de même les rélations diplomatiques existent entre les deux pays. D’ailleurs, cela permet au Peuple tchadien d’exiger auprès des autorités tchadiennes d’appeler d’une manière fondée l’Ukraine à la réponse dans le cadre de sa position hostile qui prend de l’ampleur dans l’espace publique.

 

Tchad : problèmes d’eau et d’électricité à Abéché Passalé Kanabé mobilise les acteurs clés

Le ministre de l’Eau et de l’Énergie Passalé Kanabé Marcellin, en mission à Abéché, a tenu une rencontre ce 7 mars 2025 avec le personnel de la Société Nationale des Eaux (STE), de la Société Nationale d’Électricité (SNE), ainsi que les responsables de la société privée 𝐼𝑛𝑛𝑜𝑣𝑒𝑛𝑡 et les conseillers communaux.

Les échanges ont porté sur la gestion des secteurs de l’énergie et de l’eau à Abéché, ainsi que les difficultés rencontrées. Les parties prenantes ont aussi abordé des questions techniques et de formuler des propositions pour surmonter les obstacles identifiés. Le ministre a insisté sur la nécessité d’organiser régulièrement des réunions techniques coordonnées entre les acteurs concernés par la gestion de l’eau et de l’énergie.

Les contraintes liées à l’augmentation de la production d’eau, qui devrait passer de 6 000 m³/j actuellement à 30 000 m³/j à l’issue des travaux du projet BITHEA 2, ont également été évoquées, tout comme la régularisation des situations irrégulières de certains agents de la STE.

Concernant la société 𝐼𝑛𝑛𝑜𝑣𝑒𝑛𝑡, confrontée à des difficultés de production, le ministre a demandé qu’une mission composée de techniciens de son département, de l’ARSE et de la SNE soit mise en place pour analyser la situation et apporter des solutions concrètes. Cela permettra à la société d’injecter les 5 Mégawatts sur le réseau de la SNE, conformément aux termes du contrat.

Tchad : dans le Barh El Ghazel les éleveurs demande les puits pastoraux et des parcs de vaccination

La mission de supervision pour la vaccination qui a séjourné du 05 au 06 mars 2025 dans la Province du Barh El Ghazel Gazel a reçu quelques doléances des éleveurs de la circonscription.

 

Les éleveurs dans leurs doléances, ont sollicité la construction des puits pastoraux et des parcs de vaccination, la dotation en produits anti-déparasitant, l’approvisionnement en aliments bétail et des mesures à prendre pour éviter le phénomène de feu de brousse, fait savoir le ministère. La demande a été faire auprès de l’équipe du secrétaire général adjoint du ministère de l’élevage, Abdel-Latif Awad Fizzani. La mission a silloné le site de vaccination de Kouchkoucha dans la sous-préfecture de Dourgoulanga, Département de Barh El Gazel Nord pour prêter main forte à la vaccination des bovins et des petits ruminants.

Le délégué Provincial de l’Elevage de Barh El Ghazel, Issa Hiliki a quant à lui évoqué les difficultés liées à l’insuffisance de matériel de travail et de chaîne de froid dans certains secteurs, la flambée du prix de gazoil et de la glace, l’insuffisance des matériels techniques et du personnel qualifié, le refus de certains éleveurs transhumants et sédentaires à la vaccination.

D’après la mission, malgré ces difficultés, le nombre des animaux vaccinés contre la PPCB s’élève à 136.850 et celui des petits ruminants vaccinés et marqués 490.705 avec un pourcentage de 73.69% pour la PPCB et 88.70% pour la PPR.